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Alexis Joris

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Alexis Joris
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Naissance
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Nationalité
Activité

Alexis Joris, né le à Monthey et décédé le à La Marque (Champ-sur-Barse), est une personnalité politique et militaire suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexis Joris est né le à Monthey. Il est le fils de François-Emmanuel Joris, avocat et notaire, et de Patience du Fay, fille de Pierre-Louis du Fay, châtelain.

Après des études classiques aux collèges de Sion (1812-1818), puis de Saint-Maurice (1819-1822), il sera Officier de la Garde royale suisse de Charles X entre 1824 et 1830. Licencié en 1830, il revient en Valais et s'établit à Illarsaz (commune de Collombey-Muraz) où il s'adonne à l'agriculture.

C'est à Illarsaz qu'on viendra, en 1840, chercher l'officier pour commander un bataillon bas-valaisan qui s'illustrera au combat de Saint-Léonard, le . Le , il se mariera, à Saxon, avec Clarisse Grasset, fille de Jacques, alors directeur des forges d'Ardon. En et en , il dirigera les expéditions des corps francs du Bas-Valais sur Sion.

Exilé en 1844 à la suite de la bataille du Trient, il se réfugiera d'abord dans le canton de Vaud, puis s'établira à La Baume-d'Hostun, dans la Drôme, où on le trouve déjà fixé en 1846.

En , Alexis Joris est de retour au pays. À Aigle, il fait partie du « comité patriotique valaisan » présidé par Casimir Dufour, en l'absence du lieutenant-colonel Maurice Barman, en ce moment mobilisé en qualité d'adjudant de la première division fédérale, et il va rentrer en Valais avec les troupes du colonel Rilliet de Constant. Le , en séance du Grand Conseil, il est élu chef de l'état-major cantonal, avec le grade de lieutenant-colonel. Il conservera ce titre jusqu'en 1865 où il figure pour la dernière fois comme tel dans l'Annuaire officiel du canton du Valais.

Mais Joris a déjà regagné sa campagne à La Baume-d'Hostun, où il recevra un sabre d'honneur de la part de ses compagnons d'armes de 1840 et où il résidera jusqu'en 1863 ; c'est en cette année qu'il va s'installer à La Marque, près de Vendeuvre-sur-Barse, dans l'Aube, où il mourra, le .

Source[modifier | modifier le code]

  • A. Donnet, « Sur la jeunesse d'Alexis Joris chef militaire de la Jeune Suisse », André Donnet, Annales valaisannes, vol. 45, 1970, p. 3-103

Notes et références[modifier | modifier le code]

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