Éric Danon

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Éric Danon
Éric Danon en 2011.
Fonctions
Ambassadeur de France en Israël
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Directeur général
Ministère des Affaires étrangères
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Directeur général
Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique
-
Ambassadeur
Conférence du désarmement
-
Jean-François Dobelle (d)
Jean-Hugues Simon-Michel (d)
Biographie
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Éric Danon, né à Paris le , est un diplomate français.

Ministre plénipotentiaire[1], Chevalier de la Légion d’honneur, il fut ambassadeur de France en Israël de août 2019 à juillet 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études supérieures[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires et en classes préparatoires au Lycée Louis-le-Grand à Paris, Éric Danon intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud (promotion S1977)[2]. Il est reçu à l’agrégation de sciences physiques en 1980.

Il obtient une année d’école supplémentaire pour achever sa spécialisation en physique nucléaire puis effectue son service militaire en 1982-83 dans l’Armée de l’air comme « ingénieur scientifique du contingent ». Affecté au LRBA (Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques) à Vernon, il y travaille pendant un an sur les systèmes d’emport des charges nucléaires à bord des missiles stratégiques.

Dans le même temps, il est reçu en 1979 à Sciences Po Paris dont il sort diplômé en 1983[3] (section Service public) ; il intègre ensuite l’École Nationale d’Administration (1984-1986, promotion Denis-Diderot).

Carrière[modifier | modifier le code]

Éric Danon a consacré l’essentiel de sa carrière, dans le secteur public comme dans le secteur privé, aux questions stratégiques, à la lutte contre les menaces criminelles contemporaines et à la coopération avec les pays en développement.

Prospective et questions stratégiques[modifier | modifier le code]

Il entre au Ministère des Affaires étrangères à sa sortie de l’ÉNA en 1986 où, après un an à la direction d’Amérique (relations économiques avec l'Amérique du Nord), il devient rédacteur, à la direction politique, pour les négociations sur l’interdiction des armes chimiques ainsi que sur la non militarisation de l'espace extra-atmosphérique.[réf. nécessaire]

En 1988, il intègre le cabinet du ministre des Affaires Étrangères comme conseiller technique sur les questions « Est-Ouest » de sécurité et de désarmement. Il est à l’origine de la proposition française à l’ONU, en 1989, d’Agence de traitement des images satellitaires (ATIS) et de Centre international de trajectographie intégré au Secrétariat des Nations unies[4]. Chargé du suivi de l’évolution des pays d’Europe centrale et orientale, il est l’un des rares diplomates français à participer, durant l’année 1990, à l’intégralité de la négociation dite « 2+4 » sur l’unification de l’Allemagne[5],[6].

En 1991, Éric Danon est détaché à la division « Espace et Défense » de l’Aérospatiale (devenue Airbus), d’abord à la direction des satellites puis à la direction de la stratégie comme chef de la cellule de stratégie industrielle des engins spatiaux. Il y dirige notamment les négociations exploratoires avec l’Ukraine pour la création de joint ventures dans le domaine des petits lanceurs spatiaux.

À la tribune de l’ONU New York (Discours au nom de la France - Conférence d’examen du TNP 2010)

Après un premier poste d’ambassadeur de France en Principauté de Monaco[7][source insuffisante][8], Éric Danon devient, de mars 2008 à février 2012, ambassadeur, représentant permanent de la France à la Conférence du désarmement à Genève[9][source insuffisante]. Il représente alors la France à la Première Commission des Nations unies[10],[11][source insuffisante] et dirige la délégation française dans un ensemble de négociations internationales relatives au désarmement et à la maîtrise des armements, notamment lors de la Conférence d’examen du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP) à New York, en mai 2010[12],[13]. Il est, dans le même temps, membre de la Commission présidée par François Roussely sur l’avenir de la filière nucléaire française[14].

Travaillant en parallèle sur les questions d’anticipation et de prospective, il est retenu pour devenir l’un des huit membres cooptés du « Groupe de décèlement précoce » qui se réunira de 2008 à 2012 une fois par mois à l’Élysée sous l’autorité du Secrétaire général de la Présidence de la République, pour passer en revue tous les sujets considérés comme « stratégiques » pour le pays[15]. Il devient ensuite, de mars 2013 à septembre 2016, Directeur Général du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques (CSFRS)[16][source insuffisante], Groupement d’Intérêt Public sous la tutelle du Premier Ministre, chargé de dynamiser et financer la recherche stratégique. Il organise notamment à ce titre les Assises Nationales de la Recherche Stratégique. Celles-ci ont porté en 2013 sur les « Risques et menaces de l’hypermodernité »[17][source insuffisante], en 2014 sur « Mondialisation, Politique et Religion - affrontements et perspectives »[18][source insuffisante] et, en 2015, sur « Qui est l’ennemi ? »[19],[20]. Il assure aussi la production et la réalisation du premier CLOM / MOOC (Massive Open Online Course) sur les questions stratégiques[21][source insuffisante] diffusé, en septembre 2015, en partenariat avec le CNAM sur la plateforme France université numérique, auprès de 14 000 inscrits en ligne.

De septembre 2016 à septembre 2019, il occupe le poste de directeur général adjoint pour les Affaires politiques et de sécurité au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères[22],[23][source insuffisante] où il assure notamment la coordination des revues Sahel et Levant et, par délégation, la supervision du programme « 105 » de l’action extérieure de l’État (1,9 Mds d’euros). Dans le même temps, il intervient à l’École de guerre, alors dirigée par l’Amiral Loïc Finaz, sur les interactions entre action militaire et environnement diplomatique et y anime régulièrement le séminaire « Penser Autrement » sur le thème « Approche anticipatrice et prospective en contexte de forte incertitude »[réf. nécessaire].

Menaces criminelles contemporaines[modifier | modifier le code]

Éric Danon commence à étudier les questions de terrorisme en 1977, dans le cadre du séminaire au Collège de France « Sécurité, territoire, population » de Michel Foucault. Il y suit notamment, à la demande de celui-ci, les développements de la coopération judiciaire franco-allemande mise en place pour lutter contre la Fraction Armée Rouge et les autres groupes terroristes de l’époque. En 1997, il est nommé sous-directeur de la Sécurité au Quai d’Orsay, chargé des « menaces transversales », responsable des aspects diplomatiques de la lutte contre le terrorisme, les trafics internationaux de toute nature et le blanchiment d’argent. De cette sous-direction naîtront alors, en 1998 et 1999, de nombreuses contributions, dont le projet de Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme[24], adoptée en moins d’un an de négociation par l’ONU. Il est nommé chef de la délégation française pour la négociation de la convention contre le crime transnational organisé (dite convention de Palerme) ainsi qu’au Groupe de Lyon pour la lutte contre le crime organisé dans le cadre du G7/P8. Il devient, dans le même temps, chef-adjoint de la délégation au Groupe d’Action Financière contre le blanchiment des capitaux (GAFI) et chef de délégation au GAFIC (GAFI Zone Caraïbes).

En 2000, il travaille à la rédaction d’un projet de résolution de l’Assemblée générale de l’ONU permettant de définir les « Diamants de conflits », aussi appelés « Diamants du sang » et qui sera adoptée en fin d’année (Résolution AGNU n° 55/56). Il est nommé chef de la délégation française pour le « Processus de Kimberley » relatif à la mise en œuvre d’un système de certification international de l’origine des diamants. Il s’implique alors fortement dans ce dossier lors de la réunion organisée à Windhoek (Namibie) du 13 au 16 février 2001 qui fixe la feuille de route des négociations ; puis à la réunion de Moscou (2-5 juillet 2001) où la Commission Européenne propose les contours d’un système de certification complet ; et enfin à la réunion de Twickenham (Royaume-Uni), du 11 au 13 septembre 2001, où les participants s’affrontent sur la question du « contrôle versus libre circulation » des diamants venus des pays en guerre.

L’attentat du 11 septembre 2001 le fait rappeler précipitamment à Paris pour travailler sur les conséquences géopolitiques de celui-ci.


En juillet 2010, alors Ambassadeur à Genève pour le désarmement, il devient le premier chef de la délégation française pour la négociation à New York du Traité sur le Commerce des Armes (Arms Trade Treaty) débutées à l’ONU[25],[26],[27],[28]. Avec son homologue britannique John Duncan et l’ambassadeur argentin Roberto García Moritán qui dirige la négociation, il contribue à établir l’architecture du traité et, malgré les réticences de nombreuses délégations, parvient à y faire inscrire la nécessité de lutter contre la corruption liée aux ventes d’armes.

A son retour de Genève en 2012, il est nommé conseiller diplomatique d’Interpol dans le cadre du Programme de lutte contre les Trafics de Marchandises Illicites. Il supervise le plan stratégique d’Interpol pour la lutte contre ces trafics et les contrefaçons et devient Conseiller spécial du Secrétaire Général pour le lancement de l’Interpol Foundation for a safer world[29].

Conférencier au CNAM, il enseigne durant l’année universitaire 2018-19, à un public composé principalement de magistrats, d’officiers de police et de gendarmerie ainsi que de spécialistes du renseignement, les méthodologies d’analyse des menaces criminelles contemporaines (« Evolutions, mutations, ruptures dans le monde de l’illicite ») dans le cadre du Master II « Criminologie, Renseignement, Radicalisation, Terrorisme »[30].

Coopération développement[modifier | modifier le code]

En 1994, Éric Danon intègre l’entreprise Agralex comme Directeur du développement et parcourt alors pendant deux ans l’Afrique francophone afin de développer les sources d’approvisionnement pour l’industrie agro-alimentaire européenne.

En février 1999, il devient Directeur de cabinet du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, Charles Josselin[31],[32], et chargé de mission au cabinet du ministre des Affaires Étrangères, Hubert Védrine, fonctions qu’il quitte dix huit mois plus tard[33], une fois achevée la fusion du Ministère des Affaires étrangères et du Ministère de la Coopération, entamée le .

Fin 2001, il crée et dirige deux sociétés de conseil. La première, Africa Steps, effectue des études juridiques d’amélioration de la gouvernance et de projets d’infrastructure dans les pays en développement ; elle jouera notamment un rôle déterminant dans la relance du projet d’un Pont entre Kinshasa et Brazzaville[34],[35], finalement adopté en 2014 par les deux capitales dans le cadre du NEPAD. La seconde société, IMEDA (International Médical Alliance), travaille à la mise à niveau des systèmes de santé et d’assurance maladie ; elle établira les nouvelles bases du système de sécurité sociale au Gabon, de même que la réhabilitation de plusieurs hôpitaux d’Afrique centrale. Il travaille sur ces projets de santé avec Bernard Kouchner, comme le souligne le livre de Pierre Péan, Le monde selon K[36],[37],[38],[39],[40].

En 2012, Éric Danon est chargé par le Quai d’Orsay d’une mission relative à l’étude et la mise en place d’un « label France » pour la production et la diffusion des connaissances ainsi que d’une mission sur l’amélioration de la sécurité financière de l’Agence Française de Développement. Il développe notamment dans son rapport la nécessité de beaucoup mieux protéger les lanceurs d’alerte qui dénoncent les abus et la corruption liés aux contrats conclus avec les pays en développement.

Éric Danon est colonel de la réserve citoyenne de l’Armée de l’Air et, à ce titre, membre du réseau ADER. Il a été distingué en 2013 VIP Member of Worldwide Who’s Who for Excellence in International Policy[41]. Il est membre fondateur du cercle de réflexion K2[42],[43] et de la fondation The House of the Rising Stars[44]. Membre du comité de rédaction de la revue Sécurité globale, il participe à de nombreux débats et est régulièrement interviewé à la radio et à la télévision sur les questions internationales[45],[46], touchant au nucléaire militaire[47],[48],[49],[50],[51], aux ventes d’armes[52],[53],[54] et aux attentats terroristes récents[55],[56],[57],[58].

Ambassadeur en Israël[modifier | modifier le code]

Remise des lettres de créance au Président Reuven Rivlin à Jérusalem, (12 septembre 2019)

Le 21 juin 2019, Éric Danon est nommé, par le président Emmanuel Macron, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de l’État d’Israël[59],[60]. Lors de trois émissions que lui consacrent la chaîne i24news[61],[62]et la radio nationale Kan, il revient pour la première fois sur son parcours et les circonstances de sa nomination[63],[64].

Visite officielle du Président Emmanuel Macron en Israël (23 janvier 2020)
Cérémonies du 14 juillet 2021 avec le Président Isaac Herzog

Le 14 juillet 2021, à l’occasion de la fête nationale, Éric Danon reçoit à la Résidence de France le nouveau chef de l’Etat israélien Isaac « Bougi » Herzog pour la première réception diplomatique de celui-ci dans ses fonctions. L’événement a une portée symbolique importante en ce que le seul chef de l’Etat à être venu auparavant à cette célébration avait été le très francophile Shimon Peres[65],[66].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Éric Danon est marié à Marie-Christine Dupuis-Danon et père de cinq enfants. Ancien instructeur de voile au Centre Nautique des Glénans, il est passionné de nautisme (traversée transatlantique en 2003 et du passage de Drake en 2007) et pilote d’avions légers[réf. nécessaire]. Grand amateur de cinéma et d’audiovisuel, il a créé la société de production Héliotrope et, sous le pseudonyme d’Éric Rouah, a assuré la production exécutive de la série pour enfants « Les Enquêtes de Geleuil et Lebon » diffusée par TF1.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Décret du portant nomination et titularisation dans le corps des ministres plénipotentiaires (agents diplomatiques et consulaires), publié au JORF du .
  2. Recherche « Danon Éric », sur lyon-normalesup.org/Annuaire.
  3. « Eric Danon », sur sciences-po.asso.fr.
  4. Hubert Fabre, « La prévention de la course aux armements anti-satellites (ASAT) », Institut Européen des Relations Internationales (IERI), (consulté le ).
  5. Bertrand Dufourcq, « 2+4 ou la négociation atypique », Politique étrangère, no 2,‎ (lire en ligne).
  6. Témoignage d’Eric Danon pour le livre de Nicolas Dufourcq « Retour sur la fin de la guerre froide et la réunification allemande » pp. 136-141 Odile Jacob 2020.
  7. Décret du portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la Principauté de Monaco - M. Danon (Eric), publié au JORF du .
  8. Renaud Lecadre, « A Monaco, le prince fait valser l'ambassadeur de France », sur Libération (consulté le )
  9. Décret du portant nomination d'un ambassadeur, représentant de la République française à la Conférence du désarmement à Genève - M. Danon (Éric), publié au JORF du .
  10. Interview d'Éric Danon sur la Première Commission des Nations Unies (en vidéo / YouTube)
  11. Discours d'Éric Danon à l'ouverture de la Première Commission de l'ONU (5 octobre 2010)
  12. Discours d’Éric Danon devant la Conférence d’Examen des États parties au TNP à New York, 4 mai 2010.
  13. Entretien d’Éric Danon avec le blog américain Daily Kos, 23 mai 2010].
  14. Article Les Échos du 1er février 2010 (composition de la Commission Roussely).
  15. Cité par Antoine Glaser et Thomas Hoffnung dans leur livre "Nos chers espions en Afrique » Fayard 2020, page 161.
  16. Le CSFRS
  17. Les IVèmes Assises Nationales de la Recherche Stratégique (en vidéo)
  18. Les Vèmes Assises Nationales de la Recherche Stratégique (en vidéo)
  19. Les VIes Assises Nationales de la Recherche Stratégique (en vidéo)
  20. Émission RFI Géopolitique Le Débat sur Qui est l'ennemi ? 6 décembre 2015.
  21. Teaser du MOOC Questions stratégiques (en vidéo)
  22. Arrêté du portant nomination (administration centrale), publié au JORF du .
  23. Arrêté du portant nomination (administration centrale), publié au JORF du .
  24. Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme (Texte et présentation au Sénat)
  25. Article RFI sur le lancement de la négociation d'un Traité sur le Commerce des Armes, 24 juillet 2010.
  26. Émission RFI Géopolitique Le Débat sur la négociation du TCA 2 juillet 2011 1re partie.
  27. Émission RFI Géopolitique Le Débat sur la négociation du TCA 2 juillet 2011 2e partie.
  28. Interview d'Eric Danon sur le TCA dans Le Point du 29 mai 2013
  29. Interpol - Fondation pour un monde plus sûr.
  30. Référence de l'enseignement de criminologie (sur le site du CNAM).
  31. Arrêté du portant nomination au cabinet du ministre, publié au JORF du .
  32. « Coopération et francophonie », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. Arrêté du portant cessation de fonctions et nomination au cabinet du ministre délégué, publié au JORF du .
  34. Article Africaintelligence du 16 mars 2006 « Sassou rêve au pont des deux Congos »
  35. Article Africaintelligence du 22 février 2007 « Chirac et le pont des deux Congos »
  36. Itw France Inter / Eric Danon : Je suis un dommage collatéral
  37. Itw Le nouvel obs / Affaire Kouchner : le cofondateur d'Imeda s'explique
  38. « En Afrique, l'image du french doctor a favorisé les activités de la société Imeda dans plusieurs pays », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  39. Article Libération / La toile africaine de Bernard Kouchner
  40. Article Paris Match : Voyage dans la galaxie des sociétés amies de Kouchner
  41. Eric Danon nommé Professionnal of the year 2013 / International Affairs.
  42. Le Cercle K2
  43. Les membres fondateurs du Cercle K2
  44. La fondation House of the Rising Stars
  45. Émission du 24 avril 2017 Le Talk stratégique du Figaro.
  46. Itw IRIS du 27 février 2019 (Podcast) sur les défis de la diplomatie française.
  47. Émission RFI Géopolitique Le Débat 26 avril 2015 sur la Conférence d'examen du TNP 2015.
  48. Émission RFI Géopolitique Le Débat, 30 mai 2015 sur la Conférence d'examen du TNP 2015.
  49. Émission RFI Géopolitique Le Débat, 9 avril 2017 sur la négociation d'un Traité d'interdiction des armes nucléaires.
  50. Itw Diploweb, 15 novembre 2017, La dissuasion nucléaire a-t-elle un avenir ?.
  51. Conférence Diploweb/GEM, 15 novembre 2017, La dissuasion nucléaire a-t-elle un avenir.
  52. Émission RFI Géopolitique Le Débat sur Le Moyen-Orient et le grand bazar des armes, 13 mars 2016
  53. Débat iReMMO du 9 mars 2016 : D'où viennent les armes au Moyen Orient ?.
  54. Émission RFI Géopolitique Le Débat sur Armes légères et de petit calibre : un fléau mondial, 16 juin 2018
  55. Interview France 24 du 27 juillet 2016
  56. L'entretien, France 24 du 20 août 2016
  57. Interview i24 du 11 septembre 2017
  58. Conférence « Quels futurs pour le terrorisme ? » à la Sorbonne, le 18 avril 2019
  59. Décret du , publié au JORF du .
  60. Article du Times of Israël, 12 septembre 2019
  61. Emission Elie sans interdit'’ sur i24news du 5 janvier 2020
  62. Emission Elie sans interdit'’ sur i24news du 5 mai 2020
  63. Emission spéciale sur Kan en français, 14 juillet 2020
  64. Article TelAvivre du 3 juillet 2019
  65. Discours prononcés le 14 juillet 2021 à la Résidence de France
  66. Itw i24news du 14 juillet 2021 à l’occasion de la fête nationale
  67. Décret du portant promotion et nomination, publié au JORF du .
  68. Décret du portant promotion et nomination, publié au JORF du .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]