Magnanville

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Magnanville
Magnanville
L'hôtel de ville.
Blason de Magnanville
Héraldique
Magnanville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Michel Lebouc
2020-2026
Code postal 78200
Code commune 78354
Démographie
Gentilé Magnanvillois
Population
municipale
6 155 hab. (2021 en augmentation de 3,38 % par rapport à 2015)
Densité 1 445 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 05″ nord, 1° 40′ 58″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 132 m
Superficie 4,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Mantes-la-Jolie
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Liens
Site web magnanville.fr

Magnanville est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, située 60 km à l'ouest de Paris. Cette commune appartient à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.

Ses habitants sont appelés les Magnanvillois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Position de Magnanville dans les Yvelines.

La commune de Magnanville fait partie de l'agglomération de Mantes-la-Jolie. Elle se situe à sa périphérie sud. Elle est établie sur des coteaux orientés vers le nord faisant transition entre la vallée de la Seine et le plateau du Mantois et dominant la vallée de la Vaucouleurs à l'est.

Elle est limitrophe de Mantes-la-Ville au nord-est, d'Auffreville-Brasseuil au sud-est, de Soindres au sud, de Fontenay-Mauvoisin au sud-ouest et de Buchelay au nord-ouest.

C'est une commune largement urbanisée, surtout dans sa partie nord en continuité de l'agglomération de Mantes-la-Jolie - Mantes-la-Ville, mais qui conserve un caractère rural sur environ la moitié de son territoire, des terres agricoles au sud-est et au nord-ouest et bois à l'ouest (domaine du château).

L'habitat est essentiellement pavillonnaire, formés de lotissements relativement récents, de part et d'autre de l'axe routier principal, la route RD 928. Le nord-est de la commune est consacré à des activités diverses, commerciales et tertiaires.

La commune est desservie par l'échangeur de Mantes-Sud de l'autoroute de Normandie (A13) qui passe non loin de la limite nord de la commune, bordée par la route départementale 110. Elle est traversée dans le sens nord-sud par la route départementale 983, axe important du département qui relie notamment Mantes-la-Jolie à Houdan. Cette route est à quatre voies dans la partie nord de la commune, à deux voies dans la partie sud.

Le territoire communal est traversé par deux sentiers de grande randonnée, le GR 26, qui longe la limite sud dans le sens est-ouest, et le GR 11 (tour de l'Île-de-France), qui longe la limite est dans le sens nord-sud.

La commune est desservie par les lignes 18, 26, 88A, 90, 91, D, E, G, I et K du réseau de bus du Mantois.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,5 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MAGNANVILLE (78) - alt : 123m, lat : 48°57'49"N, lon : 1°40'27"E
Records établis sur la période du 01-03-1995 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,8 3,6 5,5 8,6 11,6 13,4 13,6 10,9 8,6 4,8 2,3 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 5,1 7,8 10,7 13,9 17,2 19,5 19,5 16,2 12,5 7,7 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,4 12,1 15,8 19,1 22,8 25,5 25,3 21,4 16,5 10,7 7,2 16
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
01.01.1997
−12,3
07.02.12
−8,5
13.03.13
−3,2
06.04.21
−0,7
06.05.19
3,3
01.06.06
6,6
16.07.12
5,8
28.08.1998
2,4
30.09.18
−3,5
28.10.03
−8,2
24.11.1998
−10,1
29.12.1996
−12,7
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
27.01.03
20,5
27.02.19
25,6
31.03.21
28,4
20.04.18
31,2
27.05.05
37,7
27.06.11
42
25.07.19
40,4
12.08.03
35,5
08.09.23
29,5
03.10.11
20,9
01.11.14
16,9
07.12.00
42
2019
Précipitations (mm) 48,5 47,7 48,4 42,5 62,1 53,9 51,5 56,5 40,9 65,3 57 67,2 641,5
Source : « Fiche 78354001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Magnanville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le lieu est attesté sous les formes Manantevilla[14], Manamevilla vers 1091, Manavilla. XIIe siècle, Magnavilla vers 1165 (NPAG, III, 403b).

Formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé d'un nom de personne germanique, comme c'est généralement le cas, ici probablement Megina(n) (NPAG, I, 166b) ou Magina.

Maginan-Villa = domaine appartenant à une femme (germanique) nommée Magina[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Colombier transformé en centre culturel.

Les seigneurs de Magnanville, mentionnés dès le XIe siècle, relevaient de la châtellenie de Rosny-sur-Seine. On trouve des Magnanville, seigneurs de ce lieu, jusqu'au milieu du XIVe siècle.

Le fief appartient ensuite aux des Landes, auxquels succède François III Briçonnet (1573-1631), maître des comptes puis président de la Chambre des comptes de Paris, qui épouse vers 1600 Anne des Landes, dame de Magnanville, fille de Guillaume des Landes, seigneur de Magnanville, conseiller-doyen de la Grand'Chambre du Parlement de Paris. Le fief passe à leur fils, Guillaume III Briçonnet (†1674), conseiller au Parlement de Paris puis Premier président du Grand Conseil, qui le transmet à son fils cadet, Jean-Baptiste Briçonnet (†1698), conseiller à la deuxième chambre des enquêtes puis à la Grand'Chambre du Parlement de Paris, mort sans postérité[15].

Le fief devient alors la propriété de Pierre Groust de Lamotte (†1715), chevalier, conseiller du roi. Sa veuve épouse en secondes noces Louis Dupré et vend, en , la seigneurie de Magnanville au fermier général Charles Savalette (1683-1756). Celui-ci agrandit le domaine en achetant les terres de Buchelay, Jouy, Fontenay, Soindres, Favrieux, Flacourt, Le Tertre, Boinvilliers, Rosay, Villette, Vert, Auffreville pour un total d'environ 7 millions de livres[16]. Puis, en 1750, il fait rebâtir le château ; construit en trois ans par l'architecte François II Franque, le nouvel édifice, d'un faste qui étonna les contemporains, coûte 2 400 000 livres.

En , Charles-Pierre Savalette de Magnanville (1713-1797), maître des requêtes et intendant de Tours puis Garde du Trésor royal à la mort de son père, vend le domaine à Philippe-Guillaume Tavernier de Boullongne, dit de Préninville (1712-1789), receveur général des finances de la généralité de Poitiers en 1749 et fermier général de 1759 à 1789.

La seigneurie est confisquée comme bien national sous la Révolution et vendue en 1791 au vicomte Morel de Vindé qui procède au morcellement du domaine. En 1803, le château encore meublé et ses dépendances sont acquis par Jean-Baptiste et Théodore Daubresse qui vendent le mobilier, exploitent les coupes de bois et font démolir le château. Ce qu'il en reste est acheté en 1807 par le baron de Robillard, qui fait refaire l'aile actuellement visible. La famille de Robillard met en vente le château en 1878, qui est adjugé à Jules Clairin. Le comte de Gramont lui succède en 1898. L'association Léopold-Bellan y ouvre en 1928 un sanatorium et une maison de retraite.

En 1968, l'école Sully (école d'agriculture, aujourd'hui lycée agricole privé Sully) est transférée de Rosny-sur-Seine à Magnanville.

Événement du 13 juin 2016[modifier | modifier le code]

Le , le commandant de police Jean-Baptiste Salvaing ainsi que sa femme Jessica Schneider également fonctionnaire de police sont assassinés par un musulman fanatique, ancien des filières afghanes, qui sera abattu par le RAID plus tard dans la nuit. Par voie de presse, l'organisation terroriste djihadiste Etat islamique revendique ce double homicide[17]. Le , soit un an après les faits, environ 200 personnes se réunissent pour rendre hommage au couple ; une rue porte désormais leurs noms. Le , dans Magnanville, un hommage est également rendu par le maire de la commune, Michel Lebouc ; une marche blanche est ensuite organisée à Mantes-la-Jolie en mémoire des victimes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste DVG menée par le maire sortant Michel Lebouc remporte de justesse le scrutin, avec 35 voix d'avance (50,96 % des suffrages exprimés) sur la liste menée par Nicolas Laroche (Divers centre, 49,03 %), obtenant 22 des 29 sièges du conseil municipal. Le taux d'abstention s'est élevé à 55,03 %[18].

Politique locale[modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales de 2020 dans les Yvelines remportées de justesse par la liste menée par le maire sortant, un candidat de la liste adverse a déposé un recours devant le tribunal administratif, estimant que la liste majoritaire avait diffusé un tract « excessivement polémique » dans les dernières heures de la campagne[19].

Compte tenu du faible écart de voix, le tribunal administratif de Versailles a annulé le scrutin, jugeant qu'une vidéo excessivement promotionnelle avait été diffusée par le maire lors de ses vœux 2020 à la population, et était restée disponible pendant la campagne électorale. L'équipe municipale reste néanmoins en place jusqu'au jugement d'appel ou lorsque les délais de recours auront expiré[20]. Saisi en appel, le conseil d'État renverse le jugement le et valide l'élection[21].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1887 1923 Jean-Charles Barbier    
1924 1934 Comte Léon Lecointe    
1935 1946 Maurice Bonfils    
1947 1963 Paul Roussel    
1964 1967 Michel Ries    
1968 mars 1983 Firmin Riffaud[Note 3] PS[23]  
mars 1983 mars 2014 André Sylvestre[24] PS puis MRC Instituteur retraité
Conseiller général de de Mantes-la-Ville (2001 → 2015)
mars 2014 En cours
(au 17 octobre 2021)
Michel Lebouc PCF[25] Fonctionnaire
Réélu pour le mandat 2020-2026[26]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[27].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Magnanville possède :

  • deux lycées : le lycée Léopold-Sédar-Senghor et le lycée agricole Sully (privé) ;
  • un collège : le collège George-Sand ;
  • trois écoles primaires et maternelles : l'école des Marronniers, l'école des Cytises et l'école des Tilleuls.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Le gouvernement a fait connaître en octobre 2021 sa décision d'implanter dans la commune une prison de 700 places qui pourrait ouvrir en 2027[28], suscitant l'opposition du maire et d'une partie de la population[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 6 155 habitants[Note 4], en augmentation de 3,38 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
124117878810597918686
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
961041161431391461929475
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6870706559145581589550
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6826853 2255 0016 2655 6245 5465 4445 626
2014 2019 2021 - - - - - -
5 9616 1776 155------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 849 hommes pour 3 255 femmes, soit un taux de 53,33 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
3,5 
8,3 
75-89 ans
11,1 
16,3 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,0 
16,4 
30-44 ans
17,6 
17,3 
15-29 ans
14,5 
21,9 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Sports[modifier | modifier le code]

Magnanville est la ville de départ de la course cycliste annuelle Paris-Camembert. Elle abrite aussi l'ES Magnanville.

Économie[modifier | modifier le code]

  • Importante zone commerciale.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La cantatrice franco-allemande Irène Joachim est décédée à Magnanville le à l'âge de 88 ans.
  • Nicolas Khamsopha, réalisateur, vit à Magnanville. Il reçoit au Lublin Film Festival 2017 le prix « Kryzstozf Sozt Award » de meilleur réalisateur à 24 ans. Plus récemment, le jeune Magnanvillois remporte pour son court-métrage Demain Peut-Être le prix de la meilleure interprétation féminine lors du Mobile Film Festival. Pour la presse française, il est aujourd'hui considéré comme l'un des futurs espoirs du cinéma indépendant français et « capable de coups exceptionnels avec peu de moyens ».

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Plan du château de Magnanville.
  • Château de Magnanville : construit en 1750 par Charles Savalette, fermier général. Il fut largement détruit par l'un des propriétaires suivants au début du XIXe siècle. En 1807, le baron Jacques-Florent Robillard fait reconstruire l'aile encore existante. Aujourd'hui siège d'un centre de gérontologie.
  • Ferme seigneuriale : les dépendances de l'ancienne ferme seigneuriale, datant du XVIIe siècle, sont aujourd'hui transformées en centre culturel. Elles comprennent en particulier un important colombier de forme cylindrique couvert d'un toit en poivrière.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Magnanville Blason
D'azur au chevron écimé accompagné en chef de trois fleurs de lys, en pointe de deux fers de lance passés en sautoir, tous d'or.
Détails
Le blason de la ville comporte deux fers de lances posés en sautoir. Ces lances rappelleraient un épisode historique : le roi Philippe Auguste rentrant un soir de juin vers Mantes avec ses vassaux se serait écrié « Oh, les belles lances ! » en voyant leurs lances briller au soleil[36].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • collectif, Un peu d'histoire : les seigneurs de Magnanville, ville de Magnanville, .
  • Gabriel Caix de Saint-Aymour (préf. André Michel), Une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Boullongne, Paris, H. Laurens, , XI-340 p. (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France commune de Trappes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France commune de Magnanville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  10. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. a et b Claude Guizard, Lexique toponymique de l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, page 3
  15. « Famille Briçonnet », sur racineshistoire.free.fr (consulté le ).
  16. Paul Roche, « Magnanville, un chartrier intéressant », Versailles, A.D. Per. 381/b
  17. (en)https://www.nytimes.com/2016/06/14/world/europe/france-stabbing-police-officer-magnanville.html?_r=0
  18. « Michel Lebouc reconduit de justesse : L’abstention a battu des taux records dans cette commune de près de 6 000 habitants, où elle s’est élevée à 55,03 % », La Gazette en Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Claude Cécile, « Magnanville. Un recours déposé contre l’élection de Michel Lebouc : Dylan Guelton reproche notamment au maire d'avoir diffusé un tract « excessivement polémique » dans les dernières heures de la campagne », Actu.fr, édition des Yvelines (78 actu), (consulté le ).
  20. Mehdi Gherdane, « Yvelines : l’élection du maire de Magnanville annulée : L’un de ses opposants avait déposé un recours au lendemain de la victoire de Michel Lebouc (DVG). Ce dernier devrait faire appel », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Claude Cécile, « Yvelines. Le maire de Magnanville Michel Lebouc repêché par le Conseil d'État : La haute juridiction renverse le jugement du tribunal administratif qui avait annulé l'élection municipale. », Actu.fr, édition des Yvelines (78 actu), (consulté le ).
  22. Les maires, sur magnanville.fr (consulté le 7 janvier 2023).
  23. [1]
  24. « André Sylvestre à l'honneur », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « l'ancien maire (PS) de Magnanville, à la tête de la commune de 1983 à mars dernier, est applaudi par une assistance de 200 personnes, anonymes, fonctionnaires, élus, de droite ou de gauche. Samedi, la municipalité a tenu à rendre hommage à l'élu de 73 ans, qui a quitté ses fonctions lors des dernières municipales ».
  25. Vos élus PCF dans les communes des Yvelines
  26. Virginie Wéber, « Magnanville : le maire Michel Lebouc candidat à sa propre succession : L’actuel premier magistrat a annoncé qu’il se lançait dans la course aux municipales en vue d’effectuer un deuxième mandat », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Magnanville, consultée le 7 novembre 2017
  28. Stéphane Corby et Mehdi Gherdane, « Magnanville : une prison de 700 places va ouvrir fin 2027 : Le ministère de la justice a annoncé jeudi soir l’ouverture d’un centre de pénitentiaire dans les Yvelines à l’horizon 2027. Il vise à désengorger les autres sites d’Ile-de-France, et notamment celui voisin de Bois d’Arcy », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Mehdi Gherdane, « Projet de prison à Magnanville : «J’ai pris la patate chaude en pleine figure», se défend le maire : Trois semaines après l’annonce de la construction d’une maison d’arrêt à Magnanville, le maire (DVG) Michel Lebouc s’exprime. Il se dit défavorable au projet et dénonce la communication du ministère de la Justice », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Magnanville (78354) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  36. Les Seigneurs de Magnanville (cf. bibliographie)