Gaspard-Élie Beuverand
Seigneur | |
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Écuyer (d) |
Activité | |
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Période d'activité |
XVIIIe siècle |
Statut |
Marié (en) (depuis ) |
Arme |
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Gaspard-Élie Beuverand De La Vernotte, souvent dénommé Gaspard de Beuverand, seigneur de la Vernotte, est un seigneur bourguignon, ayant vécu au XVIIIe siècle.
Il est notamment seigneur de Bessandrey.
État civil[modifier | modifier le code]
En 1768, il se marie avec Marie-Judith de Mazier.
Parents[modifier | modifier le code]
Titre de noblesse[modifier | modifier le code]
Faisant partie de la noblesse, il avait le titre d'écuyer, titre récupéré de son père, lui-même chevalier. Il était aussi officier au régiment de Quercy.
Blason familial[modifier | modifier le code]
Son blason représente une vache d'or, portant une collier à cloche argenté, le tout sur un fond bleu azur.
La vache d'or est généralement utilisé par les seigneurs, qui ont pour richesse, d'importantes productions de blé et du bétail. L'utilisation du bleu azur (couleur du blason du roi de France) est un signe d'engagement, de fidélité et de loyauté envers ce dernier.
Fief[modifier | modifier le code]
Ses terres étaient celle de Saffre, parfois appelées Chichevière et étaient, d'après un inventaire notarié de 1666, estimées à :
- 30 journaux de terre, soit 660 ares.
- 18 journaux de prés, soit 396 ares.
- 16 journaux bois, soit 352 ares.
- 6 journaux d’étang, soit 132 ares.
(1 journal, en Bourgogne = environ 22 ares)
soit au total, 1540 ares = 15 hectares
Localisation actuelle[modifier | modifier le code]
À l'heure actuelle, le lieu-dit de Saffre s'orthographie Safre, et se situe sur la commune de Frontenaud (71580), non-loin de Louhans dans le département de Saône-et-Loire.
D'ailleurs, le terme Chichevière n'est plus utilisé dans la commune.
Acquisition[modifier | modifier le code]
C'est en 1768, que la Marquise de Sainte-Croix offrit à Gaspard-Élie, son fief.
Logis seigneurial[modifier | modifier le code]
Les bâtiments d'habitation et les dépendances, typiques de la région, de par leur colombages, et l'utilisation de briques, sont répertoriés au patrimoine de la commune.
Le domaine comptaient trois bâtiments principaux.
Lien interne[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Inventaire-sommaire des archives départementales de Saône-et-Loire, L. Michon, 1878.
- Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, H. Gourdon de Genouillac, 1860.