Henri de Pimodan
Henri de Pimodan | |
Naissance | La Jumellière (Maine-et-Loire) |
---|---|
Décès | (à 33 ans) Ludwiglust (Allemagne) |
Origine | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Capitaine de corvette |
Années de service | 1930 – 1945 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance |
Famille | Famille de Pimodan |
modifier |
Henri de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, né à La Jumellière (Maine-et-Loire) le et mort à Ludwiglust (Allemagne) le , est un officier de marine français.
Capitaine de corvette, résistant, il est arrêté, torturé, puis meurt en déportation. Deux navires portent successivement son nom.
Biographie[modifier | modifier le code]
Henri de Pimodan est le fils de Charles de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, officier de cavalerie, et d'Yvonne de La Grandière (petite-fille de l'amiral Pierre-Paul de La Grandière).
Il entre en 1930 à l'École navale. Il en sort 6e et choisit de servir dans les fusiliers marins[1].
Il navigue en Atlantique à bord de la Ville d'Ys puis du Jules-Verne, et ensuite en Méditerranée à bord du Duquesne. En 1937, il est instructeur à l'École des fusiliers[2].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, nommé lieutenant de vaisseau en 1940, il navigue sur le croiseur Georges Leygues à bord duquel il se distingue à la bataille de Dakar. Il embarque sur le croiseur Jean de Vienne basé à Toulon[2].
Embarqué sur le Jean de Vienne, il assiste au sabordage de son bâtiment à Toulon le 27 novembre 1942 avec la flotte française. Il est nommé ensuite dans un service de reclassement du personnel, puis au secrétariat d'État à la production industrielle. Il entre dans la Résistance, au sein de l'Organisation de résistance de l'armée[1],[2].
Il est arrêté le par la Gestapo. Torturé dans l'annexe de la rue Mallet-Stevens[3] de la Gestapo française, il ne parle pas. Il est déporté ensuite au camp de Ludwigslust en Allemagne. Pendant sa captivité, il est promu capitaine de corvette le . Il meurt dans le camp le [1],[2].
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Croix de guerre 1939-1945.
- Médaille de la Résistance française à titre posthume (décret du 7 juin 1952)[4].
Hommages[modifier | modifier le code]
- Navires nommés en son honneur :
- « Commandant de Pimodan » (F739), aviso dragueur colonial, de 1947 à 1976[5].
- « Commandant de Pimodan (F787) », aviso de la classe d'Estienne d'Orves, en service de 1978 à 2000[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Notice sur le site netmarine.
- Taillemite 2002, p. 422.
- France Marine Auteur du texte, « Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française », sur Gallica, (consulté le )
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Henri (de La Vallée de Rarécourt) de Pimodan » (consulté le )
- Site netmarine, page sur l'aviso dragueur colonial « Commandant de Pimodan »
- Site netmarine, page sur l'aviso « Commandant de Pimodan »
Sources[modifier | modifier le code]
- « Pimodan (Henri-Charles de Lavallée de Rarécourt de) », dans Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4), p. 422
- Site netmarine, notice biographique.
- Site « auxmarins », notice biographique.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Résistant français
- Officier de la Marine française
- Élève de l'École navale
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Personne torturée pendant la Seconde Guerre mondiale
- Déporté résistant
- Famille de Rarécourt de La Vallée de Pimodan
- Naissance en octobre 1911
- Naissance en Maine-et-Loire
- Décès en avril 1945
- Décès à Ludwigslust
- Décès à 33 ans
- Mort en camp de concentration
- Décès dans le Troisième Reich
- Titulaire de la médaille de la Résistance française