Canton de Genève

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République et canton de Genève
Blason de République et canton de Genève
Blason
Drapeau de République et canton de Genève
Drapeau
LémanLac de NeuchâtelLac de MoratLac de BienneLac de ThouneLac de BrienzLac de SempachLac de HallwilLac de BaldeggLac des Quatre-CantonsLac de ZougLac d'ÄgeriLac de ZurichLac de SihlLac de WalenstadtOberseeUnterseeLac MajeurLac de LuganoCanton du ValaisCanton de FribourgCanton de VaudCanton de NeuchâtelCanton du JuraCanton de GenèveCanton de BerneCanton de SoleureCanton de Bâle-CampagneCanton de Bâle-VilleCanton de LucerneCanton de NidwaldCanton d'ObwaldCanton d'ArgovieCanton de SchaffhouseCanton de ZurichCanton de ThurgovieCanton d'Appenzell Rhodes-ExtérieuresCanton d'Appenzell Rhodes-IntérieuresCanton de Saint-GallCanton d'UriCanton de SchwytzCanton de ZougCanton de GlarisCanton des GrisonsCanton du Tessin
Localisation du canton en Suisse.
Noms
Nom allemand Republik und Kanton Genf
Nom italien Repubblica e cantone di Ginevra
Nom romanche Republica e chantun Genevra
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Entrée dans la Confédération (208 ans)
ISO 3166-2 CH-GE
Chef-lieu Genève
Districts Aucun
Communes 45[1]
Exécutif Conseil d'État (7 sièges)[2]
Législatif Grand Conseil (100 sièges)[3]
Conseil des États 2 sièges[4]
Conseil national 12 sièges[5]
Démographie
Gentilé Genevois
Population
permanente
514 114 hab. (31 décembre 2022)
Densité 1 820 hab./km2
Rang démographique 6e
Langue officielle Français
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 05″ nord, 6° 09′ 58″ est
Altitude Min. 332 m (Rhône à Chancy)
Max. 516 m (Les Arales)
Superficie 282,48 km2
Rang 21e
Liens
Site web www.ge.ch

Le canton de Genève (GE), officiellement la République et canton de Genève, est l'un des 26 cantons de la Suisse. Son chef-lieu est Genève.

Au 31 décembre 2022, la population du canton s’établit à 514 114 habitants.

Il s’agit du successeur de la république de Genève, indépendante depuis le XVIe siècle jusqu'à son intégration dans la République française en 1798. Elle retrouve son indépendance le après le départ des armées de Napoléon Ier[6], puis devient un canton suisse le .

La république et canton de Genève occupe une superficie modeste, inférieure à celle du district de Nyon, mais elle est densément peuplée, car elle abrite la seconde ville de Suisse. Situé à l'extrémité ouest de la Suisse et du Léman, ce canton est presque enclavé en France, car seule une bande de terre de 3 à 5 kilomètres de large le long de la rive ouest du Léman le relie à la Suisse.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom officiel du canton est « Seigneurie et république de Genève » entre 1534 et 1798, puis « République et canton de Genève » à partir de 1815. En allemand, son nom est « Kanton Genf »[7] ; en italien « canton Ginevra » ou « cantone di Ginevra »[8] ; en romanche « chantun Genevra »[9]. En arpitan genevois, son nom est « canton de Geneva »[10],[11],[12].

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Vue sur la « Cuvette genevoise » depuis les contreforts du Reculet.

Situé à l'extrémité occidentale de la Suisse, au bout du Léman, le canton de Genève partage plus de 95 % de ses frontières avec la France (103 km contre 4,5 km si l'on exclut les frontières dans le canton de Vaud avec les exclaves de la commune de Céligny)[13]. Il est entouré des départements de l'Ain à l'ouest, et de la Haute-Savoie à l'est et au sud, ainsi que du canton de Vaud au nord, dans lequel est enclavée la commune genevoise de Céligny.

Le point le plus haut du canton se trouve aux Arales, qui culminent à 516 mètres[14], et son point le plus bas se trouve à Chancy au bord du Rhône, à 332 m d'altitude[15]. Avec 282,48 km2, Genève est le sixième plus petit canton de Suisse[16].

Relief[modifier | modifier le code]

Campagne genevoise, près de Choulex.
Vignes à Anières, au bord du Léman.

Elle est ceinturée, sur territoire français, par le massif du Jura au nord-ouest dont le point culminant s'établit au crêt de la Neige à 1 720 mètres, là où le point le plus élevé du canton se situe aux environs de 516 mètres sur la commune de JussyMonniaz). Le Vuache à l'ouest, séparé des Monts du Jura par le creuset du Rhône, le Fort l'Écluse a été construit pour dominer la région du Genevois. Le Mont-de-Sion au sud, décrit par César dans la guerre des Gaules comme le seul passage franchissable pour les convois de chars désirant quitter Genava en direction de la Narbonnaise. Le Salève, au sud-est, est situé en France mais on le surnomme la montagne des Genevois de par sa grande facilité d’accès (téléphérique) mais aussi grâce à sa situation privilégiée de surplomb au-dessus du canton et du lac, qui offre une vue pour le moins spectaculaire. Par temps clair, on bénéficie d'un panorama allant de Fort l'Écluse, passage du Rhône creusé lors de la dernière glaciation par son glacier que l’on estimait s’étendre jusqu’aux alentours de Lyon et qui façonna les reliefs vallonnés et caillouteux de la plaine, jusqu’à Nyon dans le canton de Vaud.

Vue partielle du canton de Genève par un satellite Sentinel-2.

La caractéristique principale du canton consiste en ce mélange très homogène entre d'un côté une ville moyenne par sa taille, mais grande par son rayonnement international, aidée en cela par son aéroport créé en 1923 (17,4 millions de passagers en 2017) et de l'autre par une campagne encore bien conservée, située au maximum à environ 15 kilomètres du centre-ville. Le Mandement, au nord-ouest du canton, est une partie vallonnée qui a été notamment creusée par l’Allondon, un affluent du Rhône prenant sa source au pied du Jura et qui regroupe les communes viticoles de Dardagny, Russin, et Satigny. Le barrage de Verbois construit sur le Rhône fournit une bonne partie de l’énergie genevoise et relie le Mandement à la région de la Champagne, sur la rive gauche[17], entre les communes de Russin et Aire-la-Ville.

Dans la Champagne genevoise se trouve la commune de Chancy, la commune la plus occidentale de la Suisse. C’est à Bernex, la bourgade principale, que se trouve le lieu-dit du Signal, le deuxième point le plus haut du canton avec 509,9 mètres, sur lequel on allumait jadis un feu destiné à être vu par le plus grand nombre[18]. La commune de Bernex, qui regroupe sous son administration les villages de Lully et Sézenove, avoisine les 10 000 habitants. On trouve encore dans cette région de petits villages au cachet typique comme ceux qui ont été cédés par le duché de Savoie en 1815 lors de l’entrée de Genève dans la Confédération tels Sézegnin, Athenaz, Avusy, Laconnex, Soral, Cartigny ou encore Avully. La plus grande partie de la frontière entre la Champagne et la France est délimitée par la Laire, petit affluent du Rhône qui passe à proximité de Soral et Sézegnin et le Rhône.

La région comporte principalement des exploitations agricoles mais aussi viticoles et fournit, de par les couches de sédiments déposées par le glacier du Rhône, d’importantes ressources en gravier.

Climat[modifier | modifier le code]

Relevé météorologique de Genève-Cointrin pour la période 1981-2010[19].
Données jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Températures moyennes max. (°C) 4,5 6,3 11,2 14,9 19,7 23,5 26,5 25,8 20,9 15,4 8,8 5,3 15,2
Températures moyennes min. (°C) −1,5 −1,2 1,5 4,5 8,8 12 14,1 13,7 10,5 7,1 2,2 −0,1 6
Précipitations (mm) 76 68 70 72 84 92 79 82 100 105 88 90 1 005
Ensoleillement (heures) 55 84 148 170 192 233 260 228 176 111 64 48 1 768
Source : MétéoSuisse.

Transport et mobilité[modifier | modifier le code]

La gare de Genève-Cornavin.

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

Les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) et la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) avec le TGV Lyria ainsi que le TER Auvergne-Rhône-Alpes desservent le canton.

Le canton compte 22 gares dont la gare de Genève-Cornavin et la gare de Genève-Aéroport. Il est au cœur du réseau Léman Express ou RER franco-valdo-genevois dont la clé de voûte est la réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire entre Genève et Annemasse, terminée en décembre 2019.

Réseau fluvial[modifier | modifier le code]

Des embarcations surnommées Mouettes genevoises assurent les traversées entre la rive gauche et la rive droite du Léman à travers quatre lignes, accessibles avec les titres de transport Unireso. Plusieurs lignes de la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) desservent Genève. Notons l'existence d'une ligne touristique descendant le Rhône jusqu'au barrage de Verbois.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

L'autoroute A1 traverse le canton du nord au sud, en contournant Genève par l'ouest et en finissant à la douane de Bardonnex tandis que la route principale 1 aboutit dans le centre-ville de Genève. Le canton possède un important réseau routier cantonal, on peut citer par exemple la route 101 qui relie Genève au CERN et la frontière française.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Les Transports publics genevois (TPG) font partie des communautés tarifaires Unireso et Léman Pass. Ce réseau s'étend sur plus de 420 km de lignes, à travers cinq lignes de tramway, six lignes de trolleybus et une soixantaine de lignes d'autobus, dont plusieurs s'étendent jusqu'en France ou sont même intégralement en territoire français. Le canton a la particularité, commune avec celui de Bâle-Ville de n'avoir aucune ligne CarPostal[20].

La commune de Céligny, enclavée dans le canton de Vaud, bénéficie quant à elle d'une desserte par les Transports publics de la région nyonnaise (TPN).

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport de Genève est situé près du hameau de Cointrin, sur les communes de Meyrin, Grand-Saconnex et Bellevue. Il est accessible en bus ou trolleybus (lignes 5, 10, 23, 28, 50, 54, 56, 57, 59 et 66 des Transports publics genevois) ou en train (gare de Genève-Aéroport). Entre 3 et 6 heures du matin, des lignes Aérobus desservent l'aéroport. Ce dernier est positionné en bordure de la frontière entre la France et la Suisse, ce qui a permis l'aménagement d'une route douanière reliant directement le terminal de l'aéroport au territoire français, évitant ainsi aux frontaliers le passage par la douane suisse[21]. De grandes compagnies telles que EasyJet, British Airways, Air France, Lufthansa, Swiss, United, Etihad Airways, Emirates, Royal Air Maroc, Qatar Airways et EgyptAir proposent des lignes à destination de toute l'Europe et du reste du monde.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du canton se confond avec celle de la ville de Genève et de ses mandements, particulièrement jusqu'à l'annexion par la France en 1798 de la république de Genève, fondée en 1541 par Jean Calvin, lorsqu’elle devient fin août la préfecture et chef-lieu du département du Léman[22]. C'est la première fois que la commune est considérée comme une entité administrative distincte de son territoire. En 1813, à la suite de la défaite de l'armée napoléonienne, la restauration de la république de l'ancien régime est proclamée[23]. Cette indépendance n'est toutefois que de courte durée, car très rapidement les magistrats de la ville, conscients que Genève ne peut plus former un État isolé, se tournent vers la Suisse, allié historique, pour demander leur rattachement à la Confédération, effectif le à la suite du congrès de Vienne, après avoir négocié avec le duché de Savoie le transfert territorial de 108,8 km2 de terres pour supprimer la solution de continuité avec les territoires du Mandement et de Jussy, et obtenu six communes françaises pour désenclaver le futur canton par rapport au canton de Vaud (Collex-Bossy, Le Grand-Saconnex, Pregny, Vernier, Meyrin et Versoix soit 49,3 km2)[24].

En 1846, une révolution dirigée par James Fazy renverse le gouvernement de la Restauration et établit la constitution[25] qui régira le canton jusqu'en 2012, date de la nouvelle constitution genevoise. Au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Genève accueille de nombreux réfugiés politiques. Suivant les idées du Genevois Henri Dunant, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est créé en 1864, première des institutions internationales que la ville va abriter.

La mission internationale de Genève s'affirme après la Première Guerre mondiale, lorsqu'elle est choisie comme siège de la Société des Nations, ancêtre de l'Organisation des Nations unies (ONU).

Politique[modifier | modifier le code]

Niveau fédéral[modifier | modifier le code]

Niveau cantonal[modifier | modifier le code]

Niveau communal[modifier | modifier le code]

Jusqu'au 28 novembre 2021, les communes genevoises de moins de 3 000 habitants étaient administrées par un maire et deux adjoints, tandis que les communes de plus de 3 000 habitants élisaient un conseil administratif de 3 membres, ce nombre étant porté à 5 pour la ville de Genève. Depuis cette date, à la suite d'une votation populaire, toutes les communes élisent un conseil adminitratif de 3 membres (avec la même exception pour la Ville de Genève dont le conseil administratif comporte toujours 5 membres). Les conseillers administratifs occupent la fonction de maire à tour de rôle, le de chaque année.

Chaque commune élit également un conseil municipal (législatif), dont la taille varie selon la population (de 9 membres pour les communes de moins de 600 habitants à 80 pour la ville de Genève)[26].

Communes[modifier | modifier le code]

Les communes genevoises.

Au 31 décembre 2019, le canton de Genève compte 13 villes (plus de 10 000 habitants) sur les 45 communes genevoises[27],[28] :

Sécurité[modifier | modifier le code]

En plus des différentes polices municipales gérées par certaines communes (ex. : police municipale de Genève), le canton de Genève dispose d'un corps de police au niveau cantonal[29]. En plus des services administratifs et logistiques, le corps de police est composé des services police-secours, police internationale, police de proximité, police routière et police judiciaire. Des unités spécialisées le Groupe d'intervention existent pour faire face aux menaces particulières. L'unité de déminage (NEDEX) est conjointe avec le canton de Vaud[30].

Le canton de Genève accueille et gère sept établissements pénitentiaires sur son territoire :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2022, le canton de Genève compte 514 114 habitants, soit 5,8 % de la population totale de la Suisse. Seuls cinq cantons sont plus peuplés que Genève (Zurich, Berne, Vaud, Argovie et Saint-Gall). Sa densité de population atteint 1 820 hab/km2[38].

Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[39],[40].

Religions[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2014[41] :

Religion Pourcentage
Sans religion 37,16 %
Catholiques romains 35,98 %
Protestants 9,93 %
Autres chrétiens 5,48 %
Musulmans 5,90 %
Juifs 1,02 %

Éducation[modifier | modifier le code]

L'éducation publique est gérée par le Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP)[42],[43].

  • L’enseignement obligatoire comprend 164 écoles primaires (réunies en 58 établissements) et 19 cycles d'orientation (CO, enseignement secondaire I).
  • L’enseignement secondaire II comprend : onze collèges (formation gymnasiale à plein temps, culture générale comprenant les langues, les mathématiques et sciences expérimentales, les sciences humaines et les arts) ; six écoles de culture générale (ECG) dont une pour adultes ; huit centres de formation professionnelle (arts, commerce, construction, nature et environnement, santé, social, hôtellerie et restauration, technique) et un centre de formation pré-professionnelle.
  • Les hautes écoles : la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO Genève) et l'Université de Genève.

Le canton compte également 43 écoles privées[44].

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie genevoise est principalement orientée vers les services même si le canton a une longue tradition agricole et viticole. Elle comprend un important secteur financier qui est spécialisé dans le secteur bancaire et le financement du commerce international (négoce). De nombreuses banques sont représentées à Genève, parmi lesquelles les banques privées[45] Baumann & Cie, Bordier & Cie, E. Gutzwiller & Cie, Gonet & Cie, Landolt & Cie, La Roche & Co Banquiers, Lombard Odier & Cie, Mirabaud & Cie, Mourgue d'Algue & Cie, Pictet & Cie, Rahn & Bodmer, Reichmuth & Co, Wegelin & Co, etc.

Entre mars et septembre 2008, Genève est passée de la septième à la sixième place au classement des places financières mondiales selon le Global Financial Centres Index[46] de la City of London.

Genève est le siège international de compagnies comme Merck Serono (départ annoncé en 2012) et STMicroelectronics. Beaucoup d'autres compagnies multinationales comme Alcon, DuPont de Nemours, Electronic Arts, Hewlett-Packard, IBM, McDonald's, Procter & Gamble, Thomson Reuters, Colgate-Palmolive et Sun Microsystems y ont installé leurs sièges européens.

Le canton a également une longue tradition dans le domaine de l'horlogerie : en 2007, 75 sociétés actives dans ce secteur sont basées à Genève[47] avec des marques telles que Baume & Mercier, Chopard, DeWitt, FP Journe, Franck Muller, Hublot, Patek Philippe, Piaget, Roger Dubuis, Tudor, Urwerk, Vacheron Constantin et surtout Rolex, le plus important employeur privé du canton en 2019[48].

Firmenich et Givaudan, deux producteurs importants d'arômes et de parfums y ont leurs sièges et leurs centres de production.

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Sciences et techniques[modifier | modifier le code]

Au niveau européen, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), est situé des deux côtés de la frontière, sur la commune suisse de Meyrin, et les communes françaises de Prévessin-Moëns et Saint-Genis-Pouilly.

Organisations internationales[modifier | modifier le code]

De nombreuses institutions ont leur siège, leur centre européen ou leur bureau à Genève. Parmi celles qui se trouvent en périphérie, on peut citer:

Culture locale[modifier | modifier le code]

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Les armoiries cantonales avec cimier, écu et devise.

Le canton de Genève a pour emblèmes un drapeau et un blason. Les armoiries de Genève se blasonnent : Parti, en 1, d’or, au demi-aigle bicéphale de sable, armée, languée et couronnée de gueules et en 2, de gueules, à la clé d’or, posée en pal[49]. La devise cantonale est Post tenebras lux.

Langues[modifier | modifier le code]

La langue traditionnelle du canton de Genève est l'arpitan (ou francoprovençal), dans son dialecte genevois. C'est d'ailleurs dans cette langue qu'est composé l'hymne officiel cantonal, le Cé qu'è lainô[50].

Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la langue principale, entre 2016 et 2020[51] :

Langue principale Pourcentage
Français 80,0 %
Anglais 12,1 %
Portugais 9,7 %
Espagnol 7,8 %
Italien 6,6 %
Allemand 4,4 %
Albanais 2,2 %
Arabe 2,0 %
Langues serbo-croates 1,0 %
125 %

Note : les personnes interrogées ont eu la possibilité de mentionner plusieurs langues principales.

Jours fériés[modifier | modifier le code]

Le Jeûne genevois est un jour férié propre au canton de Genève, qui est célébré le jeudi suivant le premier dimanche de septembre.

Le 31 décembre est un autre jour férié propre au canton de Genève. C'est l'anniversaire de la Restauration de la République décrétée en 1813 après l'épisode napoléonien.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Chenevière, Campagne genevoise, Éditions du Griffon, Neuchâtel, 1950
  • Département des travaux publics de l’État de Genève, Aspects du patrimoine architectural Genève 1977-1993, État de Genève, 1993
  • Alfred Dufour, Histoire de Genève, Presses universitaires de France, Que-sais-je ?, no 3210, 1997
  • Anita Frei, Ponts de Genève, Ville de Genève, Service d'aménagement urbain et d'éclairage public, 2002
  • Flora Houben, Développement durable/ Porter un autre regard sur notre quotidien/ Les gestes d'aujourd'hui font le monde de demain, Service cantonal du développement durable, Genève, juin 2007.
  • Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire géographique de la Suisse : Engadine - Langenberg, t. 2, Neuchâtel, Société neuchâteloise de géographie, , 768 p. (lire en ligne).
  • Jean-Claude Mayor, Genève nostalgique, Chapelle-sur-Moudon, Ketty et Alexandre, 1996, 143 p. (ISBN 9782881140488) .
  • Karl Werdenberg - Pierre Hainard, Les Paysages végétaux du canton de Genève, Conservatoire et jardin botaniques de Genève, 2000. (ISBN 2-8277-0334-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [xls] « Répertoire officiel des communes de Suisse - 13.01.2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Conseil d'État > Le pouvoir exécutif »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur genève.ch (consulté le ).
  3. « Parlement cantonal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ge.ch (consulté le ).
  4. « Liste des conseillers aux Etats par canton », sur parlement.ch (consulté le ).
  5. « Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le ).
  6. DIP Direction de l'enseignement primaire Service de l'environnement, 1814 Une année mémorable, Genève, Département de l'Instruction publique de la République et Canton de Genève, , 33 p., p. 1
  7. (de) Martine Piguet (trad. Ernst Grell), « Genf (Kanton) » Accès libre, sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le ).
  8. (it) Martine Piguet (trad. Chiara Orelli Vassere), « Ginevra (cantone) » Accès libre, sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le ).
  9. (rm) Office fédéral de la culture, « Genevra »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Accès libre, sur Traditions vivantes (consulté le ).
  10. « Canton de Genève » Accès libre, sur Apertium (consulté le ).
  11. DicoFranPro : dictionnaire français/francoprovençal, « Canton » Accès libre, sur Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal (consulté le ).
  12. DicoFranPro : dictionnaire français/francoprovençal, « Genève » Accès libre, sur Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal (consulté le ).
  13. Genève aujourd'hui en quelques chiffres, site officiel de la ville de Genève
  14. « Les points culminants des cantons suisses » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  15. (de) Hans Graber, « Geografie: Die Hochs und Tiefs der Kantone », sur Luzerner Zeitung (consulté le ).
  16. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  17. « Genève Rive Gauche » [PDF], sur Grand Genève.
  18. Commune de Bernex, « Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bernex.ch, mise à jour le 10 11 20 (consulté le ).
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  20. Bernard Wuthrich, « L’astuce qui fait tomber le chef de CarPostal », sur letemps.ch, (consulté le ).
  21. « Aéroport de Genève - Secteur France », sur gva.ch (consulté le ).
  22. (fr) Frédéric Joye, « La période française de 1798-1814 », MEMO, 2007
  23. Louis Binz, Brève histoire de Genève, p. 50
  24. Louis Binz, Brève histoire de Genève, p. 51-53
  25. Louis Binz, Brève histoire de Genève, p.  58.
  26. « Loi sur l'administration des communes entrée en vigueur le 1er janvier 2018 », sur Site officiel de l'État de Genève (consulté le ).
  27. « Statistiques cantonales - République et canton de Genève », sur ge.ch (consulté le ).
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  29. « Corps de Police », sur GE.CH – République et canton de Genève (consulté le ).
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  31. « Prison de Champ-Dollon », sur GE.CH – République et canton de Genève (consulté le ).
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  33. « Établissement fermé Curabilis », sur GE.CH – République et canton de Genève (consulté le ).
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  40. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
  41. Population résidante permanente âgée de 15 ans ou plus selon l'appartenance religieuse
  42. « Le DIP en bref) », sur ge.ch (consulté le ). « Contacter ou trouver un établissement de l'enseignement secondaire II », DIP, (consulté le ).
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