British Syrian Society

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British Syrian Society
Histoire
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Organisation
Fondateur
Directeur

La British Syrian Society (BSS ou Société britannique syrienne) est une association destinée à promouvoir les relations entre le gouvernement de la Syrie et le Royaume-Uni. Elle a été créée en 2003 par Fawaz Akhras, beau-père de Bachar el-Assad[1],[2]. Son directeur actuel est l'ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Syrie, Peter Ford, qui soutient le régime de Bachar el-Assad[3]. Son directeur exécutif est Gaith Armanazi, le frère d'Amr Armanazi, responsable du programme d'armes chimiques et biologiques en Syrie.

L'association est active dans les rencontres pro-Assad et est considérée comme un lobby pro-régime[4],[5]. Dans le cadre de son travail de lobbying, la British Syrian Society (BSS) a accueilli au fil des ans des visites en Syrie de plusieurs députés, accueillis par Assad[6].

En septembre 2011, la banque HSBC déclare qu'elle ne représentera plus l'association[3].

Son coprésident, Sir Andrew Green, ancien ambassadeur britannique en Syrie, démissionne après que des courriels ont montré que Fawaz Akhras avait donné des conseils à Bachar el-Assad sur la manière de réfuter les preuves montrant des civils visiblement torturés[3]. Le Dr Akhras avait utilisé une messagerie privée pour informer le dirigeant syrien de la manière dont le gouvernement syrien devrait gérer les critiques concernant sa répression du soulèvement d'opposition en 2011, y compris la manière de contrer les séquences vidéo semblant montrer la torture d'enfants[3],[7].

Parmi les autres démissions figurent le trésorier de la société, Brian Constant, et Sir Gavyn Arthur, un ancien lord-maire de Londres[3],[7].

En 2016, la BSS organise une conférence internationale à Damas, décrite par le Council for Arab-British Understanding (en) (Conseil pour la compréhension arabo-britannique) comme un « exercice de relations publiques » du gouvernement syrien, ayant pour objet de défendre les objectifs de Bachar el-Assad. Parmi les intervenants syriens figurent Bouthaina Shaaban, le ministre Ali Haidar et le parlementaire Fares Shehabi[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Booth, « Assad's father-in-law: the man at the heart of UK-Syrian relations », The Guardian, (consulté le )
  2. Andrew Gilligan, « Syria: Assad's father-in-law compares Syrian uprising to London riots », The Daily Telegraph, (consulté le )
  3. a b c d et e (en) Robert Verkaik, Josie Ensor et Patrick Sawer, « Revealed: How Britain’s former Syria ambassador appeared on BBC to defend Assad... after quietly taking a job with dictator’s father-in-law », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).
  4. (en) The New Arab, « UK House of Lords to host 'pro-Assad' Syria conference », sur alaraby (consulté le )
  5. (ar) « British ambassador who defended Damascus 'works for Assad's father-in-law' », sur en.zamanalwsl.net (consulté le )
  6. "Nine Tory MPs who did not back Syria strike received Assad's hospitality The Guardian September 2013
  7. a et b (en) Ian Black, « Assad's father-in-law under pressure to quit British Syrian Society », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  8. Luke Harding "Liberal Democrat peer to attend controversial conference in Syria" The Guardian 28 October 2016