Vieux-Condé

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Vieux-Condé
Vieux-Condé
Cité de la fosse Trou Martin des mines d'Anzin.
Blason de Vieux-Condé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
David Bustin
2020-2026
Code postal 59690
Code commune 59616
Démographie
Population
municipale
10 446 hab. (2021 en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015)
Densité 944 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 37″ nord, 3° 34′ 09″ est
Altitude Min. 13 m
Max. 51 m
Superficie 11,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marly
Législatives Vingtième circonscription
Localisation
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Vieux-Condé
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Vieux-Condé

Vieux-Condé est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située à la frontière avec la Belgique sur le cours canalisé de l'Escaut, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Vieux-Condé et ses alentours ont appartenu au comté du Hainaut, au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux (en latin Belgica Regia).

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Vieux-Condé est une petite ville séparée de Péruwelz par la frontière franco-belge.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Vieux-Condé
Péruwelz Drapeau de la Belgique Belgique
Hergnies Vieux-Condé Condé-sur-l'Escaut
Odomez Fresnes-sur-Escaut

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne T2 au terminus Le Boulon.

Vieux-Condé est desservie par la ligne T2 du tramway de Valenciennes. La station terminus Le Boulon est implantée sur le territoire de la commune. Vieux-Condé est également desservie par les lignes de bus 14, 100, 109, 133 et Illigo 2 du réseau Transvilles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vieux-Condé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Projet d'aménagement[modifier | modifier le code]

Le quartier du Jard fait partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,3 %), prairies (25 %), terres arables (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (4,4 %), zones humides intérieures (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vetus Condatum, cartulaire de Vicogne, 1215.
Vies Condet, Jacques de Guise, XIVe siècle[17].

Mannier relève une contradiction : la ville de Condé-sur-Escaut est attestée antérieurement à Vieux-Condé, qui n'est donc pas plus vieux que Condé. Il pourrait s'agir d'une déformation de vadum condati, le « gué de Condé »[18], vadum ayant donné dans les anciennes langues d'oïl vey, wei ou .

Sous la Révolution et jusqu’en 1810, Vieux-Condé est rebaptisé « Vieux-Nord-Libre »[19].

Ses habitants sont appelés les Vieux-Condéens[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve une première mention de Vieux-Condé en 1215 lorsque celui-ci, encore un village, s’appelle « Vetus Condatum », Condatum ayant la même origine que le nom de la ville limitrophe de Condé.

Bien souvent ravagé par la guerre, le village est particulièrement touché en 1645, quand à peine 6 ou 7 maisons demeurent debout.

En 1741, de la houille est découverte à Vieux-Condé.

En 1773, découverte de nombreuses médailles des premiers empereurs romains.

Le , sont érigées en duché les terres de Condé, Fresnes, Vieux-Condé, Hargnies, situées en Hainaut, sous la dénomination de duché de Croÿ en faveur d'Emmanuel Ferdinand François duc de Croÿ (maison de Croÿ)[21].

La ville charbonnière

La commune se développe surtout au cours du XIXe siècle avec l’industrie houillère. Elle a été desservie à partir de 1873 par la ligne de Somain à Péruwelz exploitée par la Compagnie des mines d'Anzin, puis, après sa nationalisation, par les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Le service voyageur a cessé en 1963 et la ligne a été démantelée en 1975.

La ville disposait également d'une desserte par l'une des lignes de l'ancien tramway de Valenciennes de 1883 à 1966.

La fin de l'exploitation houillère

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Condé-sur-l'Escaut[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La commune relève, dans l'ordre judiciaire, du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Marly[22]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVG menée par Guy Bustin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 456 voix (52,18 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), battant celle du maire sortant Serge Van Der Hoeven, qui a obtenu 2 250 voix (47,81 %, 8 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par 37,12 % d'abstention[23].

Lors du deuxième tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVG menée par David Bustin — fils du maire sortant qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages, avec 1 813 voix (51,49 %, 25 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant de 105 voix celle d'union de la gauche menée par Franck Agah[24] (1 708 voix, 48,540 %, 8 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France où 53,66 % des électeurs se sont abstenus[25].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 Georges Menu    
1945 octobre 1947 Édouard Wauquier PCF Mécanicien chemin de fer
octobre 1947 mai 1954 Marcel Caby SFIO Enseignant
Décédé en fonction[31]
1954 mars 1959 Élise Vernet-Dupont[32] SFIO Enseignante
mars 1959 décembre 1992 Georges Bustin PCF Métallurgiste
Député du Nord (18e circ.) (1962 → 1986)
Conseiller général de Condé-sur-l'Escaut (1961 → 1979)
Démissionnaire
décembre 1992 mai 2003 Pierre Lemoine PCF Enseignant
Conseiller général de Condé-sur-l'Escaut (1998 → 2003)
Décédé en fonction
mai 2003 mars 2014 Serge Van Der Hoeven PCF Professeur de physique appliquée
Conseiller général de Condé-sur-l'Escaut (2003 → 2015).
mars 2014[33] juillet 2020 Guy Bustin[34] DVG Assureur retraité, fils de Georges Bustin
juillet 2020[35] En cours
(au 11 décembre 2020[36])
David Bustin DVG Fils de Guy Bustin
Vice-président de la CA Valenciennes Métropole (2020 →)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 446 habitants[Note 5], en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 2943 1333 6163 9763 8654 3864 5954 7204 978
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5 1345 0675 1605 6816 2966 5686 9777 1257 550
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
7 7777 8887 2429 5059 5299 0679 00810 42511 873
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
11 97011 51411 17810 85910 64110 85010 17210 39510 446
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 083 hommes pour 5 291 femmes, soit un taux de 51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
8,8 
16,4 
60-74 ans
17,2 
21,9 
45-59 ans
19,4 
17,2 
30-44 ans
18,6 
18,0 
15-29 ans
16,5 
20,5 
0-14 ans
18,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture[modifier | modifier le code]

Le Boulon[41], centre national des arts de la rue et de l'espace public, accueille de nombreuses compagnies nationales et internationales en résidence, programme des spectacles d'arts de la rue et de cirque et organise le festival Les Turbulentes[42] (16e édition en 2014).

Économie[modifier | modifier le code]

Industrie[modifier | modifier le code]

La localité a, depuis longtemps, été un lieu de développement de la métallurgie principalement axée vers le forgeage.

En 1828, Philippe Dervaux créa les « établissements Dervaux » spécialisés dans le forgeage à froid. L'établissement produisit les 2 500 000 rivets de la Tour Eiffel, ainsi que les tire-fond de fixation des rails pour le transsibérien financé par le fameux emprunt russe. La société est rachetée par Simca en 1954 qui devient Chrysler en 1970 et dont les filiales européennes sont rachetées par le Groupe PSA (Peugeot) en 1978 ; elle assure alors la fabrication de la visserie et de pièces automobiles diverses (axes, barres de torsion, etc.) ainsi que d'une grande variété de pièces non automobiles. Elle est ensuite cédée à la Financière du Valois, appartenant à Michel Coencas, qui la baptisa « Valmex » (1990), puis au groupe américain Textron (1996), et plus récemment au groupe américain Acument Global Technologies (2006). En , Agrati Fastening Systems, groupe industriel italien spécialisé dans la fixation automobile a fait l'acquisition de l'usine implantée sur le site de Vieux-Condé[43].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Sainte-Thérèse, également appelée chapelle Notre-Dame de la Solitude, construite par Guillaume Gillet, architecte des Trente Glorieuses, est inscrite au titre des monuments historiques en 2003[44].
  • Hospice fondé en 1850, par Marie-Georges Benezech-de-Saint-Honoré, maire de la commune
  • Tombes de la famille De Croy
  • Église Saint-Martin.
Le mémorial du soldat Beaulieu.
  • La tourelle du soldat Beaulieux :
    Le soldat Beaulieux, du 54e Régiment d'Infanterie de Forteresse, a combattu les Allemands lors de l'invasion de 1940 en prenant position aux limites de la ville et en freinant leur progression à l'aide d'une mitrailleuse en tourelle difficilement décelable depuis les positions ennemies. Sa tourelle est toujours à l'entrée de la ville marquée par les trous d'obus qui lui ont coûté la vie. La minuscule tourelle de Jules Beaulieux (tourelle démontable modèle 1937) était équipée d'une mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 de 8 mm, alimentée par bandes rigides de 25 cartouches. Ce type de tourelle ne pouvait accueillir qu'une personne. Confronté à l'imminence de la traversée de l'Escaut par l'ennemi, il resta seul après avoir convaincu les deux servants de batterie qui l'accompagnaient de fuir par le souterrain dont l'entrée obstruée est toujours visible, à quelques mètres en arrière de la tourelle. Après qu'il eut réalisé une série de tirs précis sur les éléments ennemis, plusieurs obus allemands ont atteint la tourelle et ont bloqué le mécanisme de rotation. Le soldat Beaulieux a été tué à l'intérieur. Il rédigeait une lettre d'adieu à sa mère — la lettre, suscitant l'émotion, sera retrouvée après les combats —. Admiratif de son courage, les assaillants lui rendirent les honneurs de la guerre. Le soldat Jules Beaulieux obtint à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945 pour sa bravoure. Il a obtenu la mention Mort pour la France.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marie-Georges Benezech de Saint-Honoré (1794-1850), bibliophile et littérateur, maire de Vieux-Condé[réf. nécessaire].
  • Comte Pierre du Buat (1734-1809), ingénieur et hydraulicien français mort le à Vieux-Condé.
  • Max-Albert Decrouez (1878-1943), peintre, né à Vieux-Condé.
  • Alzir Hella. Traducteur de Stefan Zweig, entre autres, né à Vieux-Condé en 1881, mort en 1953
  • Eugène Thomas (1903-1969), homme politique et résistant né à Vieux-Condé.
  • Jean Preuss (1904-1986), coureur cycliste né à Vieux-Condé.
  • André Pelabon (1910-1984), résistant, haut fonctionnaire et chef d'entreprise, né à Vieux-Condé.

Héraldique[modifier | modifier le code]

armes de Vieux-Condé

Les armes de Vieux-Condé se blasonnent ainsi :
D'argent à la fasce de gueules chargée d'une divise vivrée du champ[45].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Vieux-Condé et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. [1]
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Page 420, statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie - 1867 - Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand, 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books
  18. Eugène Mannier, Etudes étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Auguste Aubry, (lire en ligne)
  19. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  21. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 428, lire en ligne.
  22. Décret no 2014-167 du 17 février 2014
  23. Résultats officiels pour la commune Vieux-Condé
  24. Nicolas Foissel, « Vieux Condé/Municipales: Serge Van der Hoeven, l’ancien maire, renonce », L’Observateur du Valenciennois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Vincent Tripiana, « David Bustin élu d’une courte tête à Vieux-Condé, face à Franck Agah : David Bustin sera le nouveau maire de Vieux-Condé, lors du conseil municipal, vendredi. Élu à 51,49 %, il devance Franck Agah de 105 voix. Une différence étroite qui pousse ce dernier à faire un recours », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Les maires de Vieux-Condé, sur le site Geneawiki.
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 279, lire en ligne.
  28. « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807 », sur lillonum.univ-lille.fr, p. 154-155. Images 184-185.
  29. a et b Fiche généalogique Joseph, Marie, Georges BÉNÉZECH de SAINT-HONORÉ, sur Geneanet
  30. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  31. ville-vieux-conde.fr
  32. Élue en 1954 après le décès du maire en fonction Marcel Caby.
  33. « Entre le pouvoir en place et l’opposition, les tensions sont encore vives et une action en justice est déjà lancée », L'Observateur du Valenciennois, no 709,‎ , p. 16.
  34. Nicolas Foissel, « Vieux Condé : Fin de feuilleton au bilan positif pour Guy Bustin », L’Observateur du Valenciennois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Sébastien Chédozeau, « Vieux-Condé : maire à son tour, David Bustin veut se débarrasser des étiquettes : Maire de Vieux-Condé pour les six ans qui viennent, David Bustin passe après son père et son grand-père, dont il revendique l’héritage autant qu’il cherche à s’en extraire. Les étiquettes lui collent à la peau, même celle de l’UDI où il n’a pourtant jamais été carté ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « (Vieux-Condé) David Bustin, compte de campagne validé ! », VA-infos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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