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AC Milan





Syntaxe[modifier | modifier le code]

Les pionniers et les premiers trophées (1899-1919)[modifier | modifier le code]

Les origines du club[modifier | modifier le code]

Herbert Kilpin, premier entraîneur et premier capitaine du Milan.

La soirée du samedi 16 décembre 1899, un groupe d'anglais habituel consommateur de l'American Bar et un groupe d'italiens client de la Birreria Spaten, tous animés de la passion pour le football, se réunissent dans la Fiaschetteria Toscana de la via Berchet, dans le centre de Milan et constitue le Milan Cricket and Foot-Ball Club. Les fondateurs et pionniers de cette aventure sont Alfred Edwards, David Allison, Edward Nathan Berra, Samuel Richard Davies, Daniele Angeloni, Giannino Camperio, Antonio Dubini, Guido Valerio et Herbert Kilpin. La fondation du club devient public deux jours plus tard, le lundi 18 décembre, par le biais de la Gazzetta dello Sport de l'époque.[1][2]

Edwards, déjà vice-consul britannique à Milan et personnage notable de la haute société milanaise, et le premier président élu du Milan. Initialement la société comprenait aussi une section de cricket affilié à Nathan Edward Berra autre que celle du calcio contrôlé par David Alliston. Kilpin est le premier entraîneur et premier capitaine de l'équipe. Dès la première heure, l'écurie lombarde vêtit le classique maillot à bandes verticales de couleur rouge et noir, d'où le surnom des Rossoneri. L'idée même que voulait Herbert Kilpin de son club, selon ses propres propos : «Nous serons une équipe de diables. Nos couleurs seront le rouge comme le feu et le noir comme la peur que nous inspirerons aux adversaires».

Première partie officielle
15 avril 1900 - Velodromo Umberto I, Torino

FC Torinese - AC Milan

3 - 0

Arbitre: De Roote

Buteur: But inscrit après 15 minutes 15e, But inscrit après 18 minutes 18e, But inscrit après 70 minutes 70e Bosio

Durant janvier 1900, le président Edwards affilie le club à la Federazione Italiana del Football, prédécesseuse de l'actuelle FIGC. La première partie officiel a lieu dans l'antre du FC Torinese et leur terrain du Vélodrome Humbert Ier, match se soldant par une défaite (3-0). Par la suite, l'équipe conquis son premier trophée par un succès en final de la Medaglia di Re, en venant à bout du Foot-Ball Club Juventus (2-0), suivront d'autres éditions dans cette même compétition, notamment en finale contre le Genoa Cricket and Football Club et le Football Club Torinese avec de nouvelles victoires à la clé qui permettent au club invaincu, l'honneur de l'attribution de la médaille crée en hommage au roi, Humbert Ier d'Italie assassiné le 29 juillet 1900.

Les rossoneri seulement après deux saisons d'existence, s'adjuge leur premier titre national durant l'année 1901, interrompant l'hégémonie du Genoa CFC, en s'imposant le 5 mai, en final (3-0) à Ponte Carrega à Gênes. L'équipe guidé par la main de Kilpin, auteur d'un coup du chapeau lors de la rencontre tout en étant parallèlement capitaine, joueur et entraîneur échouera le 13 avril 1902, pour la conservation de leur couronne lors de l'ultime rencontre face à ce même club (2-0) tout en renouant à partir de 1906 au titre de champion, le 6 mai suite au forfait du club piémont de la Juventus FC, vainqueur sortant, en signe de protestation des dirigeants de la Veccia Signora refusant de jouer sur le Campo di via Comasina de l'US Milanese en confrontation du Girone finale. Les tirs au but n'existant pas en ce temps, il avait fallu départager les deux adversaires sur une opposition retour en conséquence du score nul et vierge de la phase aller ayant eu lieu à Turin, dans le même stade qui assistait au grand début du Milan Cricket and Foot-Ball Club au Vélodrome Humbert Ier. Le Milan illustre la légitimité de son succès en répétant l'exploit de s'imposer en 1907, prévalant dans le Girone nazionale sur le Torino FC et sur l'Andrea Doria.

En 1908, à la suite de dissidence interne pour l'inclusion de joueurs étrangers dans l'équipe, 43 socios abandonnent le club et forment le 9 mars de cette même année, le Football Club Internazionale Milano. Pendant cette saison, les casciavìt qui en dialecte milanais signifie "tournevis", pour insister sur l'origine prolétarienne des supporters rossoneri, surnom attribué par les "cousins" rivaux, nerazzurri. Illustrant l'ancrage entre les deux sociétés milanaises, la première symbole des travailleurs et syndicalistes et la seconde advenant l'écurie favorite de l'aristocratie de Milan, ne prennent pas part en compagnie de d'autres équipes au championnat national, il faut attendre 1909 pour revoir les lombards y reprendre part avec deux footballeurs non italiens.

Emmené par son attaquant de talent, en la personne du belge, Louis Van Hege, auteur de 97 buts en 88 rencontres qui s'offrira notamment un cinglant quintuplé à l'encontre de la Juventus FC et de ce qui restera pour cette dernière sa pire défaite historique (8-1) face au Milan. De 1911 à 1913, la compétition est marquée par la domination nationale du Football Club Pro Vercelli 1892, celle de 1912 sera la plus amer, terminant à un point derrière le club Piémont dans le Girone Ligure-Lombardo-Piemontese, supprimant les derniers espoirs de titre par la possibilité de disputer une finale facile face à la modeste équipe gagnante du Girone Veneto-Emiliano en l'occurrence le Foot Ball Club Unione Venezia, balayé (0-6; 0-7) face au Pro Vercelli.

Ainsi, en 1916, le Milan s'octroie la Coppa federale en substitut du championnat suspendu en conséquence collatéral du déclenchement de la Première Guerre mondiale. N'étant toutefois pas officiellement reconnu de la Federazione Italiana Giuoco Calcio comme un titre italien. L'épreuve nationale gelée, pour se pérenniser, le club se rabat sur des challenges régionaux, en raflant deux championnats. Sur son deuxième titre, en affrontement face à l'autre club milanais, le FC Inter Milano, il leur inflige une historique déconfite (8-1). La période de 1919 fut moins propice concluant l'exercice par une seconde place à deux unités de Legnano mais toujours devant l'Inter, vaincu lors des deux derby (4-3; 5-2).

L'AC Milano et les décennies sans victoires (1919-1945)[modifier | modifier le code]

Introduction[modifier | modifier le code]

Giuseppe Meazza, sous le maillot de la Nazionale en 1939.

De la période qui va de l'après Première Guerre mondiale à la Seconde Guerre qui suivit, le club amorce une série de saisons sans victoires. Jusqu'en 1950, marqué par l'hégémonie des clubs turinois, la Juventus FC et le Torino FC, six titres à chacun dont cinq consécutifs pour le premier, qui demeure encore à maintenant son record. Sans néglige, la forte présence de l'écurie du Bologna FC et ses six championnats glanés. Toujours en première catégorie mais stagnant en moitié de classement, n'allant jamais plus haut qu'une troisième place obtenu durant les exercices de 1937/1938 et 1940/1941 à trois et cinq points respectivement de l'Inter et du Bologna FC. En outre, l'équipe connaitra également deux quatrièmes places en 1931/1932 et 1936/1937.

Période d'entre deux guerres[modifier | modifier le code]

En 1922, la société engage Ferdi Oppenheim, autrichien d'origine, il devient le premier entraineur professionnel ainsi que le premier technicien étranger à s'assoir sur le banc milanais, écartant ainsi le cofondateur de la société, Herbert Kilpin mais deux saisons infructueuses auront raison de sa présence. En lieu et place, le club intronise Vittorio Pozzo, jeune entraîneur transalpin qui n'arrivera à enrayer la période de disette. Deux années à la tête de l'équipe suffiront pour assister à son éviction, ce dernier prendra quelques temps plus tard, une trajectoire tout autre, récoltant un titre olympique en 1936 et devenant seule double vainqueur d'une Coupe du monde en tant que sélectionneur avec les victoires de 1934 et de 1938 avec la sélection italienne de football.

En parallèle, sous l'impulsion du dirigeant du Milan, Piero Pirelli, le 19 septembre 1926 est inauguré le Stadio San Siro inspiré de l'architecture des enceintes anglaises. Propriété du club jusqu'en 1935 avant de n'être cédé à la commune de la ville.

Par ailleurs, la dénomination du club mute en 1919 de Milan Football and Cricket Club à Milano Football Club, seulement en février 1939, dû aux origines britannique du Milan et de la montée en parallèle du mouvement fasciste. Les membres du parti politique de Benito Mussolini n'ayant pas grand estime ce genre de patronyme, le club subit une italianisation de son nom, qui entre temps avait purgé une longue période sombre car dès 1936, la société remanie l'appellation en Milan Associazione Sportiva.

Successivement à cette période, le bilan d'après-guerre, à la moitié des années quarante, font que les rossoneri sont toujours en première division mais non pas su se maintenir au-delà du milieu du classement, excepté durant les saisons 1937/1938 et 1940/1941 terminant au troisième poste du championnat à trois points respectivement de l'Ambrosiana-Inter et à cinq points de l'AGC Bologna. Sans oublier, un quatrième poste en 1931/1932 et 1936/1937. En cette époque, on note l'arrivée en 1940 de l'attaquant Giuseppe Meazza, homme fort du rival milanais et de la présence d'Aldo Boffi auteur de 136 réalisations sous les couleurs du Milan et tous deux premiers capocannoniere par trois fois en Série A. Riccardo Carapellese, Gino Cappello et l'uruguayen Ettore Puricelli entre autres, constituent les autres joueurs phares de l'équipe. La naissance de la Coupe Mitropa permet au Milan AS, d'initier ses premiers pas sur la scène européenne avec l'édition de 1938. Par ailleurs, l'équipe disputera sa première finale de Coupe d'Italie en 1942, perdu face à la Juventus FC (1-1; 1-4).

D'autre part, en 1946 Le club est marqué par l'intronisation de Umberto Trabattoni à la tête de la présidence. Après la Seconde Guerre mondiale, tout en gardant les sigles AC, le club renoue avec son ancien qualificatif. Naquit ainsi en 1945, l'Associazione Calcio Milan. C'est ainsi que s'initie une large et douloureuse ère de reconstruction post-guerre et le football comme le reste du pays renait à mesure que s'élimine les traces du fascisme.

La renaissance dans la seconde après-guerre et les victoires des années cinquante (1950-1960)[modifier | modifier le code]

Le renouveau du club[modifier | modifier le code]

Dans l'immédiate reconstruction d'après-guerre, l'AC Milan est toujours considéré comme l'une des trois meilleurs équipe italienne du moment, malgré cela il faudra attendre quarante-quatre ans et la saison de 1951/1952 pour que le club fasse main basse sur son quatrième scudetto de l'histoire, clôturant l'exercice un point devant son homologue de l'Inter. Entre-temps à cette période, l'équipe dirigé alors par Giuseppe Bigogno, s'était adjugé le titre symbolique de champion d'hiver subsistant lors de la saison 1947/1948 avant de s'effondrer et d'achever l'année à la seconde place à seize unités du Torino FC de Valentino Mazzola.

Pour la saison de 1949/1950, dans une époque où les clubs sont restreints à un maximum de cinq étrangers, le Milan s'entoure de joueurs suédois, Gunnar Nordahl (le pompier), Gunnar Gren (le professeur) et Nils Liedholm (L'étoile venue du nord), qui formeront le trident offensif connu sous le pseudonyme du Gre-No-Li.

En cette décennie, les rossoneri s'impose en s'octroyant par deux fois, la Coupe Latine, la plus importante compétition européenne de l'époque, ils en deviendront les co-recordman en compagnie du FC Barcelone et du Real Madrid CF par leurs titres de 1951 face au Lille OSC (5-0) et celui de 1956 à l'encontre de l'Athletic Club Bilbao (3-1). Ces trophées se rajoutant aux trois championnat, ceux de 1954/1955, 1956/1957 et 1958/1959. Toujours guidé par la vigilance du directeur technique de l'époque, Antonio Busini et conduit par un Gunnar Nordhal, cinq fois meilleur buteur avec deux saisons à plus de 30 buts, le club connait alors sa première apogée tant sur la scène nationale qu'internationale.

Le trident suèdois[modifier | modifier le code]

Tout commence en 1948, Umberto Trabattoni veut relancer le club et va réaliser par hasard le transfert qui va changer l'équipe. Le Milan voulait recruter Carl Aage Præst, la grande vedette danoise des Jeux olympiques de Londres, seulement ce dernier déclina l'offre. Les rossoneri se tournèrent alors vers Johannes Pløger, l'autre star scandinave, celui-ci débarqua en Italie mais à la Juventus pour se joindre à son ami John Hansen. En compensation, Gianni Agnelli, président de l'écurie piémontaise, encourage le Milan à attirer le suédois Gunnar Nordahl. Par l'intermédiaire de ce dernier, ils obtinrent la signature de deux de ses concitoyens au talent confirmé, Nils Liedholm venant de IFK Norrköping tout comme Nordahl et Gunnar Gren arrivant de l'IFK Göteborg. Tout en étant entouré par la suite d'équipiers de qualité tel que Lorenzo Buffon au poste de gardien, Arturo Silvestri, le Sandokan rossonero comme s'amuser à l'appeler certains tifoso et Luigi Radice, tous deux en leaders de la défense. Carlo Annovazzi, l'italo-uruguayen Juan Alberto Schiaffino et Omero Tognon associé dans l'entre-jeu, sans oublier Renzo Burini suppléant sur le front de l'attaque ses comparses du Gre-No-Li. Nordahl était l'avant-centre de ce trio. Il marqua 221 buts en 268 rencontres, faisant de lui l'actuel détenteur du nombre de réalisations marqués sous le maillot lombard. Gren alimentait Nordahl par la droite et Liedholm complétait ce trio en occupant le côté gauche. L'ensemble manoeuvré par l'hongrois Lajos Czeizler, prochain séléctionneur de la Squadra Azzurra durant la Coupe du monde de football de 1954.

1950-1951 : Le Milan du Gre-No-Li, champion d'Italie et champion en Coupe Latine[modifier | modifier le code]

Pendant la saison 1950/1951, le Milan conquis le titre de champion d'Italie, le premier des rossoneri quant était encore introduit les phases de groupes uniques, depuis le changement de configuration et la naissance d'un championnat à 20 équipes à partir de 1946/1947. Entre les protagonistes de ce succès, c'est inévitablement le trio scandinave du Gre-No-Li formé depuis la saison précédente avec l'acquisition de Gunnar Gren et Nils Liedolhm. Le reste de la formation type, vainqueur de cette édition était construit de Lorenzo Buffon, Arturo Silvestri, Andrea Bonomi, Carlo Annovazzi, Omero Tognon, Benigno De Grandi, Renzo Burini, Mario Renosto et Gunnar Nordhal, entrainé par Lajos Czeizler.

Le tournoi initié est caractérisé par 6 victoires consécutives. Les rossoneri virent subitement en tête mais viennent alors s'insérer la Juventus et l'Inter, vainqueur du dernier derby joué, ces derniers

L'inizio del torneo è caratterizzato da 6 vittorie consecutive. I rossoneri passano subito in testa ma vengono insidiati da Juventus e Inter (quest'ultimi vincitori del derby di andata) che più volte li agganciano e sorpassarono. Il 26 novembre il Milan perde in casa contro il Bologna e l'Inter, espugnando Firenze, si porta a più tre, lanciandosi verso il titolo di campione d'inverno che arriva puntuale il 14 gennaio 1951. Quando i nerazzurri incappano però in tre pareggi e una sconfitta nelle prime giornate del girone di ritorno, il Milan ne approfitta e supera i rivali, aumentando i punti di vantaggio sul secondo posto a 3, il 18 febbraio. Va così in fuga, anche grazie alla vittoria nel derby di ritorno e mantiene una regolarità che gli permette di aumentare, a poche giornate dal termine, il vantaggio a 5 punti. Alla penultima giornata il Milan subisce una sconfitta contro la Lazio ma l'Inter non ne approfitta facendosi battere dal Torino. I rossoneri perdono anche contro la Roma all'ultima giornata: quarta sconfitta del campionato che si dimostra però ininfluente. Il torneo viene infatti chiuso dai Diavoli a +1 sui cugini nerazzurri con 107 gol fatti, 34 dei quali portano la firma di Gunnar Nordahl che conquista il titolo di capocannoniere per il secondo anno consecutivo. Nel giugno 1951 i rossoneri conquistano anche la Coppa Latina, la più importante competizione calcistica europea dell’epoca. Il torneo si svolge a Milano e vede di fronte i campioni d'Italia, Portogallo, Spagna e il Lille che sostituisce i campioni di Francia del Nizza impegnati in un altro torneo. Nelle semifinali i Diavoli si impongono 4-1 grazie alla tripletta di Renosto e un gol di Nordahl. In finale il Lilla viene sconfitto 5-0 grazie a un tripletta di Nordahl e due gol firmati Burini e Annovazzi. E' il primo trofeo internazionale

Andrea Rizzoli et la consolidation du club[modifier | modifier le code]

Cependant l'intronisation d'Andrea Rizzoli, nouveau président successivement à la démission de Trabattoni en 1954 auront raison du départ de ce premier la même année.

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Inter e Milan, storie nate al ristorante », sur archiviostorico.corriere.it
  2. (it) « L'enciclopedia rossonera », sur gazzetta.it