HMS Sealion (S07)

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HMS Sealion
Type Sous-marin
Classe Porpoise
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Cammell Laird
Chantier naval Birkenhead Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée [1]
Lancement
Commission
Statut Déclassé en , démoli en 1990
Équipage
Équipage 71
Caractéristiques techniques
Longueur 88 m
Maître-bau 8,10 m
Tirant d'eau 5,5 m
Déplacement 2 080 tonnes en surface
2 450 tonnes en plongée
Propulsion 2 générateurs Diesel de type Admiralty Standard de 1 650 ch (1230 MW)
2 moteurs électriques principaux English Electric de 12 000 ch (8,95 MW)
2 arbres d'hélice
Vitesse 12 nœuds (22 km/h) en surface
17 nœuds (31 km/h) en plongée
Profondeur 90 m
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) : 6 d’étrave, 2 de poupe
30 torpilles Mark 8 ou Mk 23, plus tard Mark 24 Tigerfish
Électronique sonar et radar
Rayon d'action 9 000 milles marins (16 668 km) à 12 nœuds (22 km/h) en surface)
64 milles marins (119 km) à 4 nœuds en plongée
Carrière
Indicatif S07

Le HMS Sealion[Note 1] (pennant number : S07) est un sous-marin britannique de classe Porpoise de la Royal Navy.

Conception[modifier | modifier le code]

La classe Porpoise était la première classe de sous-marins opérationnels construits pour la Royal Navy après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont été conçus pour tirer parti de l’expérience acquise en étudiant les sous-marins allemands Unterseeboot type XXI, ainsi que des expériences britanniques réalisées en temps de guerre avec le sous-marin HMS Seraph, qui a été modifié en améliorant son hydrodynamisme et en l’équipant de batteries plus grandes [2],[3],[4].

Les sous-marins de la classe Porpoise mesuraient 88,47 m de longueur hors tout et 73,46 m entre perpendiculaires, avec un maître-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 5,56 m. Leur déplacement en surface était de 1590 tonnes en standard, et de 2007 tonnes à pleine charge. Il était de 2340 tonnes en immersion[2]. Les machines servant à la propulsion se composaient de 2 générateurs diesel Admiralty Standard Range d’une puissance totale de 3680 chevaux-vapeur (2740 kW), qui pouvaient recharger les batteries du sous-marin ou entraîner directement les moteurs électriques. Ceux-ci étaient évalués à 6000 chevaux-vapeur (4500 kW) et entraînaient deux arbres d'hélice, ce qui donnait une vitesse de 12 nœuds (22 km/h) en surface et de 16 nœuds (30 km/h) en immersion[5],[4]. Huit tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) ont été installés : six à l’avant et deux à l’arrière. Le navire pouvait transporter jusqu’à 30 torpilles. La dotation initiale étant composée de la torpille Mark 8 non guidée et de torpilles guidées Mark 20[2].

Engagements[modifier | modifier le code]

La quille du Sealion a été posée le par Cammell Laird à leur chantier naval de Birkenhead. Il a été lancé le et terminé le . Il s’est vu attribuer le Pennant number S07[5].

En 1963, le Sealion effectuait une opération de surveillance d’un exercice naval soviétique lorsqu’il a été détecté par des navires de guerre soviétiques et forcé de remonter à la surface[6]. Entre 1976 et 1977, il est commandé par J. K. Boyle. Le Sealion a participé à la revue de la flotte au large de Spithead pour le jubilé d'argent de la reine en 1977, lorsqu’il faisait partie de la flottille sous-marine[7].

À la fin de 1986-1987, le Sealion a été déployé dans l’Atlantique Sud, effectuant des patrouilles à partir des îles Malouines avant de visiter le Chili et de revenir en Grande-Bretagne en passant par les Caraïbes[8]. Il a été mis en vente en et vendu au fonds d’éducation "Inter Action" pour les jeunes défavorisés du centre-ville, arrivant à Chatham le .

Il a été démoli en 1990.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. Submariners.co.uk
  2. a b et c Gardiner et Chumbley 1995, p. 529
  3. Brown 2012, p. 116
  4. a et b Brown et Moore 2012, p. 114
  5. a et b Blackman 1971, p. 339
  6. Hennessy et Jinks 2016, p. 277
  7. Official Souvenir Programme, 1977. Silver Jubilee Fleet Review, HMSO
  8. (en) « Sealion ends her odyssey », Navy News,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Raymond V. B. Blackman, Jane's Fighting Ships 1971–72, London, Sampson Low, Marston & Company, (ISBN 0-354-00096-9)
  • (en) David K. Brown, Nelson to Vanguard: Warship Design and Development 1923–1945, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-149-6).
  • (en) David K. Brown et David Moore, Rebuilding the Royal Navy: Warship Design Since 1945, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-150-2).
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Conway's All The World's Fighting Ships 1947–1995, Annapolis, Maryland, USA, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7).
  • (en) Peter Hennessy et James Jinks, The Silent Deep: The Royal Navy Submarine Service since 1945, Penguin, (ISBN 978-0-241-95948-0).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) « Sealion », sur Ship Photos (consulté le ).
  • (en) K. Watson, « HMS Sealion S07 », sur Shipspotting (consulté le ).
  • (en) trenor, « HMS Sealion S07 », sur ShipsNostalgia.com, (consulté le ).
  • (en) I. W. Hillbeck, « Sealion (S07) », sur RN Subs - Website of the Barrow Submariners Association (consulté le ).
  • (en) « HMS Sealion, May 1963. (B) », sur World Naval Ships.com (consulté le ).
  • (en) Giada, « HMS SeaLion S07 », sur Navi e Armatori (consulté le ).