Ayidini Abala

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Ayidini Abala
Généralités
Nom Ayidini Abala
Nom de naissance Alexandre Ayidini Abala
Date de naissance
Lieu de naissance Ituri, Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Afrique du sud
Spiritualité
Religion Christianisme évangélique
Fonctions
Service Pasteur
Vie personnelle
Enfant(s) 9 enfants

Alexandre Ayidini Abala, né le au Congo-Kinshasa dans l'actuelle province de l'Ituri, est un pasteur évangélique pentecôtiste, premier représentant de la Fraternité Évangélique Pentecôtiste en Afrique et au Congo (Fepaco/Nzambe Malamu). Il est surtout connu comme « Le père du réveil évangélique en République Démocratique Congo[1],[2] ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexandre Aidini Abala est né à Ngibi, dans la collectivité des Kaliko-Omi du territoire d'Aru en Ituri (Congo), le . Son père, Abala, marié à trois femmes dont sa mère, Odjia, première de cette liste, sont des païens[3]. Deux des femmes de son père sont mortes brûlées avec leurs enfants[1],[3].

Sa mère n'arrivait pas à avoir d'enfant avant de le mettre au monde. À sa naissance, on lui donne le nom d’Ayidini qui signifie « Dieu Créateur »[1],[3].

Il commence ses études primaires à l’âge de quinze ans dans une école protestante des missionnaires de la communauté évangélique au centre de l'Afrique (CECA-20), cette église est une branche de l'Église du Christ au Congo (ECC)[1],[3].

Il étudie des extraits bibliques dont l'un attire son attention « Nzela ya Kondima » traduit comme « La Voie de la Foi ». Un passage de Marc 16:15-18 l'intéresse et le pousse à faire ses recherches auprès des autorités de son école pour obtenir des réponses.

Ne recevant pas des réponses satisfaisantes, il quitte son établissement et rentre dans son village et se détourne de la religion.

A dix huit ans, il obtient un travail auprès de Van Dolmer, un sujet belge qui travaille à Kilo-Moto au nord-est de la République Démocratique du Congo, mais quand vient la Deuxième guerre mondiale et que Van Dolmer doit retourner en Belgique. Aidini quittera le Congo après la guerre pour aller chercher un emploi en Ouganda à Kampala où il retrouve Van Dolmer qui travaillait à l'ambassade de la Belgique et devient son chauffeur[3].

Dans une campagne d'évangélisation à Mombasa au Kenya, une campagne évangélique de délivrance, tenue par T.L. Osborn, dans l'annonce on cite le récit du livre de Marc 16:15-18 et Aidini quitte le Kampala pour aller perturber la compagne, accompagnée d'une femme aveugle pour voir si elle y pourra être guérie[1],[3]. Après la guérison souhaitée, il se convertit le même jour et est baptisé Par T.L.Osborn, ainsi cet événement marque le début de son Ministère[1],[3].

Ministère[modifier | modifier le code]

Aidini commence son ministère à 30 ans en 1957[1]. Il fait sa première prédication sur le rond-point Huilerie [3]. Par la suite, il fonde l’église FEPACO - NZAMBE MALAMU (Dieu est BON) à Kinshasa dans la commune de Lingwala. Il prêche également l’Évangile, en République Démocratique du Congo et dans divers pays du monde[1]. Son ministère a duré quarante années, dont dix ans à l'extérieur du pays et trente en République Démocratique du Congo.

Il décède en Afrique du sud en 1997[4],[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Ayidini Abala Alexandre est marié religieusement à sa femme ougandaise Amvuko dans la ville de Kampala le , de cette union neuf enfants naissent, dont Night Odjia Aidini, Vicky Amaru Aidini, Obhinyati Aidini, Erego Aidini, Mamy Endrisia Aidini et Fey Amviko Aidini[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Munayi Says, « Tout sur Alexandre Ayidini Abala, le père des églises de réveil au Congo », sur HappyPeople, (consulté le )
  2. « Maman Ntumba, ambassadrice du Réveil congolais (1/2) », sur Regards protestants, (consulté le )
  3. a b c d e f g et h Yossa Way, « Alexandre, Ayidini Abala », sur Collection DIBICA Classique (consulté le )
  4. (en) « L’Apôtre Ayidini Abala Alexandre, “Le père du réveil évangélique en R.D. Congo” », sur artistespress.fr (consulté le )
  5. « mediacongo.net - Actualités - Maman Amviko : le Raïs pour des obsèques dignes », sur www.mediacongo.net (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]