Jean Mieg

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Jean Mieg
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
MulhouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Peintre, rentier, artiste, lithographe, amateur artistVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Père
Mathieu Mieg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean-George Mieg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Mieg est un peintre alsacien né à Mulhouse le et mort en cette même ville le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Mieg naît le à Mulhouse. Il est le cadet des onze enfants de Mathieu IV Mieg, membre de la famille d’industriels Mieg[1],[2]. Après avoir terminé sa scolarité à Mulhouse, il est envoyé en 1804 à Vevey pour apprendre le français. Il est admis le à l’école des Beaux-Arts grâce au soutien de Charles Meynier[3]. À la fin de ses études en 1812 il voyage en Suisse et en Italie avant de retourner à Mulhouse, où il travaille en collaboration avec le lithographe Godefroy Engelmann jusqu’en 1832. Entretemps, le , il se marie avec Anne-Catherine Heilmann, avec laquelle il n’aura pas d’enfants[4].

Après avoir arrêté de travailler avec Engelmann, Mieg devient associé dans la fabrique de drap de son père, qu’il dirige avec son frère Jean-Georges après le retrait de celui-ci en 1836. Il se retire de la direction en 1868 et reprend la peinture. Il n’arrête de peindre qu’en 1861, un an avant sa mort le [5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Fabrique d'indiennes et filature de Mrs Blech Fries & Cie à Dornach, lithographie aquarellée faisant partie de la série des Manufactures du Haut-Rhin, 1822-1825.

La production de Jean Mieg est assez variée : portraits, paysages, scènes de genre, etc. Il utilise la peinture à l’huile pour ses toiles, mais est aussi l’auteur d’un grand nombre d’aquarelles et de dessin à la mine de plomb. La série des Manufactures du Haut-Rhin est notamment issus de ces dessins. Le style est caractéristique de la mode de la première moitié du XIXe siècle, avec toutefois une recherche de la ressemblance et un soin du détails un peu plus marqué que d’usage[6].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mieg 1923, p. 221.
  2. Oberlé 1995, p. 2655.
  3. Mieg 1923, p. 221-222.
  4. Mieg 1923, p. 224.
  5. Mieg 1923, p. 224-225.
  6. Mieg 1923, p. 225-226.