Longjumeau

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Longjumeau
Longjumeau
Le parc Nativelle.
Blason de Longjumeau
Blason
Longjumeau
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Sandrine Gelot (LR)
2020-2026
Code postal 91160
Code commune 91345
Démographie
Gentilé Longjumellois
Population
municipale
20 620 hab. (2021 en diminution de 5,08 % par rapport à 2015)
Densité 4 260 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 39″ nord, 2° 17′ 45″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 93 m
Superficie 4,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Longjumeau
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Longjumeau
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Longjumeau
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Longjumeau
Liens
Site web longjumeau.fr

Longjumeau[1] (prononcé [lɔ̃ʒymo] ; Écouter) est une commune française située à dix-neuf kilomètres au sud de Paris dans le département de l’Essonne, en région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Longjumeau.

Villa rustica gallo-romaine installée au débouché de la vallée de l’Yvette puis bourg commerçant et seigneurie maintes fois cédée sur l’importante route de Paris à Orléans, choisie pour devenir un chef-lieu de canton dès 1790 et une cité judiciaire importante de Seine-et-Oise, maintenue dans ses fonctions dans le récent département de l’Essonne.

Longjumeau, après une croissance démographique et foncière rapide durant les années 1960 et 1970, constitue aujourd’hui un pôle de santé majeur du bassin de vie, doté d’un centre hospitalier et d’une clinique privée, un centre urbain à la croisée d’axes routiers structurants. En partie victime de cette croissance trop rapide et d’une concentration importante de grands ensembles déstabilisant le sud du territoire, elle est aujourd’hui lancée dans de grands projets de renouvellement urbain et de pérennisation de ses équipements collectifs structurants.

Ses habitants sont appelés les Longjumellois[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Position de Longjumeau en Essonne.
Position de Longjumeau en Essonne.
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : position de Longjumeau en Essonne.

Situation[modifier | modifier le code]

Mairie de Longjumeau.

Longjumeau est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne, au cœur de l’ancien pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix.

Composante de la « Grande Banlieue » parisienne, à la frontière avec les premières communes rurbaines, Longjumeau est située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, treize kilomètres au nord-ouest d’Évry[4], cinq kilomètres au sud-est de Palaiseau[5], seize kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[6], trente et un kilomètres au nord-est d’Étampes[7], sept kilomètres au nord-est de Montlhéry[8], douze kilomètres au nord-est d’Arpajon[9], vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[10], vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan[11] et trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[12].

Description[modifier | modifier le code]

Son territoire forme approximativement un « L » haut et large de trois kilomètres et occupe une superficie totale de quatre cent quatre-vingt-quatre hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 41′ 51″ N, 2° 17′ 49″ E au point central de ce territoire[13].

Le centre-ville de Longjumeau.

Près de 80 % de ce territoire est aujourd’hui occupé par l’espace urbain dont 60 % construit, seulement 20 % a conservé un caractère rural dont cent dix hectares de grande culture dans une vaste plaine au centre-est et douze hectares occupés par la forêt des Templiers à l’extrême sud-est. La commune est traversée d’ouest en est par le cours de la rivière l'Yvette jusqu’à sa confluence avec son affluent de rive droite le ruisseau le Rouillon, qui entre sur le territoire par le sud, à l’extrême ouest Le lac de Saulx-les-Chartreux, en partie sur le territoire municipal constitue une réserve naturelle et un bassin de rétention des crues, doublé à l’est par celui de la plaine de Gravigny.

Placée sur le tracé de l’ancienne route de Paris à Toulouse via Orléans, la route nationale 20 évite aujourd’hui le centre-ville par une déviation à l’ouest. Elle est doublée au nord-est par l’autoroute A6 qui évite Longjumeau dans une boucle au nord. Centre historique important, la commune est aussi traversée d’ouest en est par la route départementale 117 et la route départementale 118. Le nord et l’est du territoire est en outre parcouru par la ligne de Grande Ceinture, actuellement utilisée par la ligne T12 Express du tramway d'Île-de-France (anciennement par la ligne C du RER d'Île-de-France) et desservie dans la commune par la gare de Longjumeau et la gare de Gravigny - Balizy. Le centre-ville, implanté dans le creux de la vallée à une altitude approximative de quarante mètres, est dominé par les quartiers nord, industriels, sur le plateau d’Orly et sud, résidentiels, sur le plateau du Hurepoix, chacun approximativement à quatre-vingt-dix mètres d’altitude. Outre les hameaux de Gravigny et Balizy à l’est, ce sont ainsi onze quartiers qui composent l’agglomération de Longjumeau.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Rouillon dans le Bois des Templiers.
L'Yvette et ses affluents

La majeure partie du territoire de la commune de Longjumeau est installée à l’extrémité est de la vallée de l’Yvette, peu avant sa confluence avec l’Orge. La commune occupe une petite partie de la rive gauche au nord et une large part de la rive droite au sud pour ensuite remonter sur la plaine agricole de Ballainvilliers, prémices du plateau de Courtabœuf.

À l’extrême ouest de la commune se trouve le lac de Saulx-les-Chartreux où se rejoignent l’Yvette et son canal de dérivation, la Morte Eau pour entrer conjointement en centre-ville. Peu après la rue principale, le cours d’eau se divise à nouveau, la rivière bifurquant vers le nord et la Rivière Morte suivant le relief vers le sud-est, toutes deux irriguent la fertile prairie de Gravigny et se rejoignent à proximité de la gare de Gravigny - Balizy.

Du sud-est depuis la limite avec la commune de Ballainvilliers coule le Rouillon qui se jette dans l'Yvette sur sa rive droite. Un bassin de délestage est disposé à la confluence pour limiter l’impact des crues. Un petit lac artificiel est implanté dans le parc de l’ancien château seigneurial, complété par un lavoir.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Coupe géologique de Paris. De Longjumeau à Le Mesnil-Amelot.

Originellement, Longjumeau est implantée dans un talweg, à l'extrémité est de la vallée de l'Yvette, vallée ici peu profonde entre les bas plateaux d’Orly au nord et du Hurepoix au sud, à proximité immédiate de la pénéplaine de la Seine. L’urbanisation s’est ensuite étalée sur les versants nord et sud, conférant à la commune une altitude minimale de quarante mètres et maximale de quatre-vingt-treize mètres. Avec le réseau de bornes géodésiques placées par l'IGN, il est possible d’analyser les contours du relief. Le cours de la rivière suit une pente douce comme en témoignent une borne à la frontière ouest de Saulx-les-Chartreux à quarante-six mètres[14] et une borne à l'extrême est à la frontière avec Épinay-sur-Orge sur la rive de l’Yvette est ainsi à quarante-deux mètres d'altitude[15], à l’extrême sud se trouvait une autre borne à l’intersection des frontières entre Longjumeau, Ballainvilliers et Saulx-les-Chartreux sur la route nationale 20 à une altitude de quatre-vingt-douze mètres[16], une autre à l’extrême nord à la frontière avec Chilly-Mazarin dans la zone industrielle est à quatre-vingt-quinze mètres d’altitude[17]. De fait, l’élévation est un peu plus rapide au sud, avec un gain de vingt mètres d’altitude entre le pont sur l’Yvette de la route principale et le lavoir du château, quatre cents mètres plus au sud alors qu’il faut sept cent cinquante mètres depuis ce même pont pour arriver à la même altitude à proximité de la gare de Longjumeau au nord. Comme l'ensemble du Bassin parisien, le sous-sol est constitué de couches successives de sable de Fontainebleau mêlé à de la meulière puis de marne et de gypse préfigurant la base de calcaire[18].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Longjumeau dispose d’une longue frontière nord avec sa voisine Chilly-Mazarin, dont elle partage la zone d’activité de la Vigne aux Loups, frontière en partie matérialisée par le cours de l’Yvette. Au nord-est, la Voie de Corbeil la sépare de Morangis, puis à l’est, se trouve une courte frontière avec la commune de Savigny-sur-Orge. Au sud-est se trouve une longue démarcation avec Épinay-sur-Orge, pour partie tracée en suivant le chemin de la Chevauchée, puis au sud et sud-ouest, séparée par le Rouillon se trouve le village de Ballainvilliers. La route nationale 20 matérialise approximativement la frontière ouest avec Saulx-les-Chartreux, puis au nord-ouest se trouve le village de Champlan.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 3 km à vol d'oiseau[21], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,3 4,9 9,1 11,9 13,9 14,1 10,2 7,2 3,7 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8,2 10,2 14,5 17,6 19,7 20,1 15,4 11,5 7,1 4,8 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,8 13,1 15,6 20 23,2 25,5 26,2 20,7 15,8 10,5 7,5 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−8
08.03.1971
−4
11.04.03
−0,3
03.05.1967
1
04.06.1991
5,4
04.07.1984
4,5
31.08.1986
1,5
30.09.02
−3,5
30.10.1985
−10,5
24.11.1998
−12
31.12.1970
−17,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
30.01.1973
21
24.02.1990
26
29.03.1989
28,5
30.04.1994
30,5
13.05.1998
36
26.06.01
37
21.07.1995
40,5
12.08.03
32,8
05.09.1973
29,5
01.10.1985
24,5
15.11.1971
17
21.12.1973
40,5
2003
Précipitations (mm) 57,5 50,8 51,4 48,6 64,2 57,1 55,9 65 49,8 59,7 61,3 73,1 694,4
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Tableaux des températures minimales et maximales pour l'année 2017[modifier | modifier le code]

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −0,9 4 6,1 4,6 11,1 14,6 15,3 14,5 10,9 9,8 4,3 −2,6
Température maximale moyenne (°C) 4,7 10,5 14,8 16,1 21,5 26,5 26,6 25,2 19,9 18,1 11 8
Source : Climat de Longjumeau en 2017 sur linternaute.com, d'après Météo France.


Voies de communication[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La Grande Rue en 1900.

Deux axes majeurs de la région font office de frontières pour la commune, la route nationale 20 à l’ouest et l’autoroute A6 au nord-est (mais seule la route nationale pénètre dans le territoire communal). Ces deux axes permettent de rapidement rallier la capitale vers la Porte d'Orléans pour les deux précitées et la Porte d'Italie pour la seconde.

  • La route nationale 20 est entièrement en 2×2 voies dans sa partie située le long du territoire communal. Autrefois, cette route traversait la commune dans un axe central au cœur du village (la Grande Rue) et a ensuite été déviée sur son emplacement actuel dans les années 1950[25].

Deux routes départementales d’importance locale traversent la commune d’ouest en est :

Ces deux routes ont un tracé commun avec la route départementale 217 (RD 217) dans la commune (rue du Président François Mitterrand, anciennement Grande Rue), celle-ci correspondant à l'ancien tracé de la route nationale 20 quand elle traversait le bourg avant la mise en place de la déviation.

Transports publics[modifier | modifier le code]

La gare de Longjumeau.
La gare de Gravigny-Balizy.
L'autobus de la ligne 199 au terminus de Massy

Voies ferrées[modifier | modifier le code]

Dans sa partie septentrionale, le territoire communal est traversé par les trams-trains de la ligne T12 Express du tramway d'Île-de-France qui la relie aux nœuds de communication de Massy-Palaiseau à l’ouest (connexion à la branche B4 du RER B, à la branche C2 du RER C et au réseau TGV), Épinay-sur-Orge à l'est (connexion aux branches C4 et C6 du RER C) et Évry-Courcouronnes au sud-est (connexion aux branches D4 et D6 du RER D)[26]. Sur cette ligne, qui emprunte la ligne de Grande Ceinture, Longjumeau dispose des gares de Longjumeau dans la zone industrielle de la Vigne aux Loups et de Gravigny-Balizy. Une partie de la commune se trouve aussi à proximité de la gare de Chilly-Mazarin.

La gare de Gravigny-Balizy, desservant ces deux hameaux, est située sur la même ligne de voie ferrée, à l'est du territoire communal, en limite avec la commune voisine d'Épinay-sur-Orge.

Le sentier de grande randonnée de pays de la ceinture verte d'Île-de-France[27] passe à proximité immédiate de cette gare[28].

Lignes d'autobus[modifier | modifier le code]

La ligne de bus RATP 199 a pour terminus le lycée Jacques Prévert, avec sept stations sur le territoire de la commune, elle mène directement à Massy et son pôle multimodal[29]. La ligne de bus RATP 297 a aussi pour terminus Longjumeau, elle dessert la commune avec six stations et permet de rallier Antony et sa gare[30]. La ligne DM12, intégrée au Réseau de bus Paris-Saclay en 2022 permet également de rejoindre Massy[31], et la ligne 55 du réseau de bus de Sénart offre des liaisons entre la gare de Lieusaint - Moissy en Seine-et-Marne et la gare de Massy TGV avec deux arrêts à Longjumeau. Enfin, quatre lignes du réseau de bus Cœur d'Essonne complètent la desserte, la 107 qui mène à la gare de Massy depuis Sainte-Geneviève-des-Bois, la 108 qui permet de rejoindre Paris Porte d'Orléans, avec neuf arrêts chacune dans la commune, la M151 qui circule de la Porte d'Orléans à Arpajon et passe par l’hôpital communal et la M153 qui circule de Massy à Arpajon.

Un réseau intercommunal de navettes, de transport scolaire et des minibus gratuits pour les seniors permettent de naviguer sur le territoire communal[32].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L’aéroport Paris-Orly est situé à sept kilomètres au nord-est du centre de la commune. Il est facilement accessible par la route et par l’Orlyval avec des changements à Massy-Palaiseau et Antony. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à quarante kilomètres au nord-est est accessible par le RER B en approximativement deux heures de trajet. L’aviation générale et d’affaires sont orientées vers l’aéroport de Toussus-le-Noble à quinze kilomètres au nord-ouest.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Longjumeau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[33],[34],[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[36] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[39],[40].

Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 62,47 % 307,77
Espace urbain non construit 17,23 % 82,59
Espace rural 20,29 % 99,39
Source : Iaurif[41]

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal a approuvé son PLU, le , pour ensuite procéder à une modification de celui-ci, approuvée en date du . Les quatre principaux objectifs de ce plan sont[42] :

  1. « Préserver les paysages » (en conservant les dernières zones agricoles)
  2. « Soutenir l'activité économique » (en confortant les zones d'activités)
  3. « Donner de la souplesse aux pavillons » (en adaptant le règlement d’urbanisme permettant l'extension « mesurée » des habitations actuelles)
  4. « Aménager le centre-ville » (intégrer le Plan d’Aménagement du centre-ville dans le PLU)

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Trois ensembles distincts sont répartis sur le territoire, d’une part Longjumeau sur toute la moitié ouest du territoire et de l’autre côté d’une vaste plaine agricole les hameaux de « Gravigny » au nord-est et de « Balizy » sur le territoire d’une ancienne commanderie templière, séparés par la rivière l’Yvette. L’urbanisation et le lotissement ont ajouté des résidences distinctes à ces deux derniers ensembles, la Fontaine des Joncs, les Graviers, les Vignes et le Bief à Gravigny, la Porte Jaune, la Chevauchée, le Clos de la Commanderie, le Champtier du Rouillon, les Pommiers et la Croix-Rouge à Balizy.

Outre le centre-ville historique, Longjumeau est divisé en plusieurs quartiers, dont les zones industrielles de la Vigne aux Loups au nord et des Frères Lumière à l’ouest, les quartiers pavillonnaires du Parc de Saint-Éloi et du Moulin de Saint-Éloi à la frontière avec Chilly-Mazarin. Au sud du centre-ville, un vaste grand ensemble occupe le territoire entre la route nationale 20, la route départementale 117 et la frontière avec Ballainvilliers. Il regroupe du nord au sud les quartiers du Clos d’Eau, de la Prairie, des Coteaux, de Saint-Martin, de la Porte d’Orléans et de la Cerisaie. Ce grand ensemble de Longjumeau-Sud est aujourd’hui intégré dans un quartier prioritaire dénommé « Bel Air-Rocade » avec 2 248 habitants en 2018[43] et bénéficie donc de travaux de réaménagement[44]. L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique soit Saphir, Rubis, Perle, Jade, Émeraude, Améthyste, Topaze et Grenat[45].

Logements[modifier | modifier le code]

Sur les 9 427 logements que comptait la commune en 2014, 68,4 % étaient des appartements, 30 % comportaient trois pièces, suivis pour 26,9 % par les quatre pièces. 52,1 % des occupants étaient propriétaires de leur logement, 29,4 % des habitants vivant en HLM[46]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2013 de 21 687 euros[46].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Une carte relative à l'information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs pour la commune de Longjmeau a été publié par la préfecture, à la suite d'un arrêté du [47].

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune de Longjumeau est situé en zone de sismicité no 1, comme la plupart des communes de son secteur géographique[48],[49].

Terminologie des zones sismiques[50]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 1 Sismicité très faible accélération = 0,4 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Le territoire communal peut être confronté à des crues ponctuelles de l'Yvette[51].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Nongemellum au XIe siècle; de Nugemello vers 1110, Mongimel vers 1205; Lonjumel 1203 - 1220[52]; Lonjumeau XVIIIe siècle (Cassini).

Il s'agit probablement de l’appellation gauloise du lieu : Noviomagus ou Noviomagellus[53]« nouveau marché »[54] avec le suffixe diminutif latin -ellum, d'où une forme hypothétique *Noiom-el[55]. La forme actuelle Longjumeau est liée à l'attraction paronymique des mots long et jumeau[55] (ancien français jumel). L'évolution du [n] à [l] est due à un phénomène de dissimilation et s'observe ailleurs, par exemple dans Londinières (Seine-Maritime, Nundinarias 875) [56].

Le type toponymique Novio-magos a donné les Nouvion, Nojeon, Noyon, etc[57],[58].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Les fouilles pratiquées en centre-ville permettent de dater avec certitude une occupation humaine du site dès l’époque gallo-romaine, avec la découverte des vestiges d’une villa rustica et d’objets du quotidien, dont des pièces de monnaie du Ier siècle av. J.-C.[59]. Elle était alors située sur la voie romaine entre Lutèce et Cenabum. Une présence à l’époque mérovingienne vers le IVe siècle est attestée par la découverte dans les années 1970 d’une nécropole comportant des sarcophages en calcaire coquillier à proximité de l’ancien presbytère. La première mention écrite du lieu remonte cependant au XIIe siècle, alors dénommée Nogemel et partie intégrante du domaine royal français agrandi par le roi Louis VI.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La statue hommage au Postillon de Longjumeau.

Les invasions des Vikings du IXe siècle permirent au bourg de se fortifier. Plus tard, la sécurisation relative des routes du royaume permirent le développement du commerce. Longjumeau devint alors un relais de poste important à la dernière étape des voyageurs sur la route de Paris, servi par des postillons, plus tard rendus célèbres en 1836 dans un opéra-comique d’Adolphe Adam, Le Postillon de Lonjumeau. L’existence de la paroisse est certifiée au XIIIe siècle, elle fut mentionnée dans le pouillé du diocèse de Paris.

En 1211 puis en 1226, la paroisse de Longemel était mentionnée dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Maur. En 1359, une léproserie de Longjumeau était citée dans les chroniques de Saint-Denis. De cette époque, vers 1250, date la construction de l’église Saint-Martin. Ses seigneurs furent d’abord les comtes de Dreux et les comtes de La Marche. C’est Louis VI le Gros qui donna la seigneurie conjointe de Chilly et Longjumeau à son fils Robert.

Durant la guerre de Cent Ans, les soldats d’Édouard III incendièrent l’église, brûlant vifs plusieurs centaines d’habitants[60]. La terre de Longjumeau appartient en 1320, à Pierre du Vic, qui la vend à Philippe V le Long ; en 1325 elle est possédée par Jeanne de Bourgogne, en 1331, et par son mari le roi Philippe VI de Valois, qui la cède à Jean III, duc de Bretagne[61].

En 1331, Philippe VI permit aux terres de Chilly et Longjumeau de réintégrer le duché de Bretagne au profit de Jean III en échange du château de Saint-James. Malgré le conflit qui opposait ses successeurs Jean de Montfort (son demi-frère) et Charles de Blois (son neveu) le domaine revint aux ducs d’Anjou par le mariage de Marie de Blois (fille de Charles de Blois) avec Louis Ier d'Anjou .

En 1438, un pont en grès fut édifié dans la Grande-Rue, facilitant la traversée de l’Yvette qui se faisait alors par un gué. En 1481, le domaine revint par testament de Charles V d'Anjou, duc de Calabre, au roi de France Louis XI. À sa mort, son fils Charles VIII restitua Longjumeau et Chilly à Louis d'Armagnac-Nemours. Subtilisé par René II de Lorraine, elles sont vendues en 1486 à Michel IV de Gaillard receveur général du roi. L’ensemble du domaine fut réuni en 1499 lorsque Louis d’Armagnac vendit ses parts à la famille. La famille Gaillard finança la réfection de l’église paroissiale Saint-Martin.

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Le Pont des Templiers.

Au XIIIe siècle, la seigneurie de Balisy appartient à Guillaume Bataille qui, en juin 1288, la vend pour 1 400 livres parisis au Templiers par l'intermédiaire du trésorier du prieuré hospitalier du Temple, Jehan de Tour. La vente fut approuvée par charte de juin 1289 par Philippe le Bel[62],[63]. Le domaine comprenait un bâtiment en forme de pavillon, une chapelle et 110 arpents de terre avec haute, moyenne et basse justice, four banal et autres droits seigneuriaux comme le droit de pêche dans l'Yvette depuis le gril de la prairie de Balisy jusqu'au moulin de Gravigny, le droit de pâture à la Jonchère et au Roullon. Ils possédaient aussi le cens à Balisy, Lonjumeau, Gravigny, Ralainvilliers, Hozay et Lay[63].

La commanderie de Balizy, avec la dévolution des biens de l'ordre du Temple, est donnée aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La chapelle est desservie par frère Regnault Gouré, un religieux de l'Ordre qui reçut la jouissance viagère, en récompense de ses services, contre la somme d'une maille d'or à 25 sols tournois[63].

Les revenus de la commanderie sont de 30 livres en 1529, de 100 livres en 1571, de 800 livres en 1635, de 1 400 livres en 1643 et de 4 000 livres en 1757[64],[63].

Le plus vieux monument existant est le vieux pont de Balizy long de quarante mètres à trois arches de style roman, construit au XIIIe siècle à proximité de la commanderie de Balizy fondée en 1288, ce qui en fait aujourd’hui un des plus vieux ponts d’Île-de-France[65], inscrit aux monuments historiques le puis classé le [66].

La commanderie de Balizy disposait aussi de dépendances, le membre de Noray[64],[63] ainsi que le membre de Chilly[67].

Époque Moderne[modifier | modifier le code]

Renaissance[modifier | modifier le code]

La région de Lonjumeau au XVIIIe siècle par Cassini.

En 1562, la présence dans la commune de protestants permit à la cité d’être épargnée des ravages commis par les Huguenots. C’est à Longjumeau que se tinrent, entre les catholiques et les calvinistes, les conférences pour la paix qui fut signée le dans l’hôtel du Dauphin, la paix de Longjumeau, mettant fin à la deuxième guerre de religion. En 1596, Martin Ruzé de Beaulieu acheta les terres de Chilly et Longjumeau puis les légua, en 1624, à Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat, futur maréchal de France et père d’Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat (Cinq-Mars) favori de Louis XIII. Par lettres de mai 1624, les terres et seigneuries de Chilly et de Longjumeau furent unies et érigées en marquisat en faveur d’Antoine Coiffier marquis Effiat. Il maria sa fille Marie au marquis Charles de La Porte, leur fils Armand-Charles de La Porte de La Meilleraye, marquis de Chilly, comte de Longjumeau et baron de Massy épousa en 1661 Hortense Mancini, nièce du cardinal Mazarin et devint ainsi duc de Mazarin. Au XVIe siècle fut édifié le presbytère.

Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1785 fut construit le moulin Saint-Martin. Les seigneuries restèrent dans cette famille, qui construisit notamment au XVIIIe siècle le château Nativelle, jusqu’au mariage de Louise d'Aumont avec Honoré Grimaldi, prince de Monaco qui fut ainsi le dernier seigneur de Longjumeau. La Révolution française permit en 1790 à Longjumeau de devenir chef-lieu d’un canton regroupant dix communes, puis vingt-huit à partir de 1800[68]. Cette même année fut construit le château de Chambourg.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La station de l’Arpajonnais à Longjumeau.
Borne de la Voie de la 2e DB, sur le trajet de la 2e DB, après le débarquement à Utah Beach.

En 1874, la municipalité loua des locaux pour implanter des logements d’instituteur et des classes. Rachetés en 1883 par le curé de la paroisse, ils furent cédés en 1887 à la société Prévoyance versaillaise qui y développa la future école Sainte-Anne[69]. En 1883, la ligne de grande ceinture fut mise en service, Longjumeau disposait dès lors d’une gare qui la rendait accessible depuis les gares de triage de Versailles et Juvisy-sur-Orge. En 1893 fut mis en service le chemin de fer de l’Arpajonnais qui reliait directement Longjumeau aux halles de Paris. Le , la municipalité honora à la fois l’œuvre d’Adolphe Adam Le Postillon de Longjumeau et ses coursiers en inaugurant une statue en bronze[70].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1908, la population poursuivant sa croissance, il fut décidé d’édifier un nouvel hôtel des Postes. En 1909 survint à Longjumeau l’accident le plus grave de la ligne de l’Arpajonnais, tuant douze personnes et en blessant quarante autres. De mai à août 1911, Lénine alors en exil résida dans la maison du 91, Grande-Rue[71], aujourd’hui avenue du Président-François-Mitterrand.

Pendant la Première Guerre mondiale, la propriété Meunier devint un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM)[72], tandis que la salle paroissiale devint l'Hôpital auxiliaire de l'Union des femmes françaises (HAUFF) no 180[72].

En 1938, le docteur Maljean, propriétaire de l’hôtel Lutetia acheta la propriété Saint-Cyr, puis la revendit aux laboratoires pharmaceutiques Nativelle[73]. En 1941, les Allemands occupèrent l’école Sainte-Anne pour en faire un poste de commandement. Après la Libération par les troupes de la 2e division blindée le , les Alliés y installèrent un poste de contrôle. Sofía Koltchak après s’être échappée de Sébastopol a vécu à Paris et est morte à l’hôpital de Longjumeau en 1956.

En 1954 furent achevés les travaux de déviation de la route nationale 20 qui évite aujourd’hui le centre-ville pour passer à la frontière avec Saulx-les-Chartreux. En 1960, cet axe majeur fut complété par l’ouverture au nord-est du territoire de l’autoroute A6, après des travaux entamés en 1953. Les années 1960, marquées par les Trente Glorieuses et l’arrivée des rapatriés d’Algérie, virent le lotissement du grand ensemble au sud du territoire avec la construction en 1960 de la Villa Saint-Martin, en 1963 de la résidence Lacroix-Breton, en 1965 des Coteaux, en 1967 de Bel-Air et des Arcades et en 1968 de la Rocade[74]. En 1965 fut créée la clinique de l’Yvette, agrandie en 1968 puis à nouveau en 1982 et 1991, en 1967 fut inaugurée l’école de musique. Dans les années 1970 fut construit le théâtre municipal.

En 1972, la commune acheta le château Nativelle pour y installer l’hôtel de ville et fit construire un nouveau bureau de Poste. Elle devint en 1997 la bibliothèque municipale. En 1974, la communauté Emmaüs acquit le château de Chambourg pour y installer des ateliers de travail[75]. En 1978, la commune poursuivit son équipement avec l’ouverture du lycée Jacques Prévert[76], suivie en 1979 de l’ouverture à l’époque contestée du théâtre[77].

En 1997 fut inauguré le musée municipal dans l’ancien hôtel des Dauphins. Le , la commune fut la dernière ville-étape du Tour de France 2010[78].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

La commune de Longjumeau est le chef-lieu du canton de Longjumeau représenté par les conseillers départementaux Sandrine Gelot (LR) et Stéphane Bazile (LR), et est intégrée à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par la députée Marie-Pierre Rixain (LREM). Le maire actuel est Sandrine Gelot (LR). Elle préside le conseil municipal composé de trente-cinq élus dont trente et un pour la majorité LR, 2 sièges pour la liste d'opposition SE et deux sièges pour la liste d'opposition LREM. Elle est assistée par onze adjoints dont trois adjoints de quartier[79] et neuf conseillers municipaux délégués[80]. En outre, la commune a mis en place des comités de quartier[81], un conseil municipal des enfants[82], un conseil des aînés[83] et un centre communal d'action sociale. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 14 345[84] et la Poste le code 91160. La commune de Longjumeau est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 454. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[85].

En 2015, la commune disposait d’un budget de 36 170 000  dont 31 059 000  de fonctionnement et 5 111 000  d’investissement[86], financé pour 40,75 % par les impôts locaux avec des taux fixés à 19,69 % pour la taxe d'habitation, 18,11 % et 74,92 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non bâti[87] et 23,47 % pour la cotisation foncière des entreprises fixée par l’intercommunalité. Cette même année, l’endettement municipal s’élevait à 18 165 000 [88]. En 2014, la commune disposait sur son territoire de 2 617 logements locatifs sociaux[89], soit 31 % du parc total de logements dans la commune, la commune est ainsi bien au-delà du seuil fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains. En 2009, la commune a reçu une Marianne d'Or pour l’action en faveur du développement durable permettant une diminution de la taxe d’habitation[90].

La commune est membre de la communauté d'agglomération Paris-Saclay qui rassemble 27 communes du nord-ouest du département et qui dispose des compétences de développement économique et social, d’aménagement du territoire, de gestion de l’eau, d’organisation des transports en commun et de préservation de l'environnement. Elle adhère en outre au syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France, au Siahvy pour l’aménagement de la vallée de l’Yvette et au Siom pour le traitement des ordures ménagères.

En 2012, Longjumeau a reçu le label « Ville Internet @@@@ »[91].

Conseil municipal de Longjumeau (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Ensemble pour Longjumeau » LR Sandrine Gelot 31 Majorité
« Longjumeau initiatives citoyennes » SE Alain Veysset 2 Opposition
« Maintenant Longjumeau » LREM Sandrine Maro 2 Opposition

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Quarante-et-un maires se sont succédé à la tête de la commune de Longjumeau depuis l’élection du premier en 1790 :

Liste des maires successifs[92].
Période Identité Étiquette Qualité
1945 octobre 1947 Claude Jacquard    
octobre 1947 mai 1953 Pierre Laproste    
mai 1953 mars 1959 Paul Dieval    
mars 1959 mars 1965 Camille Pillot    
mars 1965 décembre 1981 Jean Colin CD puis UDF Ancien administrateur des PTT
Sénateur de l’Essonne (1968 → 1988)
Conseiller régional d’Île-de-France [Quand ?]
Conseiller général du canton de Longjumeau (1967 → 1982)
Démissionnaire
décembre 1981 mars 1989 Michel Chartier DVD  
mars 1989 mars 2001 Philippe Schmit PS Directeur d'administration
Conseiller général du canton de Longjumeau (1994 → 2001)
mars 2001 juin 2002 Pierre-André Wiltzer UDF Haut fonctionnaire, ministre délégué
Député de la 4e circonscription de l’Essonne (1988-2002)
Conseiller régional d’Île-de-France (1992 → 2004)
juin 2002 mars 2008 Bernard Nieuviaert DVD Avocat
mars 2008 mars 2013 Nathalie Kosciusko-Morizet UMP Ingénieur, secrétaire d'État puis ministre
Députée de la 4e circonscription de l'Essonne (2002 → 2007 puis 2012 → 2017)
Conseillère régionale d'Île-de-France (2004 → 2010)
Démissionnaire après l'annonce de sa candidature à la mairie de Paris
mars 2013 En cours Sandrine Gelot UMP-LR Ancienne podologue
Conseillère départementale du canton de Longjumeau (2015 → )
2e vice-présidente du conseil départemental de l'Essonne (2015 → )
Réélue pour le mandat 2014-2020
Réélue pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La plaine de Balizy.

Cette commune qui abrite certaines zones à l'environnement préservé fut dirigée de 2008 à 2013 par une ancienne secrétaire d’État à l'Écologie. Longjumeau a donc développé des actions en faveur du développement durable, en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2015[93].

En plus du vaste bois des Templiers totalisant trente-cinq hectares en partie sur son territoire, la commune dispose de plusieurs parcs et jardins publics, dont le parc Nativelle à proximité de l'hôpital, l'arboretum, les jardins familiaux et huit squares, du Moulin Saint-Martin, Boieldieu, André Malraux, Victor Schœlcher, des Renoncules, Georges Brassens, du Tribunal et d’Auvergne. La plaine de Balizy, mêlant agriculture et prairie, constitue une coulée verte entre le centre-ville et les hameaux. Elle est en outre équipée d’un verger pédagogique accessible aux habitants[94] et d’un rucher composé de vingt ruches réparties sur le territoire[95].

La commune est en outre titulaire depuis 2008 de trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[96]. Le « Sentier de l’Essonne », sentier de grande randonnée GR 111, commence son parcours dans la commune. Les berges de l’Yvette, le bois des Templiers et la plaine agricole ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[97].

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Malgré la présence importante de logements « populaires » traditionnellement plutôt favorable à la gauche, l’analyse des derniers résultats électoraux de Longjumeau montre une tendance au vote de droite ou à une minoration du vote de gauche dans les scrutins locaux comme nationaux. Ainsi, en 2001, les candidats de l’UDF et du RPR l’emportaient très largement aux élections municipales et cantonales, le candidat aux cantonales Guy Malherbe obtenant près de 30 points d’avance sur son adversaire socialiste Philippe Schmit. En 2002, le maire de la commune fut réélu à la députation avec plus de 55 % des suffrages face à la candidate socialiste et le candidat Jacques Chirac arrivait en tête dès le premier tour avec près de 20 % des voix et obtint un score plus important au deuxième tour que dans le reste du pays (82,21 % en France)[98] ou du département (84,96 % en Essonne)[99], bénéficiant en partie du report de voix de Lionel Jospin arrivé second au premier tour et marquant un certain rejet de l’extrême droite. En 2004, suivant les tendances nationales, les électeurs longjumellois votèrent en majorité pour les listes socialistes aux élections européennes et régionales, plus largement pour Jean-Paul Huchon que le reste de la région (49,16 % des suffrages)[100]. Le conformisme électoral intervint aussi en 2005 lorsque les Longjumellois rejetèrent le traité de Rome alors qu’ils avaient approuvé à 56,19 % le traité de Maastricht en 1992[101]. En 2007, suivant encore la tendance générale, le candidat Nicolas Sarkozy obtint le premier score dans la commune, cependant inférieur aux résultats départementaux, régionaux et nationaux et la candidate aux législatives Nathalie Kosciusko-Morizet arrivait en tête dans la commune avec cependant là aussi un score légèrement moindre que dans le reste de la circonscription[102]. En 2008, la candidate aux élections cantonales Marianne Duranton (UMP) gagna d’une courte avance, de la même façon que Nathalie Kosciusko-Morizet pour sa première élection municipale malgré une triangulaire favorable avec deux listes divers gauche pour adversaires. Cependant, éventuel signe d’un début d’ancrage à droite de la commune, lors de l’élection européenne de 2009, le candidat de la majorité présidentielle Michel Barnier obtint à Longjumeau un score supérieur de deux points à celui obtenu dans le reste du département[103]. Une section du parti socialiste[104] est présente dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores[modifier | modifier le code]

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores[modifier | modifier le code]

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Référendums[modifier | modifier le code]

Services publics[modifier | modifier le code]

Le tribunal d’instance.

Centre urbain important, Longjumeau accueille plusieurs représentations du service public, parmi lesquelles deux agences postales en centre-ville[126] et à Balizy[127], un tribunal d’instance[128] et un conseil de prud’hommes[129], une trésorerie principale, une antenne de la caisse primaire d'assurance maladie[130], un centre de la protection maternelle et infantile[131] et une agence pôle emploi[132]. La sécurité du lieu est assurée par un centre de secours mixte présent dans la commune[133], le commissariat de police de Longjumeau[134] et la brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale présente dans la commune[135]. Deux offices notariaux[136], deux études d’huissier de justice[137] et sept avocats[138] sont installés dans la commune. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables longjumellois au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes installés dans la commune, au tribunal de grande instance d’Évry et à la cour d'appel de Paris[139].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Longjumeau a développé des associations de jumelage avec[140]:

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Depuis le premier recensement des personnes intervenu en 1793, la population de Longjumeau a connu une évolution chaotique puis une forte croissance démographique. Ainsi, des deux mille trente habitants recensés en 1793, il n’en restait plus que mille trois cent soixante dix-sept en 1800, avant une nouvelle forte croissance à deux mille vingt-deux personnes et une nouvelle chute à mille cinq cent quatre-vingt-quinze résidents en 1821. En 1831, le total s’élevait à deux mille trente-huit habitants pour repasser de façon durable sous la barre des deux mille personnes cinq ans plus tard, jusqu’en 1861. De cette date commença une période de relative stabilité autour de deux mille cinq cents habitants jusqu’en 1931 où la commune franchit pour la première fois le cap des trois mille résidents. Après une légère décroissance en 1946 au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’évolution à la hausse reprit avec trois mille six cent trente-sept habitants en 1954 et déjà cinq mille cinq cent vingt-deux en 1962. Les années 1960 et la construction massive d’un grand ensemble permit à la démographie municipale d’exploser pour atteindre en 1968 douze mille neuf cent vingt-neuf Longjumellois puis dix-huit mille cent soixante-dix en 1975. Dès lors la croissance se ralentit jusqu’au recensement intervenu en 2006 qui comptait vingt et un mille quarante-huit habitants à Longjumeau. Avec 9,2 % de la population de nationalité étrangère en 1999[145], l’immigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance démographique, plusieurs communautés sont représentées, par ordre d’importance de représentation, les Portugais avec 2,8 % de la population totale, les Algériens et Tunisiens avec 1,3 %, les Marocains avec 0,7 %, les Italiens avec 0,3 % puis les Espagnols et les Turcs avec 0,2 %[146].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[147],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 20 620 habitants[Note 4], en diminution de 5,08 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0301 3772 0221 5952 0381 9461 9981 8491 991
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9062 2562 3172 3012 3142 5852 6932 5512 440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3432 3442 4252 5382 7353 1063 0143 0103 637
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 52212 92918 17018 37019 86419 95721 04821 51021 618
2021 - - - - - - - -
20 620--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[148] puis Insee à partir de 2006[149].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 000 hommes pour 10 964 femmes, soit un taux de 52,30 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[150]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,0 
75-89 ans
7,7 
13,0 
60-74 ans
13,0 
20,7 
45-59 ans
19,7 
20,0 
30-44 ans
19,9 
19,3 
15-29 ans
17,5 
21,5 
0-14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[151]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Le lycée Jean-Perrin.

Les établissements scolaires de Longjumeau sont tous rattachés à l’académie de Versailles.

Écoles primaires[modifier | modifier le code]

La commune dispose sur son territoire des cinq écoles maternelles Charles-Perrault, Albert-Gubanski, Maryse-Bastié Jean-Mermoz et Balizy, des quatre écoles élémentaires Georges-Guynemer, Jules-Ferry, Hélène-Boucher, Antoine-de-Saint-Exupéry et des deux écoles primaires de Balizy et Albert-Schweitzer[152]. L’école primaire privée catholique Sainte-Anne[153] et l’école intercommunale des Saules en partenariat avec Champlan complètent l’offre éducative.

Collège et lycée[modifier | modifier le code]

La plupart des élèves poursuivent leur scolarité au collège Louis-Pasteur puis dans l’un des lycées de la commune : Jacques-Prévert pour les sections générales et technologiques, Jean-Perrin pour certaines sections professionnelles (mais dans d'autres communes, pour les autres sections)[154].

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier de Longjumeau accueille un institut de formation en soins infirmiers à proximité du parc Nativelle[155].

Services à l'enfance[modifier | modifier le code]

La maison Colucci propose un accompagnement social et scolaire des enfants en difficulté. La crèche communale Yvonne-Estivale, la crèche familiale et une halte-garderie accueillent les jeunes enfants, des centres de loisirs installés dans les locaux des écoles Albert-Gubanski, Charles-Perrault et de Balizy sont utilisés hors périodes scolaires. La fédération des parents d’élèves de l’enseignement public est présente dans les conseils des établissements scolaires. Un point d’information jeunesse communal aide les jeunes dans leurs choix d’orientation[156].

Équipement sanitaire et social[modifier | modifier le code]

Bâtiment principal du centre hospitalier général de Longjumeau

Établissements hospitaliers[modifier | modifier le code]

Longjumeau accueille sur son territoire deux établissements de santé d’importance locale, le centre hospitalier général disposant de l’ensemble des spécialités, d’un service d’urgences, d’un service mobile d'urgence et de réanimation[157], d’un plateau technique d’imagerie médicale et d’une maternité[158], et la clinique privée de l’Yvette spécialisée en obstétrique-chirurgicale et qui constitue l’un des sept centres franciliens en urgences main depuis décembre 1988[159].

Autres services sanitaires et sociaux[modifier | modifier le code]

Le centre communal d'action sociale un centre municipal de soins, la commune dispose d’une maison médicale de garde, d’un centre de protection maternelle et infantile[131] et d’un centre de planification familiale[160]. Quarante-quatre médecins indépendants[161] et vingt chirurgiens-dentistes[162] exercent dans la commune, huit pharmacies y sont installées[163].

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Le théâtre municipal Adolphe Adam.

Le Théâtre municipal[modifier | modifier le code]

Le principal lieu de culture de Longjumeau est son théâtre municipal Adolphe Adam associé à l’opéra de Massy sous l’appellation « Opéra Paris-Sud », et qui dispose d’une salle principale de neuf cent cinquante quatre places, d’un auditorium de trois cents places, d’un studio de cinquante mètres carrés et deux salles de réception de trois cents mètres carrés chacune[164].

Musée[modifier | modifier le code]

Installé dans l’Hôtel des Dauphins, dans un bâtiment datant du XVIIIe siècle, le musée d’histoire et d’archéologie de Longjumeau, créé par le Dr Cathelin, inauguré en 1934 a de nouveau ouvert ses portes en 1997. Celui-ci présente des collections issues des fouilles locales et de collectionneurs privés de la commune[165].

Bibliothèque et ludothèque[modifier | modifier le code]

La commune dispose aussi de la bibliothèque municipale Boris Vian avec plus de cinquante mille ouvrages complétée par la ludothèque et le cyberespace dans l’ancien château Nativelle, de l’école de musique, danse, art lyrique et art dramatique Mozart[166]. Il existe une douzaine de boites à livres installées sur le territoire de la commune.

Autres équipements culturels[modifier | modifier le code]

La maison sociale de proximité Michel Colucci constitue un espace d’animation et d’échange culturel, au même titre que la maison de quartier Georges Brassens.

La fête de la musique est relayée dans la commune chaque 21 juin.

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Le stade Frédéric-Langrenay.

La commune dispose de plusieurs installations sportives réparties sur le territoire :

Le Parc des sports

Le parc entourant le stade Frédéric-Langrenay, est équipé d’une piste d'athlétisme, d’un terrain d’honneur avec des tribunes de cinq cents places pour la pratique du football et du rugby, de trois terrains de football en herbe, de dix courts de tennis dont quatre couverts, du skatepark Albert-Bedouet, des trois gymnases Raymond-Linder, André-Nicolas et Charles-Rigoulot et de la salle polyvalente Anne-Frank.

La piscine

La piscine municipale Pierre-et-Marcelle-Chichignoud, qui a été rénovée en 2016 mais fermée en 2021[167], disposait de deux bassins de vingt-cinq mètres et douze mètres cinquante et d’un solarium.

Les autres équipements

Plusieurs autres bâtiments sont disséminés dans la commune, les gymnases Joseph-Courtand, Micheline-Ostermeyer, Antoine-de-Saint-Exupéry, ce dernier complété d’un mur d'escalade et d’un plateau multisports et le dojo Jean-Marquez. Une école municipale des sports et une école de natation favorise l’apprentissage des différentes disciplines par les enfants. Longjumeau a été désignée dernière ville-étape du Tour de France 2010.

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
L’église évangélique.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique, l'église Saint-Martin, est au centre du secteur paroissial de Longjumeau, rattaché au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[168].

Autres cultes[modifier | modifier le code]

La communauté israélite dispose d’une synagogue dans la commune gérée par l’association ACIL[169];

L’église protestante évangélique dispose d’un temple dans la commune[170];

La communauté musulmane dispose d’une mosquée dans le centre socio-culturel islamique, géré par l'association CSIL[171].

Médias[modifier | modifier le code]

Presse locale

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne, comme la station de radio EFM.

télévision

Le territoire de la commune est situé dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d’IDF1.

Économie[modifier | modifier le code]

Longjumeau est intégré par l’Insee au bassin d'emploi de Saclay qui regroupait en 2011 136 communes et 1 149 879 habitants, les Longjumellois représentant 1,87 % de la population totale[172]. En 2014, la population active de la commune comptait 10 920 personnes, dont 9 664 ayant un emploi soit 8,9 % de chômeurs. Le nombre d’emplois dans la commune était de 7 528 tous secteurs confondus[46].

Activités[modifier | modifier le code]

Si les deux premiers employeurs de la commune sont le centre hospitalier et la clinique de l’Yvette, Longjumeau accueille aussi dans ses trois zones d’activités des Frères-Lumière, de la Vigne-aux-Loups et de l’Évènement des entreprises importantes dont le siège social français d’Intersport[173].

Au total, ce sont 1 148 entreprises qui étaient domiciliées à Longjumeau en 2015. Quatre exploitations agricoles étaient encore en activité dans la commune en 2014, essentiellement tournées vers le maraîchage[46]. Depuis , la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[174]. Un marché se tient en centre-ville les mercredis et samedis matin[175].

Emploi[modifier | modifier le code]

Plus de 90 % des actifs ayant un emploi étaient salariés, travaillant pour 89,7 % d’entre eux dans le secteur tertiaire et 6,1 % dans l’industrie. Près d’un tiers des actifs relevait de la catégorie des professions intermédiaires, suivis par les employés à 27,4 %, les cadres à 20 % et les ouvriers à 18,3 %. La commune bénéficie ainsi d’un mélange social relativement important, avec des différences de revenus marquées entre un salaire horaire net moyen de 11,6  pour les ouvriers et 24,8  pour les cadres en 2014, avec 30,5 % des foyers qui n’étaient pas imposables[46].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2014.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Longjumeau 0 % 5,3 % 19,1 % 32,3 % 28,2 % 15,1 %
Zone d’emploi de Saclay 0,1 % 4,3 % 31,8 % 27,4 % 23,4 % 13 %
Moyenne nationale 1,7 % 6,6 % 17,4 % 25,8 % 28,1 % 20,5 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2014.
  Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
Longjumeau 0 % 6,1 % 4,1 % 45,4 % 44,3 %
Zone d’emploi de Saclay 0,2 % 12,4 % 6,5 % 53,4 % 27,4 %
Moyenne nationale 2,7 % 12,5 % 6,7 % 46,2 % 31,9 %
Sources : Insee[176]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Le patrimoine architectural de Longjumeau est varié des diverses époques d’occupation et de croissance de la commune. Le monument d’importance est l’église Saint-Martin, construite aux XIIIe et XIVe siècles et classée le [177]. Plusieurs propriétés marquent encore la richesse du bourg sur la route de Paris, dont l’hôtel du Dauphin du XVIe siècle où fut signée la paix de Longjumeau[178], le château Nativelle[179] et le château de Chambourg[180] du XVIIIe siècle équipé d’un pigeonnier à l’italienne[181], ainsi que la maison de l'Engelthal construite en 1822 sur la Route départementale 117 (Essonne) dont deux chapiteaux du XIe siècle proviennent de la démolition de N.-D. de Corbeil. Subsistent aussi les bâtiments d’équipement public dont le pont sur l’Yvette construit en 1438[182], la gare ouverte en 1883[183] et l’ancienne Poste ouverte en 1908[184]. Les trois tours résidentielles de la Peupleraie dominent la commune du haut de leurs treize étages[185],[186],[187].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Martin Ruzé de Beaulieu.
Le Marquis d'Effiat.
Lénine.
Marc Lavoine.
Nathalie Kosciusko-Morizet.

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Longjumeau :

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]


Blason de Longjumeau

Les armes de Longjumeau se blasonnent : D’argent semé de tresfles de gueules à deux taus de même en chef surmontant deux perroquets ou papegeais de sinople becqués et membrés de gueules affrontés[191].

Ce blason est celui de la famille Gaillard de Longjumeau.

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

Logotype de Longjumeau

Longjumeau dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Gotha[modifier | modifier le code]

Depuis le mariage de Louise d'Aumont avec le prince Honoré IV de Monaco en 1771, les titres des Grimaldi de Monaco intègrent celui de comte de Longjumeau, aujourd’hui porté par le prince Albert II de Monaco.

Films tournés à Longjumeau[modifier | modifier le code]

Téléfilms tournés à Longjumeau[modifier | modifier le code]

Un épisode de la série Maigret y fut tourné avec Bruno Cremer :

  • Épisode 31 Un meurtre de première classe (1999).

Évocations de la ville[modifier | modifier le code]

  • Dans le film Deux hommes dans la ville, le nom de Longjumeau est évoqué par Bernard Giraudeau (dialogues de José Giovanni) quand il évoque son départ en vacances en pratiquant l'autostop.
  • Dans la série télévisée Les Garçons de la plage, le personnage de Bob, joué par Richard Lornarc est originaire de Longjumeau et rend hommage à sa ville dans de nombreux épisodes[193].
  • Dans les Histoires Désobligeantes [lire en ligne] de Léon Bloy, Les Captifs de Longjumeau (1894).
  • Dans la chanson Les Aventures de Gérard Lambert de Renaud dont la scène se passe "entre Rungis et Longjumeau" (1981).
  • La chanson de folklore traditionnel "C'est à boire" commence par "C'étaient trois jeunes bons bougres qui venaient de Longjumeau".

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Longjumeau », p. 560–569
  • Théodule Pinard, Histoire, Archéologie, Biographie du Canton de Longjumeau, Paris, Auguste Durand, , 375 p. (ISBN 978-2-84373-667-4)
    Réédition Livre d'Histoire 2005
  • F.-L. Meaulle, Le Chauffeur de Longjumeau, Librairie Gedalge,
  • Adolphe Adam, Le Postillon de Longjumeau, Éd. des Annales,
  • Gérard Amaury, Foires et marchés anciens de Longjumeau : Essais et recherches, Association Renaissance et culture,
  • Auguste Gilles, Un forgeron dans la cité des rois, Longjumeau, Saint-Denis, Éd. des Halles de Paris, (ISBN 978-2-904957-04-8)
  • René Nicot, Histoire et évolution d’un fief royal : Chilly-Mazarin, Longjumeau, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-06-1)
  • René Nicot, Longjumeau et ses Environs, Étréchy, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-14-6, LCCN 90123801)
  • Gérard Amaury, Longjumeau de nos Aïeux, Le Mée-sur-Seine, Amatteis, (ISBN 978-2-86849-123-7, LCCN 93113440)
  • Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 05/04/2009.
  3. Orthodromie entre Longjumeau et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  4. Orthodromie entre Longjumeau et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  5. Orthodromie entre Longjumeau et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  6. Orthodromie entre Longjumeau et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  7. Orthodromie entre Longjumeau et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  8. Orthodromie entre Longjumeau et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  9. Orthodromie entre Longjumeau et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  10. Orthodromie entre Longjumeau et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  11. Orthodromie entre Longjumeau et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  12. Orthodromie entre Longjumeau et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 20/08/2012.
  13. Fiche de Longjumeau sur le site lion1906.com Consulté le 26/06/2009.
  14. Fiche de la borne de l’Yvette à la frontière de Saulx-les-Chartreux sur le site de l’Ign. Consulté le 25/06/2009.
  15. Fiche de la borne de l’Yvette à la frontière d’Épinay-sur-Orge sur le site de l’Ign. Consulté le 25/06/2009.
  16. Fiche de la borne de Ballainvilliers N20 sur le site de l’Ign. Consulté le 25/06/2009.
  17. Fiche de la borne de la Vigne aux Loups sur le site de l’Ign. Consulté le 25/06/2009.
  18. Fiche géologique de Longjumeau sur le site du Brgm. Consulté le 20/08/2012.
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  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  47. Site de la préfecture de l'Isère, page sur l'arrêté préfectoral du 20 novembre 2006
  48. Site du plan séisme, page sur Longjumeau
  49. Site du plan séisme, plaquette de présentation
  50. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  51. Site du journal Le Parisien, article "Vallée de l’Yvette : soyez informé automatiquement du risque de crue", publié le 25 juillet 2017
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  53. Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaines et franques : peuplement et défrichement dans la civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), Paris, A & J Picard, , 491 p. (ISBN 2-7084-0812-7), p. 35 99 et 290.
  54. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 213.
  55. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  56. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 101.
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