Furie Espagnole

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L'expression Furie espagnole (en néerlandais Spaanse Furie) fait référence à plusieurs massacres perpétrés par l'Armée espagnole aux Pays-Bas entre 1572 et 1579, pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans, notamment :

Ces « furies » culminent après la faillite de l'Empire espagnol en 1575. Malgré les énormes richesses que le pays avait amassées dans le Nouveau Monde, les guerres européennes menées par les Habsbourg espagnols, y compris celles menées aux Pays-Bas, coûtent tellement d'argent que les troupes ne peuvent plus être payées. À la tête de certaines de ces troupes, des mercenaires, qui choisissent alors parfois de se rémunérer eux-mêmes, en pillant, bien que cet acte soit considéré comme une forme de mutinerie et de sédition au sein de l'armée et puisse être sévèrement puni.

En raison de la mort soudaine du gouverneur Requesens le 4 mars 1576, la plus haute autorité sur les troupes mécontentes de l'armée de Flandre s'est effondrée, et pendant et après le siège de Zierikzee, certaines troupes ont commencé à se mutiner en mars et juillet 1576. Le 26 juillet, la furie a frappé Alost, et plus tard, des mutineries ont également éclaté à Breda et à Lierre[1].

Bibliographie et iconographie[modifier | modifier le code]

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  • (nl) Gravures éditées par Cornelis Lodewijcksz van der Plasse, in: De Spaensche tiranye gheschiet in Nederlant (1621), Amsterdam, Jacob Pietersz Wachter, 1641 — en ligne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) Jaap Frederiks, Het aanzien van een millennium: Spaanse furie en Pacificatie van Gent, Utrecht, Uitgeverij Het Spectrum, , p. 59-60..