Yasmina Khadra

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Yasmina Khadra
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Yasmina Khadra en 2014.
Nom de naissance Mohammed Moulessehoul
Alias
Yasmina Khadra
Naissance (69 ans)
Kenadsa (Algérie)
Activité principale
Ex-officier dans l'armée algérienne,
écrivain
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Signature de Yasmina Khadra

Mohammed Moulessehoul (en arabe : محمّد مولسهول), dit Yasmina Khadra (en arabe : ياسمينة خضراء), né le à Kenadsa dans l'actuelle wilaya de Béchar (Sahara algérien), est un écrivain algérien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Mohammed Moulessehoul est né à Kenadsa (actuelle wilaya de Béchar) le . Son père, officier de l'ALN, est blessé en 1958. En 1964, il envoie Mohammed (alors âgé de neuf ans) à l'école des cadets de la Révolution d'El Mechouar à Tlemcen afin de le former au grade d'officier. À 23 ans, il sort sous-lieutenant de l'Académie militaire de Cherchell, avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant vingt-cinq ans. Durant la guerre civile algérienne, dans les années 1990, il est l'un des principaux responsables de la lutte contre l'AIS puis le GIA, en particulier en Oranie. Il atteint le grade de commandant[1],[2].

Il fait valoir ses droits à la retraite et quitte l'armée algérienne en 2000 pour se consacrer à l'écriture.

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

À 18 ans, Mohammed Moulessehoul finit son premier recueil de nouvelles qui est publié onze ans après, en 1984[1]. Il publie trois recueils de nouvelles et trois romans sous son propre nom de 1984 à 1989 et obtient plusieurs prix littéraires, parmi lesquels celui du Fonds international pour la promotion de la culture (de l'UNESCO) en 1993. Pour échapper au Comité de censure militaire, institué en 1988, il opte pour la clandestinité et publie son roman Le Dingue au bistouri (éditions Laphomic-Alger 1989), le premier dans la série des « Commissaire Llob ». Il écrit pendant onze ans sous différents pseudonymes et collabore à plusieurs journaux algériens et étrangers pour défendre les écrivains algériens. En 1997 paraît en France, chez l'éditeur parisien Baleine, Morituri qui le révèle au grand public, sous le pseudonyme Yasmina Khadra[1].

Il opte définitivement pour ce pseudonyme, qui sont les deux prénoms de son épouse[3], laquelle en porte un troisième, Amel en hommage à Amel Eldjazaïri, petite-fille de l'émir Abdelkader. En réalité, sa femme s'appelle Yamina et c'est son éditeur qui a rajouté un « s », pensant corriger une erreur[4]. Mohammed Moulessehoul explique ce choix :

« Mon épouse m'a soutenu et m'a permis de surmonter toutes les épreuves qui ont jalonné ma vie. En portant ses prénoms comme des lauriers, c'est ma façon de lui rester redevable. Sans elle, j'aurais abandonné. C'est elle qui m'a donné le courage de transgresser les interdits. Lorsque je lui ai parlé de la censure militaire, elle s'est portée volontaire pour signer à ma place mes contrats d'édition et m'a dit cette phrase qui restera biblique pour moi : “Tu m'as donné ton nom pour la vie. Je te donne le mien pour la postérité”[5]. »

Dans un monde aussi conservateur que le monde arabo-musulman, porter un pseudonyme féminin, pour un homme, est une véritable révolution. Yasmina Khadra n'est pas seulement un nom de romancier, il est aussi un engagement indéfectible pour l'émancipation de la femme musulmane. Il dit à ce propos :

« Le malheur déploie sa patrie là où la femme est bafouée[6]. »

En 2000, il part au Mexique avec sa femme et ses enfants pour s'installer par la suite en France en 2001[7]. Cette même année il révèle sa véritable identité avec la parution de son roman autobiographique L'Écrivain[8]. À cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques.

Séance de dédicaces au Livre sur les quais à Morges (Suisse) en 2018.

Il acquiert sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita, Double Blanc et L'Automne des chimères. Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela révolte le commissaire. Llob n'hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur[9]. Cette série s'enrichit en 2004 d'un autre roman, La Part du mort.

Yasmina Khadra illustre également « le dialogue de sourds qui oppose l'Orient et l'Occident » avec les trois romans[10]: Les Hirondelles de Kaboul[11], qui raconte l'histoire de deux couples afghans sous le régime des Talibans ; L'Attentat, roman dans lequel un médecin arabe, Amin, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze ; Les Sirènes de Bagdad relate le désarroi d'un jeune bédouin irakien poussé à bout par l'accumulation de bavures commises par les troupes américaines.

Yasmina Khadra a touché plusieurs millions de lecteurs dans le monde. Adaptés au cinéma, au théâtre, en bande dessinée, en chorégraphie, ses romans sont traduits en 53 langues et édités dans 56 pays dont l'Albanie, l'Algérie, l'Allemagne, l'Autriche, l'Arménie, le Bangladesh, le Brésil, la Bulgarie, la Chine continentale, la Corée du sud, la Croatie, le Danemark, les Émirats arabes unis, l'Estonie, les États-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Espagne (castillan et catalan), la Hongrie, l'Inde, l'Indonésie, l'Iran, l'Islande, l'Italie, Israël, le Japon, le Kirghizistan, le Liban, la Lituanie, la Macédoine du Nord, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Pakistan (en ourdou), la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Slovénie, la Suède, la Suisse, Taïwan, la République tchèque, la Turquie et le Vietnam.

En 2010, Yasmina Khadra dirige une collection sur le Maghreb chez l’éditeur de polars Après la lune[12].

En 2013, il fait son entrée dans le dictionnaire (Le Petit Robert des noms propres)[13],[14].

En 2015, il publie La Dernière Nuit du Raïs, où le narrateur est l'ancien dictateur libyen Kadhafi[15],[16].

En 2016, il co-scénarise le film du cinéaste Rachid Bouchareb, La Route d'Istanbul, sélectionné au festival du film africain de Khouribga[17] et publie Dieu n'habite pas La Havane[18]. La qualité littéraire de ce roman est lourdement critiquée par l'écrivain et critique Éric Chevillard[19]. Astrid de Larminat, critique du Figaro littéraire le qualifie de « moins ambitieux que le précédent », mais lui trouve « un charme mélancolique » et lui attribue quatre « cœurs » sur cinq[20].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

À la demande du président Abdelaziz Bouteflika, il est nommé directeur du Centre culturel algérien de Paris[21] en 2008, fonction à laquelle il a mis fin le , après qu'il eut parlé d'« absurdité » et de « fuite en avant suicidaire » à propos du quatrième mandat de Bouteflika[22].

Le , il annonce être candidat à la prochaine élection présidentielle algérienne[23]. Il a exclu tout éventuel parrainage d'un parti politique, et affirmé qu'il allait récolter les signatures (nécessaires pour officialiser sa candidature)[24]. Selon son décompte, il ne recueille que 43 000 signatures sur les 60 000 nécessaires et échoue à déposer sa candidature auprès du Conseil constitutionnel avant la clôture[25],[21].

Lors du Festival du cinéma américain de Deauville 2022, il est membre du jury.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Sous le nom de Mohammed Moulessehoul[modifier | modifier le code]

  • Amen, 1984, à compte d'auteur, Paris (nouvelles)
  • Houria, 1984, ENAL, Alger (nouvelles)
  • La Fille du pont, 1985, ENAL (nouvelles)
  • El Kahira - cellule de la mort, 1986, ENAL (roman)
  • De l'autre côté de la ville, 1988, L'Harmattan, Paris (roman)
  • Le Privilège du phénix, 1989, ENAL (roman)

Sous le nom de plume de Yasmina Khadra[modifier | modifier le code]

  • Le Dingue au bistouri, 1990, Laphomic, Alger et 1999, Flammarion (J'ai lu 2001), Paris ; adapté en BD par Mohamed Bouslah, Alger 2009
  • La Foire des enfoirés, 1993, Laphomic
  • Morituri, 1997, Baleine, Paris, Trophée 813 du Meilleur polar francophone ; (Folio policier 2002) ; adapté au cinéma par Okacha Touita, 2007
  • L'Automne des chimères, 1998, Baleine, Prix allemand du roman noir international (Folio policier 2001)
  • Double blanc, 1998, Baleine (Gallimard, Folio policier 2000)
  • Les Agneaux du Seigneur, 1998, Julliard (Pocket 1999), Paris
  • À quoi rêvent les loups, 1999, Julliard (Pocket 2000)
  • L'Écrivain, 2001, Julliard (Pocket 2003)
  • L'Imposture des mots, 2002, Julliard (Pocket 2004)
  • Les Hirondelles de Kaboul, 2002, Julliard (Pocket 2004) (France Loisirs 2003) ; adapté au théâtre en France, en Turquie, au Brésil, en Équateur ; en adaptation en film d'animation par Zabou Breitman. Le roman a touché plus de 600 000 lecteurs en France.
  • Cousine K, 2003, Julliard (Pocket 2004)
  • La Part du mort, 2004, Julliard (Gallimard, Folio policier 2005)
  • La Rose de Blida, 2005, éd. Après la lune, Paris. (Sedia 2007)
  • L'Attentat, 2005, Julliard (Pocket 2006) (Sedia, 2006) (France Loisirs 2006) ; adapté au cinéma sous le même titre par Ziad Doueiri, Grand Prix du festival international du film de Marrakech 2012, prix du Public à Toronto, prix spécial du Jury à San Sébastien, sortie en salle mondiale le  ; adapté en BD chez Glenat 2012 ; adapté au théâtre en Italie, en Algérie, en Afrique par Osmane Aledji (Benin), présenté au Rwanda, Burundi, Congo Brazzaville, dans les villes Mbuji Mayi, Kisangani, Lubumbabhi, Matadi, Bukavu en République Démocratique du Congo (deux autres adaptations au théâtre en France pour 2013). Le roman s'est vendu à plus de 750 000 exemplaires en France.
  • Les Sirènes de Bagdad, 2006, Julliard (Sedia, Alger 2006) (Pocket 2007) (France Loisirs 2007)
  • Le Quatuor algérien : Morituri, Double blanc, L'Automne des chimères, La Part du mort (en un seul volume, Gallimard, Folio policier 2008)
  • Ce que le jour doit à la nuit, 2008, Julliard (Sédia, Alger, 2008) (Pocket 2009) (France Loisirs 2009) (Grand Livre du Mois, 2008) ; (Éditions de la loupe - GROS CARACTERES - 2009) ; en Audio (CD) 2008 ; adapté au cinéma par Alexandre Arcady, 2012) ; adapté à la danse, chorégraphie réalisée par la Compagnie Hervé Koubi, France (danse hip-hop, capoeira et danse contemporaine). Le roman s'est vendu à 1 million d'exemplaires en France.
  • La Longue Nuit d'un repenti, 2010, Éditions du Moteur (réédition dans Six façons de le dire, ouvrage collectif (avec Nicolas d'Estienne d'Orves, Sophie Adriansen, Mercedes Deambrosis, David Foenkinos, Christophe Ferré), 2011, Éditions du Moteur)
  • L'Olympe des infortunes, 2010, Julliard (Mediaplus-Constantine 2010) (Pocket 2011) (adapté au théâtre en France)
  • Œuvres, t. 1, 2011, Julliard
  • L'Équation africaine, 2011, Julliard ; Pocket 2012 ; France Loisirs 2012
  • Les Chants cannibales, 2012, Éditions Casbah-Alger
  • Algérie, éditions Michel Lafon (beau-livre, en collaboration avec le photographe Reza), 2012
  • Les anges meurent de nos blessures, Julliard,
  • Qu'attendent les singes, Julliard, , Paris ; Casbah, , Alger
  • La Dernière Nuit du Raïs, Julliard, 2015
  • Dieu n'habite pas La Havane, Julliard, 2016
  • Ce que le mirage doit à l'oasis, Yasmina Khadra et Lassaâd Metoui, Flammarion,
  • Khalil, Éditions Casbah et Julliard,
  • L’Outrage fait à Sarah Ikker, Éditions Casbah (), Éditions Julliard ()
  • Le Sel de tous les oublis, (Julliard, ), (Casbah Éditions, ) (ISBN 978-2-2600-5453-5)
1963, région de Blida, un jeune instituteur, Adem Naït-Gacem, quitté par son épouse, erre à la recherche de lui-même.
  • Pour l'amour d'Elena, (Mialet Barrault, )
  • Les Vertueux, (Mialet Barrault et édition Casbah en Algérie , (ISBN 9782080257949) en France et (ISBN 978 9947 62 332 9) en Algérie)

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Ceci est une liste non exhaustive de ses prix, en particulier français, pour lesquels l'œuvre de Yasmina Khadra a été récompensée. Pour l'ensemble de son œuvre, l'Académie française lui a décerné le Grand prix de littérature Henri-Gal, Prix de l'Institut de France 2011.

  • Le Sel de tous les oublis : prix Baobab de littérature 2021 (Côte d’Ivoire).
  • Ce que le mirage doit à l'oasis (en collaboration avec le calligraphe Lassaad Metoui) : prix Méditerranée du livre d'Art 2019
  • Khalil : Grand prix des Belles-Lettres à l'édition 2018 des Grands Prix des associations littéraires (Cameroun)[26]
  • Ce que le jour doit à la nuit : prix Roman France Télévisions 2008 ; élu meilleur livre de l'année 2008 par Lire ; Prix des Lecteurs Corses (2009). Prix "Les Dérochères" (Canada 2010) (ISBN 978-2260017585), Finaliste Prix de la Littérature Internationale (Berlin 2010)
  • Les Sirènes de Bagdad (élu Meilleur livre français de l'année 2006 par le magazine Lire.
  • L'Attentat : prix des libraires, Prix Tropiques, Prix Découverte Figaro Magazine, Grand prix des lectrices Côté Femme, Prix des lecteurs du Télégramme et Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Prix Gabrielle-d'Estrées. Prix de la Jeune critique (Autriche 2006), Finaliste de l'International IMPAC Dublin Literatury Award 2008, Élu Meilleur Livre de l'année (Happenheim, Allemagne 2008), Prix Segalen des Lycéens d'Asie (Singapour 2009). (ISBN 978-2260016939)
  • Les Hirondelles de Kaboul : élu Meilleur Livre de l'année aux États-Unis par le San Francisco Chronicle et le Christian Science Monitor (États-Unis 2005), Finaliste de l'International IMPAC Dublin Literary Award 2006 ; Prix de Salon littéraire de Metz (2003) ; Prix des Libraires algériens (2003). (ISBN 978-2260015963)
  • La Part du mort : prix littéraire Beur FM Méditerranée : prix du meilleur polar francophone. (ISBN 978-2260016441)
  • Cousine K : prix de la Société des Gens de Lettres. (ISBN 978-2260015970) (French Voices Award, États-Unis)
  • L'Écrivain (ISBN 978-2260015796)
  • L'Automne des chimères : prix du roman noir international (Allemagne). (ISBN 978-2070409686)
  • Morituri : trophée 813 du meilleur polar francophone

Accusations de plagiat[modifier | modifier le code]

Son roman Le Privilège du phénix (1989) a été retiré des librairies lorsqu’il a été accusé de plagiat par son compatriote l'écrivain arabophone Tahar Ouettar[27] à cause de la présence d'un personnage nommé Llaz, qui se trouve être le même personnage dans le roman Al Llaz (1974). Ce sont plusieurs années après, et seulement après l’avoir expurgé des passages incriminés et du personnage Llaz, que ce roman a été finalement publié. À ce propos, Yasmina Khadra a déclaré :

« Le Privilège du phénix est un roman modeste, passablement géré et partiellement abouti. […] Parallèlement, le roman avait été bloqué (interdit d'édition) pendant six ou sept ans par un gourou-écrivain qui s'est estimé plagié à cause du personnage de Llaz. De toute évidence, le manuscrit était destiné au pilon. Notre écrivain offensé était, semblait-il, très en colère contre moi. J’avais beau essayer d’assagir le malentendu, à l’ENAL, on affichait la même mine obtuse. De guerre lasse, et pour sauver mon projet, j’ai dû revoir ma copie avec une paire de ciseaux à l’appui[28]. »

À nouveau, en 2009, pour son roman Ce que le jour doit à la nuit (2008), il est accusé d’avoir pillé le récit de son compatriote Youcef Dris, sans citer ce dernier et en maquillant le pillage quasi intégral du récit par la substitution et l’ajout de certains mots, lieux et événements[29]. Ces accusations sont réfutées par Rachid Mokhtari :

« Qu’entre Amélie et Emilie, il y a ce soupçon phonétique qui fonde ce plagiat, cela prête à rire. Faut-il également relever la différence des genres des deux livres. Le récit Les Amants du Padovani de Youcef Dris est court et d’aucuns y verraient une histoire d’amour isolée de la grande histoire tragique tandis que Ce que le jour doit à la nuit est une saga historique où la fiction prend tous ses reliefs dans une énergie narrative qui caractérise les romans de Yasmina Khadra. Les deux écrits ont chacun leur vérité, leur beauté, leur style et leur histoire. Ils sont ainsi divergents dans leur esthétique. Yasmina Khadra a-t-il donc plagié Youcef Dris ? Que n’a-t-on pas dit sur cette même accusation de Rachid Boudjedra, du marocain Tahar Ben Jelloun ! Il appartient à une recherche universitaire sérieuse, s’appuyant sur l’analyse lexico-sémantique, intertextuelle des deux textes de relever des traces avérées ou non de plagiat[30]. »

Adaptations de ses œuvres[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Au théâtre[modifier | modifier le code]

  • Les Hirondelles de Kaboul (France, Turquie, Brésil, Équateur)
  • Cousine K (France)
  • L'Attentat ( Algérie, Afrique francophone sub-saharienne)
  • Les Sirènes de Bagdad (France)
  • L'Olympe des Infortunes (France).
  • L'Attentat (France, Belgique, Italie, Allemagne)
  • La Dernière Nuit du Raïs (Italie, RDC)

En bandes dessinées[modifier | modifier le code]

En chorégraphie[modifier | modifier le code]

  • Ce que le jour doit à la nuit (par la Compagnie Hervé Koubi)

Théâtre de marionnettes[modifier | modifier le code]

  • Les Hirondelles de Kaboul (France, Avignon 2013)

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Médaille de Vermeil de l'Académie française
  • Chevalier de la Légion d'honneur (France)
  • Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres (Ministère la Culture, France)
  • Campus de Cristal (Haute école de la province de Liège, Belgique)
  • Newsweek Awards (Newsweek Magazine, Koweït, 2005)
  • Trophée del Sur (Iles Canaries, Espagne)
  • Médaille de la ville de Vitrolles[32]
  • Trophée Sans frontières
  • Grand Prix de Littérature Henri Gal (Académie Française/Institut de France, 2011)
  • Time for Peace Litteratury Award (États-Unis, 2012)
  • Médaille de la ville de Vanves (2012)
  • Médaille de la Reconnaissance culturelle (Aïda, Association internationale de la Diaspora algérienne 2013)
  • Citoyen d'honneur de la ville de Palerme (Sicile,Italie) Nommé par le maire Leoluca Orlando,2017
  • Citoyen d'honneur de la ville de Pordenone (Italie).
  • Médaille d'honneur OR de la ville de Puteaux, remise par Mme le maire Joelle Ceccaldi-Raynaud, 2019
  • Prix d'honneur Makomi 2018 (Congo Kinshasa)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Yasmina Khadra, biographie sur Leaders-afrique.com (Consulté le 4 janvier 2017)
  2. Emmanuelle Pirat. « Yasmina Khadra : pour libérer les esprits, il faut libérer la femme ». CFDT Magazine, mai 2016, pp. 27-29.
  3. Farid Alilat, « Dix choses à savoir sur Yasmina Khadra, l’écrivain algérien le plus célèbre de sa génération », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  4. « Grand entretien : Yasmina Khadra », sur Institut de Recherches de la FSU, (consulté le ).
  5. Baffet 2008, p. 77.
  6. Interview de Yasmina Khadra dans L'Express supplément spécial Aix en Provence 2 avril 2009.
  7. paul-michel, « Yasmina Khadra - Site officiel », sur yasmina-khadra.com (consulté le ).
  8. Son identité masculine est connue depuis 1999, voir « Yasmina Khadra lève une part de son mystère », sur lemonde.fr, (consulté le ), « Yasmina Khadra se démasque », sur lemonde.fr, (consulté le ), Ingrid Merckx, « L'ex-officier de l'armée algérienne sort de l'anonymat », sur lexpress.fr, (consulté le )
  9. « Fiche auteur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur larochellivre.org (consulté le ).
  10. « Yasmina Khadra | Casbah Editions », sur casbah-editions.com (consulté le ).
  11. (en) « Yasmina Khadra aide à comprendre l'incompréhensible - Le Soir », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Le magazine littéraire, 2 mars 2010
  13. « Yasmina Khadra dans Le Petit Robert 2014 des noms propres - ALG24 », sur www.alg24.net (consulté le )
  14. « Bombasse », « kéké », « chelou », « low cost » ou encore « clasher » seront dans les pages du Petit Robert 2014 », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  15. « Dans la peau du raïs » : Yasmina Khadra se glisse dans la peau de Kadhafi », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Yasmina Khadra dans la peau de Kadhafi », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « La route d'Istanbul de Rachid Bouchareb sélectionné au festival du cinéma africain de Khouribga », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Philippe Vallet, Yasmina Khadra : "Dieu n'habite pas La Havane", Francetvinfo.fr, 15 septembre 2016 (Consulté le 4 janvier 2017)
  19. Éric Chevillard, Eric Chevillard : « Yasmina Khadra écrit faux comme une casserole », Lemonde.fr, 1 septembre 2016 (Consulté le 4 janvier 2017)
  20. Astrid De Larminat, Astrid De Larminat : « DIEU N'HABITE PAS LA HAVANE De Yasmina Khadra, la critique de la rédaction. », LeFigaro.fr, 18 août 2016 (consulté le 9 janvier 2017)
  21. a et b Yasmina Khadra : "Le régime algérien est un zombie", Lejdd.fr, 29 mars 2014 (Consulté le 4 janvier 2017)
  22. Isabelle Mandraud, Yasmina Khadra reprend son « chemin d'écrivain », lemonde.fr, 31 mai 2014 (Consulté le 4 janvier 2017)
  23. Mohammed Aïssaoui, « Yasmina Khadra, politique fiction », Le Figaro, encart « Culture », mardi 19 novembre 2013, p. 38.
  24. « Algérie : Yasmina Khadra candidat à l'élection présidentielle de 2014 », Le Monde et AFP,
  25. Hassiba Hadjoudja, «J'ai échoué à convaincre», El Watan,
  26. Grand Prix of Literary Associations 2018: And the Winners are… (Lire sur Bamenda Online).
  27. Voir sur encyclopedia.jrank.org.
  28. Ghellal Abdelkader, Écriture et Oralité, Oran, Éditions Dar El Gharb, 2005, p. 12.
  29. Voir sur dalimen.com.
  30. « Yasmina Khadra a-t-il plagié Youcef Dris ? », L'Est républicain, 5 février 2014.
  31. Fiche de l'album, sur le site de l'éditeur.
  32. Site internet du journal El Moudjahid, publié le 09/02/2011.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roselyne Baffet, « Larvatus Prodeo : qu'arrive t-il lorsqu'un écrivain, Yasmina Khadra, retire un masque ? », dans Beïda Chikhi et Laurence Pieropan, L'écrivain masqué, PUPS, (ISBN 9782840505600, présentation en ligne), p. 75-86
  • Dominique Garand, « Que peut la fiction ? Yasmina Khadra, le terrorisme et le conflit israélo-palestinien », Études françaises, vol. 44, no 1,‎ , p. 37-56 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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