Barilium

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Barilium dawsoni

Barilium est un genre de dinosaure iguanodontien qui a été décrit pour la première fois comme une espèce d'Iguanodon (I. dawsoni) par Richard Lydekker en 1888, l'épithète spécifique honorant le découvreur Charles Dawson[1].

En 2010, il a été reclassé comme un genre distinct par David B. Norman. Le nom générique Barilium est dérivé du grec barys, "lourd", et du latin ilium[2]. Plus tard en 2010, Kenneth Carpenter et Yusuke Ishida l'ont indépendamment assigné au nouveau genre Torilion[3], qui est donc un synonyme objectif junior de Barilium. Il est connu grâce à deux squelettes partiels trouvés près de St Leonards-on-Sea dans l'East Sussex, en Angleterre[4], dans l'argile de Wadhurst du Crétacé inférieur d'âge valanginien moyen[5]. Lydekker a basé l'espèce sur les séries de syntypes BMNH R798, 798a, 803-805, 806, 798b, 802, 802a et 799-801. Norman a choisi NHMUK R 798 et R802, une vertèbre dorsale et un ilium gauche, comme lectotype.

Contemporain d'Hypselospinus (En) (également considéré autrefois comme une espèce d'Iguanodon), Barilium était un iguanodontien robuste dont la longueur était estimée à 8 mètres (26 pieds)[6].

Barilium est séparé de Hypselospinus sur la base de caractères vertébraux et pelviens, de la taille et de la constitution. Par exemple, Barilium était plus robuste que Hypselospinus, avec de grandes vertèbres semblables à celles de Camptosaurus et des épines neurales courtes, alors que Hypselospinus est connu pour ses "épines neurales longues, étroites et fortement inclinées"[7].

Synonymes[8][modifier | modifier le code]

  • Kukufeldia, McDonald et al. (2010).
  • Sellacoxa, Carpenter and Ishida (2010).
  • Torilion, Carpenter and Ishida (2010).

Comportement[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des Iguanodontia basaux, il vivait probablement en troupeaux de quatre à cinq individus et une possible symbiose avec des Nodosauridae n'est pas exclue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) R. Lydekker, « Note on a new Wealden Iguanodont and other Dinosaurs », Quarterly Journal of the Geological Society, vol. 44, nos 1-4,‎ , p. 46–61 (ISSN 0370-291X, DOI 10.1144/GSL.JGS.1888.044.01-04.08, lire en ligne, consulté le )
  2. David B. Norman, « A taxonomy of iguanodontians (Dinosauria: Ornithopoda) from the lower Wealden Group (Cretaceous: Valanginian) of southern England », Zootaxa, vol. 2489, no 1,‎ , p. 47 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, DOI 10.11646/zootaxa.2489.1.3, lire en ligne, consulté le )
  3. K. Carpenter et Y. Ishida, « Early and “Middle” Cretaceous Iguanodonts in Time and Space », Journal of Iberian Geology, vol. 36, no 2,‎ , p. 145–164 (ISSN 1698-6180 et 1886-7995, DOI 10.5209/rev_jige.2010.v36.n2.3, lire en ligne, consulté le )
  4. David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka Osmólska, The dinosauria, University of California Press, , 880 p. (ISBN 978-0-520-94143-4 et 0-520-94143-8, OCLC 801843269, lire en ligne)
  5. (en) Gregory S. Paul, « A revised taxonomy of the iguanodont dinosaur genera and species », Cretaceous Research, vol. 29, no 2,‎ , p. 192–216 (DOI 10.1016/j.cretres.2007.04.009, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Spencer G. Lucas, James I. Kirkland and John W. Estep, « Lower and Middle Cretaceous terrestrial ecosystems », New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin,‎ , p. 29-38 (lire en ligne)
  7. (en) Darren Naish et David M. Martill, « Dinosaurs of Great Britain and the role of the Geological Society of London in their discovery: Ornithischia », Journal of the Geological Society, vol. 165, no 3,‎ , p. 613–623 (ISSN 0016-7649 et 2041-479X, DOI 10.1144/0016-76492007-154, lire en ligne, consulté le )
  8. « PBDB », sur paleobiodb.org (consulté le ): Voir "Taxonomic history"
(En) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Barilium » (voir la liste des auteurs).

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Références taxinomiques[modifier | modifier le code]