Hespérie de l'alchémille

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Pyrgus serratulae

L’Hespérie de l'alchémille (Pyrgus serratulae) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Hesperiidae, de la sous-famille des Pyrginae et du genre Pyrgus.

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Pyrgus serratulae a été décrit par Pierre Rambur en 1839 sous le nom initial d'Hesperia serratulae[1].

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

  • Pyrgus serratulae balcanica (Warren, 1926)
  • Pyrgus serratulae gricescens Alberti, 1970
  • Pyrgus serratulae major Staudinger, 1879
  • Pyrgus serratulae shukshini Korshunov & Ivonin, 1996
  • Pyrgus serratulae uralensis Warren, 1926[1].

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille ou Hespérie de l'Armoise, ou Olivâtre se nomme Olive Skipper en anglais, Ängsskärevisslare en allemand et Ajedrezada verdosa en espagnol[2],[1].

Description[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille est un petit papillon d'une envergure de 24 mm à 28 mm, au dessus de couleur marron foncé, avec aux quatre ailes une frange marginale blanche entrecoupée, aux antérieures d'une ornementation de petites taches blanches[3],[4].

Le revers est plus clair, vert jaunâtre taché de petites taches blanches aux ailes antérieures, de plus grosses en partie en courte bande aux ailes postérieures.

Hespérie de l'alchémille, revers.

Biologie[modifier | modifier le code]

Période de vol et hivernation[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille vole en une génération entre mi-mai et mi-juillet[3].

Plantes hôtes[modifier | modifier le code]

Les plantes hôtes de sa chenille sont des Alchemilla et des Potentilla : Potentilla hirta, Potentilla nevadensis, Potentilla pedata, Potentilla repens, Potentilla tabernaemontani[1],[3].

Écologie et distribution[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille est présente de l'Espagne jusqu'à la Mongolie et le nord-est de la Chine. Elle est présente dans tout le sud de l'Europe (sauf l'Irlande, l'Angleterre et la Scandinavie). En Asie, elle est présente au Moyen-Orient, dans le sud de la Sibérie, en Mongolie Mongolie et dans le nord-est de la Chine[1].

En France métropolitaine, elle est absente de la bordure de la mer du Nord et de la Manche[5]. Selon d'autres sources elle ne serait plus présente que dans quelques départements, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Aisne, Ardennes, Haute-Marne, Puy-de-Dôme, Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence et Alpes-Maritimes[2].

Biotope[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille réside dans les clairières et les broussailles, les lieux herbus fleuris[3].

Protection[modifier | modifier le code]

L'Hespérie de l'alchémille a été listée LC (préoccupation minime) dans la liste rouge des rhopalocères de France métropolitaine[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Pyrgus », sur funet.fi (consulté le )
  2. a b et c « Pyrgus serratulae », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  3. a b c et d (Tolman et Lewington 1997)
  4. « Pyrgus serratulae », sur butterfly-guide.co.uk (consulté le )
  5. « Pyrgus serratulae », sur lepinet.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tom Tolman et Richard Lewington (trad. de l'anglais), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Paris, Delachaux et Niestlé, , 381 p. (ISBN 978-2-603-01649-7), p. 326-327.