Éric Fottorino

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Éric Fottorino
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Éric Fottorino en 2011.
Naissance (63 ans)
Nice, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions

Prix Amerigo-Vespucci (1998)
Prix des libraires (2004)
Prix France-Télévisions (2004) Prix Nice-Baie-des-Anges (2005)
Prix Femina (2007)

Grand Prix des lectrices de Elle (2010)
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Éric Fottorino, né le à Nice[1], est un journaliste et écrivain français.

Son œuvre littéraire composée d’une quinzaine de romans explore les pans sombres de sa propre identité. Commencée en 1991 avec Rochelle (Fayard), elle se poursuit depuis trois décennies avec des romans et récits tels Korsakov, L’Homme qui m’aimait tout bas, Questions à mon père, Dix-sept ans, et le dernier volet de cette quête familiale Mon enfant, ma sœur (2024), tous parus chez Gallimard.

Après vingt-cinq années passées au quotidien Le Monde, qu’il dirige de 2007 à , il est le cofondateur de l'hebdomadaire Le 1, lancé en [2], et des trimestriels America (2017)[3], Zadig (2019)[4] et Légende (2020)[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Enfant naturel reconnu et adopté par un pied-noir de Tunisie, Michel Fottorino, auquel il consacrera un récit, L’Homme qui m’aimait tout bas, Éric Fottorino est le fils d’un juif marocain natif de Fès.

Éric Fottorino fait ses études à la faculté de droit de l'université de La Rochelle et de l'université Paris-Nanterre, puis à l'Institut d'études politiques de Paris[1] (promotion 1983)[6].

En 1984, il commence sa vie professionnelle comme pigiste à Libération avant de rejoindre l’équipe fondatrice de La Tribune de l'économie[1] où il explore l’univers des matières premières. Une spécialité encore peu traitée dans la presse française, qu’il développera dans de nombreux journaux économiques (La Vie française) comme dans les colonnes de La Croix, s’attachant à mettre en lumière leur dimension humaine, sociale, géopolitique et mythique. Ce thème lui inspirera son premier essai, Le Festin de la Terre, paru en 1988.

Entre 1992 et 1995, Éric Fottorino est enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris[1].

Journaliste au Monde[modifier | modifier le code]

Entre-temps, il a rejoint le quotidien Le Monde (1986)[7], d'abord pour suivre les dossiers des matières premières et de la bourse, puis de l'agriculture et de l'Afrique. Chargé des questions de développement, il multiplie les reportages en Afrique, de l’Éthiopie frappée par la famine jusqu’à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Il voyage aussi dans les pays de l’Est après la chute du Mur de Berlin (Russie, Pologne, Hongrie) et sera l’envoyé spécial du Monde dans plusieurs pays d’Amérique latine, Panama, Mexique, Colombie essentiellement. Nommé grand reporter (1995-1997), il effectue des enquêtes scientifiques sur la mémoire de l’eau et l’affaire Benveniste ainsi que sur le fonctionnement du cerveau humain. Il réalise de nombreux portraits, de Mitterrand à Tabarly en passant par Mobutu, Jane Birkin ou Roland Dumas. Au total quelque 2 000 textes parus dans Le Monde, dont une sélection a été publiée en quatre volumes sous le titre Carte de presse (« En Afrique » ; « Partout sauf en Afrique », « Mes monstres sacrés », « J’ai vu les derniers paysans ». Denoël). Il est nommé rédacteur en chef en 1998[7], puis chroniqueur de dernière page en 2003[1].

Chargé de concevoir et de lancer une nouvelle formule du quotidien en 2005[7], il est nommé directeur de la rédaction en [1]. Après l'éviction de Jean-Marie Colombani à la suite du vote négatif de la Société des rédacteurs du Monde, il est élu directeur du Monde[8] en , devenant le 7e directeur du quotidien depuis 1944.

Le , il démissionne de son poste en compagnie des deux autres membres du directoire du groupe La Vie-Le Monde, Pierre Jeantet et Bruno Patino, en raison de désaccords d'ordre financier avec la Société des rédacteurs du Monde (SRM)[9]. Dans une déclaration à France Inter, il accuse celle-ci de « jouer les pompiers-pyromanes » en remettant en cause la stratégie du groupe[9]. Le , alors que Pierre Jeantet et Bruno Patino confirment leur démission, Éric Fottorino décide finalement de ne pas aller au bout[10]. Le , dans l'éditorial du journal, il explique qu'il revient sur sa démission pour ne pas ajouter la crise à la crise[11] et se porte candidat au poste de président[12] du directoire du groupe La Vie-Le Monde avec le soutien de la SRM, d'abord pour un mandat de six ans[13]. Fort de ce soutien, il décide finalement de postuler à un mandat complet, afin d'éviter qu'Alain Minc, président du conseil de surveillance poussé lui aussi vers la sortie, ne nomme un administrateur provisoire[7].

Après un premier refus provisoire de sa candidature le [14], il est finalement élu à l’unanimité à la présidence du directoire le [15], succédant ainsi à Pierre Jeantet. Il dresse un bilan critique de la direction du Monde sous Jean-Marie Colombani et Edwy Plenel. Ce premier lui répond en lui reprochant d'avoir précipité en trois ans et demi « la faillite » du journal[16].

En , Éric Fottorino reproche sa « vantardise et sa frénésie » à Nicolas Sarkozy dans un éditorial qui provoque une crise avec les actionnaires. Le milliardaire Vincent Bolloré, ami du chef de l’État, annonce qu’il cesse de faire imprimer son quotidien gratuit Direct Matin sur les rotatives du Monde. Le Journal du dimanche, qui appartient au milliardaire Arnaud Lagardère, autre ami de Nicolas Sarkozy, fait savoir qu’il change d’imprimerie. Enfin, Les Échos, propriété du milliardaire Bernard Arnault, lui aussi ami personnel du président, dénonce le contrat souscrit avec l’imprimerie dont Le Monde est propriétaire. Pour Éric Fottorino, « le pouvoir tentait de nous asphyxier par la voie industrielle ».

Bien qu'ayant fait partie des supporters de l'offre de rachat Bergé-Niel-Pigasse du groupe Le Monde[17], il est révoqué, le , par le conseil de surveillance du Monde et doit céder son fauteuil de président du directoire à Louis Dreyfus, un proche collaborateur de Matthieu Pigasse[18]. Peu après son départ du Monde, Éric Fottorino déclare que « Le Monde a rejoint la cohorte de ces titres renommés dont le sort est désormais lié au capital et au bon vouloir des capitaines d’industrie ou de finance »[19]. Éric Fottorino a publié en 2012 le récit de ses 25 ans passés au quotidien du soir dans Mon Tour du Monde (Gallimard).

Journaliste au Nouvel observateur, Benyahia-Kouider remarque : « Comme dans toutes les farces, il y a des dindons. Des naïfs qui ont cru, tels Louis Schweitzer et Éric Fottorino, que leur allégeance serait payée de retour. Les nouveaux maîtres du Monde n’ont même pas attendu un délai de décence pour les congédier comme des laquais »[20].

Créateur de journaux[modifier | modifier le code]

Le , paraît le premier numéro de l’hebdomadaire Le 1, cofondé par Éric Fottorino, Laurent Greilsamer, Natalie Thiriez et Henry Hermand. Une publication innovante dans la forme — une unique feuille pliée — comme sur le fond : Le 1 ne traite qu'un seul grand thème d'actualité à travers les regards d'écrivains, de chercheurs, d’experts et d’artistes[21]. Il ne laisse aucune place à la publicité et se veut exclusivement « un journal de lecteurs ». En , Le 1 a cédé une licence de son concept au quotidien italien La Stampa.

En , il lance avec François Busnel le magazine trimestriel America, qui se donne pour objectif de donner plusieurs regards sur les États-Unis durant la présidence de Donald Trump[3].

Il participe ponctuellement en tant qu'invité à l'émission quotidienne C dans l'air, sur la chaîne publique France 5[22].

Depuis , il présente chaque mercredi à 22h30 l'émission Ouvrez le 1 aux côtés d'Émilie Tran Nguyen[23]. Diffusée sur France Info, l'émission est élaborée en partenariat avec l'hebdomadaire Le 1, dont Éric Fottorino est le cofondateur[24].

Zadig[modifier | modifier le code]

En , Éric Fottorino lance la revue Zadig, un trimestriel de près de 200 pages consacré à la France d'aujourd'hui, qui rassemble des journalistes, des historiens et des romanciers[25],[26]. En synthèse, Le Figaro précise pour la décrire que « chaque numéro évoque un aspect de la France vu par des journalistes, des écrivains et des intellectuels »[27]. La revue est inspirée des expériences réussies de America et du 1.

Légende[modifier | modifier le code]

En juin 2020[5], Légende voit le jour avec Éric Fottorino en tant que fondateur et directeur de la publication[28]. La revue indépendante propose des magazines en grand format.

On retrouve l'esprit du magazine sportif américain Victory Journal, duquel il s'inspire, toujours dans cette envie d'essayer de renouer avec l'âge d'or de la presse écrite et des grands récits[5].

Écrivain[modifier | modifier le code]

Éric Fottorino est également connu comme romancier. Depuis la parution de son premier roman Rochelle, en 1991, Éric Fottorino a publié quinze romans. Il a reçu plusieurs prix pour son œuvre, notamment le prix Europe 1 et le prix Culture et Bibliothèques pour tous pour Un territoire fragile (2000), le prix François-Mauriac de l'Académie française (prix annuel de littérature créé en 1994) pour Caresse de rouge (2004), le Prix Femina pour Baisers de cinéma (2007)[29] et le prix des lectrices de Elle 2010 pour L'Homme qui m'aimait tout bas[30].

Ses grands reportages lui ont inspiré des textes de fiction comme Cœur d’Afrique (Stock, prix Amerigo-Vespucci) ou Nordeste (Stock). Ou encore Mohican (Gallimard), roman qui raconte trois générations de paysans du Jura en butte à la modernité, couronné par plusieurs prix dont le prix Marcel-Aymé, le prix Lamartine des Départements de France, le prix Terre de France et le prix Léon-de-Rosen de l’Académie Française. Mais l’essentiel de son œuvre place la quête des racines et de l’identité au cœur de personnages fragiles cherchant à se construire un destin[31].

Depuis la parution de Rochelle en 1991 jusqu’à Dix-sept ans en 2018 [32], Éric Fottorino écrit son roman familial marqué par l’absence et le silence des origines. Son roman Mon enfant, ma sœur (2023, Gallimard), clôt cette longue quête par la recherche d’une sœur abandonnée à sa naissance, sous la forme d’un long poème en prose [33]. Cette fresque poétique éclaire et découvre les douleurs d’une mère âgée de vingt ans qui a dû abandonner de force son enfant nouveau né en janvier 1963 dans une institution religieuse à Bordeaux, trois ans après la naissance de l’auteur. Une pratique connue en Espagne, en Irlande et en Belgique[34], mais avérée aussi en France : « j’ai eu une petite fille/ on me l’a prise » fait dire l’auteur à sa mère. Dans ce livre de réparation, Éric Fottorino fait de cette absente son absente, plaçant ses mots au plus près de la plaie restée ouverte chez sa mère[35].

Avec Korsakov (Gallimard 2004), ample roman sélectionné pour le prix Goncourt, il choisit comme ressort romanesque le syndrome de Korsakoff, qui provoque une perte de mémoire irrémédiable, pour plonger dans son enfance bordelaise et ses fantômes. Loin de lutter contre sa maladie, le héros s’en fait le complice pour oublier les traumatismes de ses jeunes années. Il se réinvente en cavalier solaire du Chott-El-Jerid, dans le sud tunisien, où il prend les traits imaginaires de son grand-père adoptif Fosco. Ce roman fleuve a reçu le prix du roman France-Télévisions 2004 [36] et le prix des libraires 2005, ainsi que le prix Nice-Baie-des-Anges. Il a inspiré plusieurs études sur la manière dont le temps peut modifier et révéler une identité[37].

Pièce majeure du récit familial, L’Homme qui m’aimait tout bas (Gallimard 2009). Inspiré par le suicide de son père adoptif Michel Fottorino, ce livre sombre et solaire à la fois[38] est inscrit au programme des élèves de 3ème sur l’autobiographie (https://www.schoolmouv.fr/cours/le-rapport-au-pere-extrait-de-l-homme-qui-m-aimait-tout-bas-d-eric-fottorino/fiche-de-cours). Il montre comment l’absence des liens du sang n’interdit pas la naissance de liens filiaux puissants. Ce livre, qui figurait dans la liste du prix Goncourt, a reçu le Grand prix des lectrices de Elle.

Questions à mon père (Gallimard 2010) complète ce diptyque des pères, l’auteur interrogeant son père naturel peu avant sa disparition. Dans ce texte de questionnement, Éric Fottorino demande à son père marocain ce que signifie pour lui être juif. « Être juif, répond-il, c’est avoir peur ». L’auteur qui a retrouvé tardivement ce père écrit : « Comme on peut aimer deux enfants, on peut aimer deux pères à la fois. » Le père n’a pas reconnu le fils, c’est le fils qui a reconnu le père, offrant à chacun d’eux comme une renaissance[39].

Avec Dix-sept ans (Gallimard 2018), Éric Fottorino aborde frontalement la figure de sa mère qui n’était jusqu’alors dans son œuvre qu’un profil perdu. Cette jeune femme devenue fille-mère à l’âge de dix-sept ans est source d’admiration et d’incompréhension pour l’enfant, d’inquiétude aussi quand elle le laisse seul ou semble disparaître. Ce texte a valu à Éric Fottorino une troisième sélection pour le prix Goncourt[40]. La figure maternelle était déjà apparue dans une fiction, Baisers de cinéma (Gallimard 2007)[41], qui vaut à Éric Fottorino d’être couronné par le prix Femina[42]. Dans ce texte modianesque, le narrateur, fils d’un photographe de plateau de la Nouvelle Vague, cherche dans les films de cette époque la figure de sa mère. Son père, à sa mort, lui a laissé les photos de dizaines d’héroïnes, sans lui révéler laquelle pourrait être sa mère.

À travers ces récits et romans dont il souligne qu’ils sont « traduits du silence »[43], Éric Fottorino tente depuis plus de trente ans de s’inventer une famille.

Paru en 2016 (Gallimard) son roman Chevrotine est un huis-clos étouffant au sein d’un couple (Gallimard, 2016). Dans le magazine Elle, Olivia de Lamberterie qualifie ce livre de « concentré de Fottorino. Il n’y a ici ni morale, ni bon ni méchante. Seulement des damnés dont la destinée tragique écorche le cœur »[44]. Ce roman a été adapté par Lætitia Masson dans un film pour Arte avec Élodie Bouchez, diffusé en février 2022 [45]. Sa nouvelle La Pêche du jour, dialogue entre un pêcheur de Lesbos et son client, fable sombre sur le drame des migrants en Méditerranée (parue chez Philippe Rey en 2021), a été lue et interprétée par les comédiens Jacques Weber et Lola Blanchard au Théâtre du Rond-Point puis à l’opéra de Nancy, et à Avignon à la Maison Jean Vilar par Jacques Weber et Emmanuel Noblet [46].

Dans ses romans dont l’inspiration est pas puisée dans sa propre histoire, Éric Fottorino garde toutefois une fibre intime marquée par les relations père fils, comme dans Mohican (Gallimard 2021) ou par le sort réservé aux enfants, dans Cœur d’Afrique (Stock 1997), ou Nordeste (Stock 1999), le premier évoquant une famine dans un pays imaginaire d’Afrique, le Bangara, l’autre campant le personnage d’un marchand d’enfants au Brésil[47].

Amateur de cyclisme[modifier | modifier le code]

Passionné de cyclisme, sport qu’il pratiqua en amateur entre 1975 et 1980, Fottorino a participé comme coureur au Grand Prix du Midi libre 2001, une épreuve cycliste de moyenne montagne[48] (alors organisée par le groupe Le Monde), expérience qu'il relate dans ses livres Je pars demain (Prix Louis Nucéra) et Petit éloge de la bicyclette.

Fottorino a publié plusieurs ouvrages consacrés à la Petite reine, comme La France vue du Tour (Prix Antoine-Blondin, avec Jacques Augendre) et Petit éloge du Tour de France (Folio).

En 2013, pour le 100e Tour de France, Fottorino constitue l'équipe tour de Fête, effectuant toutes les étapes de la grande boucle un jour avant les professionnels[49].

En 2015 et 2016, il rejoint durant l'été les commentateurs du Tour de France sur France 2, succédant à Jean-Paul Ollivier, parti à la retraite[50]. Il est aux côtés de Thierry Adam et Laurent Jalabert pour mettre en perspective historique les exploits des coureurs et valoriser le patrimoine touristique et naturel des régions parcourues par le Tour de France. Il intervient aussi dans l'émission Vélo Club de Gérard Holtz après l'étape du jour. Éric Fottorino, qui a préféré se consacrer à d'autres activités, est remplacé depuis 2017 par Franck Ferrand[50],[51].

Famille[modifier | modifier le code]

Il a quatre filles, dont une est écrivaine : Elsa Fottorino[52].

Publications[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2001, il reçoit le prix de la carrière décerné par l'association des écrivains sportifs, pour son récit Je pars demain (Stock) consacré à sa préparation physique et morale au grand prix cycliste du Midi-Libre. Le prix de la carrière récompense une femme ou un homme qui, tout au long de sa carrière, par ses écrits ou par ses travaux, a apporté une contribution importante au sport, à sa diffusion et son retentissement[58].

En 2013, il reçoit le prix du livre européen et méditerranéen pour son récit personnel Le Marcheur de Fès (Calmann-Lévy) consacré à son père marocain Maurice Maman. En 2019, il est récompensé du prix de la Mémoire longue dans le cadre du Printemps proustien en Eure-et-Loir pour son roman Dix-sept Ans qui explore la figure maternelle à travers le regard et la personnalité de sa mère fictive Lina.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Éric Fottorino », La République des Lettres, (version du sur Internet Archive)
  2. « «Le 1», nouvel hebdo lancé par Éric Fottorino, pour «comprendre le monde qui vient» », 20 Minutes, 7 mars 2014
  3. a et b Thierry Wojciak, « François Busnel et Eric Fottorino lancent le trimestriel America », sur cbnews.fr,
  4. Jérôme Lefilliâtre, « La revue «Zadig» se lance pour «mettre en mots la France» », Libération, (consulté le )
  5. a b et c « Eric Fottorino lance «Légende», un grand format très illustré », sur LEFIGARO (consulté le )
  6. « Éric Fottorino (promo 83) », Émile, SciencesPo Alumni. No. 7, Automne 2016, p. 4 (PDF)
  7. a b c et d « Éric Fottorino a été élu président du directoire du Groupe Le Monde », Le Monde, 26 janvier 2008
  8. « Éric Fottorino, nouveau directeur du journal «Le Monde» », Le Monde, (version du sur Internet Archive)
  9. a et b « Démission du directoire du Monde: Fottorino accuse la Société des rédacteurs », La Dépêche du Midi, 18 décembre 2007
  10. « Le Monde : 2 démissions sur 3 au Directoire », sur JeanMarcMorandini.com, (version du sur Internet Archive)
  11. « Eric Fottorino s'adresse aux lecteurs dans un éditorial », Nouvel Observateur, 5 janvier 2008
  12. « Éric Fottorino candidat à la présidence du directoire du Groupe Le Monde », Le Monde, 9 janvier 2008
  13. « Éric Fottorino doit présenter son plan devant les actionnaires le 14 janvier », Le Monde, 12 janvier 2008
  14. « Les administrateurs partenaires du groupe Le Monde n'ont pas donné leur accord à la candidature d'Éric Fottorino », Le Monde, 14 janvier 2008
  15. « Un nouveau patron pour Le Monde mais des tensions subsistent », sur JeanMarcMorandini.com, (version du sur Internet Archive)
  16. Nolwenn Le Blevennec, « Eric Fottorino, patron du Monde, a-t-il signé sa disgrâce ? » Nouvel Observateur, 14 novembre 2016
  17. « Le Monde : Fottorino «déçu» et «trahi» », Le Journal du dimanche, 7 décembre 2010
  18. « Éric Fottorino révoqué de la présidence du directoire du groupe Le Monde », Le Monde, 15 décembre 2010
  19. Serge Halimi, « Vingt années qui ont changé «Le Monde» », Le Monde diplomatique, juillet 2012
  20. Odile Benyahia-Kouider, Un si petit Monde, Fayard, Paris, 2011.
  21. « Éric Fottorino, l'ex-dirigeant du Monde, lance un hebdo à 2,80  », Challenges, 7 mars 2014
  22. « C dans l'air – Casting – Télérama.fr », sur television.telerama.fr (consulté le )
  23. Marine Richard, « Le journal «Le 1» s’illustre sur Franceinfo », La Croix, 6 février 2019 (consulté le )
  24. Carine Didier, « France Info : «Une matinale 7 jours sur 7 et de nouveaux magazines sur la chaîne», annonce son directeur », Le Parisien, (consulté le )
  25. François Bougon, « «Zadig» ou l’Hexagone mis en revue », Le Monde, (consulté le )
  26. Laure Croiset, « Zadig cultive sa différence et trouve son public », Challenges, (consulté le ), p. 53.
  27. Chloé Woitier, « Avec le trimestriel «Zadig», Éric Fottorino se penche sur la France », Le Figaro, (consulté le )
  28. « L’ÉQUIPE », sur Légende le mag (consulté le )
  29. Courte biographie, en anglais
  30. « Questions à mon père d'Eric Fottorino », Le Monde, 3 juin 2010
  31. Baptiste Liger, « Eric Fottorino en quête de ses origines », L'Express, 18 juin 2010
  32. https://www.letemps.ch/culture/livres/cri-damour-deric-fottorino
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  34. J. P, « Belgique: l’Église flamande accusée d’avoir vendu des milliers de bébés après la Seconde Guerre mondiale », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  35. « « Mon enfant, ma sœur », d’Éric Fottorino : le deuil d’une vivante », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
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  52. Régis Soubrouillard: « Le Monde a a-do-ré le roman… de la fille de son patron » (version du 6 juillet 2015 sur archive.vn), Marianne, 29 janvier 2010
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  56. « Dix-sept ans. Eric Fottorino », sur Télérama (consulté le )
  57. Marie de Benoist, « Dix-sept ans. De Eric Fottorino », sur Culture-Tops.fr, (consulté le )
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