Hazebrouck

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Hazebrouck
Hazebrouck
L'hôtel de ville.
Blason de Hazebrouck
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Cœur de Flandre Agglo (siège)
Maire
Mandat
Valentin Belleval
2020-2026
Code postal 59190
Code commune 59295
Démographie
Gentilé Hazebrouckois, Hazebrouckoises
Population
municipale
21 498 hab. (2021 en diminution de 0,97 % par rapport à 2015)
Densité 821 hab./km2
Population
agglomération
24 583 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 30″ nord, 2° 32′ 21″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 66 m
Superficie 26,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Hazebrouck
(ville-centre)
Aire d'attraction Hazebrouck
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
(bureau centralisateur)
Législatives 15e circonscription du Nord
Localisation
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Hazebrouck
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Hazebrouck
Liens
Site web https://www.ville-hazebrouck.fr/

Hazebrouck est une commune française dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

La ville, située en Flandre française, ainsi que ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre, au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux.

Avec ses 21 498 habitants en 2021, Hazebrouck est une ville relativement importante (la 3e de l'arrondissement de Dunkerque et la 16e du département du Nord).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Hazebrouck est située en Flandre française, dans le Houtland (litt. le pays du bois), à 35 km de Dunkerque et de Lille, 50 km d'Arras[1], 54 km de Calais[2] et à proximité de la frontière belge (située à 15 km environ[3]).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Vieux-Berquin, Wallon-Cappel, Borre, Caëstre, Hondeghem et Morbecque.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hazebrouck est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hazebrouck, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 24 583 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hazebrouck, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), zones urbanisées (21,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), prairies (0,9 %), forêts (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 10 214, alors qu'il était de 9 837 en 2015 et de 9 502 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hazebrouck en 2020 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,9 % en 2015), contre 54,5 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Hazebrouck en 2020.
Typologie Hazebrouck[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,9 90,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 1,7 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 7,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Passerelle de la gare d'Hazebrouck, 2022

Aucune autoroute ne dessert Hazebrouck directement. L'A25 et l'A26 se situant respectivement à 15 et 20 km environ. Néanmoins, plusieurs routes départementales desservent la ville telles que l'ancienne route nationale 42 (RD 642) qui permet de rejoindre rapidement Saint-Omer, Calais (A26) et Boulogne-sur-Mer à l'ouest, ainsi que Bailleul, l'autoroute A25 et Lille à l'est.

L'ancienne Route nationale 16 (actuelle RD 916) permet aussi de rejoindre rapidement l'autoroute A25 vers Dunkerque au nord, ainsi que Lillers, l'autoroute A26 (Arras-Reims) et Paris au sud.

La gare d'Hazebrouck, 7e du Nord-Pas-de-Calais par sa fréquentation (1 718 719 voyageurs en 2022, sources SNCF[réf. incomplète]) est desservie par le TGV Nord européen (desserte Paris Nord-Arras-Lens-Béthune-Hazebrouck-Dunkerque) ainsi que par des TER Nord-Pas-de-Calais en direction de Armentières, Lille, St-Omer, Calais, Dunkerque, Arras, Lens et Béthune.

L'aéroport international d’affaires de Merville - Calonne se trouve à 12 km au sud-est d'Hazebrouck par la D 946 en direction de Merville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Etymologie : Du néerlandais haas/hase « lièvre » + broek « marais ».
  • Anciens noms : Hasebroch (1000), Hasbruc (1122), Hasbruich, Asebroc (XIIe siècle), Hasabroc (1187), Hasabroec (1202).

La ville est désignée Hazebroek en néerlandais[19], c'est-à-dire littéralement marais de/aux lièvres.

On parle parfois d’hazebroucker quelqu'un, en référence au juge Étienne Ceccaldi, que le garde des Sceaux Jean Lecanuet voulut muter à Hazebrouck en 1976 à titre de sanction, pour avoir refusé de modifier un rapport sur les ententes pétrolières conclues entre les grandes compagnies au détriment des petits producteurs[20],[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Hazebrouck était un village du comté de Flandre. Comme de nombreuses villes de Flandre, Hazebrouck dut tout au long de l'Ancien Régime subir les outrages des guerres entre les Pays-Bas bourguignons puis espagnols et la France, et au XXe siècle des deux guerres mondiales.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Il est coutume de relater que des moines, à l'aube de l'ère chrétienne, sous le règne de Dagobert Ier, défrichèrent les environs et asséchèrent une forêt marécageuse. L'élevage et la culture purent ainsi se développer. C'est à cette époque que saint Éloi serait venu évangéliser la contrée.

La Flandre des comtes 862-1384[modifier | modifier le code]

Entre 862 et 1384, le titre de comte de Flandre se transmet par neuf familles, de Beaudouin Bras de fer (862-879) à Louis de Male (1346-1384).

En 1122, le comte de Flandre, Charles le Bon attribue le statut et donc le nom de "Ville" à Hasbruc.

On trouve une première mention écrite d’Hasbroec en 1141 par l'archevêque de Reims, Samson de Mauvoisin qui confirme au chapitre de Cassel, la possession de terres, sises à Hasbroec. En néerlandais haas (haze en flamand occidental) signifie « lièvre », et broek « marais ».

C'était à cette époque un grand village vivant de chasse et de pêche qui dépendait de la châtellenie de Cassel et qui fut brûlé par Philippe de Valois en 1347. À cette époque les guildes, corporations d'artisans : boulangers, brasseurs, cordonniers, tisserands, drapiers… vont faire connaître la prospérité à la ville.

Les Gantois saccagèrent la ville en 1436.

La Flandre dans les Pays-Bas bourguignons (1384-1555)[modifier | modifier le code]

Les Français de Charles VIII brûlèrent la ville le ().

En 1512 est construite la flèche de l'église Saint-Éloi (Turris Splendida) par Loocke Sanderus.

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Cassel[22].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La Flandre dans les Pays-Bas espagnols (1555-1678)[modifier | modifier le code]

En 1565-1566, le canal d'Hazebrouck est creusé et le port d'Hazebrouck est implanté. À la même époque, la ville possède une grande place non pavée, au centre de laquelle existait une fosse entourée d'une haie. Les habitations en torchis et aux toits de paille ne possèdent qu'un rez-de-chaussée.

En 1582, la ville est détruite. Le premier hôtel de la ville d'Hazebrouck est construit en 1589. De 1602 à 1635, le Westhoek vit en paix.

En 1610, les Augustins ouvrent un collège dans les bâtiments de l'ancien couvent. Le couvent des Augustins est bâti en 1616. Cependant, la ville connaît de graves épidémies comme la peste en 1637, 1638 et 1646.

La Flandre française depuis 1678[modifier | modifier le code]

La bourgade compte 3 725 habitants en 1701, peu après son annexion au royaume de France sous Louis XIV par le traité de Nimègue en 1678. Ce traité entérine notamment les conséquences de la bataille de la Peene livrée un an plus tôt à Noordpeene.

Joseph Louis Étienne Cordier (1775-1849), ingénieur en chef des ponts et chaussées (et Membre de la légion d'honneur) écrit en 1820 à propos de l'arrondissement d'Hazebrouck qu'il a durant un certain temps constitué une exception juridique et fiscale étonnante : « Sous Louis XIV, les habitans contribuèrent à détruire une armée ennemie engagée dans ce pays coupé de haies, et reçurent pour récompense l'exemption des impôts indirects. Depuis 1790, ils ont perdu cette franchise »[23].
Selon ce même auteur, « d'après un système de défense qui semble aussi contraire aux lois qu'aux idées militaires, généralement adoptées, on s'oppose (dans l'arrondissement) à l'ouverture des canaux et des routes. En vain les conseils du département et de l'arrondissement, et les Préfets, ont demandé l'exécution des travaux indispensables que les habitans offrent de payer. Les ouvrages sont ajournés, et ces malheureux cultivateurs restent comme séparés de la France par la difficulté des communications »[23]. Depuis 1790, les habitants de cet arrondissement « n'ont point obtenu le droit d'ouvrir des chemins, même de village à village » précise Cordier[23].

  • Le , le magistrat d'Hazebrouck interdit les toitures en paille ou chaume pour éviter les incendies.
  • Le , le Comte de Flêtre, grand bailli de Cassel renouvelle la loi (6 échevins) d'Hazebrouck.
  • Le , pour fêter la fin de la peste, La tour Saint-Éloi s'embrase sous les feux de Joie.
  • 1756 Relevé de la carte de Cassini demandée par Louis XV.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

  • Le , l'Assemblée Nationale décide que Hazebrouck sera le siège du tribunal de district.
  • Le , la société populaire organise un banquet en l'honneur de Primat, évêque constitutionnel qui rend visite à Hazebrouck.
  • 1793 : bataille de Hondschoote.
  • Le , le conseil général de la ville oblige les habitants à porter la cocarde tricolore. La même année, trois arbres sont plantés sur la place : un chêne, un peuplier et un pommier.
  • 1794 : décapitation à Paris de Verwisch, curé constitutionnel (ayant prêté le serment de fidélité à la constitution civile du clergé) d'Hazebrouck. De même que quelques autres prêtres (Vandenheede curé de Rexpoëde, Jacquez curé de Merville), il avait fait partie des révolutionnaires les plus extrémistes, au point qu'un révolutionnaire laïque comme Florent-Guiot, représentant de la Convention dans le département du Nord, les soupçonnait de vouloir en réalité un soulèvement de la population contre la Révolution[24].
  • Le , le citoyen Rackelboom, laboureur à Morbecque achète aux enchères, l'église des Augustins pour 82 000 livres.
  •  : L'ancien hôtel de ville est en flammes. Le greffier, M. Theeten parvint à s'enfuir par une fenêtre. Monsieur Drapier, architecte présente le devis de reconstruction de l'hôtel de ville pour 128 997 francs, le . La construction commence le . Les archives de la ville ont été détruites lors de cet incendie[25].
  • En 1802, Hazebrouck est une place fortifiée[26].
  • En 1803, dans la continuité de l'époque antérieure à la Révolution, se tient dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le 1er jour; cette année là, elle a eu lieu du 1er au 9 fructidor (fin août). Ont également lieu des foires de seconde classe pour marchandises et bestiaux, les 17 (6 juin) et 28 prairial (17 juin)[27] et un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en brumaire (novembre), pluviôse (février), ventôse (mars), germinal (avril) et thermidor (juillet). S'ajoutent à cela, des marchés décadaires (la décade est une période de dix jours dans le calendrier républicain) pour grains, petits animaux, légumes[28].
L'hôtel de ville le .
La gare de 1861, vue avant la Première Guerre mondiale.
  • À cette époque, pour les transports par route, on trouve à Hazebrouck des cabriolets de louage. De plus, un chariot part pour Bailleul, Armentières et Lille le mardi. Par voie d'eau, des barques relient la ville à Estaires et à Merville, et une barque s'en va vers Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer tous les mardis[29].
  • Le , quelque 3 000 conscrits rassemblés à Hazebrouck se révoltent contre l'Empire de Napoléon Ier.
  • Le , Hazebrouck est envahie par les Cosaques du Baron de Geismar. Cette occupation durera 4 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 1838 : Un fronton et une horloge sont ajoutés à l'Hôtel de ville.
  • 1848 : C'est le chemin de fer avec la ligne Lille - Dunkerque qui donna une certaine impulsion aux industries locales de tissage et de filature dès . Le , après de longues concertations, le ministre des travaux publics fixa l'emplacement de la gare d'Hazebrouck mais ce ne fut qu’en 1861 que l'on vit la création de la gare définitive, lors de la mise en service de la ligne Calais-Hazebrouck. C'est d'ailleurs à la gare que le , les Hazebrouckois tentèrent d'apercevoir l'impératrice d'Autriche Sissi en route pour Londres. L'apparition du chemin de fer fit progresser la place du français dans a vie de tous le sjours. En effet, le flamand occidental était la langue utilisée dans les familles hazebrouckoises jusqu'au début du XXe siècle. À la fin du XIXe siècle, plus de la moitié des enfants des familles Hazebrouckoises ne parlaient que le dialecte local du néerlandais. Aujourd'hui, la totalité ne parle que le français.
  • Le , les citoyens Velge et Hanicot célèbrent la révolution en arborant sur la tour de l’église Saint-Éloi le drapeau tricolore.
  • 1849 : Le baron de La Grange est élu à Hazebrouck.
  • Le , les religieuses de la congrégation des « Filles de la charité » prennent en charge les soins des vieillards de l'hospice.
  • Le , la foudre tombe sur le clocher de L'Église Saint-Éloi. L'architecte Vandelbuicke préconise sa destruction, bien qu'en 1868, la commission historique du département du nord ait donné un avis favorable au classement du clocher « parmi les monuments historique » pour son « importance et le style de sa flèche », son « aspect pittoresque et monumental »[30].
  • Au début du XXe siècle, la ville comptait quatre tissages qui employaient plus de 1 000 personnes et le canal d'Hazebrouck poursuivait son activité mais de 1903 à 1909, l'apparition de métiers à tisser automatiques entraina des grèves et l'intervention de l'armée afin de rétablir l'ordre.
  • 1882 : Ouverture des halles, le .
  • 1894 : Construction du palais de justice.
  • À partir de 1906, jusqu'à 1928 pour les voyageurs et 1944 ou 1962 pour tout type de trafic, une ligne de chemin de fer d'intérêt local relie Hazebrouck à Merville via La motte-au-Bois, avec des arrêts dans des hameaux dépendant des villages traversés, comme Préavin, Caudescure.
  • Le , le chanoine Lamant, vicaire général procède à la bénédiction de l'église du Sacré-Cœur et de l'école Saint-Jules.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

.
Stèle, rue Verlyck.

La ville servait essentiellement de base arrière pour les soldats anglais et australiens. Elle fut durement bombardée par les Allemands vers la fin de la Première Guerre mondiale, en 1917 et 1918. Une grande partie de la ville fut détruite.

Pendant la Première Guerre mondiale, un camp de travailleurs chinois venus travailler en France est installé à Hazebrouck[31].

En 1931, un tramway relie Hazebrouck à Merville[32].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant toute la Seconde Guerre mondiale, mais plus particulièrement après le , l'aviation britannique et américaine détruisit une partie de la ville car les pilotes visaient la gare et son nœud ferroviaire mais manquaient souvent leur cible.

En , des observateurs britanniques cachés dans la tour Saint-Éloi attirèrent le feu d'une batterie allemande située à Morbecque. Le clocher est sérieusement touché et la flèche s'effondra lors d'une tempête en décembre de la même année.

Le mercredi , les troupes allemandes abattent des occupants de la maison de la famille Verlyck. Ce massacre fait 5 victimes dans cette seule famille. Émile Verlyck était âgé de 46 ans, quatre de ses fils sont également assassinés : Émile (20 ans), Robert (19 ans), Paul (18 ans) et Maurice (16 ans). Deux jeunes de 16 ans se trouvent dans la maison des Verlyck au moment où surgissent les soldats allemands : Alfred Bourez et François Annieré. Ils sont eux aussi froidement abattus. Toute la population hazebrouckoise est bouleversée par ce carnage. Le conseil municipal décidera de changer le nom de la rue des Tilleuls pour lui donner le nom de rue Verlyck, y installant une stèle en souvenir du drame[33],[34].

Le , Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, rend visite à Monsieur Plateel, maire, pour lui présenter le plan de reconstruction de la ville.

Fin du XXe siècle[modifier | modifier le code]

De 1971 à 1983, sous une municipalité socialiste (PS), Hazebrouck se dote d'un ensemble d'équipements publics: bibliothèque municipale, centre socio-éducatif (centre André-Malraux) ; projet « Hazebrouck Ville Ouverte » ; développement de logements sociaux et sensibilisation au patrimoine et à la qualité du cadre de vie en Flandre intérieure. Dès 1970, l'association « Menschen Lyk Wyder » sera au cœur de la réflexion sur la qualité de vie à Hazebrouck et en Flandre intérieure. Elle préfigurera la démarche du pays du « cœur de Flandres » du début des années 2000. Hazebrouck passe à cette époque la barre des 20 000 habitants.

En 1980, sous l'impulsion de Georges Degroote, l'association APREC se forme en vue de reconstruire la flèche de Saint-Éloi. Les travaux entrepris en 1993 se termineront en 1995.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

Hazebrouck, situé depuis la Révolution française dans le département du Nord, fut chef-lieu de district puis d'arrondissement jusqu'en 1813 (transfert du chef-lieu à Cassel) puis de 1814 à 1815 (nouveau transfert à Cassel) et enfin de 1815 à 1926 année où l'arrondissement devient celui de Dunkerque, auquel la ville est désormais rattachée[35].

Elle était divisée depuis 1801 entre le canton d'Hazebrouck-Nord et le canton d'Hazebrouck-Sud, cantons dont la ville était le chef-lieu[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un unique canton d'Hazebrouck

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quinzième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Hazebrouck, qui n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, a adhéré en 2014 à la communauté de communes de Flandre Intérieure (CCFI) qui s'est alors constitué par la fusion de six petites intercommunalités.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par Bernard Debaecker obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 587 voix (44,40 %, 26 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant de 276 voix celle DVG menée par Didier Tiberghien — maire-adjoint sortant, qui avait le soutien du maire sortant qui ne se représentait pas[36] — qui a obtenu 4 311 voix (41,73 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires).
La troisième liste, FN, menée par Jessy Herlen, arrive loin derrière, avec 1 432 voix (13,86 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 35,99 des électeurs se sont abstenus[37].

Lors des municipales 2020 s'opposent Valentin Belleval, divers droite, ancien adjoint au maire, devenu frondeur en 2016[38],[39] ; Didier Tiberghien, ancien premier adjoint socialiste, ici à la tête d'une liste divers centre, et le maire sortant, Bernard Debaecker, arrivé en troisième position — dont le mandat avait été tumultueux et marqué par la démission de 9 élus de sa liste, qui contestaient la réorganisation totale des services municipaux menée par le maire et son directeur général des services[40] — L'écart n'était que de 189 voix entre Valentin Belleval et Didier Tiberghien[41].
Le second tour est marqué par la victoire de la liste menée par Valentin Belleval (DVD) avec 41,96 % des suffrages exprimés (25 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant la liste divers centre menée par Didier Tiberghien (34,58 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) et celle du maire sortant Bernard Debaecker, qui n'a obtenue que 23,45 % (4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires)[42],[43].
Lors de ce scrution marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,10 % des électeurs se sont abstenus[44].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maire d'Hazebrouck depuis la Libération de la France[45].
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Jean Fruquet   Professeur
1944 1944 Joseph Élie Plateel[46] PS Employé de chemin de fer.
1945 1953 Auguste Damette gaulliste Entrepreneur
Conseiller général d'Hazebrouck-Nord (1949 → 1973)
Député du Nord (1951 → 1955 et 1958 à 1978)
1953 mars 1971 Henri Desbuquois MRP Industriel
mars 1971 mars 1983 Amand Moriss PS Inspecteur des Impôts,
Conseiller général d'Hazebrouck-Nord (1973 → 1979)
mars 1983 juin 1995 Maurice Sergheraert[47] DVD Greffier en chef honoraire
Conseiller général d'Hazebrouck-Sud (1970 → 1990)
Député du Nord (13e puis 15e circ.) (1978 → 1983)
juin 1995 mars 2008 Paul Blondel DVD Cadre bancaire retraité,
Conseiller général d'Hazebrouck-Sud (1988 → 2008)
Conseiller régional
mars 2008 avril 2014[48] Jean-Pierre Allossery PS Chargé de mission territorial,
Conseiller général d'Hazebrouck-Nord (2004 → 2012)
Vice-président du conseil général du Nord (? → 2012)
Député du Nord (15e circ.) (2012 → 2017)
avril 2014[49] juillet 2020[50] Bernard Debaecker[51] DVD Commerçant retraité
juillet 2020[52] En cours
(au 11 septembre 2020)
Valentin Belleval[53] DVD
puis Horizons[54]
Cadre du secteur privé
Adjoint au maire (2014 → 2016)
Vice-président (2014 → 2020) puis président de la CCFI (2020[55] → )
Conseiller départemental d'Hazebrouck (2021[56] → )
Vice-président du conseil départemental (2021 → )

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2001[57].

Une expérience pilote de collecte des déchets avec un cheval de trait du Nord a été menée à Hazebrouck. Celle-ci a été abandonnée en , à la suite de la mort accidentelle d'un cheval[58].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Vie sportive[modifier | modifier le code]

Hazebrouck compte de nombreuses associations sportives qui permettent de pratiquer un large panel d’activités sportives et ludiques.

La ville dispose de nombreux équipements sportifs, à savoir :

  • 14 salles
  • 2 complexes sportifs
  • 2 pistes d’athlétisme
  • 1 piscine couverte

Ces équipements sont mis à disposition des scolaires des établissements publics, privés, primaires, secondaires ainsi que des associations accueillant des adhérents hazebrouckois et les habitants de la Communauté d'agglomération "Cœur de Flandre"

Les équipements sportifs[modifier | modifier le code]

liste des complexes sportifs de la ville d’Hazebrouck :

  • Complexe sportif Arnaud Beltrame (ancien complexe de l’Etoile) (salle omnisports Fernande Benoist, salle de gymnastique)
  • Complexe sportif Pierre de Coubertin (salle omnisports, salle de gymnastique, salle pluridisciplinaire)
  • Complexe sportif de l’Hoflandt (courts de tennis couverts et extérieurs, stand de tir, terrain d’honneur de football, terrains à 11 en herbe, terrain en schiste)
  • Complexe de la rue de Vieux-Berquin (terrain de rugby, terrain de football)
  • Stade Auguste Damette (dojo judo, Piste, terrain d’honneur, terrain synthétique, terrain en schiste, terrain de rugby)
  • Salle du Biest
  • Salle Jean Macé
  • Salle Gilbert Despicht
  • Salle Jean Jaurès
  • Salle Jean Bouin
  • Salle Omnisports Henri Desbuquois
  • 'Squate Park :Le skatepark d’Hazebrouck est un skatepark semi-enterré de 500 m² accessibles aux skates, rollers, trottinettes et BMX. Différents niveaux de difficulté sont proposés, des enfants débutants aux ados et adultes plus aguerris.

Enseignement et formation professionnelle[modifier | modifier le code]

  • Association pour la formation professionnelle des adultes, AFPA, formations du secteur mécanique générale, automobile, réseaux câblés, antennes…
  • Centre AFPA de la rue de Vieux-Berquin. Externat et internat.

L'enseignement à Hazebrouck totalise plus de 10 000 élèves et étudiants dans les établissements suivants:

  • Les écoles primaires Ferdinand Buisson, Jean Macé, Jules Ferry, Barrière Rouge (Amand Moriss) et Massiet du Biest
  • Collège Fernande-Benoist - Externat - Classes européennes anglais en 4e et 3e
  • Lycée des Flandres - Externat et Internat - Lycée Général
      • Options possibles : Section européenne, Cinéma-audiovisuel, Sport, Latin, Grec, Informatique et création numérique
    • Bacs technologiques : STi2D, STMG
    • BTS : Aéronautique, Management des Unités Commerciales, Comptabilité-Gestion des Organisations
  • Lycée professionnel / UFA Monts de Flandre
  • Institut aéronautique Amaury de la Grange - BTS Aéronautique - ATPL Théorique - Bac pro - CAP
Enseignement catholique
  • École Abbé-Lemire École primaire de l'enseignement privé catholique
  • Collège Saint-Jacques Externat classes européennes option anglais en 4e et 3e
  • Lycée Saint-Jacques Externat et internat, de la seconde au BTS. Bac ES, L, S, STG, mercatique (communication), GRH, compta et finances des entreprises, Sections européennes, BTS assistant de gestion PME-PMI, classes européennes option anglais, chorale, association sportive, club théâtre. Simulation d'entretien, OPérations carrières.
  • Fondation Depoorter. Lycée Technologique et Professionnel Privé sous contrat. Seconde Générale et Technologique SMS, BAC ST2S, BEP (Carrières Sanitaires et Sociales, Agent Technique d'Alimentation, Comptabilité, Secrétariat), une section d'enseignement adapté (Unité Pédagogique d'intégration).
  • Lycée Saint-Joseph - 3DP6 - BAC PRO - BAC STI2D - BTS - INTERNAT
  • Institut d'Hazebrouck - Lycée des Sciences de la Terre et du Vivant, Établissement Privé sous contrat : 4e, 3e technologiques, Bac Pro technicien conseil vente, Bac Pro CGEA, Seconde Générale et Technologique, Bac STAV, BTS ACSE (Externat, Demi-Pension, Internat) Langues : allemand, anglais, espagnol, néerlandais.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre Hospitalier d’Hazebrouck est un établissement public de santé implanté sur le territoire de santé Lille Métropole et certifié par la Haute Autorité de Santé en 2019. Il assume les fonctions d’hôpital de proximité pour une population d’environ 124 000 habitants, avec une capacité de 94 lits d’hospitalisation[Quand ?], centrée sur la médecine, la chirurgie et la gynécologie-obstétrique, un Service d’Accueil des Urgences et un service d’Hospitalisation à Domicile d’une capacité de 30 places[Quand ?], d’une structure d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD) de 136 places[Quand ?], d’un CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et de 20 lits[Quand ?] de Soins de Suite et de Réadaptation. Les patients bénéficient de consultations et d’avis de spécialistes ainsi que d’un plateau technique de qualité disposant d’un service d’imagerie médicale, de salles de blocs opératoires, de salles de naissance, d’une pharmacie et d’une stérilisation.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 21 498 habitants[Note 4], en diminution de 0,97 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 3046 6117 3547 3847 5227 6747 5747 5707 953
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 8928 2739 0179 4359 85710 59511 33211 67212 571
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13 26112 81912 56614 58414 84514 85915 46214 39115 525
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 44619 03719 86620 00820 56721 39621 10121 74121 685
2021 - - - - - - - -
21 498--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 109 hommes pour 11 244 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,9 
7,1 
75-89 ans
11,3 
16,4 
60-74 ans
17,5 
20,9 
45-59 ans
19,9 
16,6 
30-44 ans
16,2 
19,8 
15-29 ans
17,1 
18,6 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Le , à l'appel d'Hervé Diers[63], près de 2 000 bénévoles et de nombreux partenaires tentent de contribuer à l'établissement d'un nouveau record, celui du plus grand cornet de frites. Il s'établit depuis ce jour à quelque 6,2 tonnes[64]. Cependant, celui-ci ne sera pas inscrit au Livre Guinness, car les frites auraient dû être consommées[64].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Centre d'Animation du Nouveau Monde (C.A.N.M)
  • Le Cercle de Galab-Kherû (Association de jeu de rôle)
  • Centre d'Animation du Rocher et de la rue de Calais
  • Les Acteurs du Village (Association de développement de l’espace rural et des villages)
  • Aérosports / Voltige aérienne (Vols de découverte et d'initiation Voltige)
  • Le Club Trains des Flandres d'Hazebrouck (modélisme ferroviaire, photographies & vidéos d'engins réels)
  • SC Hazebrouck (Football CFA 2)
  • Association sportive des Cheminots d'Hazebrouck (ASCH - football)
  • Hazebrouck HB 71 (Handball champion de Nationale 2 2008, Nationale 1 2008/2009, Division 2 2009/2010) En 2023, le club évolue en Nationale 1 Elite.
  • Volley Club Jean-Macé Hazebrouck
  • Club de modélisme ferroviaire Hazebrouckois
  • Scouts et Guides de France groupe « Père Jacques Sevin »
  • Centre Socio Éducatif - Activités culturelles, artistiques et sportives - centre-ville (gym, danse, musique, ateliers de création…)
  • Union Musicale d'Hazebrouck
  • Centre André Malraux - programmation de spectacles vivants, action culturelle sur Hazebrouck et ses environs
  • Judo Club hazebrouckois
  • Gym'Haz (Club de gymnastique féminine et masculine aux agrès)
  • Flandres Judo Hazebrouck
  • Le RCFI : Rugby Club de la Flandre intérieure qui évolue en première série.
  • L'école de musique.
  • Le bowling des Flandres[Quand ?].
  • La piscine.
  • Tennis Club de la Tulipe Noire
  • Les éclaireuses et éclaireurs de France, groupe Rudyard Kipling
  • Focus Films[65], équipe de réalisation audiovisuelle et organisateur de « La Nuit du Film Court »[66]
  • Le Cercle de Galab-Kherû, association de jeu de rôle
  • Hazebrouck Wildcats, premier club de football américain en Flandres
  • Association Hazebrouck Événements A.H.E. (Comité Miss Hazebrouck)
  • L'orphéon (danse)
  • Cœur de Flandre Basketball (CFBB) club de basket Ball évoluant en Pré-national
  • Le Triathlon Club d'Hazebrouck (TCH), fondé en 1989

Économie[modifier | modifier le code]

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, Hazebrouck possédait un port qui fut creusé en 1565-1566 alors que la ville dépendait de Philippe II d'Espagne (1555-1598). Les routes étaient difficilement praticables et on utilisait le canal pour le bois de chauffage et le charbon qui alimentaient les machines à vapeur des filatures et tissages. Le textile employa près de 1 500 personnes plus particulièrement dans le quartier de la rue de Merville. Depuis le port a été comblé, il reste le nom, rue du Rivage.

Transport par chemin de fer[modifier | modifier le code]

Locomotive à Hazebrouck.

Au XIXe siècle, la ville dut son développement à la création d'un nœud ferroviaire où se séparaient les lignes Lille-Dunkerque (septembre 1848) et Lille-Calais (1861). D'autres voies uniques desservaient les villes de Merville ou d'Hondschoote mais aussi les villes belges de Poperinge et d'Ypres.

Zones d’activité et commerces[modifier | modifier le code]

La plus importante zone d'activité d'Hazebrouck est celle du parc de la Creule, d’une superficie de 14 hectares, situé au bord de la rocade contournant la ville (D 642 Lille-St Omer-Boulogne)

Les chiffres clés de l’écosystème économique hazebrouckois[modifier | modifier le code]

350 commerces présents à Hazebrouck, 4 zones commerciales avec de nombreuses enseignes nationales pour un bassin de population de 100 000 habitants.

L’activité économique et commerciale d’Hazebrouck s’étend sur :

  • le centre-ville, avec plus de 200 commerces indépendants
  • le parc d’activités de la Creule dont le pôle commercial Carrefour
  • le pôle commercial Leclerc
  • le pôle commercial Super U
  • la zone d’activités et de loisirs du Bowling/vers St-Omer
  • la zone industrielle de Vieux Berquin
  • la zone industrielle du Fer à cheval
  • Un récent audit montre que plus de 40% des 350 commerces implantés à Hazebrouck attirent une clientèle habitant jusqu’à 20 kilomètres en dehors de la ville et que plus d’un tiers de ces commerces attirent des clients au-delà de 20 kilomètres.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L’hôtel de ville : dominant la Grand'place (place du Général de Gaulle) avec ses 12 colonnes de style néo-antique, il fut construit en 1807, sous Napoléon Bonaparte et achevé sous la Restauration. Il remplaça celui de 1589 qui brûla en .
  • La rue de la Clef : plus ancienne rue d'Hazebrouck, son tracé date de 1 000 ans (tradition locale).
  • La gare d'Hazebrouck, mise en service en 1848 sur la ligne de Lille à Saint-Pierre-lès-Calais.
  • Le site de lancement de missiles V1 : Le bois des Huit-Rues a accueilli au cours de la Seconde Guerre mondiale un site de lancement de missiles V1[67], accessible depuis le carrefour des Huit-Rues. 50° 42′ 25″ N, 2° 29′ 26″ E
  • L’église Saint-Éloi : cette église-halle gothique du XVe siècle est dédiée à saint Éloi et date de 1432, ce qui en fait l’un des plus vieux monuments de la ville. En 1492, elle fut incendiée par les troupes françaises de Charles VIII. Sa flèche fut élevée en 1512 mais fut gravement endommagée par les Allemands en 1940 ; la flèche ne fut reconstruite qu’en 1994.
  • L’église Notre-Dame[68] : détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite en brique rouge, dans le quartier du Nouveau Monde. Intervenants : Joseph Philippe (architecte) ; Yves de Coetlogon (sculpteur) ; Henri Charlier (sculpteur) ; Gabriel Loire (verrier) ; Jules Largillier (verrier) ; Henault (sculpteur). Se caractérise par son campanile (clocher séparé du corps de l'église) et son aménagement intérieur de style « dépouillement total ». Très belle table du maître-autel. Le nouvel autel est en cuivre martelé. Il représente des pains et des poissons. La crypte contient une partie du mobilier de l'ancienne église: banc de communion, bancs de chanoines, sept des douze apôtres, un autel de marbre blanc, un ange adorateur en plâtre et une bannière de procession à l'effigie de Notre-Dame de Lourdes. On y trouve aussi une statue en chêne, sculptée par l'abbé Elie Westelinck.
  • L'église du Sacré-Cœur, inaugurée en 1912.
  • L'ancien couvent des Capucins et le petit séminaire : le couvent est situé dans les locaux de l'ancien petit séminaire Saint-François d'Assise (1865-1973) occupés désormais par le collège Saint-Jacques. Créé par Jacques Dehaene (1809-1882) en 1865 dans l'ancien couvent des Capucins, le petit séminaire accueillit Jules-Auguste Lemire qui y fut élève puis professeur. La chapelle restaurée en 2000-2003 contient un retable placé entre 1855 et 1858 classé à l'inventaire des monuments historiques. Cette chapelle a été complètement détruite par l'incendie du qui a ravagé une partie du collège Saint-Jacques (de la chapelle, seul le retable subsiste). Plus de 1 000 m2 de toitures partirent également en fumée. L'orgue Merklin de 1870 a totalement fondu dans ce sinistre qui marqua fortement toute la population flamande. La restauration à l'identique de la chapelle s'opère entre 2009 et 2010.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Le musée des Augustins : installé depuis sa création en 1927 dans l’ancien couvent des Augustins, un édifice de style flamand de 1616, il abrite une collection de peintures flamandes et françaises ainsi que des pièces d’art sacré en provenance de l'église Saint-Éloi. Il présente également une importante collection de peintures des XVIIe et XVIIIe siècles des anciens Pays-Bas méridionaux. Une salle d’ethnologie présente la reconstitution d’une cuisine traditionnelle flamande avec ses cuivres, faïences et étain. On peut également y retrouver les géants du Nord locaux : Tisje Tasje, Toria, Babe Tisje, Zoon Tisje et le plus ancien, Roland d'Hazebrouck. Il abrite également dans son aile la salle des fêtes. La bibliothèque du Comité flamand de France se trouve également dans cet ancien couvent.
  • Le musée de l’Abbé-Lemire : la maison qu’habitait l’abbé Jules-Auguste Lemire, maire d’Hazebrouck de 1914 à 1928 et député du Nord, abrite aujourd’hui un musée qui rassemble des souvenirs, du mobilier et des photographies. Elle est située à proximité du clocher de l’église Saint-Éloi. La ville avait inauguré en son honneur le un monument, en présence de dix mille personnes[69].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jules Lemire (1853-1928).
Tombe d'André-Charles-Joseph Verroust.

À Hazebrouck sont nés :

Autres
  • Gustave Pattein (1849-1924), sculpteur né à Steenvoorde et décédé à Hazebrouck. Son atelier était situé dans cette ville, d'abord rue de la clef puis rue de la sous-préfecture.
  • Louis-Ferdinand Céline (Louis Ferdinand Destouches, 1894-1961), alors maréchal des logis au 2e escadron du 12e régiment de cuirassiers, est envoyé en convalescence à l'ancien couvent, devenu hospice, d' Hazebrouck à l'automne 1914. Il s’inspire de cette expérience pour son roman Guerre, retrouvé puis publié à titre posthume en 2022, où Hazebrouck apparaît comme source d’inspiration de Perdu-sur-la-Lys[72].
  • Anna Dondon, membre de la bande à Bonnot, y a habité et y a été arrêtée.
  • Jean-Noël Vandaele (1952- ) artiste peintre qui vit aux États-Unis. Il a exposé avec Louis-Olivier Chesnay au musée des Augustins en 1977.

Folklore[modifier | modifier le code]

C'est en 1928 que les amis de la société philanthropique Tisje Tasje (légendaire colporteur flamand, 1765-1842) voulurent se doter d'un géant, Roland van Hazebroeck. Ce personnage aurait participé à la quatrième croisade qui n'arriva jamais à Jérusalem.

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les géants.

Lors de la fête et de la foire de la mi-carême, un cortège composé de chars tirés par des chevaux circulait dans la ville. Ils sont désormais tractés par des tracteurs agricoles. Les chars de l'agriculture, de la charité, des noix (en mémoire d'un procès qu'ont gagnés au Moyen Âge des avocats hazebrouckois contre un seigneur qui voulait garder ses noix pour lui seul, selon la légende), précédent celui du géant Roland.

Pendant de nombreuses années, un ballon aérostatique prit son envol depuis la grand place, le lundi des fêtes de la mi-carême.

Cette fête demeure toujours d'actualité de nos jours.

Chaque année, le 3e week-end de septembre est animé par l'opération « Ville ouverte » où les artistes de rues déambulent au milieu des brocanteurs et des associations locales.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Hazebrouck Blason
D'argent au lion de sable, lampassé de gueules, tenant de ses pattes de devant un écusson d'or chargé d'un lièvre courant en bande au naturel.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) L. Bocquet (1946), Le Comte de la Mi-Carême à Hazebrouck ; Le Folklore vivant (1re page avec JSTOR)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Hazebrouck » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Hazebrouck - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Hazebrouck - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Nord » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Distance à vol d'oiseau entre Hazebrouck et Arras »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  2. « Distance à vol d'oiseau entre Hazebrouck et Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  3. Distance calculée sur Google Earth le .
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Hazebrouck et Steenvoorde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Hazebrouck », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Hazebrouck », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
  20. « Limoges, Hazebrouck, Cayenne et demain Clipperton | ESS, Emploi, Formation, Insertion et bien d'autres choses. | Michel Abhervé | Les blogs d'Alternatives Économiques », sur blogs.alternatives-economiques.fr (consulté le ).
  21. « Qu'est-ce qu'"être hazebroucké" ? », sur L'Obs (consulté le ).
  22. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
  23. a b et c Cordier Joseph Louis Étienne (1820) De la navigation intérieure du département du Nord et particulièrement du canal de la Sensée, Hopwood chez Goeury, Libraire des Ponts et Chaussées ; Quai des Augustins, n. 41 ; A Lille, 1820 - voir pages 11 et suivantes (sur 118).
  24. Georges Lefebvre, « La Société populaire de Bourbourg », sur persée.fr, p. 219...
  25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 46, lire en ligne.
  26. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
  28. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.
  29. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 217, lire en ligne.
  30. Bulletin de la Commission historique du département du Nord, Volume 10 (scanné par Google).
  31. Philippe Broussard, « Première Guerre mondiale, l’odyssée des "coolies" », L'Express no 3253, semaine du , pages 88-96.
  32. Annuaire statistique du département du Nord, année 1931, p. 42-43.
  33.  : Hazebrouck libérée, mais Hazebrouck meurtrie dans La Voix du Nord, le .
  34. « Flandr'actu - Grand Format : Hazebrouck en 1939-1945 par Jean-Pascal Vanhove » (consulté le ).
  35. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. « Hazebrouck : Jean-Pierre Allossery ne sera pas tête de liste aux municipales de 2014 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Résultats officiels pour la commune Hazebrouck
  38. Virginie Dubois, « Hazebrouck: Valentin Belleval souhaite démissionner de sa charge d’adjoint : Nouveau rebondissement dans le feuilleton municipal hazebrouckois avec l’annonce, mercredi au conseil, de la démission de Valentin Belleval. Il veut toutefois rester conseiller. La décision peut sembler logique, vu que le maire lui avait retiré la plupart de ses délégations. C’est aussi un élu moteur qui prend du recul… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « L’Hazebrouckois Valentin Belleval démissionne de ses fonctions d’adjoint : Le jeune homme qui a conduit Bernard Debaecker à la victoire veut prendre du recul », Le Phare dunkerquois,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En septembre, il était solidaire des élus qui demandaient le départ du directeur général des services. Valentin Belleval en a appelé à la raison le maire. Mais rien n’y a fait, la majorité n’a pas su retrouver d’unité. ».
  40. D. R., « Hazebrouck : crise municipale et démissions en rafale : Neufs démissions ont clôturé le conseil municipal d'Hazebrouck qui a duré six heures, jeudi 25 février. En cause ? Des relations tendues entre le maire et ses élus qui n'ont cessé de s'envenimer depuis septembre », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. M. L., « Treize villes où tout peut arriver », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24268,‎ , p. 4-5.
  42. Bastien Munch, « "Il pensera peut-être plus aux jeunes" : à 28 ans, Valentin Belleval est le nouveau maire de Hazebrouck : Il est l'un des plus jeunes maires élus ce dimanche dans la région. Valentin Belleval, 28 ans, a remporté le second tour des élections municipales face à Didier Tiberghien et l'ancien maire sortant Bernard Debaecker. Les Hazebrouckois espèrent voir arriver un coup de frais sur leur commune », France Bleu Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Municipales : Victoire de Valentin Belleval à Hazebrouck (vidéo) : Le second tour des élections municipales s’inscrit dans la continuité du premier tour. Valentin Belleval arrive en tête avec 42 % des voix, suivi de Didier Tiberghien et de Bernard Debaecker, le maire sortant. Et l’abstention reste au même niveau qu’au premier tour », L'Indicateur des Flandres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - Hazebrouck », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  45. « Les maires de Hazebrouck », sur francegenweb.org (consulté le ).
  46. Yves Le Maner, « PLATEEL Élie [PLATEEL Joseph, Rémi, Élie] : Né le 7 avril 1886 à Borre (Nord), mort le 20 octobre 1950 à Hazebrouck (Nord) ; employé de chemin de fer ; maire socialiste d’Hazebrouck (1933-1945) ; secrétaire fédéral adjoint des cheminots du Nord CGT. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  47. « Maurice Sergheraert, député-maire honoraire d'Hazebrouck, s'est éteint : Un grand serviteur de la ville d'Hazebrouck et de la Flandre vient de s'éteindre. Maurice Sergheraert, député-maire honoraire d'Hazebrouck, est décédé, hier, à l'âge de 92 ans. C'est véritablement une page de l'histoire locale qui se tourne avec sa disparition », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Hazebrouck : Jean-Pierre Allossery ne sera pas tête de liste aux municipales de 2014 : Cette fois, c’est officiel. Le député-maire d’Hazebrouck, Jean-Pierre Allossery, a annoncé ce jeudi après-midi à l’occasion d’une conférence de presse qu’il ne sera pas tête de liste aux élections municipales de 2014. Il soutient d’ores et déjà l’idée que son premier adjoint, Didier Tiberghien, conduise la nouvelle liste, dont il pourrait lui-même faire partie », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À la suite de son élection à la députation en juin, Jean-Pierre Allossery avait abandonné la vice-présidence du conseil général, la loi l’y obligeait. Il avait aussi demandé à Didier Tiberghien, son premier adjoint, de se consacrer à temps plein à la mairie. Il n’est donc pas étonnant que ce jeudi, Jean-Pierre Allossery ait clairement émis l’idée d’une tête de liste nommée Didier Tiberghien ».
  49. « Hazebrouck : le nouveau maire, Bernard Debaecker veut une ville citoyenne, forte et solidaire : Bernard Debaecker a été élu maire ce dimanche matin avec les vingt-six voix de ses colistiers, contre deux à Jessy Herlen (Front National), qui était également candidat tandis que les sept membres rescapés de l’équipe sortante s’abstenaient sans présenter de candidat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Marie Jourdin, « Municipales à Hazebrouck : défait, Bernard Debaecker réagit : Maire sortant, il a fini troisième aux élections municipales. Pas de prime au sortant, ni de rebond dans les votes après sa gestion de la crise Covid pour Bernard Debaecker », L'Indicateur des Flandres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Bernard Debaecker, l’ascension d’un mécano jusqu’à la tête de la mairie d’Hazebrouck : Bernard Debaecker sera élu maire, dimanche matin. L’homme de 65 ans a toujours vécu à Hazebrouck. Les gens ici connaissent l’ancien commerçant, au moins de vue. Mais qui est-il vraiment ? Comment en est-il arrivé là ? Derrière son profil de dandy, se révèle un mécano qui a gravi les échelons, sans jamais rien laisser au hasard. À l’image de sa campagne, organisée, offensive. Portrait », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Marie Lagedamon et Pascal Bonniere, « À Hazebrouck, le nouveau maire Valentin Belleval installé à huis clos : Contrairement à la soirée électorale ouverte au public à l’Espace Flandre, l’installation du nouveau conseil municipal a eu lieu à huis clos ce dimanche, avec retransmission en direct sur Facebook. Dans son premier discours officiel, le nouveau maire, Valentin Belleval, a tracé la feuille de route des six prochaines années », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Vincent Belleval, 28 ans, a été élu maire avec 25 voix (10 blancs) ».
  53. MV avec SC, « Rencontre avec l'ambitieux Valentin Belleval, 28 ans, nouveau maire d'Hazebrouck : Élu maire d'Hazebrouck à 28 ans, Valentin Belleval (divers droite) était le benjamin dans la course à la mairie. Nous l'avons rencontré avant sa prise de fonctions officielle prévue à l'occasion du premier conseil municipal. Son ambition : donner un nouveau souffle à Hazebrouck », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Après Valentin Belleval, Bruno Ficheux rejoint le parti d’Édouard Philippe
  55. Audrey Rohrbach-Minette, « Deuxième victoire pour le nouveau maire d’Hazebrouck, Valentin Belleval : À peine élu maire d’Hazebrouk, Valentin Belleval, 28 ans, vient d’être élu président de la communauté de communes de Flandre intérieure (CCFI) », Chasseurs d'info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. https://www.lavoixdunord.fr/1036427/article/2021-06-27/canton-d-hazebrouck-valentin-belleval-et-monique-evrard-l-emportent-haut-la-main
  57. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Hazebrouck, consultée le .
  58. « Hazebrouck : après la mort d’un cheval, la collecte hippo s’arrête plus tôt que prévu », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hazebrouck (59295) », (consulté le ).
  62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  63. « Le site créé pour l'occasion du record », sur le site recorddelafrite.com (consulté le ).
  64. a et b « Le record du monde du plus grand cornet de frites est battu », sur france3.fr (consulté le ).
  65. « FocusFilms », sur focusfilmsprod.fr (consulté le ).
  66. « FocusFilms », sur focusfilmsprod.fr (consulté le ).
  67. Voir sur coalhousefort-gallery.com.
  68. Notice no IA59002609, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, no  hors série du , p. 51.
  70. « Hazebrouck : des noces de platine et la « vie en rose » de Jacqueline et Georges Degroote (VIDÉO) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. « Jean-Baptiste, Louis de Kytspotter - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  72. « Céline : un an après la redécouverte de manuscrits inédits, sa "Grande Guerre" enfin publiée » Accès payant, sur LExpress.fr, (consulté le ).