Siège de Waco

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Siège de Waco
Description de cette image, également commentée ci-après
La résidence durant le second assaut.
Il y a deux chars d'assaut, en haut et à gauche ainsi qu'à droite du bâtiment.
Informations générales
Date
(1 mois et 22 jours)
Lieu Elk, près de Waco, Texas
Issue Destruction de la résidence, mort des occupants
Belligérants
ATF
FBI
US Army, Delta Force[1]
Davidiens
Commandants
Jeff Jamar (en)
Richard Rogers
David Koresh
Forces en présence
76 agents des ATF, remplacés par un nombre inconnu d'agents du FBI 120+
Pertes
4 morts, 20 blessés 82 morts

Coordonnées 31° 35′ 45″ nord, 96° 59′ 17″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Texas
(Voir situation sur carte : Texas)
Siège de Waco

Le siège de Waco est un blocus qui s'est déroulé du au à la résidence de la secte des « Davidiens » (« Davidians » en anglais) à Elk, près de Waco au Texas (États-Unis). Le siège provoque la mort de 86 personnes : 4 agents du gouvernement et 82 morts parmi les Davidiens, dont 25 enfants et le leader du groupe David Koresh, principalement dans l'incendie qui mit un terme aux 51 jours de siège par les forces de police.

L'affaire est considérée comme l'un des événements les plus catastrophiques de l'histoire américaine contemporaine, Bill Clinton déclarant avoir été « furieux » d'avoir permis ce raid. C'est aussi l'action la plus meurtrière du gouvernement américain contre ses propres citoyens depuis la guerre de Sécession. Les controverses soulevées par la gestion du conflit persistent à ce jour.

Premier assaut de l'ATF[modifier | modifier le code]

Vue de l'entrée du Mont Carmel, au centre de l'image, où s'est déroulée la première altercation entre les forces de l'ordre et David Koresh à h 45, le 28 février.

Le raid sur Waco est prévu pour le mais trois jours avant, le journal local publie un long article qui révèle que David Koresh est un gourou qui pratique la violence, l'atteinte sexuelle sur mineur et la polygamie[2].

Le premier raid, dont le nom de code est « Showtime », est donc avancé pour éviter que Koresh ne se braque[pas clair], mais des médias arrivent sur place avant, si bien que Robert Rodriguez[précision nécessaire] envisage d'y renoncer par peur d'un carnage. L'ATF donne tout de même l'assaut le à h 45[3]. Un important groupe de l'ATF (au moins 67 agents, voire, selon certaines sources, 76 hommes[4] ainsi que de quatre-vingts véhicules[5]) se positionne autour de la résidence du Mont Carmel. Selon certaines sources, David Koresh se serait alors présenté à la porte avec son beau-père, sans arme[6], en s'écriant : « Discutons, il y a des femmes et des enfants ici[7] ! ». Selon d'autres, il aurait refermé violemment la porte sur les agents qui lui présentaient le mandat de perquisition[8]. L'ATF déclara en savoir assez sur la personne de Koresh[9].

Considérant être dans une impasse, les agents du FBI s'engagent alors dans une nouvelle phase de l'assaut, en procédant régulièrement à de fausses charges de char d'assaut, et en utilisant des sons stridents et des lumières permanentes afin de forcer les occupants à quitter le bâtiment[10]. Par la suite, l'électricité et l'eau sont également coupées. À ce stade, Koresh demande à onze nouveaux[Quoi ?] membres du groupe de quitter le bâtiment.

Plusieurs universitaires, spécialisés dans les questions religieuses et bibliques, commencent alors à intervenir pour alerter les forces de l'ordre, estimant que l'assaut allait conforter Koresh et ses disciples dans leur vision apocalyptique et faire d'eux des martyrs[11]. La tactique policière utilisée est jugée comme une erreur par des sociologues des religions et une cause majeure de la dérive de l'assaut. Ceci est à l'origine d'une réflexion ultérieure sur les méthodes à employer dans ces cas de figure.

Assaut final du FBI[modifier | modifier le code]

La résidence en flammes entre midi et 13 h, le .

Après 51 jours, le FBI déclare avoir des informations indiquant que le groupe allait commettre un suicide collectif. La procureur général des États-Unis, Janet Reno, approuve alors l'idée d'un assaut final[12]. Des gaz lacrymogènes sont alors insufflés dans le bâtiment par des chars qui percent des trous directement dans les murs, effondrant quelques façades dans la manœuvre. L'utilisation de ces gaz est critiquée par la suite, puisque, selon certaines sources, le risque mortel pour les jeunes enfants était très élevé[13],[14]. Mais les occupants trouvent un lieu de repli dans un bunker (qui fait office de garde-manger), où la majorité des corps sont retrouvés par la suite.

À 12 h 7, les premières flammes visibles apparaissent sur le bâtiment. À 12 h 55, le brasier a consumé la totalité du bâtiment.

La thèse du suicide collectif est défendue par le FBI. Les Davidiens survivants et d'autres témoins affirment que ce sont les gaz qui ont mis le feu à l'intérieur. D'autres parlent de grenades à gaz lacrymogène à fonctionnement pyrotechnique, susceptibles de déclencher un incendie, envoyées sur le bâtiment. Cette confrontation des thèses provoque de nombreuses controverses[15], d'autant plus qu'il fut prouvé que de telles armes avaient effectivement été utilisées[16], sans qu'il soit cependant jamais démontré que de telles grenades avaient bien déclenché l'incendie général.

À 15 h 45, la mort de David Koresh est confirmée[17]. Certaines photos montrent un impact de balle dans le crâne[réf. nécessaire].

Bilan[modifier | modifier le code]

Le bilan humain est de 86 morts, incluant quatre agents de l'ATF, et vingt blessés. Neuf Davidiens survivent à l'attaque et sont ensuite condamnés pour possession illégale d'armes. Les familles des victimes portent plainte contre le gouvernement des États-Unis et d'autres organes officiels, mais elles sont déboutées.

L'ATF est sévèrement critiqué à la suite de l'assaut, à la fois sur le contenu du mandat de perquisition, d'arrêt et sur les méthodes (en particulier l'utilisation d'hélicoptères).

La destruction par le FBI des restes du bâtiment, le [18],[19], moins d'un mois après l'assaut final, est généralement jugée suspecte alors qu'aucune enquête sur les lieux n'avait encore été conduite[20],[21].

La cause de l'escalade de violence et l'origine des premiers tirs ne sont pas élucidées[22],[23]. Aucune des enquêtes contradictoires n'a pu déterminer précisément ce qui s'est passé ce jour-là, d'autant plus que les médias avaient été tenus à distance.

Malgré les controverses qui n'ont pas cessé jusqu'à nos jours[24], le fait que des Davidiens aient utilisé leurs armes contre l'ATF et le FBI n'est pas discuté. Il est estimé également que des erreurs tactiques et psychologiques, ainsi que la pression que subissaient les forces de l'ordre, ont joué une part dans la fin tragique de ce qui devait, au départ, être une simple perquisition.

L'autopsie des corps retrouvés dans la résidence ouvre un nouveau débat : selon certaines sources, elle démontre que plusieurs enfants étaient morts à cause des gaz lacrymogènes[25] ou que la probabilité est très grande[26], que plusieurs adultes étaient morts de balles dans la tête, et que d'autres avaient eu le crâne fracassé[27]. La responsabilité de ces assassinats n'a pas été clairement attribuée. Des images montreraient une escouade de forces d'intervention qui serait entrée dans le bâtiment pendant l'incendie et ressortie rapidement ensuite et des échanges de tirs auraient eu lieu à ce moment-là. Certains Davidiens survivants soutiennent que ce groupe avait été envoyé pour abattre Koresh et ses proches collaborateurs.[réf. nécessaire]

La présence d'officiers de la Delta Force ainsi que de membres du Special Air Service britannique auprès de Janet Reno lors de l'étude des plans d'assaut et sur le lieu de la tragédie, a alimenté le doute[28],[29],[30] mais on ignore toujours le rôle exact qu'ils ont joué[31]. Janet Reno a déclaré prendre « l'entière responsabilité de la catastrophe »[32], en particulier concernant l'usage des gaz lacrymogènes alors que des pressions politiques voulaient qu'elle attribue la responsabilité au président Bill Clinton[33],[34].

Suites du siège[modifier | modifier le code]

Entrée de la propriété du Mont Carmel en 1997.

Un sondage du magazine Time d' indiquait que 61 % des Américains étaient persuadés que les forces de l'ordre avaient déclenché l'incendie à la résidence[35],[36] et non les Davidiens comme le dit la version officielle.

Timothy McVeigh déclara avoir commis l'attentat d'Oklahoma City notamment en réaction au siège de Waco[37],[38]. Son attentat fut commis le 19 avril 1995, deux ans, jour pour jour, après la fin du siège.

Le 13 juillet 1995, le département du Trésor fait connaître la liste des armes détenues par les davidiens, certaines étaient des armes automatiques, des grenades et accessoires d'arme obtenue illégalement[39].

Deux superviseurs des ATF, Chuck Sarabyn et Phillip Chojinacki, ont été licenciés avant d'être réintégrés quelque temps plus tard à un rang inférieur. Aucun agent du FBI n'a été sanctionné. Huit davidiens ont été condamnés, sept reçurent des peines de prison de quarante ans et le huitième, cinq ans. Un neuvième survivant, Kathy Schroeder, ne fut condamné qu'à trois années de prison après avoir accepté de témoigner contre les davidiens[40].

Analyses ultérieures[modifier | modifier le code]

Point de vue des sociologues[modifier | modifier le code]

Dans Learning Lessons From Waco: When the Parties Bring Their Gods to the Negotiation Table (Tirer les leçons de Waco, quand chaque partie apporte ses dieux à la table des négociations), rédigé après deux ans de lecture de la transcription des dialogues des négociateurs avec David Koresh et d'autres davidiens, l'universitaire Jayne Seminare Docherty souligne que les parties en présence dans le débat sur le siège sont en désaccord total sur les raisons de l'échec. Selon elle, la cause principale est la différence de « vision du monde » des deux camps. De ce fait, les négociateurs n'auraient pas vraiment écouté les requêtes des davidiens, et rejeté « les allusions symboliques et les narrations » comme des éléments inutiles de la discussion[41]. Elle explique que les négociateurs « utilisèrent les tactiques standards de négociation de la police » avec des individus qui ne voulaient pas défendre le libre arbitre, mais la soumission à ce qu'ils pensaient être la volonté de leur Dieu[42]. Koresh répondait aux négociateurs qui l'interrogeaient sur des questions pratiques : « Vous ne voulez pas entendre les paroles de mon Dieu ». En débattant de théologie avec Koresh, tentant de démontrer qu'il se trompait, les négociateurs ont, selon elle, radicalisé la situation. Jayne Seminare Docherty affirme qu'il y aura d'autres « Waco » et qu'une leçon doit donc être tirée de la catastrophe[43]. Elle propose plusieurs réflexions incluant la nécessité d'étudier d'autres visions du monde et une adaptation à de nouveaux « comportements militants », par l'incorporation d'experts en religion dans les processus de négociation. Elle souligne également que tout le monde soutenait la décision d'un assaut le mais, une fois les « passions apaisées » et que « toute l'horreur des victimes est apparue », le sentiment du grand public américain a radicalement changé.

L'ouvrage From the Ashes: Making Sense of Waco (Sur les cendres : donner un sens à Waco) rapporte le point de vue de quarante-cinq auteurs sur l'affaire. Leur critique porte principalement sur la « mauvaise tactique » adoptée par les forces de l'ordre, évoquant un massacre à « Waco Corral » voire un meurtre de masse. Selon James D. Tabor, dans l'ouvrage Why Waco?: Cults and the Battle for Religious Freedom in America, « Le problème à Waco aurait pu être géré différemment et se conclure positivement. Ce n'est pas une spéculation sans fondement ni un vœu pieux, c'est l'opinion des juristes qui ont passé du temps avec les davidiens et des sociologues des religions »[44]. Pour Stuart A. Wright, dans Armageddon in Waco: Critical Perspectives on the Branch Davidian Conflict, « Les événements au Mont Carmel étaient aussi prévisibles qu'ils auraient pu être évités. Mais d'autres Waco pourraient se reproduire si nous échouons à comprendre les forces à l’œuvre dans la violente confrontation entre la secte et l'État. » Il mentionne également l'opinion que la perquisition aurait pu être faite en l'absence de Koresh, qui se déplaçait souvent hors de la communauté, ce qui « aurait pu éviter ainsi un bain de sang[45]. » David Thibodeau, un des neuf davidiens survivants, dans son livre intitulé A place called Waco: a survivor's story (« Un lieu appelé Waco : l'histoire d'un survivant ») détaille les raisons qui ont pu le pousser, lui « et d'autres personnes intelligentes », à croire que Koresh était « inspiré par Dieu » mais il reporte cependant la responsabilité de la tragédie et, en particulier, de l'incendie final, sur l'action gouvernementale.

Commission d'enquête sur la tragédie de Waco, juillet 1995[modifier | modifier le code]

La commission d'enquête a procédé à des auditions deux ans plus tard[46] afin de répondre aux questions qui se posaient sur d'éventuelles erreurs de la part des autorités, en particulier concernant l'incendie fatal et l'usage controversé des gaz lacrymogènes en la présence d'enfants en bas âge.

  • La question « qui a déclenché le feu ? » était un élément crucial de l'enquête et un débat qui avait gagné le grand public. Le sénateur Charles Schumer répond que les enregistrements audios démontrent qu'il y a eu des discussions au sein de la communauté du Mont Carmel pendant le siège sur le fait de « répandre de l'essence » et « d'allumer un incendie » et que les autres thèses sont des théories du complot. Ed Bryant, s'interroge alors, avec l'existence d'un système d'écoute chez les davidiens, renseignant les autorités sur ce qui se disait à l'intérieur, sur les raisons qui ont conduit les forces de l'ordre à ne pas interrompre l'assaut et la propagation des gaz lacrymogènes alors que l'information d'un suicide collectif leur était transmise par ce biais. La réponse donnée fut que l'information n'avait pas remonté la chaîne de commandement et ne se trouve pas dans le journal des événements[47].
  • La question de l'exposition des enfants aux gaz lacrymogènes et de la connaissance scientifique et médicale des risques d'un tel acte était un autre élément du débat, avec des commentaires contradictoires sur les effets secondaires, certains mettant en avant des études scientifiques qui indiqueraient que les effets n'étaient pas plus importants sur les enfants que sur les adultes, et d'autres que le risque était suffisamment significatif pour que la décision de les utiliser ne soit pas prise[48].

Point de vue du président Clinton[modifier | modifier le code]

Bill Clinton, alors président des États-Unis, reçoit la procureur Janet Reno le soir du avant la décision de l'assaut. Elle demandait le feu vert du président pour un assaut militaire et l'usage de gaz lacrymogènes. Il déclare avoir d'abord suggéré d'utiliser une méthode « qui avait abouti à une conclusion pacifique en Arkansas » (où il avait été gouverneur, référence au siège du à Elijah, résidence du groupe The Covenant, The Sword, and the Arm of the Lord (en)). Selon sa biographie, il rapporte que Janet Reno lui aurait déclaré que tout le monde avait fait preuve de patience et que le coût du siège s'élevait à un million de dollars américains par semaine. Clinton déclare « concéder que s'il n'y avait pas d'autre solution, elle pouvait lancer l'opération ». Voyant les flammes à la télévision, le lendemain, Clinton se souvient avoir pensé que « par deux fois, il s'était rangé à des avis contraires à son intuition » et en conséquence « être furieux contre lui-même » pour « avoir donné mon assentiment à ce raid auquel je ne croyais guère ». Il conclut que « peut-être, pour ma part, ne m'étais-je pas fié à mon instinct en raison du climat hostile qui régnait à Washington »[49].

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Jeu vidéo[modifier | modifier le code]

  • La maison d'oncle Dave dans Postal 2 est prise d'assaut conjointement par le FBI et l'ATF, le cas du char enfonçant le pan du mur du gymnase et le plan de la maison y sont calqués à l'identique.
  • La carte "Oregon" dans Rainbow Six Siege ressemble à s'y méprendre à la maison du Mont Carmel, la seule différence étant l’environnement extérieur.
  • La secte des Altruistes dans Grand Theft Auto V rappelle la forteresse de Waco dans son apparence et sa localisation.
  • Le gourou apocalyptique Joseph Seed dans Far Cry 5 possède de nombreux points communs, notamment la ressemblance physique, avec David Koresh.

Cinéma[modifier | modifier le code]

  • The Big Lie (Le Grand Mensonge) de Linda Thompson[50], avocate, vise à dénoncer les abus des forces de l'ordre.
  • Embuscade à Waco[51], soutient la version des forces de l'ordre.
  • Le 51e jour (Day 51)[52].
  • Waco: The Rules of Engagement[53] reçut un Emmy Award en 1997 et nommé aux Oscars la même année
  • Waco : A New Revelation[54].
  • Inside Waco, Neil Rawles, Channel 4, 2007[55]
  • Waco / dans l'enfer d'une secte, dans Un jour, Une heure , présenté par Laurent Delahousse. Un film de Paul Degénève[56]
  • Crazy Rulers of the World, part.2 : Funny torture, Jon Ronson, 2003. Il formule l'hypothèse selon laquelle l'émission de sons stridents (musique, mise à morts d'animaux) lors du siège était inspiré par les travaux du First Earth Battalion.
  • Red State (2011) de Kevin Smith
  • Thriller Arlington Road (de Mark Pellington, 1999), avec Jeff Bridges et Tim Robbins, s'inspire librement du siège de Waco et de l'attentat d'Oklahoma City.
  • Waco est cité dans le film 10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg, en 2016.

Télévision[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • La quatrième et dernière partie du livre Dans la splendeur des lis (1996) de John Updike est directement inspirée de la secte davidienne de Koresh et du siège de Waco[58].
  • Le livre de Will Hill, Par le feu (After the Fire, 2018), qui raconte l'histoire de Moonbeam, adolescente rescapée d'un incendie mais surtout de la « Base » dirigée par le père John, est aussi inspiré de la tragédie.
  • Scrap Metal (2020) de Jana Rouze reprend des éléments du siège de Waco[59].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Video WACO: The Final Prophecy - Waco, David, Koresh, Branch, Prophecy - Dailymotion Share Your Videos
  2. (en) James McEnteer, Deep in the Heart : The Texas Tendency in American Politics, Greenwood Publishing Group, , p. 166-167.
  3. (en) David Limbaugh, Absolute Power: The Legacy of Corruption in the Clinton-Reno Justice Department, Regnery Publishing, 2002, p. 1.
  4. (en) Eric W Hickey, Encyclopedia of murder & violent crime, Sage Publications, (ISBN 978-1-84972-585-9, 978-1-412-95061-9 et 978-1-452-26525-4), p. 274.
  5. (en) Carol A. Valentine, « The Soldiers - How Many and Who? », Public Action Inc., 1996, document archivé sur Archive.today.
  6. (en) John B. Alexander Ph.D, Future War : Non-Lethal Weapons in Modern Warfare, Macmillan, , 256 p. (ISBN 978-1-4299-7010-5, lire en ligne), p. 47.
  7. Carol Moore, « Waco-Excerpts from 9-1-1 Calls », sur www.carolmoore.net (consulté le ).
  8. (en) Chris Mikul, The cult files : true stories from the extreme edges of religious belief, Pier 9, (ISBN 978-1-74196-812-5 et 1741968127).
  9. Bruce D. Perry et Maia Szalavitz (trad. de l'anglais), Le garçon qui fut élevé comme un chien : et autres histoires du journal d'un pédopsychiatre, Paris, Les Novateur.e.s, , 361 p. (ISBN 978-2-491552-00-8).
  10. (en) Dick J. Reavis, The Ashes of Waco: An Investigation, Simon & Schuster, critique de Gary McGath, 1995.
  11. (en) Stuart A. Wright, Armageddon in Waco: critical perspectives on the Branch Davidian conflict, University of Chicago Press, 1995, p. XXII.
  12. Janet Reno, « Janet Reno Statement », WGBH educational foundation, .
  13. (en) A New Understanding of Terrorism: Case Studies, Trajectories and Lessons Learned, Springer, 2009, p. 31.
  14. (en) John B. Alexander, Future War: Non-Lethal Weapons in Modern Warfare, Macmillan, 2010, p. 48.
  15. (en) « Pyrotechnic Grenades Were Fired in Waco », www.cesnur.org.
  16. Associated Press, « Les agents du FBI admettent avoir utilisé des missiles incendiaires ».
  17. (en) « Waco Holocaust Electronic Museum », Public Action Inc., chapitre « death », avril 1996, document archivé sur Archive.today.
  18. (en) « Bulldozers razed what remained of the buildings, and also the concrete bunkers below », The New Yorker, « Children of Waco », vol. 71, no 10 à 18.
  19. (en) Peter J Boyer, « The Children of Waco », The New Yorker,
  20. (en) Holliston Pern, A Heritage of Hypocrisy, Pleasant Mount Press, 2005, p. 156.
  21. (en) Carol Moore, « Overview of Davidian Massacre », Committee for Waco Justice
  22. (en) Roger Chapman et M.E. Sharpe, Culture wars: an encyclopedia of issues, viewpoints, and voices, vol. 1, 2010, p. 586.
  23. (en) James D. Tabor, Why Waco?: Cults and the Battle for Religious Freedom in America, University of California Press, 1997, p. 2.
  24. (en) M. R. Haberfeld et Agostino Von Hassell, A New Understanding of Terrorism: Case Studies, Trajectories and Lessons Learned, Springer, 2009, p. 31.
  25. (en) William Gazecki, Waco - The Rules of Engagement, 2003.
  26. (en) James Bovard, Freedom in Chains: The Rise of the State and the Demise of the Citizen, Palgrave Macmillan, 2000, p. 39.
  27. (en) Carol A. Valentine, « Waco Suits For Waco Suckers, Part 4 », Public Action Inc., document archivé sur Archive.today.
  28. SAS en opérations.
  29. Historique des S.A.S.
  30. « Delta Force At Waco », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  31. Selon alexander cockburn and jeffrey st. clair Thousands of law enforcement officers have now cut their teeth on the homicidal commando techniques most flagrantly displayed by the killers assembled in the British SAS, members of which were also present at the Waco siege. Des milliers de policiers ne connaissaient les techniques les plus meurtrières des techniques commando flagrant affiché par les tueurs montés dans le SAS britannique, dont les membres étaient également présents au siège de Waco.
  32. (en) Daniel E. Harmon, Attorney General's Office, Infobase Publishing, 2001, p. 59.
  33. Reno Is Waco Panel's Final Witness She Will Face Hostile Republicans Today. They Want Her To Implicate Clinton In The Decision On Tear Gas.
  34. Briton Hadden, Henry Robinson Luce, Time Magazine, 1993, vol. 142, p. 24.
  35. (en) Peter Knight, Conspiracy theories in American history: an encyclopedia, vol. 1, ABC-CLIO, 2003, p. 718.
  36. (en) Morten T. Højsgaard, Religion and cyberspace, Routledge, 2005, p. 188.
  37. (en) Eric A. Croddy et James J. Wirt, Weapons of Mass Destruction: An Encyclopedia of Worldwide Policy, vol. 1, ABC-CLIO, 2005, p. 203.
  38. (en) Clifford E. Clark, The Enduring Vision: A History of the American People, Cengage Learning, 2012, p. 772.
  39. « Department Of Treasury Memorandum | Waco - The Inside Story | FRONTLINE | PBS », sur www.pbs.org (consulté le )
  40. (en) WGBH Educational Foundation, « Waco : The Inside Story ».
  41. Learning Lessons From Waco, p. 230-232
  42. Learning Lessons From Waco, p. 252
  43. Learning Lessons From Waco, p. 275
  44. From the Ashes: Making Sense of Waco, p. 4
  45. Armageddon in Waco: Critical Perspectives on the Branch Davidian Conflict Préface, p. Xi
  46. Review of siege of branch Davidians compound in Wao, Texas Joint hearing of the Crime Subcommittee of the Hous of Judiciary Committee and the National Security International Affairs and Criminal Justice Subcommittee of the House Governmment Reform and Oversight Committee
  47. Ibid. (en) Extrait de l'audition de Larry Potts, Assistant Director of the Criminal Investigative Division: Sénateur John MICA : Mr. Bryant made the point earlier that your intelligence people had not told Jamar that on the morning of the 19th, the Davidians were overheard as they evidently spread fuel and allegedly started a fire. Jamar has said he would not have proceeded had he known. Whose responsibility was it to get this information to Jamar? (…) MR. POTTS: We have a -- we had a set up where we had monitors listening to the conversations that were going on. And they did not hear those conversations. It's not on the log (…)if the monitors didn't hear the conversations, there's no way it can get then up the chain to Mr. Jamar.
  48. Ibid. (en) Extrait des auditions sur les gaz lacrymoègnes : REP. ZELIFF: (..) they indicated (…) that the use of CS gas would be harmful to children, particularly children. And I believe Mr. Potts indicated that they did not feel that this was credible. I guess my same question there, credible or not, it certainly indicates that there's a potential harm to children. MR. SALEM: (…) the use of tear gas, any type of tear gas, and CS, it entails some degree of risk. But, in my opinion, CS does not cause permanent injury to adults or to children. And this is based on the best available information. And, based on that, CS is the best riot control agent. REP. COLLINS: Did you specifically consult with anyone about the possible effects on children of this CS tear gas? MR. CLARKE: Extensively. (…) REP. COLLINS: (…) I want to hear what Dr Salem has to say about the use of CS -- the use of tear gas on children and whatever he thought about this. MR. SALEM: When I was contacted, we reviewed all of the available literature on the effects, the toxicology and the safety of CS; in particular, its effect on children and pregnant women. And, based on all the available literature, there was a lot of experiments done on adults and older people (…) and based on that, as a scientist, we look at what the facts are, rather than anecdotals, and even though these were anecdotal, they were followed up by epidemiological studies. There were animal studies using young animals, and they did not find a difference. And it was concluded by many researchers, very competent researchers, that there was no difference in sensitivity to the CS by young people, older people, and the infirm.
  49. Ma Vie par Bill Clinton, p. 526 - 527 « L'hypothèse d'un suicide collectif semblait vraisemblable (…) J'ai fini par concéder que, si elle estimait que nous n'avions pas d'autres solutions, elle pouvait lancer l'opération. Le lendemain, je regardais les informations sur CNN dans une pièce mitoyenne du Bureau ovale et j'ai vu le camp de David Koresh en flammes. Rien ne s'était déroulé comme prévu (…) Je n'avais pas le choix, je devais convoquer la presse et prendre la responsabilité de ce fiasco (…) J'étais furieux contre moi-même, tout d'abord pour avoir donné mon assentiment à ce raid, auquel je ne croyais guère. »
  50. Linda Thompson: Waco: The Big Lie
  51. In the Line of Duty : Ambush at Waco
  52. Waco, Texas / Cult Standoff / Day 51: The End (CBS) from the Vanderbilt Television News Archive
  53. WACO: The Rules of Engagement - The Movie
  54. Documentry: government coverup - Waco, April 19, 1993.
  55. Channel 4.
  56. Les sectes et les minorités spirituelles à la télévision
  57. AlloCine, « Waco » (consulté le )
  58. (en) Sophie Gilbert, « Waco Skims a Very American Tragedy » , The Atlantic, 24 janvier 2018.
  59. « Scrap metal, la trilogie de Jana Rouze qu'il ne faudrait pas mettre à la casse », 20 minutes,

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]