Montbolo

Montbolo
Montbolo
La mairie.
Blason de Montbolo
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité CC du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Marie-Josée Macabies
2023-2026
Code postal 66110
Code commune 66113
Démographie
Gentilé Bolomontains, Bolomontaines
Population
municipale
177 hab. (2021 en diminution de 3,28 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 29′ 09″ nord, 2° 39′ 21″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 1 323 m
Superficie 21,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amélie-les-Bains-Palalda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives 4e circonscription des Pyrénées-Orientales
Localisation
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Montbolo
Liens
Site web https://mairiemontbolo.fr/

Montbolo Écouter est une commune française du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. .

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Vue générale.

La commune se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 8 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 2 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3].

La commune fait partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda et de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Montbolo fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].

Communes limitrophes[edit | edit source]

Les communes limitrophes sont Taulis, Saint-Marsal, Taillet, Reynès, Amélie-les-Bains-Palalda, Arles-sur-Tech et Corsavy.

Géologie et relief[edit | edit source]

Des anciennes carrières de gypse, exploitées pour faire du plâtre[6] et des gisements de lutite et de dolomie se trouvent dans la commune.

Hydrographie[edit | edit source]

La commune est drainée par le Tech, l'Ample, la rivière de Bonabosc, la rivière de Saint-Marsal et par un autre cours d'eau.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda à 2 km à vol d'oiseau[9], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 893,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Réseau Natura 2000[edit | edit source]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[14], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[17] ;
  • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[18].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Montbolo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[I 2],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[edit | edit source]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[edit | edit source]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 110, alors qu'il était de 106 en 2010 et 2015[I 5].

Parmi ces logements, 56,4 % étaient des résidences principales, 15,5 % des résidences secondaires et 28,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,1 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montbolo en 2020 en comparaison avec celle des Pyrénées-Orientales et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,5 %) inférieure à celle du département (27,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,2 % en 2015), contre 59,9 % pour les Pyrénées-Orientales et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Montbolo en 2020.
Typologie Montbolo[I 5] Pyrénées-Orientales[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 56,4 63,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,5 27,9 9,7
Logements vacants (en %) 28,2 8,2 8,2

Voies de communication et transports[edit | edit source]

La ligne 535 du réseau régional liO relie la commune à Amélie-les-Bains depuis La Bastide.

Risques majeurs[edit | edit source]

Le territoire de la commune de Montbolo est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[22],[23].

Risques naturels[edit | edit source]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[25]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[26]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[27].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[28].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[29].

Risque particulier[edit | edit source]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montbolo est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Toponymie[edit | edit source]

Le nom est attesté sous les formes Monte Baudone ou Monte Bodone au Xe siècle, puis Muntbaulo et Monbaulo au XIVe siècle et enfin Mont Bolo au XVIIe siècle[31].

En catalan, le nom de la commune est Montboló[32].

Le premier élément est issu du catalan mont qui signifie « colline, mont, montagne ». Le second élément -bolo résulte de l'altération de l'anthroponyme germanique Baldone, basé sur l'adjectif Bald (« audacieux ») au régime[31].

Remarque : Albert Dauzat qui ne cite pas de forme ancienne y avait vu la racine pré-celtique *bol qu'il a cru reconnaître également dans Boeil (Pyrénées-Atlantiques)[33].

Histoire[edit | edit source]

Préhistoire[edit | edit source]

Le site de Montbolo est occupé depuis la préhistoire, comme l'attestent entre autres la grotte de la Balma (mot catalan désignant une caverne) qui conserve des vestiges remontant au Néolithique, fortuitement découverts en 1969. Ils comprennent notamment un nombre important de fragments de céramique, des fragments osseux et des restes de peintures rupestres[34].

Le dolmen de Formentera est reporté disparu.

Moyen Âge[edit | edit source]

Le village est mentionné pour la première fois en 941 dans un document émanent du seigneur de Camélas[35] (ou 967 selon l'Abbé Cazes), et l'église, mentionnée pour la première fois en 993[36], est fondée quelques années après. Elle est .

Jusqu'en 1321, la seigneurie appartient aux vicomtes de Castelnou.[réf. nécessaire]

Révolution française et Empire[edit | edit source]

Montbolo sur la cadastre napoléonien, en 1812.

Époque contemporaine[edit | edit source]

Un éboulement dans une carrière de gypse de Montbolo a lieu le et provoque la mort de trois ouvriers[37].

Politique et administration[edit | edit source]

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Rattachements administratifs[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Céret du département des Pyrénées-Orientales[I 1].

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Arles-sur-Tech[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[edit | edit source]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Canigou[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Pyrénées-Orientales.

Intercommunalité[edit | edit source]

Montbolo est membre de la communauté de communes du Haut Vallespir[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 16 août 2018[39] Lucien Julia[40],[41] DVG Mort en fonction
2018 mai 2020 Marie-José Macabies    
mai 2020[42] septembre 2023[43] Hervé Colas   Cadre retraité
Démissionnaire
octobre 2023[44] 2026 Marie-Josée Macabies   Cadre de la fonction publique

Population et société[edit | edit source]

Les habitants sont appelés les Bolomontains

Démographie ancienne[edit | edit source]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1359 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720
28 f25 f26 f10 f9 f16 f41 f39 f39 f
1730 1767 1774 1789 1790 - - - -
49 f265 H40 f30 f500 H----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 5], en diminution de 3,28 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
297263389283380408435443410
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
370322330305267240256235232
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
234244250174140186187215198
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
13912492105133145195196187
2014 2019 2021 - - - - - -
184177177------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Montbolo prospère du XVIIe au XIXe siècle, comme l'atteste la forte augmentation de la population pendant cette période. La commune est ensuite touchée par l’exode rural. En effet, en raison du relief accidenté, le village ne possède aucune terre cultivable et exploitait donc les forêts du massif[35].

Montbolo est une commune rurale qui compte 177 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 443 habitants en 1846.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
Rang de la commune dans le département 160 163 153 156 156 148 149 149
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

  • Fête patronale : [52] ;
  • Fête de la Rodella : [52].

Économie[edit | edit source]

Revenus[edit | edit source]

En 2018, la commune compte 62 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 119 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 340 [I 10] (19 350  dans le département[I 11]).

Emploi[edit | edit source]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 12] 12,1 % 7,5 % 6,8 %
Département[I 13] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 75 personnes, parmi lesquelles on compte 50 % d'actifs (43,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 50 % d'inactifs[Note 7],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 138,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 24,2 %[I 16].

Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 72,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Activités hors agriculture[edit | edit source]

Secteurs d'activités[edit | edit source]

13 établissements[Note 8] sont implantés à Montbolo au [I 19]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantées à Montbolo), contre 30,5 % au niveau départemental[I 20].

Agriculture[edit | edit source]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 3 5 2 1
SAU[Note 9] (ha) 220 145 10 31

La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 31 ha[55],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

  • L'église Saint-André (Logo monument historique Inscrit MH (1993)) du XIIe siècle.
  • Le dolmen Caixa de Rotllan (Logo monument historique Classé MH (1889)), situé aux confins des communes de Montbolo et d'Arles-sur-Tech.
  • Ruines du village minier, situé à 1153 m. d'altitude et qui accueillait jusque dans les années 1920 les ouvriers travaillant dans les Mines de Batère et de la Pinosa, à proximité de l’ancienne Gare minière de Formentera, sur le chemin de fer minier de Rapaloum, une voie de chemin de fer à l'écartement de 75 cm et longue de 12 km ouverte en 1907 reliant le site de transbordement de Rapaloum à celui de Formentère et qui assurait l’acheminement du fer des mines voisines[56],[57],[58],[59].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Montbolo Blason
Écu carré en pointe : d'azur à un sautoir alésé d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Culture populaire[edit | edit source]

Poésie

Voir aussi[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

  • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
  • Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, Guide Touristique Conflent,
  • Marcel Durliat, Roussillon Roman, Zodiaque, coll. « La Nuit des Temps » (no 7), , p. 32.
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, , p. 286-287

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

Site de l'Insee[edit | edit source]

  1. a b c et d « Commune de Montbolo (66113) — commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2023), sur https://www.insee.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Montbolo » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Montbolo - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Montbolo - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montbolo » (consulté le ).
  11. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  12. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montbolo » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources[edit | edit source]

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