Henri Durrieu de Madron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri, Isidore, Félix Durrieu de Madron est un résistant français, né le à Mirepoix et mort le à Perpignan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Médecin à Perpignan pendant l’occupation allemande, il s'est beaucoup occupé à l’âge adulte de scoutisme (éclaireurs unionistes) et il a créé[1], en 1943, à partir d’anciens scouts âgés de 18, 19 et 20 ans à la libération, un corps franc de résistants FTPF dit Front National[2] Cette unité, grossie par cooptation, se composait d’une trentaine de membres et était commandée par Maymard (fils du Directeur départemental des douanes de Perpignan). Elle a participé, entre autres, à la libération de Perpignan en et a été dissoute. Le docteur Durrieu fut membre de la SFIO puis de l’UDSR[3].

Le 25 mai 1944, il est arrêté par les Allemands. Condamné à mort, il aura la chance d'être libéré dans l'Hérault par la Résistance grâce à la complicité des gardiens qui encadraient son transfert vers Toulouse où il devait être exécuté [4].

Publication[modifier | modifier le code]

On doit au docteur Durrieu Étude comparée des méthodes de titrage des sérums antidiphtériques parue chez Bosc frères en 1932.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Émilienne Eychenne, Les portes de la liberté: le franchissement clandestin de la frontière espagnole dans les Pyrénées-Orientales de 1939 à 1945, p. 63, 99-111, éd. Privat, 1985.
  • André Balent, « Durrieu de Madron (Henri, Isidore, Félix) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Notes et références[modifier | modifier le code]