Chrysina chrysargyrea

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Chrysina chrysargyrea[2] est un insecte coléoptère de la grande super-famille des scarabées, de la famille des Scarabaeidae, de la sous-famille des Rutelinae[3],[4].

L'espèce Chrysina chrysargyrea a été initialement décrite par Auguste Sallé (d) en 1874 sous le protonyme de Pelidnota chrysargyrea[2].

Cette sous-espèce est répertoriée dans le Catalogue of Life[3]. La famille de cette espèce contient de nombreux insectes aux reflets très métallisés (dans ce cas argenté), qui le font parfois dénommer « Scarabé-bijou » (Jewel scarabs pour les anglophones). Le spécimen en photo ci-contre provient des collections naturalistes du Musée d'histoire naturelle de Lille.

Selon une étude publiée en 2013 C'est une espèce-clé, qui semble aussi avoir une valeur bioindicatrice, c'est-à-dire pouvant être utilisée pour le biomonitoring des forêts pluvieuses de son aire naturelle de répartition[5].

Description[modifier | modifier le code]

La couleur et les reflets remarquables de ce scarabée et d'autres scarabées de la même famille sont dus aux caractéristiques microstructurales de la chitine[6], qui contient notamment des nanoparticules polarisant la lumière[7],[8].

L'holotype de Chrysina chrysargyrea mesure 26 mm de longueur et 13 mm de largeur[2].

Habitat et aire de répartition[modifier | modifier le code]

C'est un coléoptère forestier qui vit dans la forêt tropicale humide.

Comportement[modifier | modifier le code]

État des populations, menaces, pressions[modifier | modifier le code]

Cette espèces fait partie de celles qui sont considérées comme comptant parmi les plus beaux insectes du monde.
La recherche d'insectes rares ou beaux pour les collections est donc une source de pression ou de menace pour ses populations.

Une autre menace est la déforestation, la fragmentation ou la régression des forêts tropicales pluvieuses ou d'autres formes de perte de naturalité.

Publication originale[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BioLib, consulté le 16 mai 2021
  2. a b c et d Sallé 1874, p. 362
  3. a et b (en) Bisby F.A., Roskov Y.R., Orrell T.M., Nicolson D., Paglinawan L.E., Bailly N., Kirk P.M., Bourgoin T., Baillargeon G., Ouvrard D. (red.), « Species 2000 & ITIS Catalogue of Life: 2011 Annual Checklist. », Species 2000: Reading, UK.,
  4. Scarabs: World Scarabaeidae Database. Schoolmeesters P., 30 mai 2011
  5. Jocqué, M., Vanhove, M. P. M., Creedy, T. J., Burdekin, O., Nuñez-Miño, J. M., & Casteels, J. (2013). Jewel scarabs (Chrysina sp.) in Honduras: Key species for cloud for-est conservation monitoring ?. Journal of Insect Science, 13(1), 21.
  6. Scarabs O.G (2007) Reflections on golden scarabs. American Entomologist, 53(4).
  7. Järrendahl, K., & Arwin, H. (2014). Polarizing Natural Nanostructures. In Ellipsometry of Functional Organic Surfaces and Films (pp. 155-169). Springer Berlin Heidelberg (résumé).
  8. Fernandez del Rio, L. (2011). An Investigation of the Polarization States of Light Reflected from Scarab Beetles of the Chrysina Genus.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Scarabs O.G (2007). Reflections on golden scarabs. American Entomologist, 53(4).
  • (en) Fernández del Río, L., Arwin, H., Landin, J., Magnusson, R., & Järrendahl, K. (2012). A Mueller Matrix Spectroscopic Ellipsometry Study of Scarab Beetles of the Chrysina Genus. In 7th Workshop Ellipsometry, Leipzig, March 5-7, 2012.