Rob Hopkins

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Rob Hopkins
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Post Carbon InstituteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Manuel de transition : de la dépendance au pétrole à la résilience locale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rob Hopkins, né le à Chiswick (Londres)[1], est un enseignant britannique en permaculture, initiateur en 2005 du mouvement international des villes en transition[1],[2]. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur ce sujet : The Transition Handbook (2008), The Transition Companion (2011), The Power of Just Doing Stuff (2013) et 21 Stories of Transition (2015). Il vit à Totnes en Angleterre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Chiswick, Rob Hopkins grandit à Londres jusqu'à l'âge de 12 ans, avant de déménager dans le Wiltshire, fréquentant l'école de St John. Il poursuit ses études à l'école Waldorf de Bristol et au Bower Ashton Art College de Bristol. Il obtient un master en sciences humaines et sociales et un doctorat de l'université de Plymouth[3].

À partir de 1988, il passe deux ans et demi à l'Istituto Lama Tsong Khapa, un monastère bouddhiste tibétain en Toscane, en Italie[4], en tant que directeur de maison. Selon lui, ce serait cet épisode de vie simple et proche de la nature où il aidait un paysan local, qui l'aurait « inspiré à faire des choix de vie plus écologiques »[4]. Il passe ensuite une année en Inde, au Pakistan, en Chine, au Tibet et à Hong Kong.

En 1996, avec sa famille il s'installe dans le Sud-Ouest de l'Irlande, à West Cork. Il travaille d'abord avec An Taisce West Cork, en écrivant et illustrant une brochure intitulée Woodlands for West Cork !.

Il crée ensuite Baile Dulra Teoranta, un organisme de bienfaisance, dans le but de créer un projet d'écovillage. En 1999, avec une autre famille, il achète The Hollies, une ferme près de Castletown, Enniskeane.

En 2001, il commence à enseigner la permaculture au Kinsale Further Education College en Irlande, initialement sur un cycle d'un an, et plus tard, à travers le monde, sur un cycle de 2 ans[1]. Entre 2003 et 2005, ses étudiants construisent le Wooden O Theatre, un amphithéâtre fabriqués à partir de matériaux locaux.

En 2004, il prend conscience du concept de pic du pétrole et confie à ses élèves la tâche d'appliquer les principes de la permaculture en vue de relever ce défi. Le résultat de ce projet étudiant est le « Plan d'action pour la descente d'énergie de Kinsale » (Kinsale Energy Descent Action Plan), qui est téléchargé sur le site web du collège. En , Kinsale FEC accueille Fueling the Future, une conférence sur le pic pétrolier et ses solutions.

En 2005, il s'installe avec sa famille à Totnes, en Angleterre, où il cofonde, avec Naresh Giangrande, Transition Town Totnes, la première ville en transition officielle. De nombreux projets commencent alors : Keeping Totnes Warm, Open Eco Homes, Eco Homes Fair, Transition Homes, Transition Streets (qui remporte le prix Ashden 2011 pour le changement de comportement), Totnes and District Energy Descent Plan, le Centre économique de Totnes, le Forum des entrepreneurs locaux, la Totnes Pound, le Festival du film de transition de Totnes, le TTT Film Club, Dr Bike, Caring Town Totnes et Transition Tours.

En 2007, avec Peter Lipman et Ben Brangwyn, il cofonde le Transition Network, un organisme de bienfaisance basé à Totnes, afin de soutenir les nombreuses initiatives de transition émergeant dans le monde, inspirées par les processus commencés à Kinsale et Totnes. Dix ans après le lancement du mouvement, il existait des initiatives de transition dans plus de 50 pays autour du monde, au sein d'environ 1 400 communautés[5]. Par ailleurs, Rob Hopkins tient un blog sur les initiatives de transition, et plus particulièrement celles de la ville de Totnes[6]. En , il est en tournée française pour stimuler les imaginations afin d'inventer les villes en transition de demain[7].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

En anglais[modifier | modifier le code]

En français[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Tom Roark, « Cant' Learn Less: Rob Hopkins », (consulté le ).
  2. (fr) « La Transition », villesentransition.net (consulté le ).
  3. (en) Rob Hopkins, « About this site and me », sur Transition Culture (consulté le ).
  4. a et b Lionel Astruc, « Rob Hopkins : "La collapsologie ne doit pas entamer notre imagination" », sur Colibris - Le mouvement, (consulté le )
  5. Le Transition Network a tenu 7 conférences, Nailsworth (2007), Royal Agriculture College, Cirencester (2008), Battersea Arts Centre (2009), Dame Hannah à Seale Hayne (2010), Hope University, Liverpool (2011), Battersea Arts Center et Dame Hannah à Seale Hayne (2015).
  6. (en) Rob Hopkins, « Transition Culture » (consulté le ).
  7. « Avril 2019 -Tournée de Rob Hopkins : demain des villes en transition ? », sur Sans transition !, (consulté le ).
  8. (en) « The 2008 Schumacher Award », sur transitionculture.org, (consulté le ).
  9. (en) « The Observer ethical awards 2009: Rob Hopkins », sur guardian.co.uk, (consulté le ).
  10. (en) Neasa MacErlean, « A green trail others must now follow », The Guardian, (consulté le ).
  11. (en) UWE Bristol awards Honorary Degree to Rob Hopkins - Issue date: 12 July 2013
  12. Camille de Marcilly, « Cyril Dion, Mélanie Laurent et Rob Hopkins, docteurs honoris causa de l'université de Namur », sur lalibre.be (consulté le ).
  13. (fr) David Naulin, « Le manuel de Transition de Rob Hopkins : de la dépendance au pétrole à la résilience locale », cdurable.info, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]