Samer

Samer
Samer
L'église Saint-Martin.
Blason de Samer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de Desvres - Samer
Maire
Mandat
Christophe Douchain
2022-2026
Code postal 62830
Code commune 62773
Démographie
Gentilé Samériens
Population
municipale
4 649 hab. (2021 en augmentation de 11,7 % par rapport à 2015)
Densité 277 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 25″ nord, 1° 44′ 46″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 199 m
Superficie 16,78 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Samer
(ville-centre)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-samer.fr

Samer (prononcé [sa.me], Samé) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 301 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

La commune est réputée, dans la région, pour ses fraises cultivées en pleine terre et sa « fête des fraises ».

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, dans le Boulonnais. L'occupation du sol est ainsi divisée entre des parties agricoles intégrées dans la maille bocagère du Boulonnais, les parties forestières au sud, et les zones urbanisées.

À 16 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer, Samer est dans l'influence directe de cette agglomération, mais la commune fait également office de pôle secondaire. Longtemps plus petite que le pôle voisin de Desvres (à environ 10 km et 10 min via la RD 52), Samer tend aujourd'hui à augmenter son influence localement.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief[edit | edit source]

La superficie de la commune est de 16,78 km2 ; son altitude varie de 12 à 199 mètres[1]. La topographie de la commune est vallonnée, les rues du bourg sont marquées par des pentes importantes.

Hydrographie[edit | edit source]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[3].

Du fait de sa géologie particulière et de son étendue, le territoire présente de nombreuses sources et au moins 18 cours d'eau inclus dans le bassin de la Liane (qui marque la limite nord du périmètre communal). Les trois affluents principaux de ce fleuve sont l'Edre, le ruisseau de Bois-l'Abbé et le ruisseau de Wierre-au-Bois[4].

Paysages[edit | edit source]

La commune est située dans deux « paysages » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[5] :

  • le « paysage montreuillois ». Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[6] ;
  • le « paysage boulonnais ». Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités :
  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[7].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

La commune est concernée par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Artois - Picardie ainsi que par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du boulonnais.

Espaces protégés et gérés[edit | edit source]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].

Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie de trois espaces protégés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • le bois de l'Eperche, coteau de Longfossé et pelouse du Molinet. Cet élément est également dans un périmètre plus restreint zone du réseau Natura 2000[18] ;
  • le réservoir biologique de la Liane. La Liane est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur autant pour les espèces holobiotiques[Note 3] que pour les migrateurs amphihalins[19] ;
  • le bois de Crébert-Menty. Le site présente des buttes sableuses de l’Aptien inférieur et du Wealdien dominant de larges vallées sur assises du Kimméridgien inférieur[20].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] :

  • ZNIEFF no 50 : le complexe bocager du Bas Boulonnais et de la Liane, situé dans la partie nord de la commune[21] ;
  • ZNIEFF de type 2 no 35 : la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert située dans la partie sud de la commune[22].

Réseau Natura 2000[edit | edit source]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de sonservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses et bois neutrocalcicoles de la cuesta sud du Boulonnais. Ce site, créé par un arrêté du , a une superficie de 420 hectares et une altitude qui varie de 65 mètres à 200 mètres[24].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Samer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Samer, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[28] et 4 722 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].

Le territoire communal est intégré dans celui du SCOT du Boulonnais.

Un plan local d'urbanisme a été arrêté le . L'objectif de croissance annoncé est de 27 à 30 logements par an, ce qui correspond à une population communale d'environ 4 000 habitants à échéance du PLU. La surface totale de zones à urbaniser est de 60 ha (39,1 à vocation d'habitat, 10,8 à vocation industrielle et 10,1 à vocation artisanale)[4]. Cela correspond à une augmentation de l'artificialisation des sols de 3,58 %.

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (12 %), prairies (5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[edit | edit source]

Si le centre du bourg est composé de maisons accolées, l'habitat en périphérie est largement dominé par des maisons individuelles, dont certaines sont très visibles du fait des pentes dans le paysage depuis les collines voisines.

Le taux d'occupation était de 2,6 personnes par ménage en 2006, et on comptait 1 399 logements, dont 64 appartements en 2007[34].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Samer est située sur la route départementale 901 (ex-RN 1), au trafic important (plus de 4300 véhicules par jour en 2004, avec 13 % de poids lourds[4]). Les routes départementales 52 et 215 traversent également la commune.

Deux échangeurs autoroutiers de l'A16 sont rapidement accessibles de la commune (Neufchâtel et Isques).

Chemin de fer : la ligne de Saint-Omer à Hesdigneul traverse la commune, elle est utilisée par des trains de marchandises sur cette section de Desvres à Hesdigneul. L'ancienne gare de Samer est fermée au service des voyageurs depuis 1968[35].

Risques naturels et technologiques[edit | edit source]

Certaines zones de la commune sont soumises à des risques d'inondations, un PPRI a été approuvé le [4]. La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues du 1er au [36].

Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Samer, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[37].

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[38].

Toponymie[edit | edit source]

Jusqu'au VIIe siècle, avant la fondation de l'abbaye en 688, appelée Area et qui prit le nom de saint Wulmer après sa mort en 697, le village était connu sous le nom de Sylvacius ou Sylviacum[39]. La terminaison de ce nom, vraisemblablement gauloise, signifie « pays de bois » du fait que la contrée était l’extension de la forêt de Boulogne.

À partir du XIe siècle, le village est attesté sous le nom de Sanctus Vlmarus, qui se vit contracté vers la fin du XIIIe siècle en Saumer :

Sanctus Vlmarus (1112), Villa Sancti Vulmari (1145), Sanctus Wulmarus de Nemore (1216), Sanctus Ulmarus in Nemore (1259), Saumer (1298), Saint Saumer et Sanmer (XIIIe siècle), Saint-Saumuer ou Bois (1300), Sanctus Ulmerus in Bosco (1316), Saumer-ou-Bois (1320), Saint-Ulemier-au-Bois et Saint-Wlmer-ou-Bos (XIVe siècle), Saumer-en-Bos (1407), Saint-Sammer (1415), Saulmer (1450), Saumer-aux-Bois (1559), Sameracum (1576), Saulmerium (XVIIe siècle)[40].

Samer est un hagiotoponyme caché faisant référence à Wulmar.

St-Wulmaars en flamand[41]. Saint Wulmar en français.

Bien qu'aujourd'hui les habitants de Samer s'appellent les Samériens, un nom jeté (nom j'té ou surpichet en picard), qui renvoie à une légende locale, leur est toujours donné localement : ches maqueux d'biques d'Samé (« les mangeurs de biches de Samer »).

Histoire[edit | edit source]

L’origine de Samer est très ancienne : il fut découvert, dans les environs, de nombreux cimetières que les archéologues font remonter au temps de Mérovée.

Au IXe siècle, lors des invasions normandes, l’abbaye fut détruite, ainsi que celle de Wierre-au-Bois. Cette dernière ne put se relever de ses ruines. Quant à celle de Samer, il faut attendre 200 ans pour les premières restaurations. À cette époque, l’abbaye fut connue sous le nom de Saint-Wulmer-au-Bois. Les comtes de Boulogne furent les bienfaiteurs de ce monastère. Ils contribuèrent au relèvement de cet établissement. Plusieurs d’entre eux y choisirent leur sépulture, notamment Eustache II, mari de Saint-Ide, dont l’un des fils est Godefroy de Bouillon.

En 1107, le comte Eustache III de Boulogne, en accord avec l'évêque de Thérouanne, Jean Ier de Warneton, et l'abbé Lambert de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, décident de soumettre à la réforme de saint Hugues, abbé de Cluny, l'abbaye Saint-Wulmer. C’est une période de prospérité pour l'abbaye. Plusieurs chartes de privilèges et de protections sont établies par les comtes de Boulogne.

En 1112, le bourg avait acquis assez d’importance ; on y tient une fête annuelle le jour de l’exaltation de la Sainte-Croix le . L’abbaye possédait de nombreuses propriétés. Les comtes de Boulogne s’étant réservé le droit de chasser sur les terres de l’abbaye, ce qui donne une explication éventuelle de l’origine du blason de Samer.

Au XIIIe siècle, le bourg connut un personnage historique, Eustache le moine. Il entra comme moine à l’abbaye de Samer et termina sa vie comme pirate. La guerre de Cent Ans causa à nouveau de grands ravages à l’abbaye. Le bourg fut détruit par les soldats d'Édouard III, après la bataille de Crécy en 1346, et les comtes de Warwick et de Kent y mirent le feu vers 1412. En 1540, les Anglais détruisirent de nouveau le bourg.

Au XVIe siècle, les religieux adoptèrent la réforme de la Congrégation de Saint-Maur. À la veille de la Révolution, il restait sept religieux au monastère.

C’est à cette période qu’est née la légende d’un trésor caché par les religieux dans un souterrain lors d’une fuite. Vers 1789, des industries existaient à Samer, notamment la fabrication de chaux, de tuiles et de poteries. Durant la Révolution, le désordre commença à Samer et ses environs. Durant la première partie de la Révolution, les hommes élus ne manquaient jamais d’inaugurer une nouveauté politique sans la mettre sous la protection religieuse. Mais la tourmente se formait, et l’Église fut mise hors la loi. Il fallut attendre 1795 pour que le culte catholique soit de nouveau autorisé.

Pendant la Première Guerre mondiale, se trouve sur la commune le camp du « Chinese Labour Corps ».

Politique et administration[edit | edit source]

Découpage territorial[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[edit | edit source]

Samer faisait partie de la communauté de communes de Samer et environs. Cette intercommunalité, inférieure à 10 000 habitants, a fusionné en avec la communauté de communes du pays de la faïence de Desvres pour former la communauté de communes de Desvres - Samer.

Samer est intégrée dans le Boulonnais.

Circonscriptions administratives[edit | edit source]

La commune est rattachée au canton de Desvres.

Circonscriptions électorales[edit | edit source]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1890   Adolphe Campagne Républicain Conseiller d'arrondissement (1892 → 1904)
vers 1920   Gabriel Sauvage Républicain Conseiller d'arrondissement (1925 → 1926)
vers 1935   Albert Durieux    
Les données manquantes sont à compléter.
1938 1941 Louis Géneau[42]    
1941 1944 Augustin Vasseur[43]   Maire nommé par le Gouvernement de Vichy
1945   Noël Dufourny   Industriel, ancien adjoint
1959 1989 Jean Basilien   Entrepreneur en bâtiment
1989 2006 Yves Dorée[44],[45],[46]   Médecin généraliste retraité, maire honoraire
Président de la CC de Samer et environs (1989 → 2008)
Démissionnaire
2006 novembre 2022[47] M. Claude Bailly[48] DVG Cadre retraité
Vice-président de la CC de Desvres - Samer (? → 2020)
Démissionnaire
novembre 2022[49],[50] En cours
(au 8 novembre 2022)
Christophe Douchain   Professeur d'économie au lycée de Montreuil sur mer

Équipements et services publics[edit | edit source]

Espaces publics[edit | edit source]

La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[51].

Eau et déchets[edit | edit source]

La station d'épuration de Samer (au lieu-dit Letoquoi) a une capacité de 4000 équivalents habitants (pour 95 % des eaux usées générées par les constructions de la ville). Six postes de refoulement sont également situés sur le territoire. Les 5 % restants correspondent à des constructions écartées, gérées en assainissement autonome en 2007[4].

La gestion des déchets ménagers est une compétence de la communauté de communes, qui a mis en place un tri sélectif.

Enseignement[edit | edit source]

  • collège
  • école
  • pôle petite enfance

Santé[edit | edit source]

Hôpital à Boulogne-sur-Mer, clinique à Saint-Martin-Boulogne.

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 4 649 habitants[Note 7], en augmentation de 11,7 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6861 7221 7181 9381 8952 1442 1952 2312 182
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9841 9791 9571 9762 0562 1482 1582 1302 164
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1872 1582 1562 1312 1852 2732 3222 5332 455
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 5632 6752 8452 9303 0263 1053 3773 7124 245
2021 - - - - - - - -
4 649--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 296 hommes pour 2 315 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,7 
4,7 
75-89 ans
8,0 
12,1 
60-74 ans
13,2 
16,8 
45-59 ans
16,9 
22,7 
30-44 ans
22,0 
18,1 
15-29 ans
17,5 
25,3 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

Depuis 1959, dans la commune se déroule la fête des fraises à laquelle est associé le concours de la tarte aux fraises depuis 2019. Les fraises de Samer dont la culture ne se fait qu'en pleine terre[57],[58].

Sports et loisirs[edit | edit source]

La commune est également maillée par cinq sentiers de randonnées, un chemin de grande randonnée (GR 127A), deux itinéraires cyclo-touristiques ainsi que des venelles.

Économie[edit | edit source]

Agriculture[edit | edit source]

En 2005, 20 exploitants sont recensées sur la commune (vaches laitières mais également porcs, fraises et céréales).

Industries et commerces[edit | edit source]

Le nombre d'ouvriers est important sur la commune, le commerce de proximité également.

On compte quatre usines sur Samer en 2007 :

  • BiC - Conté, implantée sur deux sites ;
  • une entreprise de structures béton préfabriquées ;
  • SPECITUBES, entreprise réalisant des tubes de précision ;
  • une entreprise spécialisée dans le découpage et le commerce de films plastiques.

Tourisme[edit | edit source]

L'activité touristique prend plusieurs formes : tourisme culturel avec deux musées ainsi qu'un riche patrimoine bâti, tourisme vert (produits de terroir et randonnées). Un office du tourisme est présent sur la commune, qui compte plusieurs structures d'accueil (gîtes, chambres d'hôtes, camping).

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Monument historique[edit | edit source]

Autres lieux et monuments[edit | edit source]

Spécialités locales[edit | edit source]

Les fraises de Samer.

La fraise de Samer est réputée au niveau régional. Une journée la célèbre annuellement. On compte environ 30 producteurs de fraises à Samer. Pour la plupart des producteurs, cette activité représente un complément de revenus. Seuls quatre ou cinq producteurs présentent des surfaces en production de fraises plus importantes.

Deux fromages portent par ailleurs le nom de la ville : le pavé aux Algues de Samer et le Vieux Samer.

Folklore[edit | edit source]

La blanque jument[edit | edit source]

C'est à Samer qu'aurait été aperçue la maléfique Blanque jument, qui répand la terreur dès le coucher du soleil.

Les « maqueux d'biques »[edit | edit source]

Le sobriquet de maqueux d'biques de Samé (« mangeurs de biches de Samer ») que l'on donne aux habitants de la commune tient son origine d'une légende locale, datant du XIIIe siècle, qui raconte qu'une année, le , jour de l’Invention de la Sainte Croix, une biche et son faon sortirent de la forêt avoisinante, et allèrent jusqu'à la porte de l’abbaye. Les deux « biques » rejoignirent la procession conduite par les gens du village, y prirent place et la suivirent. De tous les côtés, accoururent des gens des villages alentour pour admirer le prodige. Quand la procession prit fin, la biche alla attendre à la porte de l’église, tandis que son faon regagna la forêt. Cette biche fut ensuite soignée, nourrie et engraissée par les gens du village pendant un certain temps pour enfin être mise à mort, et donnée aux pauvres et nécessiteux du village afin qu’ils s’en nourrissent.

L’année suivante, le même jour, une biche revint suivre la procession, accompagnée d’un nouveau faon, et ceci se répéta tous les ans pendant plusieurs siècles, jusqu'à une année où, ni biche, ni faon, ne regagnèrent la forêt, car ils furent tous deux mangés, ce qui mit fin au miracle, qui ne se reproduisit plus jamais à compter de ce jour.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

  • Eustache Ier de Boulogne (1033-1047), comte de Boulogne, enterré à Samer au XIe siècle.
  • Jean Mouton (vers 1459-1522), de son vrai nom Jean de Hollingue, compositeur du XVIe siècle, né à Samer.
  • François-Joseph Cazin (1788-1864), médecin, né à Samer.
  • Henri Cazin (1836-1891), chirurgien et auteur, a contribué au développement des hôpitaux berckois, fils du précédent, né à Samer.
  • Jean-Charles Cazin (1841-1901), peintre, graveur et céramiste, frère du précédent, né à Samer.

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Samer Blason
D'or à deux crosses de sable adossées et passées en sautoir, cantonnées en chef d'un rencontre de cerf du même, aux flancs et en pointe de trois tourteaux de gueules[62].
Détails
Armes de l'abbaye Saint-Wulmer de Samer.

Adopté par la commune.

Pour approfondir[edit | edit source]

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Bibliographie[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Relatif aux poissons migrateurs qui ne changent pas de milieu
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[edit | edit source]

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Références[edit | edit source]

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  5. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  6. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  48. Romain Douchain, « Samer: un élu bâtisseur qui n’a pas terminé d’aménager pour faire grandir sa ville : Les deux piliers de l’action de Claude Bailly, maire « aménageur » comme il se définit, ont été le logement et l’emploi. « Et j’ai tenu mes engagements » clame l’élu décidé à rempiler pour six ans. Et sans avoir l’intention, comme on lui prête, de lâcher la barre en cours de mandat. « Je me représente car je n’ai pas fini » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Christophe Douchain devient le nouveau maire de Samer : Claude Bailly avait annoncé il y a quelques jours son intention de démissionner de sa fonction de maire. Il a été remplacé par Christophe Douchain, élu maire lors du conseil municipal ce lundi soir. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Le nouveau maire de Samer Christophe Douchain présente ses projets : Depuis le début du mois, Christophe Douchain a pris la succession de Claude Bailly, qui avait présenté sa démission. Au moment de la passation de pouvoir, le nouveau maire s’est exprimé pour rendre hommage au travail effectué depuis 2006 par son prédécesseur et a évoqué sa vision de l’avenir. Christophe Douchain s'est expliqué sur l'action de son prédécesseur et a présenté les nouveaux projets de la commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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