Louvigné-du-Désert

Louvigné-du-Désert
Louvigné-du-Désert
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Fougères Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Pierre Oger
2020-2026
Code postal 35420
Code commune 35162
Démographie
Gentilé Louvignéens, Louvignéennes
Population
municipale
3 331 hab. (2021 en diminution de 2,52 % par rapport à 2015en diminution de 2,52 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 57″ nord, 1° 07′ 23″ ouest
Altitude Min. 97 m
Max. 198 m
Superficie 41,66 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Louvigné-du-Désert
(ville isolée)
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fougères-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Louvigné-du-Désert
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Liens
Site web www.louvignedudesert.org

Louvigné-du-Désert est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 3 331 habitants[Note 1].

Géographie[edit | edit source]

Louvigné-du-Désert se situe au nord-est du département d'Ille-et-Vilaine en Bretagne, plus communément appelée la région des trois provinces puisqu'elle est limitrophe avec la Manche en Basse-Normandie et la Mayenne (ancienne province du Maine) dans les Pays de la Loire.

Géologiquement, Louvigné-du-Désert se situe sur la chaîne cadomienne (chaîne de montagne formée il y a 600 millions d’années) à l’origine de l’apparition des zones granitiques entre Perros-Guirec et Louvigné-du-Désert. Ces gisements, qui bordent la côte, ont une orientation est-ouest et se prolongent sous forme de larges filons jusqu’à la région de Vire. Le paysage est donc composé de rochers granitiques apparus avec l'érosion. On peut ainsi apercevoir en se promenant des carrières abandonnées ou en exploitation.

La relative proximité de la mer (35 km de la baie du mont Saint-Michel) assure une pluviométrie abondante (moyenne sur 10 ans : 990 mm/an). Les températures sont assez douces et les hivers sont peu rigoureux.

Louvigné-du-Désert est une région de bocages et de landes. Elle est traversée par le Nançon, la rivière de Gasne, la rivière de Hamelin, le ruisseau Français et l'Airon.

Climat[edit | edit source]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 962 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LOUVIGNE-DU-DESERT (35) - alt : 153 m 48° 28′ 42″ N, 1° 07′ 42″ O
Statistiques établies sur la période 1986-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1986 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,2 3,6 4,9 8,4 10,7 12,4 12,3 10 8,2 4,6 2,3 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,4 7,5 9,3 13,1 15,7 17,5 17,5 15 11,9 7,7 5 10,9
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,6 11,4 13,8 17,8 20,7 22,5 22,8 19,9 15,7 10,7 7,7 14,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,9
02.01.1997
−12,1
08.02.1991
−7,2
01.03.05
−4
12.04.1986
−1,9
06.05.19
1,8
01.06.06
5
12.07.00
2,8
31.08.1986
2,3
24.09.1996
−2,9
29.10.03
−6,9
22.11.1993
−10,1
29.12.05
−12,9
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
15,7
01.01.22
20,5
27.02.19
23,1
30.03.21
27,3
20.04.18
29,9
24.05.1989
35,3
29.06.19
36,8
23.07.19
36,5
05.08.03
32,3
14.09.20
27,9
02.10.11
20,6
01.11.15
16
16.12.1989
36,8
2019
Précipitations (mm) 86,3 75,5 67,4 63,5 71,6 56,6 63,8 58,2 72,5 99,9 104,3 99,2 918,8
Source : « Fiche 35162003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Louvigné-du-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louvigné-du-Désert, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 374 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), terres arables (16,6 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lupinaci au XIe siècle ; Luviniaco en 1041 ; Luviniacum au XIIe siècle ; Louvigneium au XIIIe siècle ; Lupiniacum en 1516 ; Loupvigny au XVIIe siècle.

Le type toponymique gallo-romain Louvigné est fondé sur le latin lupus « loup »[17], suivi du suffixe -iniacum (forme allongée du suffixe de localisation et de propriété -(i)acum, d'origine gauloise) ou sur le nom de personne latin Lupinius[17] (porté par un indigène gallo-romain), suivi du simple suffixe -(i)acum[17]. Ces suffixes ont régulièrement abouti à la terminaison -(ign)é dans les pays de l'ouest du domaine d'oïl. Son sens global est « endroit ou il y a des loups, louvière » ou « propriété de Lupinius ».

Le qualificatif du-Désert a été ajouté au XIIIe siècle. Il rappelle que les zones frontalières antiques étaient fréquemment des espaces inoccupés de forêts, de taillis et de landes. Louvigné marquait autrefois une triple frontière entre les tribus gauloises des Riedones, des Abrincates, et des Diablintes. Cependant, on appelait couramment désert une zone favorable à l'érémétisme, comme il s'en trouvait au haut Moyen Âge à la limite de deux cités ; deux régions en lisière du diocèse de Rennes ont porté ce qualificatif, celle de Louvigné-du-Désert, mais aussi l'archidiaconé du Désert, ainsi que le doyenné du Désert, une de ses subdivisions[18].

Homonymie avec les nombreux Louvigné ; Loubigné ; Louvigny ; etc.

Le nom traduit en breton est Louvigneg-an-Dezerzh.

Histoire[edit | edit source]

Moyen-Âge[edit | edit source]

Il a existé un doyenné de Louvigné (son existence est attestée par une charte du XIIIe siècle) qui comprenait les paroisses de La Bazouge-du-Désert, La Selle-en-Coglès, Le Châtellier, Le Ferré, Landéan, Louvigné-du-Désert, Mellé, Monthault, Montours, Parigné, Poilley, Saint-Brice-en-Coglès, Saint-Étienne-en-Coglès, Saint-Georges-de-Reintembault, Saint-Germain-en-Coglès, Saint-Jean-en-Coglès, Villamée[18].

Révolution française[edit | edit source]

L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime, surtout après la fin de la Terreur :

Le XIXe siècle[edit | edit source]

Le château de la Touche est construit pendant la décennie 1870 par un patron granitier, Pierre Brault, pendant une période de récession de l'activité, dans le but de donner du travail à ses ouvriers, contre un maigre salaire, d'où le surnom de "château du pain sec" attribué à ce château[23].

Louis Gouyet, qui possédait deux carrières, fut pendant la décennie 1890 l'un des plus importants patrons granitiers de la région.

Le XXe siècle[edit | edit source]

Lors de la bataille de Normandie, Louvigné est libéré par Le 3e bataillon du 358e régiment d'infanterie (en) à h du matin le sans opposition[24].

La société L' Avenir dépose son bilan en 1985[23].

Politique et administration[edit | edit source]

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
[25] Ambroise de Montigny[26]
(1877-1949)
URD Médecin, juge de paix honoraire
[27]
(démission)
René de Montigny
(1909-2005)
MRP puis CD
puis UDF-CDS
Médecin
Conseiller général de Louvigné-du-Désert (1955 → 1985)
Fils du précédent
[28] [29]
(décès)
Yves Derieux RPR Pharmacien
Conseiller général de Louvigné-du-Désert (1985 → 1987)
[30] Jean Amis RPR  
[31] Marie-Françoise Jacq UDF puis UMP Infirmière
Conseillère générale de Louvigné-du-Désert (1998 → 2004)
En cours Jean-Pierre Oger[32] DVD Enseignant
Vice-président de Fougères Agglomération (2017 → 2020)
Réélu en 2014 et 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 3 331 habitants[Note 8], en diminution de 2,52 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 2003 0603 1763 0663 3493 4123 5243 6013 802
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7503 6753 6723 5923 5833 6443 7323 9863 770
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 7163 7363 7253 3543 3603 4753 7023 9424 016
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 8803 9834 2984 4454 2604 0343 8343 7613 435
2018 2021 - - - - - - -
3 3463 331-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[edit | edit source]

L'économie de Louvigné-du-Désert se fonde avant tout sur les richesses de son sol, à savoir l'agriculture et l'exploitation du granite. La commune accueille aussi de nombreux commerces et de nombreuses entreprises. Elle a cependant vu les entreprises du textile (plus de 300 emplois) se délocaliser et elle doit maintenant attirer de nouvelles entreprises pour dynamiser son territoire.

Louvigné-du-Désert, « capitale du granit »[edit | edit source]

Le déterminisme géographique a fait de l’économie de Louvigné-du-Désert une économie fondée sur l’exploitation du granite. Au début du XXe siècle, on comptait 300 travailleurs du granite et environ 400 dans les années 1930. L'activité granitière était très liée à l'agriculture. Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie granitière a recruté de la main-d'œuvre dans une paysannerie devenue trop nombreuse sur les exploitations. Tout au long du XXe siècle, le manque de main-d'œuvre a fait affluer des centaines d'immigrés italiens, portugais, belges et espagnols.

Aujourd’hui, on compte environ 250 ouvriers répartis dans une dizaine d’entreprises, la plus importante étant la Générale du granit qui emploie 150 personnes. Ces entreprises ont dû beaucoup se moderniser pour gagner de la productivité et devenir plus compétitives face aux entreprises étrangères à faibles coûts salariaux. Aujourd'hui, elles doivent toujours relever ce défi et se spécialiser dans le haut de gamme.

Le Campus régional du CFA de l'UNICEM est situé à Louvigné-du-Désert[37].

L'agriculture[edit | edit source]

La surface agricole utile est de 3 420 hectares, son sol verdoyant est caractérisé par de petits plateaux entrecoupés de petites vallées encaissées où circulent de nombreux ruisseaux et rivières poissonneuses. L'élevage, tout comme la production laitière, est très développé, les productions de viande et de céréales sont également présentes, presque toujours à des fins d'alimentation animale (les rendements dépassent souvent les 1 400 kg de matière sèche à l'hectare).

L'agriculture louvignéenne en quelques chiffres :

  • 145 exploitations agricoles confondues ;
  • 13 GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun) ;
  • 82 sont dites professionnelles avec une surface moyenne de 37 hectares ;
  • 41 exploitations ont plus de 41 hectares. La production laitière est majoritaire, 2 200 vaches laitières y sont dénombrées ;
  • 573 vaches allaitantes en production de viande. Le total des bovins se situe à 7 747 unités.

Lieux et monuments[edit | edit source]

Église Saint-Martin.

La commune abrite un monument historique :

  • Le château de Monthorin, construit au XVIIe siècle par Gilles de Ruëllan, seigneur de Tiercent. Il a été agrandi au début du XIXe siècle après avoir été racheté par le général de Lariboisière. La chapelle funéraire a été inscrite par arrêté du  ; l’ensemble du château et des communs a été inscrit par arrêté du [38].

Autres lieux et monuments :

  • L'église Saint-Martin. En grand appareil de granite, ses larges bas-côtés éclairent une nef aveugle du XVIe siècle, allongée d'une travée et d'un chœur au XIXe siècle. Son collatéral sud à pignons, du XVIe siècle, est orné de gargouilles et grotesques. La tour d'influence normande est typique du style militaire du XVIIIe siècle. Sur son mur extérieur, des anneaux scellés servaient à attacher les chevaux, sans doute ceux des frères du Saint-Esprit, qui venaient là assister à la messe.
  • Le mont Louvier (le rocher de Saint-Guillaume) est le point culminant de la région (184 m), il se situe à 1,5 km au nord du bourg. Les bois pittoresques qui couvrent les pentes escarpées de ce mont recèlent d'étranges rochers, couverts d'empreintes mystérieuses. La légende y voit la retraite de saint Guillaume Firmat.
  • Le tertre Alix. La légende raconte qu'un comte nommé Alix, poursuivi par un loup, fut sauvé en se réfugiant dans le tronc d'un chêne qui s'ouvrit pour le protéger. En remerciement, Alix fit édifier contre le chêne, une chapelle dédiée à la Vierge.
  • Manoir de la Morinais.
  • Manoir de la Raslais.
  • Manoir du Domaine.
  • Manoir de la Bâtardière.
  • Manoir du Petit-Monthorin.
  • Manoir de la Béray.
  • Manoir du Bas-Plessis, sur la route de Landéan, date du XIVe siècle gage de la sergenterie de Fougères, en 1416, propriété de la Maison des de la Chapelle, à Pierre du Meys et son épouse Françoise Le Jeune, veuve en 1513, puis de 1539 à 1559, aux Channé seigneurs du Plessis-Channé. Elle passe ensuite à Jacques des Vaulx, seigneur de Monthorin et à sa veuve Marguerite de Poix. En 2003 sont restaurés à l'identique les peintures et boiseries.
  • Manoir des Alleux, avec sa tour, cage de l'escalier en vis placée au milieu de la façade arrière[39].
  • La chapelle Saint-Jean.
  • Mémorial du Commandant Frémont:

Culture[edit | edit source]

Depuis 1999, Louvigné-du-Désert accueillait tous les ans au mois d'août le festival musical des Vaches au gallo.

Des expositions artistiques ont aussi lieu à la chapelle Saint-Jean pendant la saison estivale.

Jacques Bertin a écrit une chanson ayant pour titre Louvigné-du-Désert. Jacques Bertin a été l'invité d'honneur du premier salon Livres d'(h)ivers les 17 et . À cette occasion, il donna un récital dans le théâtre de Jovence et chanta Louvigné du Désert.

Depuis 2016, c'est le Wadada Festival créé par l'association du Bruit dans le désert qui a pris place dans le centre de Louvigné avec un week end de musiques de la variété française ainsi que de street art basé sur la découverte.

Le centre culturel Jovence[edit | edit source]

Inauguré en et initié par la municipalité, le centre culturel propose une quinzaine de spectacles par an. Missionnée par la mairie, l'association Bivouac gère la saison culturelle.

Artistes programmés en 2017/2018[edit | edit source]

Mathieu Boogaerts, The Midnight Revolution, Le Ministère, Les Polyssons, Spectacle "Et si on dansait", Awa-Ly, Djazia Satour, spectacle "Les histoires de Ricou", Axel Bauer, Alan Corbel, Faustine Seilman, Cie les Invendus, Dayan, Cie Entre les Nuages, Atlantyka, Armelle B.

Artistes programmés en 2016/2017[edit | edit source]

La Maison Tellier, Zaïba, Les Jumeaux, Quiproquo Flamenco, Arcadian, Enomystik, Spectacle "Jules et Léontine", Volontiers, Spectacle "L'éveil du dragon", L'Amour Médecin (théâtre de la Balosse), Murray Head, Jamie Clarke's perfect, Made in England, The Porters, The Joe's, Jean-Marie Bigard, Lo Cor de la Plana, The Siamese, Eta D'Am, Les Alcôves, Ka, Spectacle "La porteuse d'eau", Alan Stivell.

Artistes programmés en 2015/2016[edit | edit source]

Vérino, Nina Hagen, Totorro, Spectacle "Panique aux ateliers du Père Noël", Antigone, Cock Robin, Spectacle "Cabaret des Etoiles" (Cie Didier Tafflé), Spectacle "Barbara au bout des doigts", Spectacle "La Surprise", Spectacle "M. & Mme Poiseau", Yann Fanch Kemener, Nola#, Daniel Paboeuf Unity.

Artistes programmés en 2014/2015[edit | edit source]

Quintette Magnifica, Bal de Traverse, Fuzeta, Taboumiet le magicien, Georges Dandin, Nolwenn Korbell, Spectacle "Mariage plus vieux, mariage heureux" avec Patrice Laffont et Julie Arnold, Spectacle "Cabaret Privilège", Isabelle Debarre et son orchestre, Spectacle "L'Eugénie de Mékilélé" (Cie Entre les Nuages), G.A.S.T.O.N, Spectacle "Que la fête commence", Christian Morin, Dave Malis Project, Canton'a du talent#2, Spectacle "Un homme, un arbre".

Jumelages[edit | edit source]

Personnalités liées[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Population municipale 2021.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Honoré-Charles Baston de La Riboisière, comte de la Riboisière, né le à Fougères, décédé le à Paris.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[41].
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 35162003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Louvigné-du-Désert », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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  26. « Louvigné-du-Désert a rendu hier un unanime et émouvant hommage à la mémoire du Dr de Montigny, ancien maire et conseiller général », Ouest-France,‎ « C'est au milieu d'une foule considérable que se sont déroulées hier matin les obsèques du docteur Ambroise de Montigny, juge de paix honoraire, ancien maire et conseiller général de Louvigné-du-Désert. »
  27. Démissionnaire pour raison de santé. « Démission de M. René de Montigny, maire », Ouest-France,‎
  28. « M. Derieux élu maire de Louvigné-du-Désert », Ouest-France,‎
    « Le conseil municipal de Louvigné-du-Désert s'est réuni hier soir pour élire après la démission récente de M. de Montigny le maire et deux adjoints. »
  29. Avis de décès du paru dans Ouest-France.
  30. « Une seule voix d'avance mais la majorité absolue pour M. Jean Amis au premier tour », Ouest-France,‎ .
  31. Maire sortant - LeMonde.fr
  32. Portail internet des services de l'Etat
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  39. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 14.
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Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

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