Jean Ingelow

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Jean Ingelow
Jean Ingelow, photographie de Elliott and Fry
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
KensingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Oris
Nationalité
Activité
poète, romancière, nouvelliste

Jean Ingelow, née le à Boston dans le comté de Lincolnshire, ville du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et morte le à Londres est une romancière, nouvelliste et poète britannique connue également pour ses livres à destination de la jeunesse et pour ses romans et nouvelles relevant du genre fantastique et sous son nom de plume Orris, elle est une des figures de la Littérature victorienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Photographie de la cathédrale Saint Botolph de Boston se réfléchissant sur les eaux de la rivière Witham.

Jean Ingelow est l'aînée des dix enfants de William Ingelow (1794-1855), un banquier et un armateur de la marine marchande britannique. et de Jean Kilgour Ingelow (1798-1876) issue de la gentry écossaise. Elle est née le à Boston, une ville datant du haut moyen-âge, à proximité de la mer, ville avec de nombreux bâtiments historiques. C'est dans ce cadre que la jeune Jean Ingelow passe sa prime enfance[1],[2],[3],[4].

En 1825, une crise financière éclate, entraînant la faillite de près d'une centaine de banques. En janvier 1826, c'est au tour de la banque de William Ingelow de faire faillite, pour honorer ses créanciers, il est contraint de vendre sa résidence principale de Boston et son cottage. William Ingelow et sa famille quittent Boston pour s'installer dans un premier temps à Ipswich dans le comté de Suffolk puis enfin à Londres[1],[2],[3].

Jean Ingelow suit sa scolarité à la maison, c'est sa mère et sa tante qui se chargent de son éducation ; sa mère, fière de ses origines celtiques lui rappelle régulièrement qu'est écossaise [1],[2],[5].

Portrait de George Bass, chirurgien et explorateur anglais (1771 -1803)
Portrait de Matthew Flinders peint par Antoine Toussaint de Chazal

Jean Ingelow, dès son enfance est bercée par les histoires que lui narre sa mère, telles que celles des Vikings ou du chirurgien George Bass qui avec Matthew Flinders navigua jusqu'en Australie et fit le tour de la Tasmanie prouvant ainsi qu'il s'agissait bien d'une île[5].

Jean Ingelow se passionne également pour les personnalités du Lincolnshire comme le physicien et astronome Isaac Newton, Thomas Sutton, fondateur de l'hospice dit la Chartreuse de Londres et de l'école Charterhouse School, du théologien Étienne Langton qui le premier a divisé la Bible en chapitres, rendant ainsi sa lecture plus aisée[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

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Romans[modifier | modifier le code]

Recueil de nouvelles[modifier | modifier le code]

Recueils de poèmes[modifier | modifier le code]

Poèmes publiés dans des revues[modifier | modifier le code]

  • « Lady Franklin », New England Journal of Education, vol. 2, no 6,‎ , p. 73 (1 page) (lire en ligne),
  • « God's Time », New England Journal of Education, vol. 2, no 21,‎ , p. 260 (1 page) (lire en ligne),
  • « Seven Times One », New England Journal of Education, vol. 4, no 18,‎ , p. 1 (lire en ligne),
  • « Man dwells apart, though not alone », The Journal of Education, vol. 56, no 8,‎ , p. 135 (1 page) (lire en ligne),
  • « Christmas Peace », The Journal of Education, vol. 56, no 25,‎ , p. 411 (1 page) (lire en ligne),
  • « It is a comely fashion to be glad », The Journal of Education, vol. 60, no 7,‎ , p. 119 (1 page) (lire en ligne),
  • « For Memorizing », The Journal of Education, vol. 65, no 7,‎ , p. 467 (1 page) (lire en ligne),

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en-GB) Joanne Shattock (dir.), The Oxford Guide to British Women Writers, Oxford, Oxfordshire, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 497 p. (ISBN 9780192141767, lire en ligne), p. 225-226
  2. a b et c (en-US) Brian Howard Harrison (dir.) et Lawrence Goldman (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 29 : Hutchins-Jennens, New York, Oxford University Press, , 1004 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 244-246
  3. a et b (en-GB) Maureen Peters, Jean Ingelow Victorian Poetess, Ipswich, comté de Suffolk, Royaume-Uni, Boydell Press, , 132 p. (ISBN 9780851150079, lire en ligne), p. 2-9
  4. (en-US) Emma M. Converse, « Jean Ingelow », The Aldine, vol. 4, no 4,‎ , p. 67-68 (2 pages) (lire en ligne Accès libre)
  5. a b et c Peters, op.cit. (lire en ligne), p. 10-19

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Sarah Knowles Bolton, Lives of Girls Who Became Famous, New York, Thomas Y. Crowell (réimpr. 1914, 2008, 2010) (1re éd. 1886), 406 p. (ISBN 9781426458521, OCLC 462742904, lire en ligne), p. 300-347,
  • (en-GB) A.J. Green-Armytage, Maids of Honour : Twelve Descriptive Sketches of Single Women Who Have Distinguished Themselves in Philanthropy, Travel, Nursing, Science, Poetry, Prose, Édimbourg & Londres, Royaume-Uni, W. Blackwood and Sons (réimpr. 2010, 2015, 2020) (1re éd. 1906), 440 p. (ISBN 9780267249336, OCLC 1064295386, lire en ligne), p. 256-279,
  • (en-US) Lena C. Ahlers, Daughters Known To Fame, Chicago, Illinois, A. Whitman & co (réimpr. 2010, 2013) (1re éd. 1932), 307 p. (ISBN 9781258852870, OCLC 8160587, lire en ligne), p. 148-150,
  • (en-GB) Joanne Shattock (dir.), The Oxford Guide to British Women Writers, Oxford, Oxfordshire, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 497 p. (ISBN 9780192141767, lire en ligne), p. 225-226. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, vol. 17 : Harr - I, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications & Gale, , 746 p. (ISBN 9780787640668, lire en ligne), p. 668,
  • (en-US) Brian Howard Harrison (dir.) et Lawrence Goldman (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 29 : Hutchins-Jennens, New York, Oxford University Press, , 1004 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 244-246. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Bernice E. Cullinan (dir.) et Diane G. Person (dir.), The Continuum Encyclopedia of Children's Literature, New York, Continuum : K.S. Giniger Co, , 867 p. (ISBN 9780826415165, lire en ligne), p. 405,

Biographie, essai[modifier | modifier le code]

  • (en-GB) Maureen Peters, Jean Ingelow Victorian Poetess, Ipswich, comté de Suffolk, Royaume-Uni, Boydell Press, , 132 p. (ISBN 9780851150079, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Emma M. Converse, « Jean Ingelow », The Aldine, vol. 4, no 4,‎ , p. 67-68 (2 pages) (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) « The Lady Laureate, Jean Ingelow », The Journal of Education, vol. 91, no 8,‎ , p. 497 (1 page) (lire en ligne),
  • (en-US) Jennifer A. Wagner, « In Her "Proper Place": Ingelow's Fable of the Female Poet and Her Community in "Gladys and Her Island" », Victorian Poetry, vol. 31, no 3,‎ , p. 227-239 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Heidi Johnson, « "Matters That a Woman Rules": Marginalized Maternity in Jean Ingelow's "A Story of Doom" », Victorian Poetry, vol. 33, no 1,‎ , p. 75-88 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) U. C. Knoepflmacher, « Male Patronage and Female Authorship: The Case of John Ruskin and Jean Ingelow », The Princeton University Library Chronicle,, vol. 57, no 1,‎ , p. 13-46 (34 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Terence Allan Hoagwood, « Biblical Criticism and Secular Sex: Elizabeth Barrett's A "Drama of Exile" and Jean Ingelow's "A Story of Doom" », Victorian Poetry, vol. 42, no 2,‎ , p. 165-180 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Maura Ives, « Jean Ingelow in the "Youth's Magazine" », The Papers of the Bibliographical Society of America, vol. 102, no 2,‎ , p. 197-220 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Sitographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]