Jaulnes

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Jaulnes
Jaulnes
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Stéphane Gyarmathy
2020-2026
Code postal 77480
Code commune 77236
Démographie
Gentilé Jaulnois
Population
municipale
345 hab. (2021 en diminution de 8,24 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 04″ nord, 3° 16′ 23″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 122 m
Superficie 15,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Jaulnes

Jaulnes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Jaulnes est située au sud-est de la Seine-et-Marne sur les bords de Seine, à 3 kilomètres à l'est de Bray-sur-Seine[Carte 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Jaulnes.
Barrage de Jaulnes sur la Seine.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

  • la Seine, fleuve long de 774,76 km[2] ainsi que :
    • un bras[Note 1] de 0,85 km[3] ;
    • le ru de la Pelle , 1,10 km[4] et ;
    • le ru de Choyau, 2,08 km[5], et ;
    • la Grande Noue, 8,79 km[6], affluents de la Seine ;
    • la coupure de Jaulnes, 0,72 km[7], et ;
    • le canal 01 des Graviers, cours d'eau naturel de 4,14 km[8], qui confluent avec la Seine.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 14,76 km[9].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouy-sur-Orvin à 17 km à vol d'oiseau[15], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale de « La Bassée », d'une superficie de 867 ha, la plus grande d’Île de France. Elle englobe une mosaïque de milieux, étroitement liés à la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception[21],[22].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 2] :

  • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[25],[26] ;

et un au titre de la « directive Oiseaux »[24] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[27],[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Jaulnes comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[29],[Carte 3], la « Grande noue de Neuvry, prairies et boisements du Grand Peugny » (196,27 ha), couvrant 3 communes du département[30] ; et la « Reserve de la Bassée et Abords » (1 062,13 ha), couvrant 8 communes du département[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[29], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jaulnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[33],[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 74 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir) dont Neuvry, Villeceaux (château), Choyau.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5% ), forêts (11,4% ), eaux continentales[Note 7] (9,1% ), zones agricoles hétérogènes (4,7% ), zones urbanisées (3,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[39].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40],[41],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[42].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[43]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 202 dont 99,5 % de maisons et 0,5 % d’appartements.

Parmi ces logements, 75,7 % étaient des résidences principales, 19,8 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants[Note 8].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,5 % contre 7,8 % de locataires et 2,6 % logés gratuitement[44].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne d’autocars No 3201 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Jonna in comitatu Senonico en 726[45] ; Jolna vers 1143[46] ; Jaunia en 1145[47] ; Josna en 1148[48] ; Jauna en 1149[49] ; Joneium en vers 1150[50] ; Jolnia vers 1152[51] ; Jana vers 1160[52] ; Gaunia en 1187[53] ; Jonnensis portus au XIIe siècle[54] ; Jaune vers 1201[55] ; Geaunium en 1218[56] ; Jaune vers 1222 (Livre des vassaux)[57] ; Jeaunes au XIIIe siècle[58] ; Jaulne lez Bray sur Seine en 1502[59] ; Jaulne, 1602[60].

Toponyme Jonna en 726 signifiant : « terroir spongieux, favorable au joncs »[61].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Jaulnes était habité dès l'Antiquité, comme en témoigne la présence de la voie romaine du Perré, ouverte pour faciliter le passage des troupes de Jules César de Sens à La Ferté-sous-Jouarre. Cette route faisait partie de l'itinéraire reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer. Les Romains ont renforcé la fortification du village. Jaulnes est mentionné dès le VIIIe siècle. À l'époque de Charlemagne, Bray était sous la dépendance de Jaulnes. En 841, les petits-fils de Charlemagne, Lothaire d'un côté, et ses frères Louis le Germanique et Charles le Chauve de l'autre, se sont affrontés au sujet de la succession. Les combats ont eu lieu à Jaulnes, qui a subi d'importants dégâts. Lorsque Bouchard est venu prendre possession de sa baronnie, il a préféré choisir Bray au détriment de Jaulnes, qui était pratiquement en ruines.

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Lié a été restaurée au XIXe siècle par le baron des Graviers[62].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2020 Monique Michel[63]   Retraitée
2020 En cours Stéphane Gyarmathy[64]   Retraité

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [65],[66].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de Jaulnes gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[67].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[67],[69].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [67],[70],[71].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[72].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[74].

En 2021, la commune comptait 345 habitants[Note 9], en diminution de 8,24 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
346359366376415390396381404
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
413416426363354332384345333
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
336303278250251256265269282
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
258231220248289319327322354
2014 2019 2021 - - - - - -
376345345------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 149, représentant 362 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 270 euros[77].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 24, occupant 161 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,9 % contre un taux de chômage de 3,8 %.

Les 23,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,1 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs[78].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 35 dont 9 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 5 dans la construction, 14 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[79].

Ces établissements ont pourvu 18 postes salariés.

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Jaulnes est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[80].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[81]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 13 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74 ha en 1988 à 119 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Jaulnes, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Jaulnes entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[80],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 13 9 9
Travail (UTA) 18 16 14
Surface agricole utilisée (ha) 967 1 058 1 068
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 945 1 038 1 056
Céréales (ha) 676 656 679
dont blé tendre (ha) 417 461 379
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 117 69 s
Tournesol (ha) 57 s
Colza et navette (ha) 37 s 159
Élevage[80]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 57 19 1

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église de Jaulnes.
Le château de Villeceaux.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Lié, XIIIe siècle, restaurée au XIXe siècle, classée au titre des monuments historiques[83],[84].
  • Château de Villeceaux, XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques[85].
  • Barrage de Jaulnes sur la Seine (passerelle, écluse).
  • Sentiers sur les bords de la Seine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Jaulnes », p. 69–70

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Nature en attente de mise à jour.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Jaulnes, » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Jaulnes » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Jaulnes » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  4. « Jaulnes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 27 avril 2020 ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2211001) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Pelle (F2211000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Choyau (F2212000) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grande Noue (F2213000) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Coupure de Jaulnes (F2215002) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 des Graviers (F22-4202) » (consulté le ).
  9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 20 juin 2019
  10. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  11. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. « Ile SDDEA et sa régie », sur sddea.fr, (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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