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Congrégation des ermites de Saint-Jean-Baptiste

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La Congrégation des ermites de Saint-Jean-Baptiste est une congrégation religieuse fondée en Navarre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondée à l'origine en Navarre au début du XVIIe siècle[1], le père Michel de Sainte-Sabine établit la congrégation en France vers 1630 à Monistrol-sur-Loire[2],[3].

Grégoire XIII confirme les institutions de la congrégation. Ses règles étaient très strictes. Les moines devaient rester dans une cellule isolée au centre d'une forêt, dormaient sur une planche avec une pierre pour chevet et ne se nourrir que de racines sauvages[4].

Dans certains diocèses (Besançon, Lyon), les ermites, toujours deux ou trois par ermitages, tenaient petite école gratuite pour les enfants des villages. La congrégation existait aussi dans les diocèses de Langres, Toul, Liège, Cambrai, Metz, Le Puy-en-Velay[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Bergier, Dictionnaire de théologie, volume 2, 1838, p. 539
  2. Abbé Theillère, Fondation d’un ermitage à Monistrol-sur-Loire in Cahiers de la Haute-Loire, 1872
  3. Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy, Grande vie des saints, 1874, p. 217
  4. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave 1878, p. 1422
  5. Serge Tyvaert, Le chant des Heures, 2019, p. 198-218.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Helyot, Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires, 1719, p. 114
  • Philippe Masson, Les ermites et le travail à l'époque moderne in Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques no 127-129, 2008, p. 19-29
  • Serge Tyvaert, Le chant des Heures. Liturgie paroissiale et catéchèse dans le diocèse de Besançon du concile de Trente à l'époque contemporaine, Paris, Editions du Cerf, 2019, p. 198-218.