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Il contient également des informations sur les vingt saisons où le club a évolué sous le statut amateur et sur les six saisons dites de guerre (1939-1945).
Les saisons sous le statut professionnel font l'objet quant à elles d'articles spécifiques.
Le tableau suivant présente le bilan des participations du club aux différentes compétitions dans lesquelles il a pu évoluer (jusqu'à la saison 2017-2018 incluse).
Ce tableau n'inclut pas les onze matchs de barrages[1], les quatre matchs de classement de la saison 1924-1925 (deux matchs contre le GC Lunel et deux matchs contre l'AS Cannes), les sept matchs de finale de championnats[2], ni les six saisons de guerre de 1939-1940 à 1944-1945.
Le club omnisports du SO Montpelliérain est créé au printemps 1919 et sa section football s'appuie sur la fusion de celle-ci avec celle de « La Vie au Grand Air du Languedoc ».
Pour sa première saison, le SOM évolue en 1re série de la Ligue du Sud. Les somistes se qualifient pour la Coupe du Midi et seront éliminés en demi-finales par le futur vainqueur cettois.
Les montpellérains remportent la coupe du Médoc face au FC Cette dans leur antre du Parc à ballons.
En coupe de France, le SOM est battu dès les seizièmes de finale par le VGA du Médoc après s'être qualifié sur tapis vert au tour précédent. En trente-deuxièmes de finales, le FC Cette avait dans un premier temps gagné le match l'opposant au SOM, mais les somistes portent réclamation et remportent cette rencontre, les cettois ayant aligné trois joueurs étrangers sur la feuille de match. Plus tard, les instances dirigeantes redonnent la victoire au FC Cette alors que les seizièmes ont déjà été jouées.
La saison 1920-1921 voit la Ligue du Sud disparaître au profit de la Ligue du Sud-Est.
Les meilleures équipes de la Ligue du Sud-Est sont réparties en trois groupes géographiques (Languedoc, Provence, Côte d'Azur) et seul le premier de chaque groupe est qualifié pour la phase finale désignant le champion du Sud-Est.
Le SO Montpelliérain se classe deuxième du Championnat du Languedoc de 1re série derrière les intouchables cettois et est promu en Division d'Honneur du Sud-Est pour la saison suivante.
Les héraultais vont terminer quatrième du championnat juste au-dessus des places de barragistes pour la relégation, après avoir gagné un match d'appui contre Antibes (2-0 à Marseille).
La saison 1923-1924 du SO Montpelliérain voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la quatrième saison consécutive.
Les héraultais terminent derniers du championnat et doivent jouer les barrages. Ils se maintiennent tout de même en DH après avoir battu l'Olympique d'Antibes.
La saison 1924-1925 du SO Montpelliérain voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la cinquième saison consécutive.
Les héraultais terminent derniers de leur groupe et ne parviennent pas à éviter les barrages après les matchs de classement. En effet, le GC Lunel et le SO Montpelliérain étaient d'accord pour que le match se joue à Lunel, avant que le SOM ne se ravise et demande un terrain neutre comme prévu par le règlement. La Ligue confirme le match à Lunel, le SOM ne se déplace pas et est déclaré forfait par le bureau de la Ligue du Sud-Est réuni le à Marseille. Le SOM finit donc 7e et doit jouer les barrages. Ils vont tout de même obtenir leur maintien en Division d'Honneur après quatre matchs de barrages.
La saison 1925-1926 du SO Montpelliérain voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la sixième saison consécutive.
Les héraultais réalisent une saison catastrophique et terminent à la dernière place du championnat, synonyme de barrages avec l'Olympique alaisien et les deux meilleurs clubs de la Division de Promotion (l'UC Vergèze et SSB La Grand-Combe). Malgré deux victoires en barrages censées maintenir le club, le SOM est relégué en DH-B, nouvelle division située en dessous de la DH, la Division d'Honneur devenant DH-A et étant réduite à 6 clubs.
En coupe de France, le SOM est battu dès son entrée en lice par la modeste équipe du CS Lyonnais.
Après avoir connu deux nouveaux présidents au cours de la saison, les supporteurs voient leur club repris en main par M. Vernet. Pour souligner le caractère omnisports du club, le SOM change de nom et devient les Sports Olympiques Montpelliérains.
La saison 1926-1927 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est B (Division nouvellement créée) pour la première fois après six saisons dans l'élite régionale.
La saison 1927-1928 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est après leur passage éclair à l'échelon inférieur.
Les héraultais pourtant tout jeunes promus, réalisent l'exploit de remporter le championnat dès leur remontée. Ils deviennent, pour la première fois de leur histoire, Champion du Sud-Est. Pour cela, il se défont des sétois lors d'un match d'appui, les deux équipes avaient terminé le championnat ex-aequo.
La saison 1928-1929 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la deuxième saison consécutive.
Les héraultais réalisent une saison moyenne et terminent à la 4e place du championnat.
En coupe de France, le SOM fait un parcours exceptionnel lui permettant de remporter le premier titre majeur de son histoire en battant son voisin et éternel rival, le FC Sète.
La saison 1929-1930 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la troisième saison consécutive.
Les héraultais réalisent une saison moyenne et terminent à la 6e place du championnat, évitant de peu les barrages.
En coupe de France, le SOM ne parvient pas à conserver son titre et chute dès les quarts de finale de la compétition face au FC Sète, qu'il avait battu en finale de l'édition précédente.
La saison 1930-1931 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la quatrième saison consécutive.
Les héraultais réalisent une saison moyenne et terminent à la 4e place du championnat.
En coupe de France, le SOM va atteindre une nouvelle fois la finale de la compétition, seulement deux ans après son premier titre national. L'issue est cependant moins favorable, puisque les somistes vont s'incliner trois buts à zéro face au Club français.
La saison 1931-1932 du SO Montpelliérains voit le club évoluer en Division d'Honneur du Sud-Est pour la cinquième saison consécutive.
Les héraultais réalisent une saison parfaite en dominant les débats, pour être sacré Champion de du Sud-Est pour la deuxième fois de leur histoire. Cependant, il n'y a pas de compétition nationale organisée entre les champions de chaque Ligue régionale, cette phase finale ayant été supprimée en 1929 par manque d'intérêt de la part des clubs et des spectateurs.
C'est la dernière saison d'élite pour le football amateur, la saison qui suit voit l'apparition du football professionnel pour lequel le SOM et les autres clubs de Division d'Honneur postulent. Tous sont autorisés à quitter la Division d'Honneur du Sud-Est pour rejoindre la division nationale professionnelle à l'exception de l'UV Ganges.
En coupe de France, le SOM ne brille pas particulièrement en atteignant seulement les seizièmes de finale.
Ces six saisons, dites de guerre, ne sont pas considérées comme des saisons "normales" par la FFF.
Elles ne sont pas officielles et non-comptalisables dans le palmarès des clubs à l'exception des victoires en coupe de France.
La saison 1939-1940 du SO Montpelliérain voit le club évoluer dans la zone Sud-Ouest de Division 1 qui a été divisé en plusieurs poules à cause du début de la Seconde Guerre mondiale.
Les héraultais font une bonne saison en terminant à la 3e place de leur groupe.
En coupe de France, le SOM ne brille pas particulièrement en atteignant seulement les seizièmes de finale.
Avant le début de la saison 1941-1942, les autorités de Vichy obligent les clubs sportifs d'une même ville à fusionner, pour créer de grosses structures omnisports. Le SOM et les rugbymen de l'USM s'unient alors sous le nom d'Union des Sports Olympiques Montpelliérains (USOM).
Le club au nouveau nom évolue en Division 1 (Zone Libre).
Les héraultais ratent totalement leur saison en terminant à la 9e et dernière place de leur championnat.
En coupe de France, l'USOM se rattrape et atteint les demi-finales de la zone libre, ne cédant que face à l'AS Cannes.
La saison 1942-1943 de l'USO Montpellierains voit le club évoluer en Division 1 (Sud).
Les héraultais ratent totalement leur saison en terminant à la 15e place de leur championnat.
En coupe de France, l'USOM atteint les quarts de finale de la zone Sud, cédant face à l'ESA brivistes qui évolue dans le même championnat, lors du second match.
La saison 1943-1944 connaît de nombreux bouleversements au niveau du football national. En effet le colonel Pascot, arrivé au poste de commissaire aux sports du régime de Vichy un an plus tôt, ordonne deux nouvelles mesures pour cette saison :
Les 32 équipes professionnelles sont remplacées par 16 équipes fédérales ;
Les anciens joueurs professionnels deviennent des moniteurs rémunérés comme des fonctionnaires et sont affectés aux nouvelles équipes fédérales.
Il s'agit en quelque sorte d'une nationalisation du football par la révolution nationale du régime de Vichy. Les clubs dépossédés de leurs sections professionnelles poursuivent leurs activités footballistiques, s'ils le souhaitent, en championnat amateur. Ils sont toujours autorisés à participer à la coupe de France tout comme les nouvelles équipes fédérales.
Les dirigeants de l'Union des Sports Olympiques Montpelliérains sous l'impulsion de leur nouveau président, Louis Rolland, décident de continuer leur activité au niveau du championnat de France amateur (poule Languedoc) alors que leurs meilleurs éléments sont enrôlés dans l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc.
En championnat, l'équipe fédérale n'arrive à rien et termine à la 15e place du classement sur 16, très loin des places d'honneur dans un championnat dont l'organisation aura été très compliquée.
Le système d'équipes fédérales est abandonné à la suite de la libération de la France et l'USOM, qui voit revenir ses meilleurs joueurs, sépare sa section rugby qui redevient l'USM, de sa section football qui reprend le nom de Stade Olympique Montpelliérain.
La saison 1944-1945 du SO Montpellierain voit le club évoluer en Division 1 (Sud) après l'abandon du système des équipes régionales du régime de Vichy à la Libération. Les clubs professionnels retrouvent ainsi leurs joueurs et leur statut.
La confusion de cette saison de "Libération" et l'impossibilité pour les clubs de l'Est d'y prendre part (combats obligent) expliquent le reclassement de cette compétition comme le dernier des « championnats de guerre ».
Les somistes participent au championnat de la zone Sud mais les réclamations qui se multiplient sans pouvoir être traitées avant la finale ne permettront pas de considérer comme officielle cette compétition. Les héraultais terminent à la septième place de leur groupe mais retrouveront la Division 2 lors de la réorganisation de la saison suivante car les somistes y évoluaient au déclenchement de la guerre.
En coupe de France, le SOM ne brille pas et est éliminé dès son entrée en lice par l'US Cazères, un club qui évolue en Division d'Honneur de la Ligue du Midi.
La saison 1969-1970 du SO Montpellierain voit le club évoluer en Championnat de France Amateur, troisième niveau footballistique français.
Le club du président René Archimbeau réalise une saison moyenne et termine neuvième au classement, avec 19 points, pour sept victoires, cinq nuls, et douze défaites, dont sept lors des matchs-retour. En outre, le club a marqué 16 buts et en a encaissé 31, et a donc une différence de buts négative de -15.
À l'issue de la saison, le SOM se transforme et change de nom pour devenir le Montpellier Littoral. Il s'ensuit une fusion avec le doyen des clubs montpelliérains, le Sport Club Montpelliérain, qui donne naissance au Montpellier Littoral Sport Club.
Ce nouveau départ, sous la houlette du président Jean Thévenet, ancien dirigeant du SOM, permet au club héraultais de réintégrer la seconde division, à la suite de l'ouverture décidée par la FFF et la LFP, et ce, malgré sa neuvième place lors de la saison passée.
La saison 1972-1973 du Montpellier Littoral SC voit le club évoluer en Division 3, troisième niveau footballistique français.
Le club du président Jean Thévenet réalise une bonne saison pour un candidat à la remontée immédiate en Division 2. Dans un championnat ultra serré, les montpelliérains terminent quatrième avec 36 points, à seulement deux points d'un trio de tête ne se départageant qu'à la différence de but particulière. En outre, le club a marqué 42 buts pour 28 encaissés, et termine la saison avec une différence de buts positive de +14.
En coupe de France, le MLSC va avoir du mal a démarrer face à de modeste club du sud de la France avant d'étriller l'US Pont de Beauvoisin (7-0) pour atteindre les trente-deuxièmes de finale de la compétition. Prologue d'une rivalité amenée à se construire, c'est le Nîmes Olympique, alors dominateur dans la région, qui va sortir l'équipe de Hervé Mirouze sur le score sans appel de trois buts à un.
La saison 1973-1974 du Montpellier Littoral SC voit le club évoluer en Division 3, troisième niveau footballistique français, pour la seconde saison consécutive.
Le club du président Jean Thévenet réalise une saison catastrophique. Plus mauvaise attaque de son groupe avec seulement 28 buts marqués, les montpelliérains terminent avant-dernier avec seulement 22 points, à sept points du premier non-relégable. Seulement deux saisons après la relégation en Division 3, le club chute à nouveau d'un échelon et retourne dans les profondeurs des championnats régionaux.
Ses dirigeants se tournent alors vers le jeune club de l'AS Paillade (créé en 1967) venant tout juste d'accéder en Promotion d'Honneur. Si le Montpellier LSC dispose de nombreux éducateurs et des équipes de jeunes, c'est l'AS Paillade qui a le vent en poupe du côté des séniors : la fusion s'impose alors, et lors de l'inter-saison 1974, le Montpellier La Paillade Sport Club Littoral succède au Montpellier LSC. Cependant, la sauce ne prend pas, et l'équipe se morfond en queue de classement à l'arrivée des vendanges.
En parallèle, un jeune chef d'Entreprise, passionné de football, court après le titre de champion de France Corporatif avec son équipe de la Formation Sportive de Nettoiement. Il a des joueurs, débauchés en partie au Montpellier LSC, des moyens et est donc ambitieux. Approché par le Montpellier PSCL, il n'est pas question pour lui de n'être qu'un mécène, il veut la présidence et le fait savoir.
En coupe de France, les héraultais réussissent un beau parcours, en atteignant les 1/32e de finale après avoir éliminé les professionnels de l'Olympique d'Avignon.
Après une difficile mise en route, les victoires s'enchaînent et le club finit la saison en tête du groupe Ouest de la Division d'honneur de la ligue du Sud-Est. Cependant, une première place dans ce groupe ne suffit pas pour obtenir sa place en Division 3, et c'est lors d'un barrage aller-retour sur terrains neutres contre le champion du groupe Est, en l'occurrence le Hyères FC que se joue la montée. Après un match aller perdu deux buts à un à Toulon, c'est à Lunel que le Montpellier PSCL arrache le précieux sésame dans les dernières secondes grâce à un but de Serge Delmas.
Après un début de championnat prometteur, l'équipe s'essouffle avec le temps, et termine la saison en 8e position après avoir perdu son gardien, Louis Landi, décédé dans un terrible accident.
Si le championnat n'a pas été une réussite cette saison, c'est en coupe que le Montpellier PSC va réaliser l'exploit en éliminant l'Olympique de Marseille en 32e de finale. C'est sans doute la déclaration de l'entraîneur olympien qui va surmotiver les joueurs, José Arribas qualifiant le Montpellier PSC d'équipe de retraité du football et qui va permettre au pailladins d'atteindre les 16e de finale où il chuterons face au voisin nîmois.
Pierre Dell'Oste n'ayant pas été le buteur attendu la saison précédente, il est remplacé par Joël Battaglione, qui justifie son nom et sa réputation en inscrivant 15 buts en 24 matches. Les autres recrues seront également mis en valeur et ce malgré un effectif non épargné par les blessures (Fleury Di Nallo après seulement 6 matches et Jean-Pierre Betton à la suite d'une fracture de la jambe).
En terminant 2e, le Montpellier PSC retrouve la Division 2 et le statut professionnel après six ans d'amateurisme.
Encore une fois, après une année de transition, les pailladins accèdent à la division supérieure. Louis Nicollin avait chargé Robert Nouzaret de faire de son équipe un club, au soir de la 30e journée de Division 3, l'objectif est atteint.
↑Les barrages d'accession/maintien en DH joués lors des saisons 1923-1924 (2 matchs contre le SC Nîmois et 1 match contre l'Antibes Olympique), 1924-1925 (2 matchs contre l'UC Vergèze, et 1 match contre le CASG Marseille et l'Olympique alaisien), 1925/1926 (2 matchs, contre le SSB La Grand-Combe et l'UC Vergèze) et 1926-1927 (2 matchs, contre le SC Nîmois et l'Olympique alésien).
↑La finale pour le titre de Champion du Sud-Est contre le FC Sète lors de la saison 1927-1928, la finale aller-retour du championnat de DH lors de la saison 1974-1975 (contre le Hyères FC), et les finales aller-retour du championnat de D2 lors des saisons 1980-1981 (contre le Stade Brestois) et 1986-1987 (contre les Chamois Niortais).