Goven

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Goven
Goven
Église de Goven.
Blason de Goven
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Vallons de Haute-Bretagne Communauté
Maire
Mandat
Norbert Saulnier
2020-2026
Code postal 35580
Code commune 35123
Démographie
Gentilé Govenais
Population
municipale
4 309 hab. (2021 en diminution de 5,36 % par rapport à 2015en diminution de 5,36 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 24″ nord, 1° 50′ 46″ ouest
Altitude 105 m
Min. 15 m
Max. 116 m
Superficie 39,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Goven
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guichen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Goven
Liens
Site web www.goven.fr

Goven est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à environ 17 km au sud-ouest de Rennes. Les communes limitrophes voisines sont : Guichen (le chef-lieu du canton), Lassy, Baulon, Bréal-sous-Montfort, Mordelles, Chavagne, Bruz. Traditionnellement, la commune fait partie du Pays pourpre.

Goven n’est pas limitrophe de Saint-Thurial mais les deux frontières sont distantes d’une cinquantaine de mètres seulement.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Goven est situé sur des affleurement de grès armoricain et de schistes pourprés, dits schistes pourprés de Pont-Réan ; l'érosion a particulièrement attaqué les schistes pourprés, plus tendres que le grès armoricain, ce qui a favorisé l'aménagement de plusieurs étangs (étang des Noës Cherel, étang du Pont aux Ânes, étang des Chassouillères, le Grand Étang, étang de Lampâtre, ..)[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Goven se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine.

Elle est traversée par trois cours d’eau : la Vilaine (à l’est), le Meu (au nord) et le Canut (à l’ouest).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Goven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Goven, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 363 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,4 %), terres arables (23,3 %), prairies (15,7 %), forêts (15,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Gouen (1101), Goven en 1202, Guoven (1330), Govain (XVIe siècle), Gauvan (1630), Gauvain (1665)[18].

Goven tiendrait son nom de saint Goulven (évêque de Léon dans le Finistère). Cette étymologie est contestée par Erwan Vallerie, pour qui l'attribution de saint Goulven au toponyme Goven paraît abusive. Cette tradition signale toutefois que ce nom, Goven, est perçu comme celui d'un saint fondateur. L'association de ce saint repose peut-être sur une remarque de l'abbé Henri Le Breton, citée par E. Vallerie, selon laquelle saint Goulven ou Golven, évêque de Léon « d'après certains érudits aurait été jadis honoré à Goven à cause d'un séjour qu'il y aurait fait »[19],[20]. Dans la liste des saints et des lieux où ils sont honorés, établie par Joseph Loth, la commune de Goven est absente. On peut y observer que tous les lieux cités conservent le -l- de Gou-l-ven[21].

En gallo, le nom s’écrit Govin[22],[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

De nombreuses données archéologiques (série d'enclos, gisements d'imbrices, et de tegulae, dépôt monétaire, etc.) issues de divers points du territoire de la commune indique que celui était peuplé probablement dès l'époque gauloise. Il est possible que la voie romaine de Vannes à Rennes ait traversé le territoire de Goven selon un tracé non décrit mais connu localement sous le nom de "Chemin ferré"[24].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Au Sud du bourg, près de la limite avec Bréal-sous-Montfort, se situe la butte de Gourmalon, en fait une motte de 6 m de haut. Pour Paul Banéat, il semble certain, qu'elle ait servi d'assiette (assise) pour un château antérieur au xiie siècle, dont on n'a cependant pas trouvé de traces. L’historien évoque des hypothèses de "certains auteurs" selon lesquelles le comte Gourmailhon de Cornouaille y aurait construit une forteresse au xe siècle, qu'il s'agirait d'un ancien oppidum gaulois ou bien d'un tumulus ayant servi de défense. Plusieurs légendes se racontent au sujet de ce lieu[25].

Une enceinte fortifiée entourait jadis le bourg de Goven : elle consistait en un épais rempart de terre battue entouré d’une large douve profonde de plus de trois mètres ; des lieux-dits tels que « La Porte Yvon » et « Le Portail » en gardent le souvenir[26]..

A la fin du XVIIe siècle, Jean Ogée et ses continuateurs pensaient pouvoir dater la naissance de Goven à 1020, fondé par Judicaël, seigneur de Lohéac[27],[28]. Or, il s'agit d'une erreur, car l'auteur a confondu le lieu du nom « Govent » voisin du château du seigneur de Lohéac avec Goven. Une deuxième erreur de la part de J. Ogée concerne la date de 1031, quand le seigneur Simon de la Rochebernard aurait donné une terre nommé « Goven » à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Il s'avère cependant que dans la source citée par Ogée, on parle d'un lieu appelé "Gaveli"[29],[30].

D'après Amedée Guillotin de Corson, Goven est une "très-ancienne" paroisse. Elle est attestée indirectement dès 1085, car elle devait payer la dîme levée dans le fief des seigneurs de Blossac à l'abbaye de Paimpont, d'où éventuellement le nom du hameau Paimpont au Nord de la commune actuelle sur le bord de la route départementale 36. Selon Erwan Vallerie, Goven compte parmi les "paroisses primitives" fondées autour du vie siècle au moment de la colonisation de l'Armorique par les Bretons, dont la limite orientale était marquée par la Vilaine depuis Redon et du Meu jusqu'à Talensac. Cette limite correspond également à la frontière entre l'évêché d'Alet (plus tard Saint-Malo), auquel appartenait Goven, et l'évêché de Rennes sur les rives gauches du Meu et de la Vilaine. La paroisse englobait d'après l'auteur les terres de Lassy, Baulon, Saint-Thurial, Bréal-sous-Montfort, et, avec quelques doutes, celles de Guichen. Cet ensemble occupait un territoire estimé à 16 900 ha (169 km2) environ. La croissance démographique et l'urbanisation au xie et xiie siècles entrainaient la création de bourgs et la construction de nouvelles églises. La paroisse de Goven était alors démembrée en plusieurs trèves. devenant ultérieurement des paroisses à leur tour La plus ancienne paroisse née de ce démembrement est sans doute Baulon au ixe siècle, puis Guichen avec Lassy, et enfin Saint-Thurial qui précède Bréal[31].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La première église paroissiale dont l'histoire a conservé la mémoire datait du XIVe siècle. La flèche de son clocher était très élevée « haute de 75 pieds au-dessus des cloches » et tomba le , lors d'une forte tempête [26].

Le manoir de Blossac (ou Beloczac) était le fief seigneurial le plus important pourvu des trois degrés de haute, moyenne et basse justice ; son possesseur avait le titre de "grand-écuyer de Bretagne" ; le manoir fut érigé en châtellenie, probablement en 1677[32]. Les seigneuries de la Tournerais, de la Cucuère et de Buris exerçaient aussi la haute justice et celle de Noyal la basse justice.

De nombreux autres manoirs existaient dans la paroisse : Turais, Verrerie (Vairie), Baulac, Champ-Blanc, Haut-Boris, Bas-Boris, Noyal, Talanzac (D'Amansac), Rivière, Feuillée (Feillée), Saint-Samson, Caffort, Hayrie, Cucuère, Tourneraye, ainsi que le château de Lampastre (dit aussi des Étangs) ; la chapelle Saint-Vincent, disparue de nos jours, était une chapelle frairienne[33].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Goven en 1778 :

« Goven : au Sud-Est de Saint-Malo, son évêché ; et à 3 lieues deux tiers de Rennes, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse, dont la cure est à l'alternative, a une haute justice, et compte 2 000 communiants[Note 4]. M. le comte de Blossac en est le seigneur. (...) On trouve, dans cette paroisse , plusieurs vestiges d'anciens retranchements faits du temps des Ducs de Bretagne. Ce territoire produit du froment, du seigle, du blé noir, et de l'avoine. On y voit, avec peine, une grande quantité de landes qui, si elles étaient défrichées, feraient le bonheur des habitants de lieu. On y remarque un bois taillis.[34]. »

Révolution française[modifier | modifier le code]

Le corps politique (assemblée des notables de la paroisse) de Goven se réunit le dans le cadre de la préparation des États généraux ; une première réunion organisée le 2 avril avait abouti à un désaccord entre le sénéchal de Goven, Filly du Perray, qui avait voulu imposer son point de vue en leur présentant un cahier rédigé préalablement, et les paroissiens. Un nouveau cahier de doléances fut rédigé par l'écrivain Guyet, certains passages étant empruntés aux cahiers de Bruz, et d’Orgères, et signé par les douze paroissiens présents ; les paroissiens demandent notamment la suppression des corvées royales et seigneuriales, le droit de construire des moulins ou d'aller au moulin de son choix. René Thébault[Note 5] et Pierre Cloteaux[Note 6] furent désignés pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Rennes. Le texte presque complet du cahier de doléances est consultable sur un site Internet[35].

Marc-Olivier Huet des Landes fut recteur de Goven du jusqu'en 1791 et fut réinstallé en 1803 jusqu'à sa mort en 1813.

Le Monsieur de La Bourdonnaye de Blossac[Note 7] se plaint que son chateau de Blossac situé paroisse de Goven, a été dévasté, que les titres et papiers ont été incendiés, que ces excès ont été commis par une troupe de cinq à six cent personnes depuis les quatre heures du soir du mercredi vingt-sept janvier dernier, jusqu'au lendemain midi[36].

Jean Baptiste Mathurin Rouault[Note 8], seigneur de Livoudray, fut fusillé par une colonne mobile à 2 kms de son domicile du château de la Tournerais le 2 pluviose an IV ().

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Goven en 1843 :

« Goven (sous l'invocation de saint Martin) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Jouannelais, la Hunelais, la Lucinière, le Bois-Martin, les Landes, Paimpont, la Vallée de Bury, le Tertre, Amansac, le Plessix-des-Carvesais, Jeux, Haut et Bas-Louvain, Saint-Samson, la Gauchère, la Riotais, la Freuchère, la Hillandais, la Reaudais, la Platonnière, la Cuenais. Maisons remarquables : château de Blossac, maisons de la Feuillée, de la Tournerais, l'Ampâtre, la Harie, Bolac. Superficie totale : 2 972 hectares 67 ares, dont (...) terres labourables 2 077 ha, prés et pâturages 349 ha, bois 248 ha, vergers et jardins 52 ha, landes et incultes 1 065 ha, étangs 42 ha (...). Moulins : 3 (de la Tournerais, de l'Ampâtre, de la Chaise). Le château de Blossac; propriété de M. de La Bourdonnaye, est un des plus beaux de Bretagne, et mérite d'être vu. Il est situé dans un fond, entre la rivière de Vilaine et l'entrée du Meu dans celle-ci, à l'extrême limite nord-est de la commune. Tout autour du corps principal s'étendent de vastes jardins anglais, et de grands bois séculaires forment une ceinture imposante à cette belle habitation. Goven contient, outre le bois de Blossac, ceux du Lohon, de l'Enclos et du Bougan, de la Riotais, de la Haute-Verrie, de l'Hermitage, de la Boucherie. On y voit les étangs des Noës-Chérel, du Pont aux Ânes, du Lohon, des Chassouillères, de l'Ampâtre, du Moulin d'A-haut. Elle est limitée nord-est et est par par le Meu et la Vilaine. Il y a foire le 11 novembre. Géologie : le quartzite est la roche dominante. On parle le français [en fait le gallo][37]. »

L'église paroissiale actuelle, dédiée à saint Martin et saint Goulven, a été construite en 1850

Pie de La Bourdonnaye fait reconstruire le château de Blossac entre 1893 et 1898.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Goven porte les noms de 96 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 sont morts en Belgique (dont 5 le même jour le et un, Ange Bougot, des suites de ses blessures à l'hôpital de Liège le , donc après l'armistice) ; Jean Arthur est mort de maladie en Grèce le , donc également après l'armistice ; Paul Bougot est mort en captivité en Allemagne le  ; tous les autres sont morts sur le sol français[38].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Goven porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, André Arthur est mort lors de Bataille de France au printemps 1940 ; Eugène Allo est mort en captivité en Allemagne en 1940 ; Armand Daniel, résistant, est mort en déportation, après être passé par les camps de concentration de Dachau et Mauthausen, à Melk (Autriche) le  ; Marcel Jouet, est mort en déportation le au kommando de travail de Watenstedt-Salzgitter (Allemagne)[38].

Émile Gernigon[39], qui habitait la ferme de Bolac, cacha des résistants FTP et des armes. Il fut arrêté par les nazis le . L'un de ceux qu'il avait abrités l'avait dénoncé sous la torture de la Gestapo. Après leur arrestation, Emile Gernigon, son frère André et un ouvrier agricole, Armand Daniel, furent enfermés et évacués dans une voiture. Sur la route de Goven, on les obligea de regarder leur ferme en proie de flammes. Avec d'autres camarades, Émile Gernigon, à l'âge de 32 ans fut fusillé le au camp de la Maltière[40] en Saint-Jacques-de-la-Lande[41] ; son frère André Gernigon et Amand Daniel furent déportés en Allemagne[42].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

4 soldats originaires de Goven (André Chapin, Joseph Monnier, Marcel Richomme et Édouard Ruffet) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine[38].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De vair à la fasce de gueules chargée d’un huchet d’or lié de sable.

Économie[modifier | modifier le code]

La ZA de la Corbière est située au nord-est de la commune de Goven. Elle longe la voie express Rennes-Redon. 24 entreprises sont implantées dans la ZA, les d’activités développées sont : la chaudronnerie, le transport, la construction, la maçonnerie, l’isolation, l’aluminium, la nutrition animale, la distribution de produits industriels…

De nombreux commerces sont implantés dans le bourg de Goven. Une cinquantaine d’artisans et commerçants Govenais sont regroupés au sein de l’association GOVAEC.

La commune de Goven compte trente-six exploitations agricoles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Goven
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1805 1810 Jean Blain de Saint-Aubin[Note 9]   Maire entre le et le . Garde du corps du roi. Habitait l'ancien château de la Tournerais.
1810 1812 A. Aubin ? (nom quasi illisible)    
1812 1815 Bronnais    
1815 1829 Claude Hubert de la Hayrie[Note 10]   Comte.
1830 1830 Henry Rouault de Livoudray[Note 11]   Ancien officier des gardes du corps du roi. Maire entre le 13 juillet 1830 et le 19 septembre 1830
1830 1834 Jean Mény[Note 12]   Cultivateur.
1834 1837 Pierre Piel[Note 13]   Laboureur.
1837 1872 Joseph Boutin[Note 14]   Propriétaire. Cultivateur.
1872 1891 Roger de La Bourdonnaye[Note 15]   Marquis de La Bourdonnaye-Blossac (Fils d'Arthur Charles Esprit de La Bourdonnaye, qui fut député du Morbihan.) et Conseiller Général du Morbihan.
1891 1906 Pie de La Bourdonnaye[Note 16]   Marquis de La Bourdonnaye, Comte de Blossac, Vicomte de Coëteon. Sous-lieutenant aux Mobiles d'Ille-et-Vilaine pendant la Guerre de 1870-1871.
1906   Charles de Lancrau[Note 17]   Comte de Bréon[Note 18]. Polytechnicien. Chef d'escadron au 7e régiment d'artillerie. Officier de la Légion d'honneur. Il fut l'un des deux juges qui, lors du procès de Rennes en 1899 osèrent voter pour l'innocence d'Alfred Dreyfus.
         
1964 juin 1995 Robert Garel   Maire honoraire
Vice-président de l'ACSOR.
juin 1995 Marcel Petry DVG Agriculteur.
avril 2018 Philippe Gourronc DVG Professeur.
Président de Vallons de Haute-Bretagne Communauté(2014 → 2018).
avril 2018 En cours Norbert Saulnier[43]   Retraité.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 4 309 habitants[Note 19], en diminution de 5,36 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7659211 9262 0312 0682 0201 9982 0032 177
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1592 1522 1672 2522 3502 3572 3542 3722 209
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0952 0522 0191 8351 8091 7601 7151 6601 648
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6901 7632 1492 2702 6382 9673 6873 8904 417
2018 2021 - - - - - - -
4 3244 309-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune abrite un monument historique :

  • Le château de Blossac, construit à partir du XVIIe siècle près de l'ancien manoir renaissance transformé en grosse ferme, restauré lui-même à la fin du XIXe siècle[48].

Autres monuments :

  • La chapelle Notre-Dame de l'Hermitage, construite en 1938[50] après démolition d'une chapelle du XVIIe siècle. Elle contient :
    • un groupe sculpté du XVIe siècle représentant sainte Anne[51]
    • un maître-autel en marbre[52]
    • un retable architecturé à niche[53]
    • une clôture de chœur[54]
  • Le manoir de la Feuillée[55]
  • Le manoir de Beaulac[56]
  • Le château de Lampâtre, ou dit Des étangs, construit par les de Bréon (noblesse d'Empire), brûlé mystérieusement en 1962, reconstruit en villa[57].
  • Le château de la Tournerais[58]
  • La butte de Gourmalon, ancienne motte féodale datant du Xe siècle. C’est le plus vieux monument de la commune[59].
  • l'ancien manoir de la Cucuère[59].
  • l'ancien manoir de la Hayrie[59].
  • l'ancien manoir de Caffort[59].
  • l'ancien manoir de Saint-Samson[59].
  • l'ancien manoir de la Rivière[59].
  • l'ancien manoir de Talanzac ou d'Amansac[59].
  • l'ancien manoir de Noyal[59].
  • l'ancien manoir du Bas-Buris[59].
  • l'ancien manoir du Haut-Buris.
  • l'ancien manoir du Champ-Blancs.
  • l'ancienne Chapelle Saint-Vincent.
  • des traces de fortifications dans les lieux-dits tels que La Porte Yvon et Le Portail.
  • l'ancien manoir de la Turais.
  • l'ancien manoir de la Verrerie ou de la Vairie.
  • la tombe des seigneurs de Blossac.
  • les deux croix situées dans le nouveau cimetière, ainsi que d'autres croix très anciennes visibles dans les coins les plus ruraux de la commune.
  • le moulin de la Roche

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • En 1942, Émile Gernigon entre en contact avec le groupe de la résistance du Front national [Note 20]. Sa ferme de « Bolac » à Goven sert de boîte aux lettres et de dépôt de matériel. Il héberge également des résistants de passage. Le , Émile Gernigon est arrêté. La Gestapo et la milice incendient sa ferme. Il est incarcéré et torturé à la prison Jacques-Cartier à Rennes. Le , il est condamné à mort puis fusillé le à la MaltièreSaint-Jacques-de-la-Lande). Une rue de Goven et une rue de Bruz portent son nom.
  • Yves Mény, un universitaire et chercheur en sciences politiques français, est né à Goven en 1943.
  • L'astéroïde (8371) Goven fut nommé en l'honneur du village par l'astronome américain Charles P. de Saint-Aignan qui y séjourna pendant un an dans les années 1980.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Personnes en âge de communier.
  5. René Thébault, né le à Les Landes en Goven, décédé le à Goven.
  6. Pierre Cloteaux, né le au Breil en Goven, décédé le ä La Goulière en Goven, laboureur.
  7. Paul Esprit de La Bourdonnaye, émigré en 1792 en Angleterre, revint en 1797 dans son château de Blossac, où il mourut le .
  8. Jean Baptiste Mathurin Rouault, né le à Langourla.
  9. Jean Blain de Saint-Aubin, baptisé le à Rennes, paroisse Saint -Étienne, décédé le à Rennes.
  10. Claude Félix Hubert de la Hayrie, né le à Cayenne (Guyane française]]), décédé le en son château de la Hayrie en Goven.
  11. Henry François Bonnaventure Rouault de Livoudray, né le au château de la Tournerais en Goven, décédé après janvier 1851.
  12. Jean Mény, né le à Goven, décédé le à Goven.
  13. Pierre Julien Piel, né le à Goven, décédé le à Goven.
  14. Joseph Boutin, né le à Goven, décédé le à Goven.
  15. Roger Esprit Charles de La Bourdonnaye, né le à Rennes, décédé le à Goven.
  16. Pie Claude Esprit Arthur de La Bourdonnaye, né le à Goven, décédé le à Goven.
  17. Charles François de Lancrau, né le au château de Blossac en Goven, décédé le au château de Blossac en Goven.
  18. En Marigné-Peuton.
  19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  20. Le réseau de résistance Front national n'a aucun lien avec le parti politique actuel.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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