Sanary-sur-Mer

Sanary-sur-Mer
Sanary-sur-Mer
Port de Sanary avec la tour romane tout à gauche.
Blason de Sanary-sur-Mer
Blason
Sanary-sur-Mer
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité CA Sud Sainte Baume
Maire
Mandat
Daniel Alsters
2021-2026
Code postal 83110
Code commune 83123
Démographie
Gentilé Sanaryens
Population
municipale
17 268 hab. (2021 en augmentation de 6,8 % par rapport à 2015)
Densité 898 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 15″ nord, 5° 48′ 16″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 429 m
Superficie 19,24 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton d'Ollioules
Législatives 7e circonscription du Var
Localisation
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Liens
Site web sanarysurmer.com

Sanary-sur-Mer est une commune française et une station balnéaire[1] située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

La commune est à 13 km de Toulon et 49 km de Marseille.

Voies de communications et transports[edit | edit source]

Voies routières[edit | edit source]

L'accès routier à Sanary-sur-Mer s'effectue par la route départementale RD 559, entre Six-Fours-les-Plages et Bandol, et la sortie de l'autoroute A50 la plus proche est la Sortie 12.1, au niveau du pont près de la gare TER et de la zone d'activités de la Baou, sur la route départementale 11, reliant Ollioules à Sanary-sur-Mer[2].

Transports en commun[edit | edit source]

La gare TGV la plus proche est la gare de Toulon.

La commune est également desservie par la gare d'Ollioules - Sanary[3], où circulent les trains TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (lignes de Marseille aux Arcs - Draguignan en passant par Toulon et de Marseille à Hyères en passant par Toulon)..

Seul le réseau départemental Varlib offre une desserte à la ville de Sanary[4] :

Le réseau Mistral voisin ne couvre que la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée. Sanary, bien que faisant partie de l'agglomération toulonnaise au sens géographique n'est pas membre de Toulon Provence Méditerranée, et ainsi elle n'est pas desservie par les bus du réseau Mistral. Ceux-ci s'arrêtent à la limite communale de Six-Fours et d'Ollioules.

À noter aussi l'existence d'une navette nommée Colombus, qui fonctionne les jours de marché[5].

Les aéroports les plus proches sont :

Les ports les plus proches sont :

Communes limitrophes[edit | edit source]

Relief[edit | edit source]

Bordée par la mer Méditerranée, du nord-ouest au sud-est, l'altitude la plus basse de la commune se situe le long de ses 8 km de plages[6]. Le nord-est de la commune est bordé par le point culminant de Sanary-sur-Mer, le Gros-Cerveau, à 300 m[7].

Géologie[edit | edit source]

Aux alentours de Sanary-sur-Mer, il est courant de trouver des granits granuleux à face ocre, souvent rejetés par la mer et plus communément appelés des galets.

Sismicité[edit | edit source]

La commune se situe dans une zone de sismicité faible[8].

Hydrographie et les eaux souterraines[edit | edit source]

Sanary-sur-Mer est arrosée par le fleuve côtier la Reppe, dont le cours de 17,6 km sert, à l'embouchure, de limite de commune avec Six-Fours-les-Plages[9].

Deux sources et trois puits, Forages du Baou et du Lancon[10].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Castellet », sur la commune du Castellet à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 689,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site spécifique de Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Sanary-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[21] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[22],[23].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].

Lieux-dits, hameaux et écarts[edit | edit source]

De nombreux lieux-dits ou hameaux de la commune portent des noms provençaux francisés[29] :

  • Portissol : du provençal pourtissòu, portail, entrée ;
  • Le Pont d'Aran : Lou pouont d'aran, le pont de fer ;
  • La Morvenède : La mourvenedo, lieu planté de genévrier ;
  • La Poussaraque : La poussaraco, noria, puits équipé d'une roue à aubes;
  • Beaucours : Baus court, la falaise courte;
  • Pierredon : Pié redoun, le sommet rond;
  • La Vernette : La verneto, le petit bois d'aulnes
  • La Colle : La coualo, la colline…

Occupation des sols[edit | edit source]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 44,0 % 873
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,6 % 32
Vignobles 5,9 % 116
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 14,2 % 281
Zones essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,4 % 28
Forêts de feuillus 0,4 % 7
Forêts de conifères 10,8 % 214
Végétation sclérophylle 21,2 % 421
Végétation clairsemée 0,4 % 8
Mers et océans 0,1 % 2
Source : Corine Land Cover[30]

L'occupation des sols montre la prédominance des territoires artificialisés (45,6 %) sur les territoires agricoles (21,5 %) et sur la forêt et les milieux semi-naturels (32,8 %). La forêt, qui occupe 11,2 % de la surface communale, est constituée majoritairement de conifères. Les zones urbanisées, qui occupent 44,0 % de la surface communale en 2018, n'en occupaient que 36,8 % en 1990.

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de Sanary vient du provençal, comme presque tous les noms de lieux de la commune et de Provence : en vieux provençal (au Moyen Âge), on disait Sant Nazari, qui a évolué en Sant Nari, puis en Sanàri. Il a été orthographié San Nari par la commune lorsqu'elle a mis les panneaux en provençal dans les années 1990[31]. En langue provençale, Sant Nàri signifie saint Nazaire[32],[33]. Son orthographe correcte en provençal est Sanàri. La traduction française, Saint-Nazaire, a été abandonnée sous la Révolution française qui a interdit à partir de 1793 les noms religieux et le nom officiel est redevenu Sanary, puis à nouveau Saint-Nazaire au retour de la monarchie en 1814. La commune a enfin récupéré définitivement son nom authentique, c'est-à-dire son nom en provençal, écrit à la française avec un -y final, Sanary, en 1890. Le nom administratif est devenu Sanary-sur-Mer en 1923.

Histoire[edit | edit source]

« Terme » de séparation d'Ollioules et de Saint-Nazaire, mis en place en 1688 par des experts venus d'Aix-en-Provence.

Antiquité et Moyen Âge[edit | edit source]

On a retrouvé des traces d'occupation grecque et romaine, notamment à Portissol. Sanary est à l'origine un petit port de pêche appartenant à Ollioules et composé de petites cabanes de bois. Il porte le nom de la Gobran jusqu'au XVIe siècle, devenant alors Saint-Nazaire. Au XIIe siècle existe sur le site du port actuel un prieuré, dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille et dédié à saint Nazaire. À la fin du XIIIe siècle, comme système défensif contre les raids sarrasins, on construit la tour de guet actuellement connue sous le nom de « tour Romane ».

Temps modernes[edit | edit source]

En 1524 et 1536, elle est attaquée par des galères espagnoles[32].

Relevant à l'origine du territoire d'Ollioules, le seigneur y crée au début du XVIe siècle un hameau sous le nom de « Sanct Nazari », en autorisant quelques familles à s'établir près d'une ancienne tour médiévale encore visible. C'est vers le milieu du même siècle que le port est construit pour offrir un débouché au commerce ollioulais ; il est creusé pour permettre le mouillage des navires. Ce n'est qu'en 1688, au terme de longues procédures, que Saint-Nazaire obtient de Louis XIV sa séparation d'avec Ollioules[32].

Révolution française[edit | edit source]

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 est mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des délégués aux États généraux de 1789 est préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui contribue à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[34]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Saint-Nazaire les 24 et [35]. Des paysans et des pauvres[36] protestent contre la cherté des grains[37]. Le piquet est sacrifié pour apaiser les émeutiers[38]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais n’aboutissent pas, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[39].

XIXe siècle[edit | edit source]

Le , Saint-Nazaire prit officiellement le nom de Sanary par décret présidentiel[32]. Sanary est la contraction en provençal francisé de San Nari.

XXe siècle[edit | edit source]

Le 27 juillet 1924 lors d'un conseil municipal, elle prend le nom qu'on lui connaît aujourd'hui : Sanary-sur-Mer.

Durant l'entre-deux-guerres, après la captation du pouvoir en Allemagne par les nazis en 1933, la commune devient le lieu d'exil de nombreux intellectuels allemands et autrichiens, fuyant le nazisme.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est à Sanary-sur-Mer que se cachait aux nazis celui qui était destiné à devenir par la suite le célèbre océanographe et inventeur Jacques-Yves Cousteau. Là, dans sa villa « Le Baobab », le savant tenait à l’abri des convoitises des occupants l'appareil respiratoire en eau profonde qu’il avait créé. En 1943, avec Philippe Tailliez, il entreprit sur la commune voisine de Bandol les premières tentatives d’immersion en eau profonde[40].

Le , Sanary-sur-Mer est occupée par l’armée allemande, qui envahit la zone libre. En , les Allemands détruisent des villas et des hôtels pour dégager des zones de tir, en vue d’un débarquement. Des bombardements alliés aggravent les dommages. En 1948, la ville, qui avait payé un « lourd tribut de sang et de destructions », reçoit le [41] la Croix de guerre 1939-1945[32].

La ville connaît une forte croissance sur le plan touristique depuis les années 1980-1990.

XXIe siècle[edit | edit source]

Sanary s'affirme comme un lieu agréable, calme et prisé dans l'Ouest Var, tout en refusant toujours son rapprochement avec la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.

Politique et administration[edit | edit source]

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Rattachements administratifs[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Toulon du département du Var.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Ollioules[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[edit | edit source]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ollioules

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Var.

Intercommunalité[edit | edit source]

Sanary-sur-Mer a refusé son intégration avec la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée[pourquoi ?], tout en acceptant néanmoins une indispensable collaboration intercommunale sous forme d'un Sivu avec la commune de Bandol.

Elle a préféré adhérer en 2013 à la communauté de communes Sud Sainte Baume, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) a fiscalité propre créé en 1993, permettant ainsi à l'ensemble intercommunal de se transformer le en communauté d'agglomération, qui a pris le nom de communauté d'agglomération Sud Sainte Baume.

Le fait qu'elle ne soit pas intégrée à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée ne permet pas la desserte de Sanary par les bus du Réseau Mistral qui s'arrêtent aux limites communales[réf. nécessaire].

La commune est par ailleurs membre du Schéma de cohérence territoriale Provence-Méditerranée, ainsi que du territoire du Var éponyme, dont le siège est à Toulon[réf. nécessaire].

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Var, la liste DVD menée par le maire sortant Ferdinand Bernhard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 969 voix (53,76 %, 26 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[43] :
- Olivier Thomas (SE, 3 302 voix, 35,72 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- David Guis (FN, 971 voix, 10,50 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,29 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Var, la liste DVD menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 169 voix (68,71 %, 29 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires=, devançant très largement les listes menées respectivement par[44] :
- Emmanuel Serra (DVD, 1 048 voix, 22,72 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Pierre Meyer (DVG, 395 voix, 8,56 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,70 % des électeurs se sont abstenus.

Politique locale[edit | edit source]

Le maire Ferdinand Bernhard se disant « ignorant, incompétent et naïf » a été condamné, le , à six mois de prison ferme sous bracelet électronique et 30 mois avec sursis pour prise illégale d’intérêt, détournement de fonds public et favoritisme et autres infractions économiques et financières[45]. Il conteste ce jugement, et, le , sa condamnation est aggravée par la cour d'appel à 3 ans de prison (dont un an ferme) et 5 ans de privations de ses droits civils et civiques. Il annonce se pourvoir en cassation, ce qui suspend l'exécution de la peine d'emprisonnement. Toutefois, la cour d'appel a rendu immédiatement exécutoire la privation de ses droits civiques, ce qui implique sa démission d'office[46].

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 mai 1953 Jean Cavet   Président de la délégation municipale, résistant
Élu en 1945, réélu en 1947
mai 1953 mars 1959 Abel Phocion[48]   Dessinateur
mars 1959 mars 1965 Jean Cavet    
mars 1965 mars 1971 André Poulin FGDS
puis PS
Conseiller général d'Ollioules (1967 → 1973)
mars 1971 mars 1989 Jean Brunel UDR
puis UDF
Conseiller général d'Ollioules (1973 → 1979)
mars 1989 octobre 2021[46] Ferdinand Bernhard[49],[50],[51] UDF-PR
puis DL
puis MoDem
puis DVD
Chirurgien-dentiste
Conseiller général puis départemental d'Ollioules (1985 → 2021)
Président de la CA Sud Sainte Baume (2015 → 2021)
Mandat écourté par la condamnation du maire à la perte de ses droits
civiques par la Cour d'appel.
octobre 2021[52],[53] En cours
(au 28 octobre 2021)
Daniel Alsters[54] DVD Retraité de la Marine nationale, ancien huitième adjoint

Budget et fiscalité 2017[edit | edit source]

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[55] :

  • total des produits de fonctionnement : 27 955 000 , soit 1 724  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 24 371 000 , soit 1 503  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 11 435 000 , soit 705  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 9 736 000 , soit 600  par habitant.
  • endettement : 46 081 000 , soit 2 842  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,17 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 61,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : Médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 354 [56].

Jumelages[edit | edit source]

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 17 268 habitants[Note 5], en augmentation de 6,8 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0072 3102 3202 4932 6952 7492 7742 7512 604
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5562 5252 5152 7562 5152 3652 5222 5282 347
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7552 8563 0083 1453 4743 9174 4234 8645 879
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 2428 85110 26411 50514 73016 99518 02315 84416 733
2021 - - - - - - - -
17 268--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[edit | edit source]

Entreprises et commerces[edit | edit source]

Agriculture[edit | edit source]

  • Coopérative vinicole Union des Baies du Soleil[59].

Tourisme[edit | edit source]

  • Restaurants, hôtels, loisirs[60].

Commerces et services[edit | edit source]

Commerces et services de proximité : boulangerie, boucherie, coiffure.

Culture et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

  • Église Saint-Nazaire-Saint-Celse : construite de 1891 à 1892 en néoroman par Michel Pacha, en remplacement de l'ancienne église du XVIe siècle et sa cloche de 1734, restaurée en par le groupe Bodet[61],[62]. L'église Saint-Nazaire-Saint-Celse a été peinte dans les années 2000 de fresques d’inspiration byzantine[63]. L’orgue a été réalisé en 2009 par le facteur d’orgues Pascal Quoirin[64],[65],[66].
  • La Tour romane [67] : Elle a été édifiée au XIIIe siècle (1266-1296) par le seigneur Ollioules . En 1436, le roi René fit creuser un fossé et un boulevard de protection et y installa une petite garnison. Au dernier étage se trouve un pigeonnier, manifestation de l'existence d'un privilège seigneurial. La tour a perdu son rôle défensif au cours du XVIe siècle mais est restée armée et a été utilisée comme prison et grenier à blé. Le fossé a été comblé en 1704 et les constructions se sont appuyées sur la tour aujourd'hui enserrée dans un groupe de bâtiments. elle mesure 21 mètres de haut et 8 mètres de large à sa base. L'entrée d'origine se faisait face à la mer au niveau du premier étage. Depuis 1798, l'entrée se fait par le rez-de-chaussée par une ouverture en plein cintre. Un escalier de pierre conduit au premier étage. Le second étage et la terrasse son accessibles aujourd'hui par un escalier en fer. Depuis la terrasse on observe un panorama sur la baie de Sanary et l'Archipel des Embiez
  • Elle abrite depuis 1990 le musée Frédéric-Dumas[68].
Musée Frédéric-Dumas, consacré à l'archéologie sous-marine et à l'histoire des équipements de plongée sous-marine, surtout ceux qui sont liés aux progrès réalisés dans le domaine du scaphandre autonome. Le musée occupe des locaux dans la tour romane depuis 1994 et aussi dans la rue Lauzet-Aîné depuis 2006.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié : de cette chapelle, bâtie en 1560 sur une butte, à l'ouest de la ville, on découvre une vue sur la baie de Sanary, avec à l'arrière-plan les collines de Toulon, et la côte jusqu'à l'archipel des Embiez, derrière lequel se dressent les hauteurs du cap Sicié. C'est dans cette chapelle qu'a été baptisé Nicolas-Vimar. La chapelle de 1560 contient des ex-voto[69].
  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes de la Vernette[70].
  • Sanctuaire de la Miséricorde (autrefois chapelle des Pénitents blancs, Notre-Dame de Consolation)[71].
  • La Batterie de la Cride[72] : une fortification du XVIIe siècle située sur la pointe de la Cride.
  • Monuments commémoratifs :
    • Monument aux morts[73],[74],
    • Plaque commémorative église[75].
    • Plaque commémorative à l'Office de Tourisme, à la mémoire des écrivains allemands et autrichiens[76],[77],[78].
  • Jardin botanique, dit jardin exotique[79].
  • Le patrimoine local :

« Sanary-les-Allemands »[edit | edit source]

De nombreux artistes et écrivains venus de toute l'Europe s'étaient installés dans la région dont un groupe d’Anglais autour de Aldous Huxley. Quelques Allemands s'étaient joints à eux, attirés par le calme et la beauté des paysages, parmi eux Anne-Marie et Julius Meier-Graefe qui accueillirent les premiers réfugiés politiques du Reich attirés aussi par la présence à Sanary de Marta et Lion Feuchtwanger. Après 1933 et l’arrivée d’Hitler au pouvoir, c’est par dizaines que des intellectuels allemands vinrent se réfugier dans ce qui était alors un petit port de pêche endormi, où la vie était beaucoup moins chère qu’à Paris. Bertolt Brecht, Alfred Kantorowicz, Egon Erwin Kisch, Annette Kolb, Thomas Mann, Ludwig Marcuse, Joseph Roth, Franz Werfel, Kurt Wolff, Arnold Zweig, Wilhelm Herzog[88] (proche de Heinrich Mann) s’y retrouvèrent.

Plaque commémorative au syndicat d'initiative, à la mémoire des écrivains allemands et autrichiens.

« Si on vit dans l'exil, écrivait Hermann Kesten, le café devient à la fois la maison de famille, la patrie, l'église et le parlement, un désert et un lieu de pèlerinage, le berceau des illusions et le cimetière… Dans l'exil, le café est le seul lieu où la vie continue[89]. »

Après la déclaration de guerre de 1939, le gouvernement français poussa l’absurdité jusqu’à faire interner certains d'entre eux dans des camps car on ne voulait voir en eux que des Allemands. On estime à environ 500 le nombre d’Allemands ou Autrichiens réfugiés dans le Var entre 1933 et 1942 dont la plupart résidaient dans les communes de Bandol, Sanary et Le Lavandou. Lion Feuchtwanger fut l'un des premiers internés du camp des Milles près d'Aix-en-Provence, d'autres ont pu émigrer aux États-Unis ou en Suisse avant l'invasion de la zone libre, certains, rattrapés par les Allemands, n'ont pu échapper aux camps de concentration et à la mort.

Après la Libération, la petite ville, qui avait été surnommée « Sanary-les-Allemands », voulut tout oublier et ce n’est que dans les années 1990 que des touristes allemands et autrichiens vinrent retrouver des traces des grands artistes qui y avaient vécu. On a fini par dévoiler une plaque et aménager des itinéraires touristiques. Plusieurs maisons ou villas de Sanary témoignent de leur passage dans la ville.

Décorations, distinctions et titres[edit | edit source]

Le , la commune obtient le titre de plus beau marché de France, selon un concours national organisé par le Journal de 13 heures de TF1. 25 communes étaient en compétition, et les téléspectateurs ont élu à la majorité Sanary-sur-Mer[90].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Par ordre alphabétique du nom de famille.

  • Eugène de Barberiis (1851-1937), peintre provençal, résida et mourut à Sanary.
  • Ernest Blanc (1923-2010), baryton français.
  • Philippe Blanchet, linguiste français de réputation internationale, né en 1961, a passé une partie de son enfance à Sanary où vivait sa famille (Bd. Lautier), originaire de Marseille et du Var. Il est l'auteur de nombreuses études sur la langue provençale et sur le provençal parlé à Sanary. Il a publié des entretiens en provençal avec des usagers du provençal de Sanary dans les années 1980-1990. Il a écrit un roman en provençal de Sanary[91], dont l'action se déroule à Sanary dans les années 1990 où il évoque les transformations de la commune.On peut l'écouter s'exprimer en provençal de Sanary dans plusieurs conférences filmées[92].
  • Edmond Ceria (1884-1955), peintre français, y résida et peignit les environs de Sanary.
  • François Coreil (1863-1945), ancien député du Var, décédé à Sanary-sur-Mer.
  • Roger-Pol Cottereau, poète et syndicaliste est né et vit à Sanary (2016)[93], auteur notamment d'un recueil les sanaryennes. Lauréat de l'académie du Var.
  • Jacques-Yves Cousteau : co-inventeur, avec Émile Gagnan, du scaphandre autonome moderne, possédait une villa à Sanary-sur-Mer (la Villa Baobab, de nos jours propriété de Jean-Michel Cousteau) dont il se servait comme pied-à-terre pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, dans l'intention de cacher ses recherches à l'occupant allemand. Les essais en mer du scaphandre autonome, en juin 1943, ne furent pourtant pas pratiqués à Sanary mais à partir de la plage du Barry à Bandol, non loin de Sanary, où Philippe Tailliez possédait sa propre villa, la Villa Barry.
  • Frédéric Dumas habita depuis son enfance en face de la plage de Portissol. Pionnier d'abord de la chasse sous-marine en apnée et ensuite de la plongée en scaphandre autonome, grâce à sa rencontre avec les commandants Tailliez et Cousteau (trio que l'on surnomme « Les Trois Mousquemers »), Dumas fut l'inventeur de nombreux équipements de plongée sous-marine (fusils sous-marins, masque de plongée, sangle sous-cutale, colerette de sécurité etc.) et fut aussi le premier homme à atteindre 60 mètres de profondeur en scaphandre autonome (62 mètres lors d'une plongée en 1944).
  • Georges Galli (1902-1982), acteur, puis prêtre et curé de Sanary-sur-Mer dans les années 1960, donne son nom au théâtre de la ville.
  • Raoul Gineste (1849-1914), né Adolphe Clovis Augier, poète d'expression française et occitane, écrivain français, mort à Sanary-sur-Mer.
  • Edmond Gros (1864-1933), graveur, lithographe et dessinateur, mort à Sanary-sur-Mer.
  • Franz Hessel (1880-1941), écrivain, traducteur et lecteur de maison d'édition allemand, mort à Sanary-sur-Mer. Il est le père de Stéphane Hessel.
  • Aldous Huxley (1894-1963), écrivain britannique plus particulièrement connu du grand public pour son roman Le Meilleur des mondes qu'il écrivit à Sanary en 1930[94].
  • Adèle Lilljeqvist-Wieland (1862-1927), peintre suisse, découvrait Sanary après la première guerre mondiale et y vécut et peignit entre 1921 et peu avant sa mort en 1927[95].
  • Michel Pacha, surnom donné à Marius Michel (1819-1907), officier de marine, architecte et maire. Après avoir construit 110 phares sur les côtes ottomanes, il transforma Sanary en station balnéaire.
  • Charles Félix Pijeaud, né à Sanary-sur-Mer, lieutenant-colonel des Forces aériennes françaises libres, Compagnon de la Libération[96]. Une rue porte son nom. Son épouse, résistante morte en déportation, est associée à son souvenir lors des commémorations[97].
  • Marie-France Pisier (1944-2011), actrice, scénariste et réalisatrice française ; elle repose au cimetière communal de la Guicharde.
  • Henri Tisot (1937-2011), acteur, imitateur et écrivain français.
  • Bernard Valgaeren (1949-) y vit depuis 1960. Il est l'auteur scénariste d'une BD qui décrit l'atmosphère régnant à Sanary (Bernarreke, tome 2, L'adolescence dans les années 1960 (ISBN 978-2-35419-091-0)
  • Jean Vernier, médecin-militaire des forces françaises libres, Compagnon de la Libération, a vécu les dernières années de sa vie à Sanary où il est inhumé.
  • David Seifert, peintre juif polonais réfugié à Sanary entre 1930 et 1937 avec sa femme et son fils, il travaille pour les époux Feuchtwanger

Héraldique[edit | edit source]

Blason de la commune de Sanary-sur-Mer.
Armes de Sanary-sur-Mer

Blasonnement :

D'azur à la tour d'argent sommée d'une croisette du même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux palmes d'or les tiges passées en sautoir.

Devise : Turris civitatis custodia (« La tour, protection de la cité »)[98]

Équipements et services[edit | edit source]

Enseignement[edit | edit source]

Les élèves commencent leurs études dans l'une des écoles de la commune[99] :

  • groupe scolaire Jean-Michel-Cousteau ;
  • école maternelle du Portissol ;
  • école maternelle et primaire de la Vernette ;
  • école privée Saint-Jean.

Les collégiens restent également sur la commune, au collège de la Guicharde.

Sports[edit | edit source]

  • Basket : Le Sanary Basket Club (SBC) anciennement Basket Sanary Olympique a évolué en élite (Nationale 1) lors de la saison 1965-1966.
  • Rugby à XV : Le club de rugby de la commune, Sanary Ovalie, évolue en série territoriale. Il joue au stade de la Guicharde.
Saisons Division palmarès 2011/2012 à 2016/2017 Promotion d'honneur champion régional 2017
  • Football : L'US Sanaryenne évolue au stade des Picotières.
  • Tennis: Le tennis club du Rosaire se situant proche du quartier de Portissol

Santé[edit | edit source]

Établissements et professionnels de santé :

Vie locale[edit | edit source]

Cultes[edit | edit source]

Environnement[edit | edit source]

L'action municipale dans le cadre de l'environnement se développe sur plusieurs points. D'une part, une déchèterie est à disposition des habitants de Sanary-sur-Mer. La municipalité a également mis en place une réglementation contre les feux[103], ainsi qu'un suivi sur l'environnement sonore sur la commune[104].

La commune bénéficie de la station d'épuration de Sanary-Bandol de 54 000 Équivalent-habitant[105].

Galerie[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[edit | edit source]

  1. « station balnéaire », notice no IA83000434, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Autoroute A50 : Création d'un diffuseur sur les communes d'Ollioules et de Sanary-sur-Mer
  3. accès à Sanary-sur-Mer
  4. « Varlib - Plan des lignes du réseau », sur varlib.fr (consulté le ).
  5. « Navette colombus - Ville de Sanary-sur-Mer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sanarysurmer.com (consulté le ).
  6. Géographie de Sanary-sur-Mer
  7. Le Gros Cerveau
  8. Didacticiel de la règlementation parasismique
  9. fiche de la reppe sur le site du SANDRE
  10. L'eau dans la commune
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Sanary-sur-Mer et Le Castellet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Le Castellet », sur la commune du Castellet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Le Castellet », sur la commune du Castellet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur insee.fr (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. Dictionnaire du français régional de Provence, Philippe Blanchet, Bonneton 1991
  30. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  31. Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Librairie contemporaine, 2003, p. 26.
  32. a b c d et e Histoire de Sanary-sur-Mer
  33. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 63..
  34. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
  35. M. Cubells, op. cit., p. 310.
  36. M. Cubells, op. cit., p. 313.
  37. M. Cubells, op. cit., p. 312.
  38. M. Cubells, op. cit., p. 320.
  39. M. Cubells, op. cit., p. 322.
  40. Philippe Tailliez, Pionnier des eaux de John Christopher Fine, traduit par Felix Tailliez
  41. [PDF] Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  42. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Résultats officiels pour la commune Sanary-sur-Mer
  44. « Var (83) - Sanary-sur-Mer », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  45. Site Ouest France.
  46. a et b AFP, « Le maire de Sanary-sur-Mer condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme : Ferdinand Bernhard a aussi été condamné à une peine de cinq ans de privation de ses droits civils et civiques. L’élu, reconnu coupable de « détournement de fonds publics » notamment, a annoncé son pourvoi en cassation », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire varois (divers droite), qui devra effectuer sa peine de prison à domicile sous bracelet électronique, a, d’ores et déjà, fait savoir qu’il s’est pourvu en cassation. Le pourvoi n’aura, cependant, aucun effet sur la peine de cinq ans de privation de ses droits civils et civiques prononcée par la cour, celle-ci ayant été assortie d’une exécution provisoire ».
  47. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp. 469-470) « [1]
  48. La fiche biographique d'Abel Phocion sur le Maitron en ligne
  49. « Portrait de Ferdinand Bernhard », sur ferdinandbernhard.com (consulté le ).
  50. Rééélu pour le mandat 2014-2020 : P. H., « Ferdinand Bernhard largement réélu s’exprime : Sans surprise, le maire sortant Ferdinand Bernhard a été réélu avec 53,8 % des voix, devant Olivier Thomas 35,7 % et David Guis 10,5 % des voix. C’était la joie dans l’équipe municipale et la fête a continué au Petit Galli », Ouest-Var.net,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Denis Trossero, « Sanary : les dérapages répétés de Monsieur le maire : Ferdinand Bernhard a bien été réélu, mais la justice a ciblé une série d'irrégularités », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Sarah Zafrani, « Var. Daniel Alsters, nouveau maire de Sanary-sur-Mer élu à la majorité : Le nouveau maire de Sanary-sur-Mer (Var) est désormais connu : il s'agit de Daniel Alsters. Il remplace Ferdinand Bernhard, condamné à 5 ans d'inéligibilité. », sur Actu Var, (consulté le ).
  53. Anne Fuerxer, « Après la démission de Ferdinand Bernhard, le nouveau maire de Sanary Daniel Alsters doit "maintenir le cap" : Suite à la démission de Ferdinand Bernhard, contrainte par une décision de justice, Daniel Alsters, unique candidat, a été élu ce mercredi soir par le conseil municipal pour lui succéder. », Var-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. « Vos élus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sanarysurmer.com (consulté le ).
  55. Les comptes de la commune « Copie archivée », 0 23-08-2018 (archivé sur Internet Archive).
  56. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. « coopérative vinicole Union des Baies du Soleil », notice no IA83001383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Restaurants, hôtels, loisirs.
  61. Notice no PM83000539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse fondue à Draguignan en 1734 par les frères Dominique et François Babandi fondeurs de cloches à Draguignan, classée en tant qu'objet mobilier, au titre des monuments historiques par arrêté du 07 octobre 1981
  62. La cloche Maria Theresia Delphina est revenue à Sanary
  63. Intérieur de l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse.
  64. Orgue Pascal Quoirin
  65. Les coulisses de Sanary - L'orgue - YouTube
  66. Église Saint Nazaire.
  67. La tour de Sanary
  68. La Tour Romane (représentée sur le blason de Sanary)
  69. Le soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration de la chapelle Notre Dame de Pitié.
  70. Notice no PM83000538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1755 de la chapelle Notre-Dame de Lourdes de la Vernette.
  71. Notice no PM83001191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de l'hôtel de ville.
  72. Les lieux remarquables
  73. Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
  74. Conflits commémorés 1914-18.
  75. Plaque commémorative église.
  76. Écrivains et artistes Allemands et Autrichiens à Sanary Sur Mer
  77. Les réfugiés de Sanary
  78. Les exilés allemands et autrichiens à Sanary.
  79. « Jardin botanique dit jardin exotique », notice no IA83000403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. Le carrousel.
  81. Le kiosque à musique.
  82. Le lavoir.
  83. L'entrepôt.
  84. Le théâtre Galli .
  85. Les pointus de Sanary.
  86. « Les Oratoires ».
  87. « Le chemin de Croix ».
  88. (en)Wilhelm Herzog (en).
  89. Im Exil wird das Café zu Haus und Heimat, Kirche und Parlament, Wüste und Walstatt, zur Wiege der Illusionen und zum Friedhof. Das Exil macht einsam und tötet. Freilich belebt es auch und erneuert. Im Exil wird das Café zum einzigen kontinuierlichen Ort. (Hermann Kesten, Dichter im Café)
  90. Nicolas Stival, « Sanary-sur-Mer, élu plus beau marché de France sur TF1 », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  91. La Targo ("la joute")
  92. [2]
  93. Sanary Culture. La poésie à l'honneur à la médiathèque
  94. A. Huxley à Sanary 1
  95. (de) Rosa Müller, Lebensbild der Malerin Adèle Lilljeqvist, vol. XV, Berne, Julie Merz, Schweizerischer gemeinnütziger Frauenverein, , 300 p. (lire en ligne), p. 253-263.
  96. « Charles Pijeaud », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération.
  97. « Sanary : La commune rend hommage à Charles Felix et Colette Pijeaud », sur ouest-var.net, (consulté le ).
  98. Bandol Sanary : Sanary-sur-Mer, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  99. Écoles à Sanary-sur-Mer
  100. Numéros de Première Urgence.
  101. Professionnels de santé.
  102. Paroisse Saint-Nazaire.
  103. Réglementation contre les incendies
  104. Gestion du bruit
  105. Description de la station
  106. Jardins de Luino

Voir aussi[edit | edit source]

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Bibliographie[edit | edit source]

Artistes et écrivains à Sanary[edit | edit source]

Patrimoine naturel[edit | edit source]

Patrimoine linguistique[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]