Laurent Sagalovitsch

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Laurent Sagalovitsch
Laurent Sagalovitsch à Lausanne en 2016
Biographie
Naissance
Nationalités
Domicile
Vancouver
Activités
Écrivain, blogueurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Genre artistique
Site web

Laurent Sagalovitsch, né le à Montreuil-sous-Bois, est un écrivain et blogueur français et canadien. Aprés avoir longtemps vécu à Vancouver, il vit désormais en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1967 d'un père belge ashkénaze et d'une mère tunisienne séfarade[1] professeure de lettres classiques, Laurent Sagalovitsch est très jeune fasciné par le continent et la culture américaine[2]. Il développe également une passion pour le football, Louis de Funès[3] et Malcolm Lowry[4].

Il est critique littéraire dans divers quotidiens et hebdomadaires tels que Libération, Les Inrockuptibles et L'Événement du jeudi.

Il reçoit en 1997 la bourse de la fondation Hachette pour son deuxième roman, La Canne de Virginia où il met en scène les dernières heures de Virginia Woolf à travers les yeux de son mari, Leonard Woolf. Son troisième roman, Loin de quoi ?, est le coup de cœur du magazine Le Point en 2005. Ce roman est le premier volet d'une trilogie avec La Métaphysique du hors-jeu et Un juif en cavale mettant en scène le personnage de Simon Sagalovitsch errant entre Vancouver, Paris et Tel-Aviv.

Son œuvre romanesque interroge le cœur de l’identité juive sous tous ses aspects avec sous-jacente une interrogation sur la portée et les ramifications de l'Holocauste dans la construction mentale du juif contemporain. Comment accepter le pari de vivre sous l'ombre écrasante de la Shoah ?

Il anime depuis 2011 un blog sur Slate.fr, intitulé You will never hate alone[5], où il jette un regard acide sur la société qui l'entoure tout en racontant ses déboires personnels et autres obsessions particulères. Rédigé sous forme de chroniques ( plus de mille ), le blog tient tout autant du journal intime que de lieu d'observation de la société et de ses soubresauts.

En 2016, il publie Vera Kaplan inspiré par l'histoire de Stella Goldschlag, jeune Berlinoise juive qui collabore avec la Gestapo pour sauver sa famille[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12].

Son roman Le Temps des orphelins, sorti en 2019, décrit le récit d'un jeune rabbin américain engagé auprès des troupes alliées, confronté à l'horreur de la découverte des camps en [13]. Il est sélectionné dans la catégorie grand prix de fiction de la Société des gens de lettres (SGDL)[14] et reçoit un Canadian Jewish Literacy Awards dans la catégorie Holocaust Literature[15].

En 2021, il prête sa plume pour l'autobiographie de Saïd Taghmaoui, parue sous le titre De la Haine à Hollywood aux éditions Le Cherche midi.

En mars 2024, il s'apprête à publier, Le dernier été de Gustav Mahler aux éditions le Cherche Midi[16].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Participation :
  • Traductions :
    • La Canne de Virginia a été traduite en italien sous le titre Il bastone di Virginia Woolf[24] et en espagnol (El baston de Virginia) ; le roman Loin de quoi ? est traduit en italien sous le titre Lontana da cosa ?

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Laurent Sagalovitsch », RFI- Emission en sol majeur,‎ (lire en ligne).
  2. « Laurent Sagalovitsch: Novelist and Blogger », sur TFO- Emission Carte de visite, .
  3. « La petite honte qui fait du bien », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  4. « Interview de Laurent Sagalovitsch (2/2) », sur poteaux-carres.com (consulté le ).
  5. Laurent Sagalovitsch, « You Will Never Hate Alone », sur slate.fr (consulté le ).
  6. « Vera Kaplan ».
  7. « Laurent Sagalovitsch, l’interview Jewpop », sur Jewpop.
  8. « Monstrueusement humaine Vera Kaplan, avec Laurent Sagalovitsch (10 min) », sur akadem.org.
  9. « Vera Kaplan », sur babelio.com.
  10. « Vera Kaplan ou l’expérience du gouffre », sur addict-culture.com.
  11. « Reflets du temps a lu : "Vera Kaplan", Laurent Sagalovitsch (Buchet-Chastel, août 2016) », sur refletsdutemps.fr.
  12. « La rédaction l'a lu - Je suis juive et je ne veux pas mourir », sur onlalu.com.
  13. « La foi à l'épreuve de la barbarie : Laurent Sagalovitsch présente "Le temps des orphelins" au Havre », sur actu.fr (consulté le ).
  14. « Les premières sélections 2020 de 4 grands prix de la SGDL », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  15. « Canadian Jewish Literary Awards », sur cjlawards.ca (consulté le ).
  16. « LONDON BOOK FAIR 2024 », sur calameo.com (consulté le )
  17. Dinah Brand, « Imbroglio au bord de l'eau », sur L'Express.fr, (consulté le ).
  18. Alexandre Fillon, « Les brigades du rire - L'humour juif : Laurent Sagalovitsch », sur L'Express.fr, (consulté le ).
  19. Raphaëlle Leyris, « "La Métaphysique du hors-jeu", de Laurent Sagalovitsch : les jubilations dépressives de M. Sagalovitsch », Le Monde des livres,‎ (lire en ligne).
  20. Alain Granat, « "Un juif en cavale", fin de saga pour Sagalovitsch », JewPop,‎ (lire en ligne).
  21. Anne Pitteloud, « Vivre à tout prix », Le Courrier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Isabelle Falconnier, « L’histoire de Vera Kaplan », L'Hebdo,‎ (lire en ligne).
  23. « Bernard Baertschi, Jean-Luc Coatalem, Laurent Sagalovitsch, Virginia Woolf… Les brèves critiques de la rentrée littéraire du Monde des livres », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  24. (it) « Una morte nell'acqua. Il bastone di Virginia Woolf », La Stampa,
  25. « LAURÉAT DE LA BOURSE 1997-écrivain », sur Fondation Jean-Luc Lagardère
  26. « Prix des lecteurs de L’Hebdo: les finalistes », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  27. « Prix du Parisien Magazine : voici nos cinq finalistes ! », Parisien Magazine,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]