Discussion utilisateur:Horst widmann

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Bonnes contributions ! M0tty 2 septembre 2009 à 20:00 (CEST)[répondre]

Bonsoir Horst

Quand on prononce les mots Art et Entreprise, on pense souvent à deux termes contraires qui n'ont pas lieu d'être ensemble et dont la juxtaposition sonnerait presque comme un gros mot. Je serais même tenté avec un peu d'audace d'y associer dans le même genre d'idée la célèbre citation : " Quand j'entends le mot revolver , je sors ma culture". Non ce n'est pas cela. C'est la phrase inverse que je voulais citée, celle qui est attribué habituellement à Goebbells. L'autre à, sans doute été dite par John Wayne ou Charlton Heston, je ne sais plu par qui, je n'y étais pas non plus quant elle a été prononcée..

Vous souriez ? Pourtant, il y a un peu de cela et aussi, soyons franc, pas mal d'hypocrisie et de méconnaissance réciproque derrière ces deux mots, derrière ces deux mondes. Beaucoup de gens pensent que le monde de l'art serait le domaine privilègiè du désintéressement, de l'intelligence, du beau, de la sensibilité, de la créativité, de la luxure alors que le monde de l'entreprise serait celui du profit, du matérialisme, du vulgaire, de la laideur du labeur et de la sueur. Bref, que le monde de l'art serait celui des gentils et le monde de l'entreprise, celui des méchants. J'ai même faillit dire un monde de brutes, un monde d'hommes mais faut reconnaître que chez les artistes aussi, les femmes aussi souffrent aussi d'un manque de représentativité. Eh oui, le monde de l'art comme celui de l'entreprise est plutôt matcho.

Vous souriez encore ? Pour ma part, je trouve cette vison un peu caricaturale et par trop romantique : celle de l'Artiste avec un grand A, ce rebelle bohème qui dans sa bulle dorée critique la société et les institutions. Fort heureusement la réalité est tout autre, l'artiste et l'entreprise ont beaucoup plus de point communs qu'on ne le croit. Quand un individu décide de devenir artiste, on se dit que ce choix n'a probablement pas été dicté par l'idée primordiale de faire fortune. En effet, tout le monde sait que seul un nombre très restreint d'artistes parviennent à vivre correctement de leur travail. Il devrait en être de même pour les chefs d'entreprise, quand un individu décide de fonder une entreprise, c'est d'abord pour apporter un service, un progrès technologique, pour répondre aux besoins des consommateurs. Pourquoi penser, qu'il fait cela d'abord pour le profit. L'entreprise et l'artiste fonctionnent tous deux selon le même modèle économique. L'artiste tout comme l'entreprise doit être innovant, il doit savoir communiquer, faire face à la concurrence et aux critiques. Il doit , lui aussi, acquérir un savoir faire, maîtriser les nouvelles technologies, se méfier de l'espionnage et de la contre-façon, séduire ses clients, d'être dynamique, investir sur l'avenir. L'artiste fréquente ,lui aussi, le monde des institutions d'état ou privées. Lui aussi recherche, parfois, les subventions, les aides à la création. Il connaît lui aussi la dureté du travail, le stress, les dayline . Comme on dit souvent : "La critique est aisée mais l'art est difficile ". ll en est des artistes comme des entreprises, certains sont de niveaux internationaux d'autres plus locaux, certains travaillent seul tel un artisan, d'autres travaillent en couple ou en binôme, en collectif. Certains artistes célèbres sont de véritables chefs d'entreprise dirigeant parfois un staff d'une cinquantaines de collaborateurs salariés dans un ateliers parfois situé dans une ancienne usine réhabilitée. Certains vu le coût du logement, on du mal à trouver des ateliers pour exercer leur art alors ils squattent d'anciens lieux industriels, des friches, des usines abandonnées. Très peu d'artistes, comme très peu de chefs d'entreprise sont millionnaires et perçoivent des revenus indécents même si ce n'est souvent que de ceux-là dont on parle dans les médias. La grande majorité des artistes connaissent beaucoup de difficultés et la précarité tout comme ceux du monde de l'entreprise. Beaucoup de plasticiens sont RMIstes car à la différence des artistes du spectacle (comédiens, techniciens du son et de l'image, les gens du théâtre et du cinéma, des arts vivants), ils n'ont pas droit au chômage. Beaucoup d'artistes n'arrivent pas à vivre de leur art alors souvent ils sont obligés pour subsister d'exercer un second métier. Certains ont la chance d'enseigner leur profession dans des écoles, d'autres doivent se contenter de travailler dans d'autre domaines, dans le monde de l'entreprise. Ils sont aussi vendeurs dans l'habillement, techniciens, saisonniers dans le tourisme. Certains artistes ont aussi d'abord exercer une toute autre profession avant de se jeter dans le monde de l'art, certains très connu ont été négociants en vin, horticulteurs, tradeurs ou encore dirigeants d'une entreprise familiale de fabrication de jouets pour enfants . Les artistes, tout comme les employés des entreprises, ont suivi une formation, parfois longue dans l'enseignement supérieur aux Beaux-Arts et sont, eux aussi, souvent diplômés. Il est cependant assez rare de trouver dans un atelier d'artiste, de jolis diplômes affichés aux murs comme chez certain praticiens du droit ou de la médecine. Certains artistes n'hésitent pas à s'inspirer des techniques de management de certaines entreprises, comme le fait de rarifier leur production afin de faire monter les prix de leur œuvre. Il n'est pas faux non plus de dire que certains artistes millionnaires n'hésitent pas à placer leur économies en bourse, participant en cela au développement des entreprises. D'un l'autre côté, il n'est pas rare que certains très grands chefs d'entreprise deviennent de très grands collectionneurs et favorisent le développement des arts. Vous voyez le monde de l'art et celui de l'entreprise ont beaucoup de similitudes et on peu de choses à s'envier. On y trouve, sans aucun doute, la même proportion d'arrivistes, de cyniques ,d'arrogants que partout ailleurs. Tous deux sont touchés par la crise et les difficultés économiques . On pourrait encore faire de nombreux rapprochement entre ces deux mondes. Le monde de l'art et le monde de l'entreprise sont aussi dur l'un que l'autre. Vous voyez, je n'idéalise pas les choses. Je reconnais aussi aux artistes, comme à tout autre citoyen, le droit et de devoir de critiquer la société dans laquelle nous vivons. C'est pourquoi, cela me rend triste d'entendre des gens dire : " ah non ! L'art ce n'est pas pour moi, c'est trop intellectuel". J'ai envie de leur répondre que l'art est fait par des gens comme eux et que l'art ne parle que l'art mais aussi de la vie de tout à chacun.

Frederic Rivet


Stadtmalerei.' C’est le temps qui s’arrête, c’est une lumière évocatrice et reconnaissable. Et pour cause. Au contraire de certains peintres classiques qui se cachaient peut-être de l’emploi de la chambre claire, Horst Widmann revendique l’utilisation de la photographie comme esquisse, comme carnet de route lui permettant de fixer une image contemporaine, celle de l’homme dans son environnement urbain. Au final, il s’agit pourtant toujours de poser de la peinture sur un support, et cela n’est jamais neutre. Horst Widmann entretient ainsi une ambiguïté entre la qualité photographique des cadrages, des lumières et l’expression la plus poussée d’une instantanéité. Ses peintures urbaines sont des sortes de “photographies malaxées”, le moyen le plus approprié selon lui de recueillir l’empreinte du réel et du temps, d’obtenir une véritable figure de la vill.

Ch. Lepecq


Vendredi 21 Mai 2010 - 13:09

'Les radiologies d’Horst Widmann s’exposent à Revigny-sur-Ornain L’artiste autrichien dévoile ses œuvres lors du festival Cop’Art. par Laure Dumet

Dans le cadre du festival Cop’ART 2010, Horst Widmann, Parisien d’adoption, expose quelques-unes de ses œuvres dans le cabinet de kinésithérapie de Révigny-sur-Ornain du 9 avril au 13 juin. L’occasion pour le public meusien de découvrir l’art d’aujourd’hui.

Né en Autriche en 1938, Horst Widmann se dirige dès que possible vers l’école des Beaux-Arts de Linz. Voyageant beaucoup dans le reste de l’Europe pendant ses vacances, il décide de s’installer à Paris à la fin de ses études. En 1964, une fois établi dans la capitale française, l’artiste fait ses débuts comme directeur artistique dans plusieurs groupes de presse parisiens. Parallèlement à cette activité, il commence à peindre et à organiser de petites expositions qui restent sur un plan secondaire, seulement pour le plaisir. A l'époque, une de ses activités préférées à Paris, est de saisir en photo la vie de la capitale de nuit. Il trouve un grand intérêt dans ces clichés nocturnes, qu’il réinterprète ensuite avec de l’acrylique sur des canevas. Dans les années 80, Horst Widmann débute un travail de pratique radiographique totalement expérimentale : il demande à des radiologues de l’aider à photographier des objets insolites comme des fleurs ou un pied féminin muni d’une chaussure à talon. Une initiative qui peut paraître loufoque aux yeux de certains, mais qui pourtant, a fait son petit bonhomme de chemin dans le domaine de l'art numérique.

Plus tard, Horst Windmann retrouve ses radiographies laissées un temps de côté, et les retravaille en parallèle avec l’apparition du numérique. « Le traitement de l’image sur ordinateur était une révolution pour mon métier, ça m’a donné envie de ressortir les vieux clichés radiologiques pour pouvoir les retravailler sur Photoshop », explique l’artiste autrichien. « C’est aussi très étrange et très drôle pour les radiologues de me voir arriver avec une sardine ou un cactus, eux qui ont l’habitude de s'occuper des malades. Ces choses décalées que j’amène dans leur cabinet, ça les détend ». Depuis le 9 avril, les gens peuvent admirer les expérimentations d'Horst Widmann dans le cabinet de kinésithérapie de la ville. « C’est marrant comme les gens réagissent face aux images, certains préfèrent les fleurs, d’autres préfèrent le baiser ; la variété dans les objets choisis permet de contenter tout le monde ». Ces œuvres permettent aux visiteurs d'apercevoir à la fois un objet de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur, une double dimension très intéressante.

Ces modernisations numériques de clichés radiologiques ont été exposées à la Bibliothèque Nationale de Paris en 1992, puis quelque peu mises de côté, jusqu’à ce que le dossier présenté par l'auteur pour exposer à la Manifestation d’Art Contemporain de Paris (MAC Paris) soit accepté. En 2008, il expose donc ces œuvres à Paris, « ensuite il y a eu un effet boule de neige : en 2009, les organisateurs de Cop’Art, et certains représentants des entreprises meusiennes sont venus voir l’expo, et le kinésithérapeute m’a choisi pour le cabinet de Revigny-sur-Ornain ». En effet, quoi de mieux dans un cabinet de kinésithérapeutes que des œuvres réalisées à partir de clichés de radiologie ? C’est idéal pour détourner les choses quotidiennes. Son travail sera exposé jusqu’à la fin du festival Cop’Art le 13 juin 2010. Preuve que ses œuvres ont rencontré un grand succès dans le village meusien : deux d'entre elles ont déjà été réservées.