Jean-Vincent Placé

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Jean-Vincent Placé
Illustration.
Jean-Vincent Placé en 2011.
Fonctions
Conseiller régional d’Île-de-France

(17 ans, 2 mois et 30 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
13 décembre 2015
Circonscription Essonne
Sénateur français

(3 mois et 13 jours)
Circonscription Essonne
Groupe politique SOC
Prédécesseur Bernard Vera

(4 ans, 5 mois et 10 jours)
Élection 25 septembre 2011
Circonscription Essonne
Groupe politique SOC (2011-2012)
ECO (2012-2016)
Successeur Bernard Vera
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification

(1 an, 2 mois et 29 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Gouvernement Valls II
Cazeneuve
Prédécesseur Clotilde Valter
Successeur Gérald Darmanin
Président de l’Union des démocrates et des écologistes

(2 ans, 5 mois et 24 jours)
Vice-président Jean-Luc Bennahmias
Secrétaire général Christophe Madrolle
Prédécesseur Parti créé
Successeur Vacant
Président du groupe écologiste au Sénat

(4 ans, 1 mois et 3 jours)
Avec Corinne Bouchoux (2015)
Prédécesseur Groupe créé
Successeur Corinne Bouchoux
Biographie
Nom de naissance Kwon Oh bok
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Séoul (Corée du Sud)
Nationalité Français
Parti politique MRG/RAD/PRS/PRG (1992-2001)
LV (2001-2010)
EÉLV (2010-2015)
UDE (2015-2018)
(depuis 2015)
Conjoint Cécile Duflot (séparés)
Éva Sas (séparés)
Profession Auditeur financier

Jean-Vincent Placé, né Kwon Oh bok le à Séoul, est un homme politique et chef d'entreprise français. Élu sénateur dans l'Essonne en 2011, il préside le groupe écologiste au Sénat de 2012 à 2016, année où il est nommé secrétaire d’État à la Réforme de l'État et à la Simplification dans le deuxième gouvernement de Manuel Valls. De 2015 à 2018, il est président de l'Union des démocrates et des écologistes (UDE). Il est également conseiller régional d’Île-de-France jusqu'en 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé est né Kwon Oh bok à Séoul, en Corée du Sud[1]. Adopté sous forme plénière à l'âge de sept ans[N 1] par une famille française, il passe son enfance en Normandie. Son père est avocat, sa mère institutrice. Ces derniers sont politiquement de la « droite sociale normande »[3].

Il poursuit ses études à l’université de Caen, où il milite au sein de l'UNEF-ID. Il fréquente alors la section caennaise du Parti socialiste mais sans y adhérer[4]. Il entre au Grand Orient de France et adhère au Mouvement des radicaux de gauche en 1992[5].

Après des études d'économie industrielle (il obtient une maîtrise d’économie) et de droit bancaire[6], il débute dans la vie professionnelle comme auditeur financier[3].

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé entre en politique en 1992 auprès de Michel Crépeau, député-maire de La Rochelle et président du groupe radical, citoyen et vert à l'Assemblée nationale, dont il devient l'assistant parlementaire de 1995 à 1999[7], et anime le mouvement de jeunesse du MRG[3].

De 1995 à 2001, Jean-Vincent Placé est conseiller municipal d’opposition à Caen, élu au titre du Parti radical de gauche sur la liste menée par Louis Mexandeau[3],[8].

Après la mort de Michel Crépeau en 1999, il adhère aux Verts[6].

En 2001, il s'installe à Paris où il rencontre Jean-Luc Bennahmias, alors secrétaire national des Verts, qui lui confie la direction du centre de formation des élus, le Cédis[7].

Il est d'abord membre du secrétariat exécutif des Verts d'Île-de-France en tant que délégué aux élections de 2002 à 2004. Il soutient la présentation de listes autonomes des Verts pour les élections régionales de 2004, choix rejeté par l'assemblée générale régionale de . C'est néanmoins lui qui, en tant que délégué régional aux élections, est l'un des principaux négociateurs de l'accord régional entre Les Verts et le PS.

Premiers mandats d’élu[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé est élu conseiller régional en et préside le groupe des élus Verts[9] au conseil régional d'Île-de-France. À partir de 2005, il est membre du comité des régions (CDR) de l'Union européenne, où il représente la région Île-de-France[10]. Il est ensuite membre des commissions « ENVE » (environnement, changement climatique, énergie) et « CIVEX » (citoyenneté, gouvernance, affaires institutionnelles et extérieures)[11]. Il est également membre du groupe de contact sur la coopération entre le comité des régions et le congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe. Ce groupe de contact est composé de six représentants politiques de chaque institution. Il examine des questions d'intérêt commun et assure une fonction de pilotage de la coopération globale entre les deux institutions.

Fidèle aux engagements politiques de la motion d'orientation du congrès des Verts de Bordeaux en , il contribue à faire rejeter la proposition d'accord entre le PS et Les Verts[12] malgré la proposition du PS de l’investir dans la 5e circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de 2007. À la suite du rejet de l'accord proposé, il se présente dans cette circonscription comme candidat écologiste autonome ; il est éliminé au premier tour avec 3,9 % des suffrages exprimés[13].

En , il est placé en cinquième position sur la liste de Paul Loridant[14], maire MRC sortant des Ulis.

Jean-Vincent Placé est élu secrétaire national adjoint des Verts, délégué à l'organisation, aux régions, à la communication interne et aux relations extérieures lors du congrès des Verts à Lille en . Auprès de Cécile Duflot, il contribue à la réalisation du rassemblement Europe Écologie pour les élections européennes de 2009.

À partir de , il est membre du bureau exécutif d'Europe Écologie. Il négocie aux côtés de Pascal Durand, délégué national et porte-parole d’Europe Écologie, la constitution des listes régionales du mouvement.

Après le bon score de son parti aux élections européennes, il prône la formation de listes autonomes au premier tour des élections régionales de 2010[15]. Il est le directeur de campagne de Cécile Duflot en Île-de-France (16,58 % au premier tour) et négocie la fusion d'entre-deux tours avec Jean-Paul Huchon et au niveau national avec Claude Bartolone. Il devient, le , deuxième vice-président du conseil régional d'Île-de-France, chargé des transports et des mobilités et, à ce titre, vice-président du Syndicat des transports d'Île-de-France.

Après le congrès d'Europe Écologie Les Verts de La Rochelle en , il négocie l'accord législatif PS-EÉLV pour l'élection présidentielle de 2012, en sa qualité de conseiller politique de la secrétaire nationale, en concluant notamment le volet programmatique avec Michel Sapin, représentant de François Hollande.

Sénateur et secrétaire d’État[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé est élu sénateur aux élections sénatoriales de 2011 dans l'Essonne avec neuf autres élus écologistes. Il démissionne alors de la vice-présidence aux transports de la région Île-de-France, refusant de cumuler un mandat de parlementaire avec un exécutif local. Membre de la commission des Finances du Sénat, il est désigné comme rapporteur spécial du budget de la sécurité (police-gendarmerie). Il est l'orateur du groupe socialiste pour les dossiers budgétaires, financiers et fiscaux.

Le , il devient président du premier groupe parlementaire écologiste de l'histoire de la République française. Le mois suivant, Jean-Vincent Placé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d'amende et 1 500 euros de dommages et intérêts pour diffamation à l'encontre du député Christian Vanneste[16], le tribunal estimant que, si Jean-Vincent Placé disposait d'éléments pour qualifier Christian Vanneste d'homophobe, il n'en disposait pas pour le qualifier de « raciste, voire antisémite ».

Dès , Jean-Vincent Placé s'affirme perplexe quant à la présence de ministres EÉLV au gouvernement tout en critiquant le « bilan bien maigre » des socialistes, six mois après leur arrivée au pouvoir[17].

En , il annonce qu'il figurera en quatrième position sur la liste de Sonia Dahou, maire PS sortante des Ulis, lors des élections municipales[18], visant un siège à la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay[19]. La liste est battue.

Le , il présente sa candidature à la présidence du Sénat, mais ne recueille que 10 voix, c'est-à-dire les suffrages des seuls membres de son groupe politique.

En 2015, il publie un livre autobiographique Pourquoi pas moi ! qui fait un flop éditorial et est vendu à seulement quelques centaines d'exemplaires[20].

Après avoir dénoncé en une dérive « gauchiste » d'EÉLV, et regretté que le parti soit devenu ce qu'il décrit comme « le parti des Roms et de la Palestine »[21], il annonce le sur Europe 1 son départ du parti écologiste, qu'il qualifie d'« astre mort, une structure morte qui donne aujourd'hui une vision caricaturale et politicienne de l'écologie », rejetant notamment la conclusion d'alliance entre EÉLV et le Front de gauche en vue des élections régionales de 2015[22] dans plusieurs régions de France, notamment Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Quelques semaines plus tard, il participe à la création de l'Union des démocrates et des écologistes (comprenant le parti Écologistes !), un mouvement écologiste de centre gauche dont il devient le président[23],[24].

De à , il partage la tête du groupe écologiste au Sénat avec Corinne Bouchoux[25],[26],[27].

Lors du remaniement ministériel du , il est nommé secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification dans le deuxième gouvernement de Manuel Valls. Il déclare par la suite souhaiter plus de « convergence » politique transpartisane sur certains sujets, précisant se sentir économiquement plus à l'aise pour discuter avec la droite et se félicitant du soutien du député Les Républicains Frédéric Lefebvre au projet de réforme du code du travail porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri[28].

En , il manifeste le souhait de rejoindre les forces spéciales comme réserviste citoyen, au sein du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP) spécialisé dans le renseignement, avec le grade, attribué à titre honorifique[29],[30], de colonel, comme le permet une procédure accessible à certains acteurs de la vie publique, dont les parlementaires[31],[32]. Dans cette fonction bénévole, il « contribuerait à la diffusion de l’esprit de défense »[33]. Sa demande n'aboutit toutefois pas[34].

Reconduit dans ses fonctions au sein du gouvernement Bernard Cazeneuve, il soutient Manuel Valls pour la primaire citoyenne de 2017[35]. Lors de l'élection présidentielle, Jean-Vincent Placé s'engage fin pour Benoît Hamon, se disant séduit par ses prises de position écologistes[36].

Après le gouvernement[modifier | modifier le code]

Il redevient sénateur le , un mois après la fin de ses responsabilités ministérielles.

En , Jean-Vincent Placé ne se représente pas aux élections sénatoriales[37], faute notamment d'avoir pu trouver une liste prête à l'accueillir[38].

Arrêté en état d’ivresse dans la nuit du , Jean-Vincent Placé démissionne de la présidence de l'UDE le suivant[39],[40]. L’avenir du mouvement est alors incertain[39]. Jean-Luc Bennahmias et Marie-Pierre Bresson lui succèdent en tant que co-présidents[41].

Toujours conseiller régional, jusqu'en 2021, mais peu assidu dans ses fonctions, il se reconvertit dans le privé : « Je fais de l'accompagnement d'entreprises, du conseil en développement », notamment en Corée du Sud et au Maroc où il a une société MAPMA à Tanger et à Casablanca (quartier Oasis) où, en 2021, il ouvre un restaurant avec Jaoued Boussakouran et Younes Mahjoubi[42].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En couple avec Cécile Duflot quand elle devient secrétaire nationale des Verts[43] en , il rompt avec elle quelque temps plus tard. Il partage ensuite la vie d'Éva Sas, députée de la septième circonscription de l'Essonne[44] ; ils se séparent en [45]. Il est le père d'une fille née en [46].

Prises de position et actions[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Vice-président du conseil régional d'Île-de-France délégué aux transports et mobilités de à , Jean-Vincent Placé est à l'initiative de la suppression de la zone 6 de la tarification des transports franciliens[47] et de la stabilisation de la tarification de la zone 5. En vue de l'amélioration du RER, 500 millions d'euros ont été investis dans les lignes C et D, inscrits dans la Convention spécifique transports, à la suite des négociations menées avec la ministre des Transports de l'époque, Nathalie Kosciusko-Morizet. Il porte également les transports en commun en site propre Sénart-Evry, Massy-Saclay et le tram-train Massy-Evry. Il initie les premières Assises régionales du fret, le , qui rassemblent 600 professionnels du secteur. Il fait voter un « plan vélo » relevant le taux d'intervention de l'institution, étendant le réseau cyclable avec 1 100 km de linéaires cyclables supplémentaires à l'horizon 2020 et établissant un schéma régional des véloroutes et voies vertes[48]. Il défend la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite de 143 gares franciliennes dans le cadre du schéma directeur d'accessibilité[49].

Biodiversité[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé est à l'initiative en de la fondation de Natureparif, l'agence régionale de la nature et de la biodiversité d'Île-de-France, qu'il préside de à . Il en devient ensuite vice-président.

Réforme territoriale[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé a suivi pour Les Verts les dossiers de la réforme territoriale de 2010 et été auditionné par le comité Balladur[50].

Europe[modifier | modifier le code]

En et , Jean-Vincent Placé est nommé rapporteur de l'avis du comité des régions sur le « cadre stratégique actualisé pour la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation »[51],[52].

Obsolescence programmée[modifier | modifier le code]

Jean-Vincent Placé a déposé une proposition de loi au Sénat le visant à lutter contre l'obsolescence programmée et à augmenter la durée de vie des produits[53]. Ce texte vise notamment à définir un cadre juridique pour ce phénomène, à étendre la durée légale de garantie de conformité et à garantir la mise à disposition de pièces détachées nécessaires à la réparation des biens. Il propose en outre une meilleure information des consommateurs sur ces pratiques et sur les techniques de valorisation des déchets produits. Le texte demande également au gouvernement l'élaboration d'un rapport sur l'économie de fonctionnalité. Sur la base de cette proposition de loi, un débat parlementaire a eu lieu le sur l'obsolescence programmée.

Club de réflexion[modifier | modifier le code]

Début , Jean-Vincent Placé lance son club de réflexion politique, qu'il baptise « Écologie et République », qui a pour but de traiter des sujets peu abordés par son parti, notamment la politique étrangère, la sécurité ou encore la laïcité[54]. Devenu « Club Erel » (Écologie, République et Libertés), il co-préside ce groupe de réflexion avec la sénatrice EÉLV Esther Benbassa.

Controverses et affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Non paiement d'infractions routières[modifier | modifier le code]

En puis en , Le Canard enchaîné dévoile que Jean-Vincent Placé a accumulé une centaine d'infractions routières commises sur la période - avec une voiture de fonction du conseil régional, sans payer ses procès-verbaux[55]. La région Île-de-France demande à Jean-Vincent Placé de payer ses amendes, soit 18 161 euros, correspondant à 133 amendes pour stationnements interdits et excès de vitesse[56]. Pour sa défense, il indique qu'il « n'est pas un homme de chiffres »[57]. En , il déclare avoir réglé cette somme[55].

Victime d'une agression[modifier | modifier le code]

Le à Paris, il est victime d'une agression et se fait voler avec violence plusieurs effets personnels, notamment la montre de luxe placée à son poignet[58]. Il déclare alors envisager d'arrêter la politique[59].

Condamnation pour outrage en état d'ivresse[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du au , il est placé en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris pour insultes racistes et outrage à agents alors qu'il se trouvait en état d'ivresse[60],[61],[62]. La garde à vue est levée le et il est présenté au parquet de Paris. Une semaine après les faits, il reconnaît être alcoolique lors d'une interview pour Paris Match : « J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme »[63],[64]. Cette polémique contrarie ses plans de reconversion dans le privé, alors qu'il était pressenti pour devenir administrateur du groupe Suez[65]. Le , le procureur requiert six mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve de deux ans et 1 000 euros d’amende. Le jugement est mis en délibéré au [66]. Il est condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende[67].

Condamnation pour harcèlements sexuels[modifier | modifier le code]

En 2021, il est condamné à 5 000 euros d’amende pour des faits de harcèlement sexuel quand il était secrétaire d’État, commis sur une gendarme affectée à la sécurité de son logement de fonction et qui était de faction à l'entrée du bâtiment[68].

La même année, il est accusé de harcèlement et agressions sexuelles par une ancienne collaboratrice ; une plainte a été déposée pour des faits qui auraient été commis de 2012 à 2016[69]. Il est placé en garde à vue pour ces faits le [70] puis mis en examen pour « agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel » et placé sous contrôle judiciaire le 29 mars 2022[71],[72].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

Au Sénat[modifier | modifier le code]

Au niveau local[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Vincent Placé indique en 2018 que du fait de son adoption, sa date de naissance est incertaine à un ou deux ans près[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Vincent Placé et Rodolphe Geisler, Pourquoi pas moi !, Paris, Plon, 2015 (ISBN 978-2-259-23011-7) [lire en ligne].
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  12. Sylvia Zappi, « Les Verts veulent "reprendre leur indépendance" vis-à-vis du PS », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  13. Ministère de l’Intérieur, « Résultats des élections législatives 2007 », sur interieur.gouv.fr.
  14. Ministère de l’Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr.
  15. Interview de Jean-Vincent Placé, Le Monde, 17 juin 2009[source insuffisante].
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]