Caroline Risque
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Caroline Everett Risque |
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Caroline Everett Risque Janis ( - , Saint-Louis) est une peintre américaine, sculptrice et membre du groupe d’artistes féminines The Potters au début du XXe siècle[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Caroline Risque est la fille d'Aline Tilghman et de Ferdinand William Risque. Elle grandit au sein d'une famille de cinq enfants. Enfant, après deux années à la maternelle, elle quitte le système scolaire classique et reçoit une éducation privée jusqu'à ses dix ans, aux côtés de l'institutrice Jennie Harris[2].
En secondaire, elle rejoint le Marquette High School, puis étudie au Hosmer Hall de Saint-Louis. Elle y fait la connaissance de Sara Teasdale, qui, en 1903, la présente à Williamina Parrish. Ces premières rencontres la mènent à la création du magazine mensuel The Potter's Wheel[3],[4].
Caroline Risque poursuit des études en Art et Sciences à l'Université Washington de Saint-Louis, sous la direction de George Julian Zolnay, qu'elle suit à l'University City du Missouri, en 1909, alors que celui-ci devient le directeur de l'Art Academy. Elle fréquente ensuite l'Art Students League of New York et l'Académie Colarossi à Paris, où elle étudie avec Paul Wayland Bartlett et Jean Antoine Injalbert[2],[5].
De retour aux États-Unis, Caroline Risque épouse Julien Janis (1883-1951), président de la Missouri Safe Deposit Association. Ils deviennent les parents d'Aline Janis Herrera (1920-2013)[6].
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
Avant de s’installer à Paris pendant deux ans, à la fois comme étudiante et comme artiste professionnelle, Caroline Risque, sculptrice renommée dans sa localité, vend ses premières œuvres à ses professeurs de la Art School de l'Université de Washington[2].
L'une de ses œuvres les plus ambitieuses est modelée dans son propre studio parisien. La fontaine de Caroline Risque est exposée en 1913 à Paris, et reçoit un accueil favorable de la presse française. Son ambition est alors de créer des œuvres décoratives extérieures, telles des fontaines, portes ou portails[1].
En 1915, Caroline Risque présente cinq de ses œuvres lors de l'Exposition internationale Panama-Pacific, exposition universelle organisée à San Francisco. Les œuvres exposées sont les peintures Mere Colaer, In the Morning, Josef, The Old One, ainsi que la sculpture Bird Fountain[7]. En 1916, elle présente son travail à l'Académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie[8]. L'artiste vend de nombreuses pièces à l'étranger, l'une d'entre elles est exposée au Musée d'Art de La Nouvelle-Orléans[2].
Caroline Risque devient enseignante à la John Burroughs School, où elle fonde le département des arts[5]. En 1929, elle appuie la candidature de Marion Rombauer Becker, fille d'Irma S. Rombauer, pour l'obtention d'un poste au département d'art[9]. Tout au long de sa carrière elle milite pour un statut d'artiste à part entière et non de « femme artiste »[2].
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Clay Sketch, 1905.
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Child (from Life), 1906.
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Sculpture en terre cuite, 1907.
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Sculpture de chandelier en terre cuite réalisée pour L.R. Ernst, 1907.
Héritage[modifier | modifier le code]
En 1984, les familles des Stix, Baer et Fuller ont fait don des bustes en bronze des quatre fondateurs de Stix Baer & Fuller, une chaîne de grands magasins de Saint-Louis. Les bustes, fabriqués par Caroline Risque, se trouvaient dans le magasin du centre-ville de Stix Baer & Fuller et ont été retirés lors de l'acquisition du magasin par Dillard's[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Caroline Risque » (voir la liste des auteurs).
- (en) « The Potters: Biographies · Making "Splendid Things" », sur potterswheel.omeka.net (consulté le )
- (en) Anne Johnson, Notable women of St. Louis, St. Louis, Woodward, (Notable women of St. Louis, 1914;)
- (en) William Drake, « Sara Teasdale: Woman and Poet », Univ. of Tennessee Press, (lire en ligne)
- (en) Missouri Historical Society | Mohistory Lab, « The Potter's Wheel Collection, 1904-1907 », sur The Missouri Historical Society is ... Missouri Historical Society and was founded in 1866. (consulté le )
- (en) Missouri Historical Society | Mohistory Lab, « History Happens Here Blog | Missouri Historical Society », sur The Missouri Historical Society is ... Missouri Historical Society and was founded in 1866. (consulté le )
- (en) Barbara Harback, Diane H. Touliatos-Banker et Diane Touliatos-Miles, Women in the arts : eccentric essays in music, visual arts and literature, Cambridge Scholars, (ISBN 978-1-4438-1672-4, lire en ligne)
- (en) Manama-pacific International Exposition et San Francisco Art Association, Illustrated catalogue of the post-exposition exhibition in the Department of Fine Arts, Panama-Pacific International Exposition, San Francisco, California, January first to May first, nineteen hundred and sixteen, San Franciso Art Association, (lire en ligne)
- (en) Catalogue of the Annual Exhibition of the Pennsylvania Academy of the Fine Arts, The Academy, (lire en ligne)
- (en) Anne Mendelson, Stand Facing the Stove : The Story of the Women Who Gave America The Joy of Cooking., Simon and Schuster, (lire en ligne), p. 77
- (en) Gateway Heritage : Quarterly Journal of the Missouri Historical Society, Missouri Historical Society, (lire en ligne)