Meyrin

Meyrin
Meyrin
Partie de la commune vue depuis le ciel.
Blason de Meyrin
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Communes limitrophes Prévessin-Moëns, Ferney-Voltaire, Le Grand-Saconnex, Vernier, Satigny
Maire
Mandat
Nathalie Leuenberger (PS)
2023-2024
NPA 1216 Cointrin
1217 Meyrin, Mategnin
1211 Genève 23 (CERN)
No OFS 6630
Démographie
Gentilé Meyrinois
Population
permanente
26 517 hab. (31 décembre 2022)
Densité 2 668 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 00″ nord, 6° 05′ 00″ est
Altitude 432 m
Min. 416 m
Max. 459 m
Superficie 9,94 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Meyrin
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Meyrin
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
Voir sur la carte administrative du canton de Genève
Meyrin
Liens
Site web www.meyrin.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Meyrin est une ville et une commune suisse située dans le canton de Genève. Elle est la quatrième ville la plus peuplée du canton après Genève, Vernier et Lancy[3].

Géographie[edit | edit source]

Situation[edit | edit source]

Meyrin est une commune du canton de Genève située sur la rive droite du Rhône[4], à 6 km au nord-ouest de Genève, sur la route menant de Genève à Lyon[5]. Elle fait partie de la banlieue genevoise[6] et du Grand Genève.

Le territoire de Meyrin s'étend sur 9,94 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 63,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 30,6 %, les surfaces boisées 4,3 % et les surfaces improductives 1,0 %[7].

La commune comprend les localités de Cointrin, Meyrin, Mategnin et Maisonnex et la cité satellite[4]. Elle est limitrophe du Grand-Saconnex, de Satigny et de Vernier, ainsi que de la France avec le département de l'Ain (01).

Transports[edit | edit source]

Tramway de la ligne 18 à l'arrêt Hôpital de La Tour.

La commune est desservie par les lignes de train L5 et L6 du Léman Express (gares de Meyrin et de Zimeysa), par les tramways de la ligne 14 et de la ligne 18 et par les lignes de bus 23, 28, 51, 53, 56, 57, 64, 68, 71 et 73 des Transports publics genevois (TPG).

Un stationnement P+R ainsi que quelques véhicules en autopartage sont également disponibles sur la commune.

Le programme Meyrinroule permet la location de bicyclettes d'avril à octobre[8].

En 1993, des jeunes siégeant au Parlement des Jeunes de Meyrin (PJM), dont Antonio Hodgers, demandent aux TPG la mise en place de transports publics après minuit pour rentrer la nuit à Meyrin. En mai 1994, le PJM s'associe avec les Parlements des Jeunes des villes de Genève et de Vernier et le projet aboutit avec une première ligne du Noctambus entre Genève et Hermance[9].

Histoire[edit | edit source]

Place de Meyrin-Village.

Les premières traces humaines sont retrouvées dans une nécropole de l'époque de La Tène qui a été utilisée entre les Ier et VIe siècles. On a retrouvé également les traces d'une fabrique de poterie et de tuiles en service du Ier au IIIe siècle[4].

Moyen Âge[edit | edit source]

Au Moyen Âge, le territoire de Meyrin est partagé entre deux seigneuries, celle des De Livron et celle des seigneurs de Meyrin. Ces derniers règnent sur l'actuel village où ils ont leur demeure, tandis que les De Livron ont leurs fiefs à Cointrin et Mategnin. Ces deux familles construisent des places fortes, dont l'une qui appartenait aux Nergaz, appelée Maison de la Tour a subsisté[4]. Meyrin est alors situé au centre d'un domaine agricole important[4].

Ces terres agricoles font partie du Pays de Gex, une baronnie de la Maison de Savoie depuis le milieu du XIVe siècle qui est inféodée au Comte de Genève. Après la signature du traité de Paris en 1355, elles passent à la Savoie[4].

Le prieuré de Saint-Jean, le chapitre de Saint-Pierre de Genève et le prieuré de Satigny possèdent des terres et des biens sur le territoire[4].

La partie la plus ancienne de Meyrin date du XIVe siècle, et est typique des maisons de campagne de la grande bourgeoisie de Genève[4]. En 1530 des affrontements à Meyrin ont lieu entre les chevaliers de la Cuiller savoyards et Genève[4].

Période de la Réforme[edit | edit source]

En 1536, les Bernois s'emparent du Pays de Gex et de Meyrin et imposent le culte de la Réforme. L'occupation bernoise dure 30 ans jusqu'en 1567[4].

En 1601, après la guerre franco-savoyarde, le territoire de Gex est remis à Henri IV de France à la suite du Traité de Lyon[4].

Révolution française[edit | edit source]

Fontaine du Bournoud en 1911

Après un XVIIe siècle marqué par le retour du catholicisme, le XVIIIe siècle s'achève sur la fin de l'Ancien Régime et le Pays de Gex connaît la terreur qui règne après la Révolution française. Après l'annexion par la France de la république de Genève en 1798, les habitants de Meyrin peuvent alors jouir des mêmes droits politiques que les Genevois. Lors de la Révolution française, Meyrin, qui était attaché au département de l'Ain prend le nom révolutionnaire de Meyrin-Unie[10].

La Fontaine du Bournoud, était un lieu traditionnel des lessives pour les femmes. L'un des bassins porte la date de l'an II du calendrier républicain (correspond aux années 1793 et 1794 du calendrier grégorien) et a été restaurée en 1942. Les fontaines étaient des points de rassemblements importants pour abreuver le bétail et faire les lessives, et la fontaine du Bournoud était la plus importante[11],[12].

En 1798, Meyrin fait partie du nouveau département du Léman (chef-lieu Genève).

En 1804, Napoléon Bonaparte devient empereur. Sa soif d'expansion plonge aussi la commune de Meyrin au cœur de l'histoire européenne[En quoi ?].

Occupation autrichienne 1813-1814[edit | edit source]

En décembre 1813, les troupes autrichiennes chassent les forces françaises du Pays de Gex et imposent une occupation marquée par des pillages et des incendies[4]. Elle dure du au et fait subir aux 600 Meyrinois d'alors les charges financières et les terreurs de la guerre.

Après cette période de tension et en vertu du traité de Paris de 1815, la commune de Meyrin est cédée par la France à la Suisse[4] et est rattachée définitivement à Genève, le .

Isabelle Eberhardt a séjourné dans son enfance entre 1879 et 1894 avec sa mère Natalia Nicolaïevna et son beau-père Alexandre Trofimovsky dans une villa située entre Meyrin et Vernier[13] sur la route de Meyrin[14], que la famille appelait « Villa neuve »[15],[16]. Longtemps on a situé cette maison à Meyrin, alors qu'il a été établi que la Villa neuve se trouvait dans le secteur du chemin de l’Étang sur le territoire de Vernier, à Valombré/Avanchets. Le chemin de l'Étang est dû à la construction par Trofimovski d'un étang qui subsiste au XXIe siècle. La maison a été détruite dans les années 1970[14].

XXe siècle[edit | edit source]

Photo aérienne de 1953.
Meyrin-Cité : partie de la cité satellite.

Le développement de Meyrin remonte à 1922, quand est construite la première piste d'aviation de Cointrin. Ce qui va devenir un aéroport et donner un élan à la commune. En 1954, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) s'installe sur le territoire de la commune et s'étend plus tard à cheval sur la frontière franco-suisse. La présence de l'aéroport international, désormais connecté à l'autoroute A1, est ainsi un atout pour favoriser l'accueil des organisations internationales.

Dans les années 1960, Meyrin vit une métamorphose complète, passant d'un village de 3 000 habitants[17] à une ville de près de 19 000 habitants en 1980 (22 000 hab. en ). Meyrin est en effet choisie par les autorités genevoises pour accueillir la première cité satellite de Suisse, construite selon les idées urbanistiques inspirées par Le Corbusier.

Le World Wide Web est inventé le au CERN par le Britannique Tim Berners-Lee et le Belge Robert Cailliau plusieurs années après Internet[18].

XXIe siècle[edit | edit source]

Le 25 juin 2022, la commune reçoit le prix Wakker. Son urbanisme associe des quartiers modernes et un écoquartier autour d'un habitat historique du XVIIIe au XIXe siècle[19].

Écoquartier des Vergers[edit | edit source]

Esplanade des Récréations.

Sur les autres projets Wikimedia :

Depuis 2013, Meyrin voit progressivement se mettre en place l’écoquartier des Vergers, qui doit abriter environ 1 250 logements, répartis dans 30 bâtiments[20], sur une superficie totale d’environ 16 hectares[21]. Cet écoquartier est basé sur les trois piliers du développement durable : la solidarité sociale, la responsabilité environnementale et l’efficience économique[20]. Il est composé de logements mais également de différents commerces (épiceries, fleuristes, coiffeurs, alimentation, etc.). De plus, plusieurs équipements publics seront intégrés tels qu’une école primaire, une crèche, des places de jeux et des salles de réunions[réf. nécessaire]. À ce jour (), ce quartier est toujours en construction[21].

En 2020, l’Université de Genève publie un rapport sur l’expérience qui a pour but de réduire l’empreinte énergétique des immeubles genevois. Les 33 bâtiments sont connectés à un chauffage à distance alimenté par une pompe à chaleur géante ; de plus certains bâtiments sont équipés de photovoltaïque[22].

Mouvement des femmes à Meyrin[edit | edit source]

À la fin des années 1960, Marcelline Amar et Anne Lacroix fondent une association féministe d'influence protestante se forme sous le nom de Groupe Femmes Meyrin[23]. Il est d'abord rattaché au Mouvement Jeunes Femmes donc il reprend les principes d'éducation permanente. Le groupe s'aplique à informer les femmes sur leurs droits et la place des femmes dans la société. Il est surtout actif dans les années 1970, et est dissous en 2009. Il traite des sujets tels que les problèmes juridiques des droits des femmes, l’AVS, la contraception et l’avortement alors que la Suisse s'apprête à voter en 1977 sur l'Initiative populaire « Solution du délai pour l'avortement »[24]. Le groupe s'implique en outre en organisation d'une semaine de l'enfance en 1979 dans le cadre de l'année internationale de l'enfant[25] et présente du film La paysanne de Casamance en 1977[26].

Ce groupe a aussi participé à la constitution de F-Information à Genève. Cette association dont la devise est « Une femme informée en vaut deux» a depuis lors fêté ses anniversaires au Théâtre Forum Meyrin : en 1996 pour ses 15 ans[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33].

Maison Vaudagne après sa rénovation en Mars 2023. Le groupe femme Meyrin et le MLF Meyrin s'y réunissait régulièrement, et des expositions et semaines pour les femmes y ont été organisées.

La maison Vaudagne est durant toutes ces années le lieu d'organisation de conférences, d'une bibliothèque pour femmes[34],[35] et d'organisation de semaines dédiées à des sujets particuliers : présentation en 1982 d'un film court «Femmes au foyer femmes au travail quel choix ?[36], semaine d'information en 1982 sur Femmes : Travail[34],[35].

L'appartement Anya Berger, traductrice et créatrice d'un groupe de réunion pour les femmes à Meyrin, est sélectionné dans le projet des appartements-musées qui permet de visiter un logement type des années 1960 à Meyrin. Anya Berger, très impliquée dans les mouvements sociaux et engagée comme traductrice à l'ONU, crée un groupe de lecture destiné seulement aux femmes, qui se réunit dans son appartement[37],[38].

Politique[edit | edit source]

Le Conseil administratif est composé de trois conseillers administratifs, dont l'un est nommé maire pour une année. Les trois conseillers se répartissent les dicastères pour la législature de 5 ans. L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante :

Membres du Conseil administratif actuel (législature 2020-2025)[39]
Identité Étiquette Fonction

(Période 2023-2024)

Dicastères
Eric Cornuz Les Verts Conseiller administratif Aînés
Feu et secours
Police municipale
Protection civile
Urbanisme, travaux publics et énergie
Laurent Tremblet Le Centre Conseiller administratif Environnement
État civil
Gérance et entretien des bâtiments
Sports
Nathalie Leuenberger PS Maire Bibliothèque
Culture
Développement social et emploi
Petite enfance
Théâtre Forum Meyrin

Le Conseil municipal est composé de 35 membres. Il est dirigé par un bureau composé d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire. Des commissions, dans lesquelles les partis élus au conseil municipal sont représentés par un, deux ou trois commissaires, proportionnellement à leur nombre de sièges en plénière, traitent des sujets particuliers : finances, bâtiments, affaires sociales, etc. Lors des élections municipales du , le Conseil municipal est renouvelé et représenté de la façon suivante[40] :

Parti Voix Suffrages en % +/- Sièges +/-
Parti socialiste
(PS)
1 095 24,09 % en augmentation 7,78
9  /  35
en augmentation 3
Les Verts

(PES)

1 005 22,06 % en augmentation 1,43
8  /  35
en augmentation 1
Le Centre (LC) -

Vert'libéraux (PVL)

722 16,24 % en augmentation 16,24
5  /  35
en augmentation 5
Union démocratique du centre
(UDC)
700 15,36 % en augmentation 6,61
5  /  35
en augmentation 2
Parti libéral-radical
(PLR)
575 12,84 % en diminution 0,80
5  /  35
en stagnation 0
Mouvement citoyen genevois
(MCG)
423 9,41 % en diminution 8,34
3  /  35
en diminution 3

Liste des maires puis des conseillers administratifs[edit | edit source]

Entre 1815 et 1963, la commune de Meyrin n'avait pas de conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population[réf. souhaitée].

Liste des maires successifs de 1815 à 1963[41]
Période Identité Étiquette Qualité
1815 1824 Louis-Valentin Gilbert
1824 1832 Jean-Daniel Maillard Conseiller d'État du canton de Genève de 1842 à 1846
1832 1842 Jean-Antoine Fazy
1842 1845 Jacques-Aimé Lombard
1845 1846 Jean Dumont
1846 1858 Salomon Penay PRD -Conseiller d'État du canton de Genève de 1863 à 1865
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1847 à 1848 puis de 1858 à 1863
1858 1860 Alphonse Dubois
1860 1863 Salomon Penay PRD -Conseiller d'État du canton de Genève de 1863 à 1865
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1847 à 1848 puis de 1858 à 1863
1864 1866 Moï-Albert Marcinhes
1866 1874 Auguste-François Dubois
1874 1884 Alphonse Caillat Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1879 à 1880
1885 Alphonse Large
François Besson PRD -Conseiller national de 1908 à 1910
-Conseiller d'État du canton de Genève de 1902 à 1909
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1892 à 1898 puis de 1901 à 1902
1904 Paul Penay PRD Député au Grand Conseil du canton de Genève en 1888, de 1891 à 1892, en 1894 et de 1898 à 1900
1905 Léon Guerchet PLS Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1898 à 1900
Jacques Bourquin PRD Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1913 à 1922
Edmond Rochat D Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1923 à 1936
1940 Adrien Stoessel
1941 Edouard Stettler Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1948 à 1951 puis de 1954 à 1961

Dès 1963, la commune se dote d'un conseil administratif constitué de trois membres.

Liste des conseillers administratifs successifs depuis 1963
Période Identité Étiquette Qualité
Virginio Malnati PDC -Maire 1963-1964, en 1966-1967 et 1969-1970
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1957 à 1963
André de Garrini PLS Maire en 1964-1965, 1968-1969 et 1971-1972
Frédéric Herzig PRD -Maire en 1965-1966, 1967-1968, 1970-1971, et 1973-1974
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1965 à 1973
Roger Brunet Sans Maire en 1972-1973
Claude Blanc PDC -Maire en 1974-1975, 1977-1978, 1980-1981, 1983-1984 et 1986-1987
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1985 à 2004
Frédéric Riesen PRD -Décède en fonction
-Maire en 1975-1976, 1978-1979, 1981-1982, 1984-1985 et 1988-1989
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1973 à 1981
Pierre Pachoud PS -Maire en 1976-1977, 1979-1980, 1982-1983, 1985-1986, 1987-1988 et 1990-1991
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1979 à 1981
Roger Portier PDC Maire en 1989-1990, 1992-1993 et 1997-1998
Madeleine Bernasconi PRD -Remplace Frédéric Riesen, décédé
-Maire en 1991-1992, 1994-1995, 1996-1997, 1999-2000 et 2002-2003
-Conseillère nationale de 1999 à 2003
-Députée au Grand Conseil du canton de Genève de 1997 à 1999
Bernard Gmür PS Maire en 1993-1994 et 1995-1996
Gilbert Meillaz PS Maire en 1998-1999 et 2001-2002
Jean-Claude Ducrot PDC -Maire en 2000-2001, 2003-2004 et 2006-2007
-Député au Grand Conseil du canton de Genève de 2006 à 2009
Roland Sansonnens PLR[N 1] Maire en 2004-2005 et 2009-2010
Monique Boget PS Maire en 2005-2006, 2007-2008, 2010-2011, 2011-2012 et 2014-2015
Jean-Marc Devaud PDC Maire en 2008-2009, 2013-2014 et 2017-2018
Pierre-Alain Tschudi Les Verts Maire en 2012-2013, 2015-2016 et 2018-2019
en cours Nathalie Leuenberger PS Maire en 2016-2017, 2019-2020 et 2020-2021 et depuis le
en cours Eric Cornuz Les Verts Maire en 2021-2022
en cours Laurent Tremblet PDC puis Le Centre Maire en 2022-2023

Femmes politiques meyrinoises[edit | edit source]

Madeleine Bernasconi, première femme maire de Meyrin.

En 1929, le député au Grand Conseil Charles Burklin[42] fait une conférence sur le suffrage des femmes à Meyrin[43].

Emma Kammacher, née à Meyrin en 1904 dans la ferme de Feuillasse s'engage en faveur du droit de vote des femmes suisses. En 1960 le droit de vote pour les femmes est obtenu à Genève et elle rejoint le parti socialiste. En 1961 elle compte parmi les neuf femmes élues au Grand Conseil et devient en 1965 la première femmes en Suisse à être présidente d'un législatif cantonal[44],[45].

Jocelyne Haller, membre d'Ensemble à gauche, ancienne membre de la constituante genevoise et députée au Grand Conseil de son canton, est élue conseillère nationale aux élections fédérales de 2019 mais renonce à siéger. Elle habite Meyrin.

Renée Pellet, première femme élue à un exécutif en Suisse[edit | edit source]

Les femmes obtiennent le droit de vote à Genève le 6 mars 1960[46]. Quelques mois plus tard, en octobre 1963, la commune de Meyrin organise des élections complémentaires pour remplacer un adjoint au maire démissionnaire[47]. Renée Pellet est présentée par le Mouvement féminin de Meyrin. Deux autres candidats, Virginio Malnati et André de Garrini, tous deux élus municipaux, sont en lice[48]. Élue, Renée Pellet devient la première femme à siéger au sein d'un exécutif en Suisse[46].

Renée Pellet siège aux côtés du maire Édouard Stettler et du deuxième adjoint, M. Peney. Elle remplace le maire qui a cessé son activité pour des raisons de santé jusqu’en début septembre 1962[49]. Son mandat se termine en mai 1963, année à laquelle Meyrin passe au système de conseil administratif composé de trois membres. Renée Pellet n’est pas réélue à l'exécutif. Elle accède au conseil municipal, qu'elle préside en 1968[50] devenant la première femme à cette fonction dans l'histoire de la commune.

Un chemin de Meyrin porte le nom de Renée Pellet en sa mémoire[51].

Conseillères nationales[edit | edit source]

Madeleine Bernasconi du PRD devient membre de l'exécutif de Meyrin, et première femme à accéder à la fonction de maire dans la commune[52]. En 1992, elle prend la présidence du parti cantonal. De 1997 à 1999, elle est membre du Grand Conseil[53]. Aux élections de 1999, elle est élue au Conseil national[54].

Fabienne Bugnon, originaire de Meyrin est membre des Verts. Elle est membre du Grand Conseil du canton de Genève de janvier 1989[55] à 2001[56]et du Conseil national de 1994 à 1995[57],[58].

Maires[edit | edit source]

La socialiste Monique Boget, enseignante, exerce la fonction de conseillère administrative de 2003 à 2015[59]. Elle est cinq fois maire de Meyrin. Elle décède en février 2023[60].

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Évolution de la population[edit | edit source]

Meyrin compte 26 517 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 668 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 19,7 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Meyrin entre 1850 et 2020[61],[1]

À fin 2018, Meyrin est la commune de plus de 10 000 habitants dont la population croît le plus en Suisse avec une hausse de 4,6 % pour arriver à 25 219 habitants[62].

Pyramide des âges[edit | edit source]

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 36,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 20,9 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[63].

La même année, la commune compte 13 058 hommes pour 13 071 femmes, soit un taux de 49,2 % d'hommes, supérieur à celui du canton (47,7 %)[63].

Pyramide des âges de Meyrin en 2020 (%)[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,1 
6,4 
75 à 89 ans
9,0 
11,7 
60 à 74 ans
13,1 
20,6 
45 à 59 ans
19,4 
23,2 
30 à 44 ans
22,5 
19,6 
15 à 29 ans
17,8 
18,0 
- de 14 ans
17,1 
Pyramide des âges dans le canton de Genève en 2020 (%)[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
1,5 
6,3 
75 à 89 ans
8,6 
12,7 
60 à 74 ans
13,7 
22,0 
45 à 59 ans
21,6 
22,9 
30 à 44 ans
22,4 
18,7 
15 à 29 ans
17,5 
16,7 
- de 14 ans
14,8 

Éducation[edit | edit source]

Écoles publiques[edit | edit source]

Meyrin compte sept écoles enfantines et primaires : l'école De-Livron (rue de Livron 2)[64] ; l'école de Bellavista (avenue de Vaudagne 39)[65] ; l'école de Meyrin-Monthoux (rue Virginio-Malnati 44)[66] ; l'école de Meyrin-Village (avenue de Vaudagne 6)[67] ; l'école des Boudines (rue des Boudines 10)[68] ; l'école des Champs-Fréchets (rue des Lattes 71)[69] ; l'école des Vergers (rue des Arpenteurs 9)[70].

La commune a également une école secondaire, le cycle d'orientation de la Golette (rue de la Golette 17)[71]

Écoles privées[edit | edit source]

La commune compte trois écoles privées : l'École suédoise internationale de Genève (Swedish International School of Geneva, SISOG) (esplanade des Récréations 8)[72] ; l'école Montessori La Maison des enfants (rue des Coopératives 7)[73] ; la Voie Lactée (rue des Arpenteurs 7)[74].

Sports[edit | edit source]

Infrastructures[edit | edit source]

Patinoire des Vergers
Patinoire des Vergers.

Meyrin possède plusieurs installations sportives[75] :

  • le boulodrome des Arbères ;
  • centre sportif de Cointrin (dojo, natation, squash, tennis) ;
  • complexe sportif de Maisonnex (natation, squash, tennis) ;
  • centre sportif des Vergers (football, rugby à XV) ;
  • manège de Meyrin (hippisme)[76] ;
  • minigolf (Maisonnex), 18 pistes ;
  • patinoire des Vergers (hockey sur glace, patinage) ;
  • piscine de Livron (natation), piscine couverte avec bassin de 25 m ;
  • piscine des Vergers (natation), piscine extérieure avec bassin de 50 m ;
  • stade d'athlétisme des Champs-Fréchets, anneau de 300 m[77] ;
  • salle d'entraînement du Meyrin CTT (rue de Livron 2), salle principale du Meyrin CTT
  • stade de Vaudagne (avenue de Vaudagne 24), stade secondaire du Meyrin FC ;
  • stade des Arbères (avenue Louis-Rendu 11), stade principal du Meyrin FC.

Événements[edit | edit source]

  • Foulées automnales de Meyrin (novembre), course à pied populaire à travers la commune, plusieurs distances[78].

Clubs de sports[edit | edit source]

Sécurité publique[edit | edit source]

La sécurité publique regroupe les agents de police municipale (APM), le service du feu et la protection civile (PC).

Les APM ont pour mission d'assurer la sécurité et l’ordre public, de développer une présence préventive par un travail de proximité auprès de la population et d'accueillir, renseigner et informer le public. Le contrôle du stationnement et les patrouilleuses scolaires sont également rattachés à ce service[80].

Le service du feu a pour mission d'intervenir sur les sinistres couvrant l'ensemble du territoire communal, voire à l'extérieur de celui-ci, selon les besoins ou les demandes. Ce service travaille en partenariat avec le Service d'Incendie et de Secours (SIS) de la Ville de Genève, les autres corps de pompiers communaux, mais également avec le Service Sécurité Aéroport (SSA) et les pompiers professionnels du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) et de la Sécurité Civile de Genève (SCG), organe de contrôle du canton. Le Service du feu de Meyrin est constitué d'une cinquantaine de sapeurs-pompiers, tous volontaires, se basant sur un principe de milice. Les pompiers donnent de leur temps pour assurer, 24h/24h, 365 jours par an, une permanence de piquet, pouvant intervenir au secours de la population meyrinoise[81].

La PC de Meyrin-Mandement est en cas de catastrophe ou en situation d’urgence chargé de mettre à disposition l’infrastructure de protection et les moyens permettant de transmettre l’alarme à la population, d’encadrer les sans-abri et les personnes en quête de protection, de réaliser des travaux de remises en état, d’effectuer des engagements en faveur de la collectivité, d’appuyer les autres organisations partenaires et d’assurer la protection des biens culturels[82].

Économie[edit | edit source]

Jusqu'au XXe siècle, Meyrin repose sur une économie essentiellement agricole, avec des foires. La commune développe le secteur de l'horlogerie dès le XVIIIe. Son essor économique est impulsé par le développement des réseaux ferroviaires, d'abord avec la mise en place de la ligne Paris-Lyon-Méditerranée dès 1858. En 1920, la commune dispose à Cointrin d'un aérodrome qui devient l'aéroport international de Genève[4].

La commune est choisie comme emplacement pour l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), qui s'y installe en 1954. L'afflux de personnel et d'ouvriers sur les chantiers du CERN entraîne des besoins de logements, et la commune fait construire entre 1960 et 1963 la première cité satellite de Suisse par l'architecte Georges Addor[83]. L'accroissement de population entraîne aussi un développement des infrastructures sportives et culturelles[4].

Plaque hommage pour Jean Mary Taylor secrétaire de l’AHVM
Plaque hommage pour Jean Mary Taylor, secrétaire de l'AHVM.

En 1989, un informaticien britannique du CERN, Tim Berners-Lee, rend publique une application permettant de partager des informations entre chercheurs : le Web. La commune accueille le Meyrin Economic Forum (MEF) qui est un forum économique régional de l'arc lémanique. Il rassemble plus des organismes partenaires publics, institutionnels et privés[84].

Le siège de PrivatAir.

Culture et patrimoine[edit | edit source]

Bâtiments culturels[edit | edit source]

Forum Meyrin en 2022.
  • Le Cairn[87] (chemin du Jardin Alpin 7).
  • Théâtre Forum Meyrin (TFM)[88] (place des Cinq-Continents 1) regroupant la salle de spectacles et salle des fêtes communales ainsi que la bibliothèque municipale.
  • Vivarium de Meyrin[89] (rue du Cardinal-Journet 32A).

Cimetières[edit | edit source]

La commune de Meyrin compte deux cimetières[90] : le cimetière de Feuillasse et le cimetière de Meyrin-Village (avenue de Vaudagne 12).

Espaces verts[edit | edit source]

Point d'interrogation au jardin des disparus (œuvre d'Anne Blanchet).

Ci-après les espaces verts de la commune[91] :

  • bois du Lan ;
  • bois de la Citadelle ;
  • Jardin botanique alpin. En 2018, ce jardin obtient une mention de la part de la Distinction Romande d'Architecture[92]. En 2019, la commune de Meyrin reçoit le Prix Schulthess des jardins pour sa remise en valeur[93] ;
  • Jardin des disparus ;
  • lac des Vernes ;
  • marais des Fontaines ;
  • parc de Riantbosson ;
  • sentier didactique du marais des Crêts ;
  • terrain Jakob.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Culture[edit | edit source]

Politique[edit | edit source]

  • Madeleine Bernasconi, personnalité politique.
  • Fabienne Bugnon, personnalité politique.
  • Michel Chevrolet : journaliste et homme politique, ayant notamment présidé le Parlement des jeunes de la commune à l'âge de 16 ans et ayant été membre du Conseil municipal de la commune à l'âge de 22 ans[95].
  • Antonio Hodgers, personnalité politique.
  • Mwambutsa IV, roi du Burundi, inhumé à Meyrin.

Sport[edit | edit source]

Autres[edit | edit source]

Voir aussi[edit | edit source]

Bibliographie[edit | edit source]

  • Eugène-Louis Dumont, Histoire de Meyrin, Mairie de Meyrin, , 805 p. (ISBN 2-9700000-0-8 et 978-2-9700000-0-6, OCLC 715490694), p. 581-582.
  • Martine Piguet, « Meyrin » Accès libre, Dictionnaire Historique de la Suisse, sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Article connexe[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Membre du parti radical jusqu'au .

Références[edit | edit source]

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. « 63 chiffres et informations sur Genève qui vont vous étonner », sur Travailler en Suisse, (consulté le ).
  4. a b c d e f g h i j k l m n et o Martine Piguet, « Meyrin » Accès libre, Dictionnaire Historique de la Suisse, sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  5. Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 308 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 6.5.2023)]
  6. Adelaïde Barbey (dir.), Suisse, Paris, Hachette, coll. « Guides bleus », , 954 p. (ISBN 2010150236)
  7. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  8. https://www.geneveroule.ch/fr/meyrinroule
  9. Sophie Davaris, « Une nuit dans les «Noctan» », sur https://www.tdg.ch, (consulté le ).
  10. Ferney-Voltaire: Mémoire de quartiers, du hameau à la ville Par Béatrice Obergfell page 12
  11. E-L. Dumont, « Archives de la commune de Meyrin, 2020 1 Le Bournoud, principale fontaine de Meyrin »
  12. Eugène-Louis Dumont, Histoire de Meyrin, Mairie de Meyrin, , 805 p. (ISBN 2-9700000-0-8 et 978-2-9700000-0-6, OCLC 715490694, lire en ligne), « Fontaine villageoises Le Bournoud », p. 581-582
  13. Charles-Roux, Edmonde, (1920- ...)., Auteur., Un désir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (ISBN 2-246-33182-X et 978-2-246-33182-7, OCLC 490983886, lire en ligne)
  14. a et b Archives de la Commune de Meyrin, « Archives de la commune de Meyrin, 2017 1 Isabelle Eberhardt, entre Meyrin et Vernier » [PDF]
  15. « Annales africaines : revue hebdomadaire de l'Afrique du Nord », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Revue littéraire, artistique, théâtrale et sportive », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Historique de Meyrin » (consulté le )
  18. « Le "World Wide Web" a 30 ans : au fait, c'était comment de surfer à l'époque ? », sur Europe 1 (consulté le ).
  19. Claire Delaloye Morgado, « Meyrin, le 50e prix Wakker ! », Alerte, no 159,‎ , p. 1
  20. a et b Alain Meyer, « L’écoquartier suggère une autre façon de vivre », sur Swissinfo, (consulté le )
  21. a et b Antoine Grosjean, « Un écoquartier n’est pas un village bucolique », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  22. Stefan Schneider, Pauline Brischoux, Dario Santandrea et Pierre Hollmuller, « Retour d'expérience énergétique sur le quartier des Vergers à Meyrin (Genève) - Rapport intermédiaire », archive ouverte UNIGE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Meyrin par ses oeuvres - PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
  24. François Beuret, « Des Meyrinoises engagéespour les droits politiques des femmes », Archives de la Commune de Meyrin,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  25. « Journal de Genève - 05.05.1979 - Pages 24/25 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  26. « Journal de Genève - 23.11.1977 - Pages 18/19 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  27. « Journal de Genève - 24.04.1996 - Pages 12/13 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  28. « F-information: 40 ans au service des femmes », sur Le Courrier, (consulté le )
  29. « Association au service des femmes – À 40 ans, F-information voit toujours le féminisme comme un «devoir» », sur Tribune de Genève (consulté le )
  30. « Journal de Genève - 19.05.1992 - Pages 24/25 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  31. « Le Nouveau Quotidien - 17.11.1994 - Pages 22/23 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  32. Dominique Gros, Dissidents du quotidien: la scène alternative genevoise, 1968-1987, Editions d'en bas, (ISBN 978-2-8290-0091-1, lire en ligne)
  33. Elena Balzaretti, Mariama Diallo, Romane Leyvraz, F-information, l’institutionnalisation d’une association militanteParcours d’une association féministe genevoise, Genève, Université de Genève, , 17 p. (lire en ligne Accès libre [PDF])
  34. a et b « Journal de Genève - 10.05.1982 - Pages 14/15 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  35. a et b Gertrude Hiestand et Karin Stuebig, Le temps d'après ... : recyclage et retravail des femmes, vies de mères chefs de famille, contexte social et filières féminines de formation, Éditions d'en bas, (ISBN 2-8290-0036-6 et 978-2-8290-0036-2, OCLC 503038400, lire en ligne)
  36. « Journal de Genève - 10.05.1982 - Pages 14/15 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  37. Julien Rapp, « Des appartements-musées à Meyrin », Meyrin Ensemble,‎ , p. 6-7 (lire en ligne [PDF])
  38. (en) Tom Overton, « Anya Berger (1923-2018) », sur Frieze, (consulté le )
  39. « Conseil administratif », sur meyrin.ch (consulté le ).
  40. « Meyrin - Résultats détaillés - Élection des conseils municipaux du 15 mars 2020 - République et canton de Genève - GE.CH », sur www.ge.ch (consulté le )
  41. https://www.meyrin.ch/sites/default/files/shared/documents/archives/Liste%20des%20maires%20de%20Meyrin%20dès%201790.pdf
  42. « Burklin, Charles », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  43. « Les Conférences », Journal de Genève du Dimanche, (consulté le ), p. 6-7
  44. Brigitte Mantilleri, Faces à faces 06/09 : exposition Uni Dufour, du 3 juin au 30 septembre 2009, Genève, Université de Genève, , p. 123.
  45. Article Meyrin dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  46. a et b François Beuret, « Renée Pellet, première femme élue dans un exécutif suisse » Accès libre [PDF], sur Site de la ville de Meyrin (consulté le )
  47. (de) « La Sentinelle 3. Oktober 1960 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
  48. « Journal de Genève - 03.10.1960 - Pages 6/7 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  49. (de) « La Sentinelle 12. September 1962 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
  50. A.R., « Mme Renée Pellet octogénaire », Tribune de Genève,‎
  51. « Chemin Renée-PELLET | Noms géographiques du canton de Genève », sur ge.ch (consulté le )
  52. Ariane Hentsch, « Madeleine Bernasconi : « Je ne porte pas la féminité comme un étendard. » », Meyrin Ensemble,‎ , p. 7-8 (lire en ligne [PDF])
  53. « Grand Conseil de Genève - Députés » (consulté le )
  54. « National Elections 1999: Elected Candidates », sur socio.ch (consulté le )
  55. « Une femme occupera le siège que quitte Laurent Rebeaud », La Liberté,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  56. « Fabienne Bugnon », sur ge.ch (consulté le ).
  57. « Fabienne Bugnon, écolo solidaire », La Liberté,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  58. (de) « 43 Frauen im NR - 6 Frauen im Ständerat », Freiburger Nachrichten,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  59. https://www.meyrin.ch/sites/default/files/shared/documents/archives/Liste%20des%20maires%20de%20Meyrin%20d%C3%A8s%201790.pdf
  60. « Hommage à une figure meyrinoise – Monique Boget, ancienne maire de Meyrin, est décédée », sur Tribune de Genève (consulté le )
  61. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  62. « Grand Genève TV », sur Geneve.tv, Grand Genève TV.
  63. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  64. « Ecole De-Livron - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  65. « Ecole Bellavista - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  66. « Ecole Meyrin-Monthoux - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  67. « Ecole Meyrin-Village - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  68. « Ecole Boudines - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  69. « Ecole Champs-Fréchets - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  70. « Ecole Vergers - Site officiel », sur ge.ch (consulté le ).
  71. « Accueil - CO Golette », sur CO Golette (consulté le ).
  72. « SISOG - Swedish International School of Geneva », sur Swedish International School of Geneva (consulté le ).
  73. « École Montessori Meyrin à Genève - École privée bilingue », sur École Montessori Meyrin (consulté le ).
  74. https://www.lavoielactee.ch/
  75. https://www.meyrin.ch/fr/votre-mairie-administration-sports/installations-sportives
  76. « ACCUEIL », sur manegedemeyrin (consulté le ).
  77. « Sport en libre accès », sur meyrin.ch (consulté le ).
  78. « MEYRIN RUN » [« Course à Meyrin »], sur fouléesautomnales/ch (consulté le ).
  79. « Accueil / Meyrin CTT », sur www.meyrinctt.ch (consulté le )
  80. « Police municipale », sur meyrin.ch (consulté le ).
  81. « Service du feu », sur meyrin.ch (consulté le ).
  82. « Protection civile », sur meyrin.ch (consulté le ).
  83. « Addor, Georges », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  84. « Meyrin Economic Forum », sur meyrin.ch (consulté le ).
  85. « Brasserie de La Pièce », sur lapiece.ch (consulté le ).
  86. « SILIVRI SA », sur swissfirms.ch (consulté le ).
  87. (en) « Le CAIRN - Espace culturel », sur meyrinculture.ch (consulté le ).
  88. « Théâtre Forum Meyrin - Genève », sur Théâtre Forum Meyrin - Genève (consulté le ).
  89. https://www.loisirs.ch/loisirs/155/vivarium-de-meyrin
  90. « Cimetières », sur meyrin.ch (consulté le ).
  91. « Lieux de nature », sur meyrin.ch (consulté le ).
  92. « Le Jardin botanique alpin est primé », sur meyrin.ch (consulté le ).
  93. Pauline Nerfin, « Le Jardin botanique alpin de Meyrin, Prix Schulthess des jardins 2019 », Alerte art public patrimoine,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  94. Marianne Grosjean, « Alisa Host sur la route, à pied et à plume », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  95. tdg.ch, « Michel Chevrolet, une personnalité incontournable à Genève », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )