Égligny

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Égligny
Égligny
L'école et la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Christine Lemore
2020-2026
Code postal 77126
Code commune 77167
Démographie
Gentilé Églignyciens
Population
municipale
316 hab. (2021 en diminution de 4,24 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 37″ nord, 3° 07′ 15″ est
Altitude 59 m
Min. 50 m
Max. 135 m
Superficie 16,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Égligny

Égligny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 15 km au nord-est de Montereau-Fault-Yonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les hameaux d'Égligny sont l'ancienne abbaye de Preuilly, les Marais, Gratteloup (ferme) et Bourbitou (ferme).

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Égligny est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 50 mètres à 135 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 55 mètres d'altitude (mairie)[2]. Le nord-ouest de la commune fait partie de la plaine cultivée du Montois, le sud-est est dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Égligny.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

  • la rivière l'Auxence, aussi appelée la Vieille Seine[3], affluent en rive droite de la Seine, est le principal cours d'eau qui traverse Égligny[Note 1], ainsi que :
    • un bras de 0,50 km[4] ;
    • un bras de 1,38 km[5] ;
    • le ru de Sucy, 10,51 km[6], anciennement appelé ru d'Égligny et qui prend sa source à Montigny-Lencoup, est un affluent de l'Auxence qu'il rejoint à Égligny. Il formait jadis un long étang qui fournissait aux moines les poissons des jours d'abstinence[7] ;
    • le ru du Mouche, 2,48 km[8], affluent de l’Auxence ;
      • le fossé 01 de Fontenay , 0,88 km[9], qui conflue avec le ru du Mouche ;
    • la Noue d'Auvergne, 3,10 km[10], affluent de l’ Auxence ;
  • le fossé 01 de Châtelet, 1,90 km[11] ;
  • le canal 01 des Gobillons, 0,35 km[12].

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,30 km[13].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[15],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[16].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 12 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 1] :

  • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[25],[26] ;

et un au titre de la « directive Oiseaux »[24] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[27],[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Égligny comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[29],[Carte 2], les « plans d'eau de Chancelard » (123,65 ha), couvrant 2 communes du département[30] , et un ZNIEFF de type 2[Note 3],[29], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[31].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Égligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[32],[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35],[36].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 48 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[37] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7% ), forêts (18,6% ), eaux continentales[Note 7] (8,3% ), zones agricoles hétérogènes (1,8% ), zones urbanisées (1,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6% ), prairies (1,4 %)[38].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[39],[40],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[41].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[42]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 143, dont 97,9 % de maisons et 2,1 % d'appartements.

Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 6,3 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 76 %, contre 17,1 % de locataires et 7 % logés gratuitement[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Agliniacum en 1118[44].

Du latin Aculeniacum, « domaine d'Aculenus (le piquant)[45] ».

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbaye cistercienne de Preuilly, fondée en 1118 grâce à Thibaud de Champagne, par l'abbé Arthaud et douze moines, envoyés par Étienne Harding, abbé de Cîteaux. Endommagée par les guerres (XIVe, XVe, 1567 et 1652), elle fut restaurée au XVIIIe siècle. À la Révolution, l'église est transformée en fabrique de salpêtre[7],[46].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Paul Tual    
         
1989 2008 Guy Linstrumelle DVD agriculteur
mars 2008 2014 Anne-Marie Bisson    
mars 2014 2020 Thierry Dequirot   Artisan Charpentier
2020 En cours Christine Lemore[47]    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune d'Égligny gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[50].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[50],[52].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [50],[53],[54].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[55].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

En 2021, la commune comptait 316 habitants[Note 8], en diminution de 4,24 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
396322293185281312332356360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
384382385401416413406383387
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
385397417385407414404426383
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
309274214199237275330311335
2021 - - - - - - - -
316--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Chêne de Preuilly se déroule en août.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Égligny dispose d’une école élémentaire située 10 rue Saint Félicien. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée) : 0770306P, comprend 25 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[60].

Il ne dispose pas d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Égligny est en zone C.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 127, représentant 330 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 430 euros[61].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 29, occupant 153 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,4 % contre un taux de chômage de 7 %.

Les 20,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,3 % de retraités ou préretraités et 8 % pour les autres inactifs[62].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 27 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l’industrie, 6 dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 5 étaient relatifs au secteur administratif[63].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Égligny est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[64].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 227 ha en 1988 à 240 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Égligny, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Égligny entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[64],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 5 4 5
Travail (UTA) 16 9 16
Surface agricole utilisée (ha) 1 136 859 1 200
Cultures[66]
Terres labourables (ha) 1 116 859 1 200
Céréales (ha) 756 536 s
dont blé tendre (ha) 556 366 418
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 139 s s
Tournesol (ha) 115 s
Colza et navette (ha) 0 s 156
Élevage[64]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 67 19 86

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vestiges de l'abbaye de Preuilly.
L'église Saint-Martin et Saint-Félicien.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

  • Abbaye cistercienne de Preuilly classée MH[67],[68], cinquième fille de Cîteaux.
  • Ferme (Saint-Jean ?, du refuge ?, des Beauvais ?), dépendance de l'abbaye.
  • Église paroissiale Saint-Martin-et-Saint-Félicien (XVe ou XVIe siècle) - cloche 1506, bâton de procession en bois doré, saint Martin en bois XVIe, tabernacle XVIIIe, inscrite MH[69],[70].
  • Château d'Égligny.
  • Borne de finage dite "des Quatre Seigneurs". Délimite le finage de Balloy à l'est, de Gravon au sud, de Châtenay-sur-Seine à l'ouest et d'Égligny au nord, entre la Seine et la Vieille Seine[71].
  • Lavoir (date ?).
  • Ferme de Gratteloup (date ?) - graffitis historiques de soldats pendant la Seconde Guerre mondiale sur les murs du grenier d'une des granges.
  • Ferme de Roselle (date ?).
  • Ferme d'Estrées (date ?) - possédait un moulin (date ?) sur le ru de Soucy.
  • la Râperie (1890 à 1950) - détruite - les racines de betterave sucrière y étaient traitées et le jus était envoyé à la sucrerie de Bray-sur-Seine à l'aide d'une canalisation souterraine[7].

Vestiges préhistoriques et antiques[modifier | modifier le code]

Lieux[modifier | modifier le code]

Le territoire d'Égligny possède des paysages diversifiés : champs agricoles, forêts, rivière, ainsi que de nombreux étangs issus de l'exploitation de sablières, contribuant à maintenir une riche faune et flore.

Le circuit pédestre « Preuilly, ancienne abbaye cistercienne » de 13,5 km (boucle no 16, environ 2 h 45) visite plusieurs lieux d'intérêt des alentours[72].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Henri Dupont-Delporte (1783-1854), haut fonctionnaire et homme politique français, propriétaire du château d'Égligny.
  • Mémoires de Mme Louise Bourguoin (née en 1932)[73].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Égligny », p. 454–457

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Était-ce l'ancien ru de Volangy.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 d'Égligny » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF d'Égligny » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Égligny - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 21 novembre 2020 ».
  2. « Égligny » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Auxence (F24-0400) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Vieille Seine (F2419001) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Vieille Seine (F2421001) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Sucy (F2421000) ».
  7. a b et c Ardouin-Dumazet, Voyage en France - Région Parisienne, II - Est. La Brie, Berger-Levrault, 1906.
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Mouche (F2418000) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Fontenay (F2418100) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Noue d'Auvergne (F2425000) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Châtelet} (F2419000) ».
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 des Gobillons (F2427002) ».
  13. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 octobre 2019
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