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Église Notre-Dame de Morsalines

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Église Notre-Dame de Morsalines
Église Notre-Dame.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Propriétaire
Ville de Morsalines (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Notre-Dame de Morsalines est un édifice catholique, des XVe, XVIIe – XVIIIe siècles, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Morsalines, dans le département de la Manche, en région Normandie. Elle est inscrite en 1994 aux monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame, au bord de la baie de Saint-Vaast, est située au bourg de Morsalines, au sein de la commune nouvelle de Quettehou, dans le département français de la Manche. De son sommet, on pouvait surveiller l'horizon marin[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Des travaux de fortification ont lieu sur le clocher au XVIIe siècle pour les milices gardes-côtes[2]. La nef et le chœur sont reconstruits le siècle suivant[3], alors que l'église fut reconstruite et agrandie aux XVIIe et XVIIIe siècles[1].

Description[modifier | modifier le code]

Le clocher à encorbellement serait, selon Edmond Thin, contemporain de celui de Quettehou (fin XVe siècle)[1]. On pouvait s'y retrancher à l'aide d'une échelle amovible.

Sur les contreforts de l'église, en pierre calcaire, ainsi que sur les piliers de l'entrée est du cimetière sont gravés plusieurs graffiti de bateaux (ex-voto)[1].

Protection aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [3].

Mobilier[modifier | modifier le code]

Elle abrite plusieurs oeuvres dont trois sont classées au titre objet aux monuments historiques : le retable baroque du maître-autel daté du début du XVIIIe siècle[4] (1743) exécuté par Jean Le Comte, artiste de Carquebut[2], d'une rare abondance, un chasublier du XVIIIe siècle, ainsi que dans la chapelle de gauche, sur le retable de l'autel latéral, une statue de sainte Barbe en pierre polychrome du XVIIIe siècle[1],[5].

Sont également conservés de beaux fonts baptismaux[1], une chaire à prêcher, le maître-autel et les autels latéraux (XVIIIe), une statue d'un saint Évêque encastrée dans la façade ouest (XVe) et une verrière (XXe) de Charles et François Lorin[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 55.
  2. a et b Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 59.
  3. a et b « Église de Morsalines », notice no PA00132689, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 181.
  5. « Retable du maître-autel, lambris de revêtement des portes de la sacristie », notice no PM50000729, « Chasublier », notice no PM50000730, « Statue : Sainte Barbe », notice no PM50000728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  6. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 424.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]