Limay

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Limay
Limay
La mairie.
Blason de Limay
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité CU Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Djamel Nedjar
2021-2026
Code postal 78520
Code commune 78335
Démographie
Gentilé Limayens
Population
municipale
17 626 hab. (2021 en augmentation de 7,76 % par rapport à 2015)
Densité 1 535 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 39″ nord, 1° 44′ 12″ est
Altitude 28 m
Min. 17 m
Max. 137 m
Superficie 11,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Limay
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription des Yvelines
Localisation
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Limay
Liens
Site web https://www.ville-limay.fr/

Limay est une commune française des Yvelines et de la région Île-de-France. C'est une petite ville industrielle, situé en bord de Seine, au sud du Vexin français, face à Mantes-la-Jolie à 53 km à l'ouest de Paris. La commune, qui dispose de 300 hectares classés en espaces naturels sensibles, est devenue depuis le « ville-porte » du parc naturel régional du Vexin français.

Elle participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs depuis 2007[1].

Ses habitants sont appelés les Limayens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation de Limay dans les Yvelines.

Situation[modifier | modifier le code]

Limay, commune riveraine de la Seine, est située sur la rive droite du fleuve, dans le nord du département des Yvelines, à 1,5 km environ au nord de Mantes-la-Jolie sous-préfecture, et à 43 km environ au nord-ouest de Versailles préfecture du département.

Elle est limitrophe des communes de Guitrancourt au nord-est, de Porcheville à l'est et des trois communes de Guerville et Mantes-la-Ville au sud, de Mantes-la-Jolie au sud-ouest (situées sur la rive gauche du fleuve), ainsi que de Follainville-Dennemont à l'ouest et de Fontenay-Saint-Père au nord.

Le territoire communal englobe en grande partie une île de la Seine, l'île de Limay, la partie appartenant à Mantes-la-Jolie étant appelée île aux Dames.


Hydrographie[modifier | modifier le code]

La source Saint-Sauveur où, les femmes mariées désirant une grossesse[2], allaient en boire l'eau.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal forme un vaste amphithéâtre tourné vers la Seine au sud, et adossé au plateau de Vexin français. Il s'étage en trois niveaux, du nord au sud, un plateau en pente douce entre 130 et 115 mètres d'altitude, une partie de transition à la pente plus accentuée et la basse plaine alluviale entre 20 et 30 mètres d'altitude.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 692 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnanville à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records MAGNANVILLE (78) - alt : 123m, lat : 48°57'49"N, lon : 1°40'27"E
Records établis sur la période du 01-03-1995 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,8 3,6 5,5 8,6 11,6 13,4 13,6 10,9 8,6 4,8 2,3 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 5,1 7,8 10,7 13,9 17,2 19,5 19,5 16,2 12,5 7,7 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,4 12,1 15,8 19,1 22,8 25,5 25,3 21,4 16,5 10,7 7,2 16
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
01.01.1997
−12,3
07.02.12
−8,5
13.03.13
−3,2
06.04.21
−0,7
06.05.19
3,3
01.06.06
6,6
16.07.12
5,8
28.08.1998
2,4
30.09.18
−3,5
28.10.03
−8,2
24.11.1998
−10,1
29.12.1996
−12,7
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
27.01.03
20,5
27.02.19
25,6
31.03.21
28,4
20.04.18
31,2
27.05.05
37,7
27.06.11
42
25.07.19
40,4
12.08.03
35,5
08.09.23
29,5
03.10.11
20,9
01.11.14
16,9
07.12.00
42
2019
Précipitations (mm) 48,5 47,7 48,4 42,5 62,1 53,9 51,5 56,5 40,9 65,3 57 67,2 641,5
Source : « Fiche 78354001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Limay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Utilisation du territoire[modifier | modifier le code]

Type d'occupation[Quand ?][réf. nécessaire] % Hectares
Espace urbain construit 33 % 383,06
Espace urbain non construit 17 % 199,18
Espace rural 49 % 565,46

Le territoire de la commune est fortement urbanisé (33 %), avec plus de cent hectares de zones d'activités économiques[17], cependant près de la moitié du territoire (plus de 500 hectares) reste rural.

L'espace habité se compose d'un noyau ancien entre l'église et la Seine et des extensions concentriques comprenant des lotissements de maisons individuelles mais également beaucoup d'immeubles collectifs. L'urbanisation récente atteint désormais le plateau (plaine des Bouleaux) le long de la RD 983.

L'espace rural occupe surtout la partie nord et nord-ouest de la commune et se compose de terrains cultivés (grande culture céréalière) et une forte proportions de zones boisées, notamment la forêt de Saint-Sauveur. 300 hectares ont été classés par la commune comme espace naturel sensible.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 6 917, alors qu'il était de 6 325 en 2013 et de 5 995 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47 % des appartements[I 2].

En 2018, la commune compte 1 896 logements sociaux, soit 30,1 % des résidences principales. Ce nombre était en 2008 de 1 758 (31,1 %). La commune respecte donc largement ses obligations issues de la Loi SRU de 2000.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Limay en 2018 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (2,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 49,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (55 % en 2013), contre 58,6 % pour les Yvelines et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Limay en 2018.
Typologie Limay[I 1] Yvelines[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,2 91,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 2,6 9,7
Logements vacants (en %) 8 6,3 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les communications routières sont assurées par plusieurs axes :

  • dans les sens nord-sud, la route départementale D 983 (ancienne route nationale 183) traverse le centre-ville pour rejoindre Mantes-la-Jolie. Cette route qui assure un important trafic de transit dans l'ouest des Yvelines vers le sud et vers Magny-en-Vexin plus au nord a été déviée dans les années 1990 par une rocade contournant la ville par l'est.
  • dans le sens est-ouest, l'axe principal est constitué par la route départementale D 190 qui relie Limay à Poissy en suivant la rive droite de la Seine, doublé plus au sud et plus près de la Seine par la route départementale D 146 qui assure notamment la desserte des zones industrielles et du port fluvial situés dans l'est de la commune.

Deux ponts routiers franchissent la Seine, le pont de Mantes, très ancien lieu de passage, reconstruit en 1951, qui accueille en 2018 près de 20 000 véhicules par jour, et le viaduc plus récent (1993) de la rocade Est, à 2 voies. Ce dernier permet de rejoindre l'autoroute A13 à l'échangeur de Mantes-la-Ville (Mantes-Est). Une passerelle pour les piétons et cyclistes traverse la Seine depuis septembre 2019 en reliant Limay et Mantes-la-Jolie le long du Pont-Neuf, réalisée par Grand Paris Seine et Oise et le Syndicat mixte d’aménagement des bords de Seine et de l’Oise (SMSO)[18],[19]

La gare.

Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie par Conflans-Sainte-Honorine qui franchit la Seine par le pont ferroviaire de Limay, viaduc à arches de ciment s'appuyant sur l'île de Limay. Un embranchement particulier s'en détache pour assurer la desserte du port fluvial de Limay. La gare de Limay est située dans le sud de la ville et est desservie par les trains de banlieue du Transilien.

Limay dispose également d'un port fluvial situé dans la pointe sud du territoire communal et constitué d'une darse de huit hectares creusée perpendiculairement au fleuve. Ce port est géré par l'établissement public du Port autonome de Paris.

Environnement[modifier | modifier le code]

Un taux de plomb anormal a été relevé par Atmo dans l'air après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui pourrait être liéu au passage du panache de pollution induit par l'incendie de la toiture et de la flèche recouvertes de plomb[20]. Selon Atmo, 0,108 µg/m3 est un taux « très atypique pour ce site (...) Le site de Limay, situé à environ 40 km de Paris, était bien sous le vent de l'Île de la Cité pendant l'incendie. Sans pouvoir le certifier, il est néanmoins vraisemblable que ces concentrations en plomb soient directement liées à ce sinistre", peut-on lire dans l'un des communiqués de l'agence en date du 11 juin 2019. "Ces éléments tendent à indiquer qu'il y aurait un impact de l'incendie dans la zone de retombée du panache à la suite de l'incendie de Notre-Dame, et que cette zone serait relativement éloignée de Paris ».

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Limetium au VIIe siècle[21], Limaium en 1249[22].

Limay, le toponyme pourrait avoir rapport avec des limites (la Seine servant de frontière)[23],[21], plus probablement des mots gaulois limo (orme) et ialo (clairière).

Mais l'explication de l'origine du mot « Limay » de Toussaint-Duplessis semble avoir été adoptée par la plupart des historiens locaux ; le nom de « Limay » paraît être abrégé de celui de Limais ou plutôt Li Mais, qui veut dire la maison, la demeure, l'habitation, en latin Mansio[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Limay était déjà habité à l'époque préhistorique. De nombreux restes archéologiques tels que pierres polies et taillées, pointes de flèches, haches, ont été trouvés dans le territoire communal, notamment à l'occasion de l'exploitation de sablières et ballastières dans les alluvions quaternaires.

Avant la conquête romaine, le territoire était occupé par le peuple celte des Véliocasses, rattachée à la Gaule belgique.

En 1376, Charles V fonde à Limay un monastère de Célestins, situé au milieu des rochers et des carrières de Saint-Aubin et le dédie à la Sainte-Trinité. Le monastère fut démoli à la Révolution[25].

En 1614, Marie de Médicis fait débuter la construction du couvent des Capucins, situé hors du bourg. Les pierres de la citadelle de Mantes servent à sa construction. Le couvent est désormais une vieille bâtisse[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [26], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif au . Elle est rattachée à son arrondissement de Mantes-la-Jolie. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription des Yvelines.

La commune était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Limay. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton, dont Limay est désormais le bureau centralisateur, a été modifié.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes des Coteaux du Vexin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2013 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales, et qui regroupait deux autres communes.

Cette intercommunalité a fusionné avec d'autres pour former, le la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O), dont la commune est désormais membre.

Limay fait partie de l'opération d'intérêt national Seine-Aval créée en 2008.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste PCF menée par le maire sortant Éric Roulot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 508 voix (52,18 %, 26 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[27] :
- Pierre-Yves Challande (DVD, 1 489 voix, 30,98 %,5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Tristan Brams (PS, 809 voix, 16,83 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
Lors de ce scrutin, 48,09 % deds électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines[28],[29], la liste PCF, PS et G.s obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 647 voix (44,26 %, 24 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[30],[31] :
- Cécile Dumoulin LR - SL — qui bénéficiait du soutien de la liste LREM du 1er tour menée par Sébastien Duprat[32] — et qui a obtenu 1 235 voix (33,19 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Mickaël Boutry (PCF diss[33], 839 voix, 22,54 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,93 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 avril 1945 Blaise Désiré Jouaneton
(1882-1977)
  Militaire retraité, résistant
Élu par le Comité local de libération
avril 1945 mars 1959 André Lecoq Rad. Conseiller général de Limay (1945 → 1964)
mars 1959 septembre 1959 Jean Guilleminot DVG Chirurgien
septembre 1959 1964 Robert Guichard SE Démissionnaire
1964 1970 Édouard Fosse[35] (1896-1988) Soc.ind. Instituteur et directeur d'école, résistant
Adjoint au maire (1959 → 1964)
Démissionnaire
1970 mars 1977 Jean-François Mouret[Note 3] SE Géomètre-expert
mars 1977 juin 1995 Maurice Quettier[36],[37] PCF Instituteur
Député des Yvelines (7e circ.) (1967 → 1968)
Conseiller général de Limay (1964 → 1979)
juin 1995 avril 2010[38] Jacques Saint-Amaux PCF Ajusteur retraité
Conseiller général de Limay (2002 → 2015[39])
Démissionnaire
avril 2010[40],[41] octobre 2021[42],[43] Éric Roulot PCF Vice-président de la CU GPS&O (2016 → 2020)
Démissionnaire
octobre 2021[44] En cours
(au 2 octobre 2021)
Djamel Nedjar DVG[44]  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 17 626 habitants[Note 5], en augmentation de 7,76 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3941 5891 3571 4091 2961 3331 3981 3581 362
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3451 3051 3041 3731 3731 3601 5001 5091 597
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6611 6271 7312 0482 2802 6872 9483 1903 617
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 0826 6159 02410 12912 66015 70915 77916 30416 567
2021 - - - - - - - -
17 626--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 8 400 hommes pour 8 747 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,3 
5,2 
75-89 ans
5,1 
11,8 
60-74 ans
11,5 
18,9 
45-59 ans
18,2 
21,3 
30-44 ans
20,5 
18,4 
15-29 ans
20,1 
24,1 
0-14 ans
24,2 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte notamment le collège Galilée, le collège Albert-Thierry et le lycée Condorcet, qui, en 2020, accueille 1 350 élèves dans un établissement conçu pour 1 200 élèves[50].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune dispose d'un bureau de poste, mais la Trésorerie, la caisse d'allocations familiales et la caisse primaire d'assurance maladie ont fermé ou annoncé leur fermeture depuis 2015[51].

Une crèche de 24 berceaux a été implantée en 2019 dans l'ancien presbytère[52].

Économie[modifier | modifier le code]

Inauguré en , Limay Terminal[Quoi ?] affiche un bilan plus que positif.
Le trafic des conteneurs a véritablement commencé le . Du au , 844 conteneurs, équivalent vingt pieds (EVP) ont transité sur le quai de Limay Terminal[réf. nécessaire].
De à , ce sont 3573 EVP qui ont été transportés via la voie fluviale. Les destinations sont principalement Le Havre et Nogent-sur-Seine. Les types de fret, des produits et matériaux destinés l’équipement de la maison, des céréales, des produits destinés à la grande distribution, des pièces automobiles, des ferrailles, etc.
Grâce à mode de transport - fluvio-maritime - moins consommateur d'énergie et plus respectueux de l'environnement, ce sont donc 4417 conteneurs qui ont transité[Quand ?] sur le port de Limay depuis l'ouverture du terminal, ce qui représente 4417 camions en moins sur nos routes[réf. nécessaire].
L'entreprise Ikea a annoncé en 2021 l'implantation en 2026 d"une plate-forme logistique essentiellement destinée au commerce en ligne sur un site du port de 16 ha qui devrait créer entre 400 et 500 emplois[53].
  • Zone industrielle, dont une usine de traitement de déchets dangereux et l'usine de matelas Dunlopillo, repris par Finadorm et qui, en 2021, compte 90 salariés[54],[55]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 725 [56].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vieux pont de Limay.
L'église Saint-Aubin.

Limay compte trois monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Aubin, rue de l'Église / place de la République (classée monument historique par arrêté du [57]) : Elle remonte, dans ses parties les plus anciennes, aux années 1140. Ce sont la base du clocher et l'ancien chœur de style roman tardif, qui faisaient suite à une nef unique de la même époque démolie vers la fin du XVIIe siècle. Le reste de l'église actuelle fut édifié à partir de 1230 environ au nord de l'église romane, dans le style gothique. Il s'agit d'un chœur-halle carré, au chevet plat, et d'une double nef, le tout voûté d'ogives et à un seul niveau d'élévation. Les deux premières travées de la double nef furent reconstruites après la guerre de Cent Ans, y compris le portail, dans le style flamboyant. La flèche en pierre du clocher datait de la même époque que le chœur gothique, mais a été entièrement rebâtie au début du XXe siècle.
L'église est surtout remarquable pour son plan à double vaisseau, ses deux voûtes d'ogives antérieures au milieu du XIIe siècle et son clocher, et abrite un mobilier intéressant et varié[58].
  • Vieux pont de Limay, sur la Seine (classé par arrêté du , avec les restes de ses anciennes portes et la maison du passeur) : C'est un ancien pont des Xe et XIIe siècles[59], reconstruit par Sully en 1613, dont il ne reste que quelques arches côté Limay à la suite de nombreuses vicissitudes, dont les dernières furent la destruction de deux arches en 1940. Ce pont figure dans plusieurs tableaux du peintre Jean-Baptiste Camille Corot.
  • Château des Célestins, avec les restes de l'ancien couvent, et son parc[60].
Les façades et toitures du bâtiment principal et de l'aile en retour et les trois pièces décorées du rez-de-chaussée de style Empire sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du [61].

On peut également signaler :

  • Château des Moussets (XIXe siècle).

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Site géologique de Limay : il s'agit d'une ancienne carrière du groupe Lafarge classé « réserve naturelle régionale » (RNR) par le conseil régional d'Île-de-France en 2009. Cet espace protégé de 69 hectares, acquis par la ville en 2008, est pourvu d'une grande richesse géologique (avec des formations sédimentaires du Crétacé, du Sparnacien et du Lutétien moyen), faunistique et floristique[62].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Limay dans les arts[modifier | modifier le code]

Cinéma

Parmi les films tournés à Limay, on peut citer[64]

Peinture
  • Frank-Will (1900-1950) a peint un grand tableau Limay, aujourd'hui propriété de la commune[65].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Limay Blason
D'azur au pont de trois arches d'argent maçonné de sable posées sur une onde de sinople mouvant de la pointe, surmonté en chef de trois fleurs de lys d'or posées 2-1.
Détails
Le pont à trois arches évoque le vieux pont de Limay et le chef à trois fleurs de lys le rattachement de la ville au Vexin français.
Ce blason adopté par la municipalité en 1967 est dû à l'héraldiste Robert Louis[66].
Il a remplacé un premier blason instauré en 1945 par la commission d'héraldique de Seine-et-Oise qui se blasonnait ainsi :
de gueules au chef d'azur à la croix pattée et haussée d'argent mouvant de la pointe et brochant sur la partition, à la lettre S du même enlaçant le montant de la croix, accostée en chef de deux fleurs de lys et flanqué en pointe de deux rencontre de loup, le tout d'or[67]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une avenue de la commune honore la mémoire de J.-F. Mouret : « Sept nouvelles rues », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Limay » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Limay - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Limay - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Yvelines » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Fiche sur le site des Villes et villages fleuris
  2. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), p. 28.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Limay et Magnanville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  18. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Passerelle Mantes-Limay : mise en service prévue pour 2019 : En 2019, piétons et cyclistes pourront traverser la Seine entre Mantes et Limay (Yvelines) sur une passerelle qui leur sera dédiée », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. M.Fi., « La passerelle entre Limay et Mantes-la-Jolie a déjà ses fans : Ouverte vendredi soir, l’infrastructure est déjà très prisée par les piétons et les cyclistes… qui demandent toutefois quelques améliorations ! », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Marine Benoit l2019) Pollution au plomb autour de Notre-Dame : le grand cafouillage des autorités, News publiée par Science et Avenir le 29 juillet 2019 ; voir aussi la cartographie des taux de plomb publiée le 18 juillet
  21. a et b Actes du colloque "Frontières en Gaule." - 1981 - Page 101.
  22. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  23. Pierre Bauduin - La première Normandie (Xe – XIe siècle) : sur les frontières de la Haute Normandie : identité et construction d'une principauté, Pôle universitaire normand, 2004, page 50.
  24. Explication de l'origine du mot « Limay » de Toussaint-Duplessis.
  25. a et b « Découvrir Limay », sur ville-limay.fr.
  26. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  27. Résultats officiels pour la commune Limay
  28. Mehdi Gherdane, « Municipales dans les Yvelines : Eric Roulot menacé de toutes parts à Limay : L’un des trois maires communistes du département affronte une dissidence sur sa gauche et, à sa droite, fait face à des candidats solides », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Régis Blondel, « Éric Roulot encore à l'épreuve des urnes : Le maire sortant aborde le second tour avec quelques inquiétudes mais ne se montre pas pour autant fébrile face à la triangulaire qui l'attend », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Limay : Éric Roulot réélu avec plus de 400 voix d'avance : Municipales. À Limay (Yvelines), le maire communiste sortant Éric Roulot a été réélu, malgré une autre candidature de gauche plutôt handicapante pour lui », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Municipales à Limay : L'alliance Dumoulin/Duprat fait des vagues : Limay (Yvelines). L'alliance entre les deux tours des municipales de Cécile Dumoulin (LR) et Sébastien Duprat (LREM) est dénoncée, notamment par plusieurs colistiers du premier », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’alliance de dernière minute ne fait pas que des heureux. Cécile Dumoulin (LR), arrivée deuxième au premier tour des municipales (29,38 %) à Limay (Yvelines) a annoncé le 3 juin une fusion de sa liste avec celle du candidat LREM Sébastien Duprat, quatrième et dernier du scrutin (11,01 %) ».
  33. Mehdi Gherdane, « Municipales dans les Yvelines : les maires communistes menacés par les dissidences : Dans les derniers bastions communistes, Limay et La Verrière, les maires sortants Eric Roulot et Nelly Dutu, défiés par d’anciens adjoints, sont talonnés par des adversaires de droite », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À gauche, les trois mois de confinement et d'incertitude politique n'ont pas permis d'aboutir à une fusion : Eric Roulot (PCF) et son ancien adjoint Mickaël Boutry (DVG) ont déposé chacun leur liste. « Au-delà des divergences locales, le cœur du problème est de savoir si le parti est soluble dans une gestion intercommunale », confie un « camarade ». « Ce qui est reproché à Eric Roulot, c'est de travailler avec la droite à la communauté urbaine. On peut entendre ces critiques. Mais refuser de le faire, est ridicule car c'est s'enterrer dans une opposition stérile et limiter l'influence de sa commune ».
  34. Édouard Fosse, op. cit., p. 256.
  35. Notice FOSSE Édouard, Marcel par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 octobre 2008, dernière modification le 31 décembre 2008
  36. Jacques Girault, « Maurice Quettier, pour mémoire », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Limay : l’ancien maire donne son nom à l’école », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire de 1977 à 1995, Maurice Quettier est considéré comme le bâtisseur de l’une des deux dernières villes communiste des Yvelines. On lui doit notamment la rocade et le port de Limay. Cet ancien instituteur est décédé le 30 décembre 2015 à 87 ans ».
  38. « Le maire, Jacques Saint-Amaux, va prendre sa retraite : Jacques Saint-Amaux a annoncé qu'il quitterait son fauteuil au cours du premier semestre 2010 au profit d'Eric Roulot », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne) « L'un des trois maires communistes du département tire sa révérence. Mercredi soir, au cours de la cérémonie des vœux de Limay, Jacques Saint-Amaux a annoncé qu'il quitterait son fauteuil de maire avant l'été. « Ni fatigué ni malade », il entend, à 62 ans, et après quinze ans à la tête de cette commune de 16 000 habitants, quitter « la scène en haut de l'affiche ». « C'est le bon moment pour laisser ma place. » Eric Roulot, son adjoint à la sécurité, lui succédera entre mars et juin. Jacques Saint-Amaux restera conseiller municipal et conseiller général ».
  39. « Jacques Saint-Amaux quittera la vie politique en 2015 : L'un des derniers élus PC ne participera pas aux cantonales », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
  40. « Eric Roulot intronisé maire », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
  41. M.G., « Limay : Roulot - Saint-Amaux, la fin d’une histoire », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
  42. Mehdi Gherdane, « Limay : le département des Yvelines va perdre son dernier maire communiste : Le maire Éric Roulot (PCF) vient d’envoyer son courrier de démission à la préfecture des Yvelines. Il devrait être remplacé dans les prochaines semaines par son premier adjoint, Djamel Nedjar (DVG) », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans un courrier daté du 6 juillet adressé à la préfecture des Yvelines, l’édile de la seule ville communiste des Yvelines indique son intention de démissionner, le 1er octobre, de ses fonctions de maire et de conseiller municipal ».
  43. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Limay : le maire Éric Roulot démissionne pour passer la main à son adjoint Djamel Nedjar : Rien est officiel, mais le maire PCF de Limay (Yvelines) doit démissionner et donner le flambeau à son premier adjoint. Il en était question déjà avant son élection », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pendant la campagne des municipales en 2020, le bruit courait déjà. Il se disait qu’Éric Roulot (PCF), maire de Limay depuis avril 2010 et candidat à sa succession, allait abandonner son mandat un an après son élection. Plusieurs voix affirmaient même avec beaucoup d’assurance que Djamel Nedjar, son premier adjoint, devait prendre la relève. Interrogé à l’époque par 78actu sur le sujet, Éric Roulot bottait en touche ».
  44. a et b Mehdi Gherdane, « Limay : avec le départ d’Éric Roulot, il n’y a plus aucun maire communiste dans les Yvelines : Djamel Nedjar (DVG) remplace Éric Roulot (PCF) à la tête de cette ville de 17 000 habitants. L’élu était le dernier maire communiste du département. Ils étaient une quinzaine il y a trente ans », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Limay (78335) », (consulté le ).
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  50. Régis Blondel, « Yvelines. Limay : le lycée Condorcet tire la sonnette d'alarme : Une vingtaine de professeurs du lycée Condorcet de Limay (Yvelines) étaient en grève ce vendredi matin. Ils réclament des moyens supplémentaires dans un contexte qui le nécessite », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Mehdi Gherdane et Julie Ménard, « Ça suffit, il y en a marre ! » : dans les Yvelines, haro sur la fermeture des services publics : Une manifestation pour dénoncer la possible fermeture d’une trésorerie à Limay a rassemblé 70 personnes ce samedi matin. L’inquiétude des usagers des services publics est aussi vive ailleurs dans le département », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Limay : des places à prendre dans la nouvelle crèche : La crèche de Limay (Yvelines), installée dans un ancien presbytère, accueillera vingt-quatre enfants », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. a et b Mehdi Gherdane, « Limay : Ikea va installer un méga centre de logistique et créer 500 emplois : Le géant suédois va construire sa plate-forme essentiellement dédiée au commerce en ligne dans le port de Limay d’ici à 2026. Un investissement de 120 millions d’euros, qui permettra de livrer ses clients en Ile-de-France, en Normandie et en Bretagne », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Mehdi Gherdane (avec E.D.), « Rachat de Dunlopillo par Finadorm : « Nous ne reprendrons pas l’usine de Mantes-la-Jolie » : Jean-Rémy Bergounhe, patron de Finadorm, repreneur du célèbre fabricant de matelas, confirme son intention de regrouper l’activité à Limay (Yvelines) », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Céline Evain, « Industrie. La région offre 800 000 euros au site Dunlopillo de Limay : La Région Ile-de-France a remis un chèque de 800 000  à l'entreprise Dunlopillo de Limay. Un véritable coup de pouce pour l'aider à développer sa nouvelle gamme de matelas », 78 actu,‎ 9/2/2021 mis à jpour le 24/2/2021 (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  57. « Église Saint-Aubin », notice no PA00087470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Limay, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 319-322 ; Louis Régnier, Excursions archéologiques dans le Vexin français – ouvrage posthume – deuxième série : Limay, Gisors, Imprimerie Benard-Bardel et fils, , 170 p., p. 163-166.
  59. « Vieux pont de Limay (également sur commune de Mantes-la-Jolie) », notice no PA00087471, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Le parc du château des Célestins », notice no IA78000626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « Château des Célestins », notice no PA00087469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Réserve Naturelle Régionale (RNR) du site géologique de Limay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ville de Limay (consulté le ).
  63. Renaud Vilafranca, « Yvelines. Limay : l'hommage des lycéens au photographe qui a échappé à la déportation : Henri Dauman, photographe mondialement connu qui a échappé à la déportation, a assisté à un hommage rendu par des lycéens de Limay (Yvelines) », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Henri Dauman, photographe à la renommée mondiale, est revenu à Limay (Yvelines) la semaine dernière, sur les traces de son passé. Âgé de 86 ans, celui qui a immortalisé Brigitte Bardot, le couple Kennedy ou encore Elvis Presley vit à New York depuis des décennies. Alors enfant, il a été réfugié dans cette ville des Yvelines pour échapper aux rafles de juifs durant la Seconde Guerre mondiale ».
  64. Lieux de tournage cinématographique
  65. Frank-Will, Limay, œuvre reproduite en page 66 de la monographie Frank-Will par Denis Coisne, Éditions du Chêne Vert, 1986.
  66. Édouard Fosse, Histoire de Limay des origines à nos jours, 1972, p. 23.
  67. Les armoiries des communes de Seine-et-Oise, tome 1, chefs-lieux de canton - 1944, cité par Édouard Delafosse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 28.
  • Lucien Bresson, Mantes-la-Jolie - Limay, Ausonius, CNRS Éditions, coll. « Atlas historique des villes de France », , 8 p. (ISBN 978-2-271-05734-1).
  • Maurice Quettier, Limay, les racines du futur. La belle histoire du renouveau municipal, Éditions sociales, 1999 (ISBN 2-911833-14-7)
  • Georges Mercier, Limay et son canton, Éditions Alan Sutton, mémoire en images, 1996 (ISBN 2-84253-009-8)
  • Édouard Fosse, Limay en cartes postales anciennes, Zaltbonnel, Bibliothèque européenne, , 80 p..
  • Édouard Fosse (ancien maire de Limay) (préf. Rodolphe Walter), Histoire de Limay des origines à nos jours, Lachaud, (réimpr. 1996), 351 p..
  • Michel Bourlier, Christophe Eberhardt, Limay et ses habitants. De l'origine jusqu'à la fin du XIXe siècle, GREM, 2012

Liens externes[modifier | modifier le code]