Discussion:Jacques-Nicolas Billaud-Varenne

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Une hagiographie[modifier le code]

Cet article comme celui concernant Collot d'Herbois et surtout Robespierre, est affligeant de partialité. Une fois de plus, les rédacteurs ont complètement escamoté ce qui dérange la légende héroïque des soi-disant "grands ancêtres" chère à l'école communiste. 1/ La responsabilité de Billaud-Varenne , substitut du procureur de la Commune, dans les massacres de septembre est ainsi entièrement escamotée tandis que celui-ci porte une forte responsabilité dans les assassinats de prisonniers sans défense. Le général Thébault, pour ne citer que lui, écrit à ce sujet (Mémoires, I, 222): Le héros de ces atrocités, dont l'horreur des nations perpétuera le flétrissant souvenir, fut Billaud-Varenne. Ce monstre, courant d'une des prisons à une autre, barbotant dans le sang, dit dans l'une d'elles: - Peuple, tu immoles les ennemis, tu fais ton devoir!"". Dand une autre: Du vin pour les braves travailleurs qui délivrent la nation de ses ennemis! Enfin, il fit payer vingt-quatre livres à chacun des trois-cent tape-durs de Maillard.

Ce que rapporte le général Thébault, présent à Paris lors des massacres, est confirmée par la correspondance de lettres diplomatiques conservées en Russie et publées par Lescure (II, 630): " Les deux hommes revêtus de l'écharpe qui présidaient aux massacres de prisonniers et que Péthion ne nomme pas dans son discours sur Robespierre, sont Panis et Billaud de Varenne, députés de la Convention...". Méhée de La Touche, témoin oculaire, va dans le même sens, indique le rôle de Billaud des les tueries et précise que celui-ci a dirigé l'interrogatoire de la princesse de Lamballe (La Vérité sur les auteurs du 2 septembre, pp.45-45). Le citoyen Antoine Codieu membre de la section des Gardes françaises, lui aussi présent lors des massacres, indique un "salaire" initialement consenti aux égorgeurs, soit 40 sous par jour mais que "ceux-ci réclamèrent les dépouilles de leurs victimes": "Alors le conseil arrêta que deux de ses membres se transporteraient sur le champ au Comité civil des Quatre nations; Billaud-Varenne et moi furent nommés"(...) Billaud "pérora les assassins et leur fit consentir à renoncer à ces dépouilles en leur promettant à chacun 24 livres pôur toutes choses, seul moyen qui pût les contenir et les apaiser".

Tous ces élements qui confirment la préméditation des membres de la Commune de Paris - contrairement à ce que soutient l'historiographie de commande - celle de Pierre Caron à Gérard Walter et autres auteurs abusivement sollicités sur certaines notices Wikipedia . Or les documents cités viennent à l'appui de ceux indiqués par M. Olivier Blanc il y a quelques mois, et qui ont été littéralement censurés par les personnes agissant sous les pseudonymes de "Attis" et de "Epiméthée".

2/ Rien sur la mission de Billaud-Varenne à Sainte-Menehoulde - pour laquelle il se fit octroyer l'énorme somme de 6000 livres ! - ville de garnison où il avait été envoyé "pour observer l'armée de Brunswick", et sa panique à l'annonce de l'avancée de l'ennemi, puis sa fuite éperdue à Châlons, ce qui le fit qualifier de "lâche et de Jean-Foutre" par le général Luckner (qu'il fit envoyer plus tard à l'échafaud, après avoir écarté le témoignage de la municipalité de Châlons réclamé par Luckner).

3/ Il n'y a rien concernant les lois liberticides que Billaud-Varenne, devenu membre du Comité de salut public aux ordres de Barère de Vieuzac, a fait voter à une Convention effrayée (le Comité pouvait en effet faire arrêter sans motif énoncé n'importe quel député et le renvoyer devant le Tribunal révolutionnaire). Ces lois ont été dénoncées comme scélérates et révoquées par la Convention elle-même après le 9 thermidor. Quant à Billaud, malgré les lourdes pièces à charge qui le visait, et qui ont été publiées par Lecointre de Versailles, il a échappé avec Barère, Vadier et Collot d'Herbois, à la procédure instruite le 12 ventôse an III contre les "terroristes" des deux comités de gouvernement de l'an II prévenus d'"assassinats multiples" et de "barbarie exécrable". On sait qu'ils échappèrent à un procès public, malgré le mouvement d'opinion contre eux (voir Alphonse Aulard, La réaction thermidorienne), et pour éviter que les Parisiens écoeurés fassent justice eux mêmes de ces terroristes, la Convention ordonna précipitamment leur déportation. Ils eurent le plus grand mal à sortir de Paris sans se faire lyncher. Billaud fut embarqué le 7 prairial à destination de Cayenne puis Sinnamary.

4/ Rien sur la suspicion de trahison de Billaud-Varenne qui, d'après une note communiquée aux historiens Buchez et Roux, renseignait l'ennemi lors de la prise de Toulon. "Billaud-Varenne trahissait. Ses lettres passaient par venise et Toulon pour aller en Espagne avec laquelle il s'entendait. Après la prise de Toulon on saisit sur des officiers espagnols chargés de porter ses messages une correspondance non signée contenant des renseignements qu'un membre du Comité pouvait seul fournir (...) Billaud, pour détourner le coup qui le menaçait, s'écria qu'il n'y avait que Hérault de Séchelles capable d'une pareille conduite. Cela donna lieu au procès de ce dernier dont l'issue est connue.(Histoire parlementaire de la Révolution, XXI, p.24 qui citent une note de M. Gravenreuth, président de la régence d'Augsbourg sous l'Empire)

5/ Rien enfin sur la fortune de Billaud-Varenne qu'il a fait passer en partie avant son exil forcé à sa femme, Anne-Angélique Doyle (qu'il avait épousée en 1786), et que celle-ci a fait disparaître à l'étranger par son divorce (29 nivôse an V) et son remariage arrangé avec l'appui du père de Billaud-Varenne - partie prenante dans l'opération- , le 9 pluviôse an V (notaire Dubos), avec l'armateur américain de Boston, Henry Johnson, dont elle était veuve deux ans plus tard.

6/ Rien sur la viellesse dorée du grand "humaniste" Billaud-Varenne et l'achat et la vente d'esclaves noirs auquel il a procédé pour ses plantations (le domaine d'Orvilliers") à Macouria en Guyane puis à Haïti à partir de 1816 (une étude d'après des sources inédites - sa correspondance avec le Suisse Siegert-, a été publiée sur ce sujet).

Je renonce malheureusement à intégrer ces données et références dans le corps de l'article sur Billaud-Varenne de peur d'être immédiatement censuré (à nouveau) par la personne portant le pseudonyme de Attis qui dénigre de façon trop systématique certains auteurs, y compris sur les pages discussion (!!!) de samedi dernier (voir "Bande noire (Révolution)" ou "Barère de Vieuzac".

82.124.31.155 (d) 26 mai 2009 à 20:16 (CEST)[répondre]

bof. Toutes les informations que vous voulez apporter sont clairement orientées contre Billaud-Varenne (attention : je ne met pas en doute leur véracité). Vu le peu de contenu de l'article, sa neutralité serait complètement remise en cause : il vaudrait donc mieux le rédiger de façon complète (et non de rajouter par ci par là des informations bien étayées, mais qui déséquilibrent l'ensemble). Proposer une nouvelle version, qui irait plus loin que l'ébauche présentée jusqu'à présent.--SammyDay (d) 30 mai 2009 à 03:02 (CEST)[répondre]

Notices orientées[modifier le code]

La contribution sur Billaud-Varenne était et demeure clairement orientée et SammyDay a tort de na pas le reconnaître. D'ailleurs la plupart des notices de WIKIPEDIA sur les thèmes tournant autour des violences révolutionnaire et leurs auteurs, sont directement inspîrées de l'historiographie communisante du bastion des Etudes robespierristes. Ces notices sont bizarrement évaluées à la hausse par les administrateurs dans l'étrange système de notation d'articles qui semble se faire à la tête du client. En revanche, toute les notices un tant soit peu critiques par rapport au dogmatisme soboulien sont dévaloridées. A propos, je pense utile de replacer les passages portant sur Billaud-Varenne et les massacres de septembre 1792 à la page correspondante. Merci. Isabelle81.65.45.209 (d) 4 juin 2009 à 13:21 (CEST).[répondre]