Éperlecques

Éperlecques
Éperlecques
La mairie.
Blason de Éperlecques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Laurent Denis
2020-2026
Code postal 62910
Code commune 62297
Démographie
Gentilé Éperlecquois
Population
municipale
3 742 hab. (2021 en augmentation de 6,19 % par rapport à 2015)
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 25″ nord, 2° 09′ 09″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 97 m
Superficie 25,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Omer
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Omer
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Éperlecques
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Éperlecques
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Éperlecques
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Éperlecques
Liens
Site web http://www.eperlecques.fr/

Éperlecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Éperlecquois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

La forêt d'Éperlecques, qui fait partie de la Znieff de la forêt d'Éperlecques et ses lisières, occupe une surface totale de 850 ha.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

La commune, limitrophe du département du Nord, se trouve à 10 km de Saint-Omer et 30 km de Calais. Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et est située à l'extrémité du marais audomarois.

La commune s'étend sur 2 550 hectares dont 750 hectares de forêt. En longueur, elle fait plus de 10 km. La forêt d'Éperlecques occupe une surface totale de 850 hectares (avec la partie située en limite sud de Ruminghem) et constitue l'un des grands espaces naturels de l'agglomération.

La commune s'étend au fond d'un large vallon.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Les communes limitrophes sont Bayenghem-lès-Éperlecques, Holque, Houlle, Mentque-Nortbécourt, Muncq-Nieurlet, Ruminghem et Watten.

Hydrographie[edit | edit source]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par sept cours d'eau :

  • le fleuve Aa canalisé, qui marque, à l'est, la frontière de la commune avec le département du Nord, d'une longueur de 36,75 km, et qui prend sa source dans la commune d'Arques et se jette dans la mer du Nord entre les communes de Grand-Fort-Philippe et de Gravelines[1] ;
  • le Reninghe, d'une longueur de 2,6 km, qui prend sa source dans la commune de Watten et se jette dans l'Aa au niveau de la commune de Watten[2] ;
  • le Paclose, d'une longueur de 8,42 km, qui prend sa source dans la commune de Nordausques et se jette dans le Reninghe au niveau de la commune de Watten[3]. Quatre petits ruisseaux d'un kilomètre, affuents du Paclose, irriguent la commune : le ruisseau la Paclose et trois autres portant le nom de Nord Straëte[4],[5],[6],[7] ;
  • la Liette d'Eperlecques, d'une longueur de 5,91 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Paclose au niveau de la commune[8] ;
  • la Motte Obin, cours d'eau naturel non navigable de 2,81 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem[9] ;
  • l'Est Mont, d'une longueur de 2,34 km, qui prend sa source dans la commune de Bayenghem-lès-Éperlecques et se jette dans la Liette d'Eperlecques au niveau de la commune[10] ;
  • le Becque Declaire, cours d'eau naturel non navigable de 1,85 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem[11].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 5 km à vol d'oiseau[14], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records WATTEN (59) - alt : 7m, lat : 50°50'01"N, lon : 2°12'47"E
Records établis sur la période du 01-09-1970 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2 3,5 5,1 8,3 11,2 13,4 13,4 10,8 8,1 5 2,6 7,1
Température moyenne (°C) 4,8 5,3 7,6 10,3 13,5 16,3 18,5 18,6 15,7 12,1 8,1 5,2 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,5 11,7 15,5 18,6 21,3 23,7 23,8 20,7 16,1 11,1 7,9 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−19,3
14.01.1982
−14,6
11.02.12
−11
07.03.1971
−4,6
02.04.1996
−1,4
03.05.1981
1,1
02.06.1991
4,5
01.07.1984
4,7
28.08.1978
1,3
22.09.1997
−6,8
29.10.1997
−9,6
30.11.1978
−13,8
29.12.1996
−19,3
1982
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
01.01.22
20
24.02.21
25,9
31.03.21
28,9
19.04.18
32,8
27.05.05
35,8
21.06.17
41,9
25.07.19
37
10.08.03
33,6
05.09.13
29,9
01.10.11
20,3
07.11.15
16,4
19.12.15
41,9
2019
Précipitations (mm) 69,5 57,8 50 43,9 56,4 58,8 67 72,9 71,9 83,9 97,3 93,4 822,8
Source : « Fiche 59647001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Espaces protégés et gérés[edit | edit source]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18].

Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale[19].
  • le marais audomarois avec :
    • la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de 1 154 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO)[20],
    • la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[21],
    • la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[22],
    • la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737 hectares[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • le marais de Warland et les étangs de la Musardière, d’une superficie de 155 hectares et d'une altitude variant de deux à cinq mètres. Cette ZNIEFF située au pied des collines de Watten et d'Éperlecques, entre la Houlle au sud et la Liette au nord, parsemée de watergangs, a subi d'importantes modifications et les prairies naturelles ont régressé au profit de prairies semées et de cultures de maïs[24] ;
  • la forêt d'Éperlecques et ses lisières, d’une superficie de 2 440 hectares et d'une altitude variant de 12 à 94 mètres. Cette ZNIEFF souligne les premières ondulations des collines crayeuses de l’Artois. La forêt d’Eperlecques et les bois environnant occupent ces collines[25].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de 12 177 hectares et d'une altitude variant de 2 à 94 mètres. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[26].

Site Natura 2000[edit | edit source]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha[28].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Éperlecques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération interdépartementale regroupant 23 communes[32] et 74 149 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (31,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones humides intérieures (1,6 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[edit | edit source]

Vue d'Hellebrouck (été 2007).

La commune est composée de huit hameaux : Culem, le Mont, le Gandspette, le Sart, Bleue-Maison, Hellebroucq, la Meullemotte et le Centre.

Habitat et logement[edit | edit source]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 484, alors qu'il était de 1 372 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éperlecques en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Éperlecques en 2018.
Typologie Éperlecques[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,4 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,4 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,1 7,6 8,2

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Voies de communication[edit | edit source]

La commune est desservie par les routes départementales D 207, D 219, D 222, D 300 et D 943 et est située à 8 km, à l'est, de la sortie no 2 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[38].

Transports[edit | edit source]

La gare de Watten - Éperlecques est située sur la commune et sur la ligne de Lille aux Fontinettes et desservie par des trains TER Hauts-de-France. C'est une ancienne gare de bifurcation, origine de la ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, exploitée de 1899 à 1964, qui reliait les communes d'Éperlecques et de Bourbourg (Nord).

Risques naturels et technologiques[edit | edit source]

Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[39].

Risque inondation[edit | edit source]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[40].

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes : Spirliacus au IXe siècle[41] ; Spirliacum au XIe siècle ; Sperleca en 1069-1129 ; Sperlaca en 1139 ; Sperleke vers 1140 ; Sperlecka en 1193 ; Sperleka en 1218 ; Esperlech, Espellecque et Espreleke en 1298 ; Spellekae au XIIIe siècle ; Esprellecke en 1301 ; Esprelleche en 1303 ; Éperlecques en 1309 ; Espelleque en 1329 ; Esperleque en 1331 ; Exprelecque en 1332 ; Experleque en 1334 ; Esprelecque en 1372 ; Esprelesques en 1380 ; Esproulesques au XIVe siècle ; Esperleke en 1412 ; Esperleques en 1720[42] ; Eperleque en 1793 et Éperlecques depuis 1801[43].

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -(i)acum, suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise, qui a évolué en -eke dans les régions néerlandophones et les villages néerlandophones jusque vers Le Touquet-Paris-Plage, la graphie ayant par la suite été francisée en -ecques. Le s final s'explique peut-être par les formes au pluriel en -iacas, caractéristique du Nord jusque la Normandie qui ont donné la terminaison -ies dans le domaine du gallo-roman. Ce suffixe est précédé d'un nom d’homme mal déterminé, peut-être latin *Spurilius (non attesté), hypocoristique de Spurius[44],[41], sans doute porté par un indigène gallo-romain.

La commune s'appelle Éparlecques en picard et Sperleke en néerlandais[45].

Histoire[edit | edit source]

Période romaine[edit | edit source]

L'Histoire antique d'Éperlecques est encore relativement méconnue. Eu égard au mobilier archéologique retrouvé lors de chantiers ou travaux agricoles, un passé gallo-romain est bien attesté. En effet, des fragments de poteries romaines, des pièces de monnaie, et parfois des sépultures ont été mis au jour à quelques reprises. De plus, et cela pourrait expliquer la présence de vestiges romains, on sait qu’à l’époque Eperlecques était traversée par deux voies romaines, connues de nos jours sous le nom de Grande Rue (au nord du village), et la Grande Leulène (extrémité ouest).

Période médiévale[edit | edit source]

Le comte Gérard en donna le domaine au monastère de Saint-Winoc en 821[46].

En 1071 Robert-le-Frison, comte de Flandres, cède Eperlecques à Eustache, comte de Boulogne.

Vers 1140, les chanoines de l'abbaye de Watten prennent à cens de l'aumônier de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et de son prévôt Manassès, une terre située à Éperlecques[47].

Vers 1150, Drogon d'Éperlecques est témoin d'une charte passée par le comte de Guînes Arnould Ier de Guînes en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, en présence de plusieurs seigneurs du comté de Guînes[48].

Au XVe siècle, Enguerrand de Bournonville puis son fils Antoine de Bournonville sont châtelains d'Éperlecques[49].

Le château, pris par les Français en 1487, est repris par les Bourguignons en 1489.

Époque moderne[edit | edit source]

Le château d'Éperlecques, défendu par son capitaine Gauthier de Bersaques, est pris par les Français en 1542[50].

En 1627, la seigneurie d'Éperlecques, de même que Ruminghem, est détenue par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries[51].

Le maréchal de Châtillon se rend maître du château le ; après deux jours de siège. Le maréchal de la Meillearaye détruit complètement le château en août 1639 après s’être emparé d'Hesdin puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille.

Époque contemporaine[edit | edit source]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le blockhaus d'Éperlecques est construit par l'occupant nazi pour être une base de lancement de missiles V2, mais les différents bombardements Alliés ont rendu son achèvement impossible.

Politique et administration[edit | edit source]

Découpage territorial[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Circonscriptions administratives[edit | edit source]

La commune faisait partie depuis 1803 du canton d'Ardres[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Omer

Commune et intercommunalités[edit | edit source]

Éperlecques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions électorales[edit | edit source]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1925 1936 M. Seigre-Dereudre    
mai 1945 1962 Louis Biecq    
1962 mars 1971 Benjamin Rozé    
mars 1971 mars 1983 Roger Decroix SE Agent SNCF
mars 1983 mars 2001 Gilles Cocquempot PS Attaché commercial
Député du Pas-de-Calais (7e circ.) (2001 → 2012)
mars 2001 mars 2014 Michel Guilbert[52] PS Fonctionnaire du Trésor Public
mars 2014[53],[54],[55] En cours
(au 1er août 2023)
Laurent Denis PS Chef de cuisine
Réélu pour le mandat 2020-2026 [56]

Jumelages[edit | edit source]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats d’Éperlecques.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Éperlecques.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Zonnebeke[57],[58]Belgiquedepuis

Équipements et services publics[edit | edit source]

Enseignement[edit | edit source]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre le groupe scolaire de la Liette[59].

Sur le territoire de la commune se trouve également un établissements privées : l'école primaire Saint Joseph gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC)[60].

Justice, sécurité, secours et défense[edit | edit source]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[61].

Population et société[edit | edit source]

Les habitants de la commune sont appelés les Éperlecquois[62].

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].

En 2021, la commune comptait 3 742 habitants[Note 5], en augmentation de 6,19 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4151 3901 8291 8041 8371 8921 8741 8871 931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9711 9241 9502 0522 1332 2302 2332 3012 142
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1562 1392 1281 9941 9842 0522 0581 7941 879
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 0612 1682 2762 5562 7852 8853 1043 1353 350
2017 2021 - - - - - - -
3 6403 742-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 808 hommes pour 1 860 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
3,8 
75-89 ans
6,4 
14,6 
60-74 ans
14,9 
19,9 
45-59 ans
18,0 
21,2 
30-44 ans
21,4 
16,1 
15-29 ans
16,1 
24,0 
0-14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[67]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[edit | edit source]

  • Club de football CAE - Le Cercle Athlétique Éperlecques, créé en 1971.
  • Club de karaté KTJE : taijitsu, full-contact, qi gong, créé en 1987.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Monument historique[edit | edit source]

La commune compte plusieurs monuments historiques :

Autres lieux et monuments[edit | edit source]

  • L'église Saint-Léger du XVe siècle et sa tour en pierre blanche du XVIe. Des éléments patrimoniaux se trouvant dans l'église Saint-Léger sont classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques :
    • l'ancien jubé du XVe siècle classé depuis le [69],
    • la cloche du XIXe siècle, fonte de Drouot inscrite depuis le [70].
  • La chapelle Notre-Dame-des-Neiges du XIXe siècle (hameau du Gandspette), chapelle bénite le [71].
  • 6 petites chapelles :
    • Notre-Dame-des-Trois-Cayelles (avant 1780, dans la forêt).
    • Notre-Dame-de-Lourdes (1907, rue de l'église).
    • Notre-Dame-des-Miracles (1912, rue du Mont).
    • Saint-Antoine (dans la forêt).
    • Saint-Pierre (rebâtie en 1837, rue Saint-Pierre).
    • de la Viergette (1957, rue du Pavillon).
  • Le monument aux morts[72].
  • La gare.
  • Les traces d'anciens châteaux.
  • Le manoir de Bleue-Maison datant de 1592.
  • Le moulin à farine Seigre du XIXe siècle[73].
  • Le moulin du Gandspette.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Éperlecques Blason
Écartelé : au 1er et 4e d'azur aux trois barres d'or, au franc-quartier senestre échiqueté d'or et d'argent, au 2e et 3e d'argent à trois étoiles d'azur[74].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Adopté par la commune avant 1996.

Pour approfondir[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

  • Henri de Laplane, « Éperlecques (Pas-de-Calais). Ses seigneurs, son ancien château, son église, sa vieille tour », Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie 1872-1874, t. 14,‎ , p. III-VII, 1-196 (lire en ligne)
  • Louis Delozière, L'Histoire d'Éperlecques, foyer culturel de l'Houtland, réédition de 1994.

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

Site de l'Insee[edit | edit source]

Autres sources[edit | edit source]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisée (E4--001-) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Reninghe (E4070950) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Paclose (E4070900) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Paclose (E4070920) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071010) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071000) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nord Straëte (E4071020) » (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Liette d'Eperlecques (E4070910) » (consulté le )
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Motte Obin (E4101040) » (consulté le )
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Est Mont (E4070930) » (consulté le )
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Becque Declaire (E4101050 ) » (consulté le )
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  16. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  19. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « espace protégé FR6300012 - Marais Audomarois - zone centrale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « espace protégé FR6400012 - Marais Audomarois - zone tampon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « espace protégé FR7200030 - Marais Audomarois - zone humide », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF 310013355 - Le Marais de Warland et les étangs de la Musardière », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF 310013717 - forêt d'Éperlecques et ses lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  28. « Natura 2000 FR3100495 - Prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  34. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  43. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1978, p. 265b.
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  49. Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4), p. 135
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  51. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 210.
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  53. « Première écharpe tricolore pour Laurent Denis, le jeune maire d’Éperlecques : Victorieuse de la confrontation du 23 mars avec plus de 60 % des voix, la liste « Éperlecques Demain » a logiquement élu, samedi, son leader Laurent Denis au poste de premier magistrat (17 suffrages et 6 bulletins blancs). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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