Itxassou

Itxassou
Itxassou
Le Pas de Roland, le long de la Nive.
Blason de Itxassou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Michel Hiribarren
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64279
Démographie
Gentilé Itsasuar
Population
municipale
2 164 hab. (2021 en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 50″ nord, 1° 24′ 15″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 924 m
Superficie 39,37 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Itxassou
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Itxassou
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Itxassou
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Itxassou
Liens
Site web http://www.itxassou.fr/

Itxassou [itsasu][1] en français ou Itsasu en basque[2] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Les habitants sont appelés les Itsasuar[3],[4].

Géographie[edit | edit source]

Les communes limitrophes sont Bidarray, Cambo-les-Bains, Espelette, Larressore, Louhossoa, Baztan et Ainhoa.

Localisation[edit | edit source]

Carte

La commune d'Itxassou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[5].

Elle se situe à 118 km par la route[Note 1] de Pau[6], préfecture du département, à 23 km de Bayonne[7], sous-préfecture, et à 3,6 km de Cambo-les-Bains[8], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[5].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Cambo-les-Bains (3,2 km), Espelette (3,6 km), Louhossoa (4,5 km), Halsou (5,2 km), Larressore (5,3 km), Souraïde (5,8 km), Jatxou (6,9 km), Macaye (7,2 km), et Bidarray (10 km).

Son point culminant est l'Artzamendi (924 m), plus haut sommet de la province du Labourd.

Sur le plan historique et culturel, Itxassou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12],[13]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[14], au sud de ce territoire.

Hydrographie[edit | edit source]

La commune est traversée[17] par la Nive et par ses affluents :

d'amont en aval :
  • (D) la Mouline, de Louhossoa
  • (G) Fagalxuriko erreka
  • (D) Lakoenbordaldeko erreka
  • (G) Attinieko erreka de Gibelarte
  • (D) Izokiko erreka
  • (G) Bordaxuriko erreka
    • (G) Loseteneko erreka (ou Joseteneko erreka ?)
  • (G) Belotzeko erreka
  • (G) Aphalaeneko erreka
  • (G) erreka handia, né erreka gaitz
  • (G) Leizarraga ou Laxia, de Burkaitz (vers l'Artzamendi), et ses affluents :
    • (G) Ithurrarteko erreka, du Mondarrain
      • (G) Bordagaineko erreka, du col de Legarre
    • (D) Markiztako erreka, du Malda
    • (D) Hegi zorrotza
    • (D) Naparruntzeko erreka
    • (D) Berandotzeko erreka
      • (D) Halegiko bordako erreka
      • (D) Artagiako bordako erreka
    • (D) Istiletako erreka
    • (D) Antsategiko erreka
    • (G) Iriberriko erreka
    • (D) Arretxemendiko erreka
    • (G) Peruskiko bordako erreka
  • (G) Bigaztanako erreka
  • (G) Basaburuko erreka ou ruisseau de Basseboure[18]
  • (G) Arrec de Panneau
  • (G) Haltzuia ou Urotchéko erreka et ses affluents :
    • (D) Uharteko erreka
      • (G) Inbideako ulhuria

L'Haitzagerriko erreka, un tributaire du Larreko erreka qui alimente la Nivelle, arrose également la commune.

Quartiers[edit | edit source]

La commune compte 14 quartiers[19]:

  • Bassebourre en limite géographique d'Espelette ;
  • Berandotz en direction de l'Artzamendi ;
  • Église autour de l'église Saint-Fructueux (XVIIe siècle);
  • Errobi le long de l'ancienne route vers Louhossoa ;
  • Gerasto et Ortzia au pied du Mondarrain ;
  • Irigoinia pour la zone de lotissements située au nord de La Place ;
  • Izoki au-dessus de la rive droite de la Nive en remontant vers Louhossoa ;
  • La Place au centre du village, autour de la Place du Fronton ;
  • Laxia juste en amont du site naturel du Pas de Roland ;
  • Olhasur au nord de la D918, en limite géographique de Cambo-les-Bains et de Louhossoa ;
  • Panekau pour la colline située au nord du village en limite géographique de Cambo-les-Bains.
  • Xerenda et Gibelarte en remontant la rive gauche de la Nive vers Bidarray ;

Climat[edit | edit source]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 763 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 4 km à vol d'oiseau[23], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Réseau Natura 2000[edit | edit source]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28],[Carte 1] :

  • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif[29] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[30] ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »[28],[Carte 2] :

  • la « vallée de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de 14 767 ha, un massif montagneux schisteux à nombreux faciès rupestres, et pelouses montagnardes[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[32],[Carte 3] : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du département[33] et le « massif du Mondarrain et vallon du Laxia » (1 481,03 ha), couvrant 2 communes du département[34] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[32],[Carte 4] :

  • les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[35] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[36].

Site inscrit à l'inventaire du département[edit | edit source]

Depuis le 20 août 1970, la zone montagneuse située sur la rive gauche du Laxia et de la Nive fait partie du site "Ensemble dit du Labourd" inscrit à l’inventaire des sites du département des Pyrénées-Atlantiques[37].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Itxassou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[39],[40].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[41],[42].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,4 %), forêts (22,8 %), prairies (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[edit | edit source]

La commune se situe à l'intersection des routes départementales D 918 et D 932. Le réseau de voirie local s'articule autour des routes départementales D 249[44], D 349[45] et D 169[46].

Le réseau routier communal secondaire, ainsi que la route départementale D349 dans la gorge du Pas de Roland, est particulièrement étroit et pentu, avec des pourcentages pouvant atteindre 20 %[47].

La gare d'Itxassou, du côté est de la Nive, est desservie par la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

Risques majeurs[edit | edit source]

Le territoire de la commune d'Itxassou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2009, 2014 et 2021[50],[48].

Itxassou est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[51]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[52],[53].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[54]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[55].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Itxassou.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 35,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[57].

Toponymie[edit | edit source]

Le toponyme signifie « lieu où le genêt abonde », itsas ou isats (genêt) suivi du suffixe -tzu (abondant)[58]. Tout comme les villages d'Ezkio-Itsaso, Itsasondo, Itsaso ou Jatxou ou Jaxu, on le retrouve un peu partout à travers le Pays basque.

Attestations anciennes[edit | edit source]

Le toponyme Itxassou apparaît[59] sous les formes Ytssassu (1264), Sanctus Fructuosus d'Itsatsou (1685, collations du diocèse de Bayonne[60]), Union (1793), Itsatsou (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[59]) et Itsasu[61] au XIXe siècle.

Graphie basque[edit | edit source]

Son nom basque actuel est Itsasu[62] .

Histoire[edit | edit source]

Vue sur l'église et l'Artzamendi (926 m).
Pierre tombale datant de 1719, dans l'église Saint-Fructueux.

On peut voir des vestiges funéraires protohistoriques (cromlechs) au col de Mehatxe (ou Mehatse - 716 m) sur l'Artzamendi[19].

Au sommet du Mondarrain, un château ou une tour de guet appartenant au roi de Navarre, et dont il ne reste que des vestiges, fut construit au Moyen Âge. Le site fut occupé jusqu'au XVe siècle.

La loi du [63], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Itxassou s'appela Union, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Arbonne : Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry : Thermopyles, Saint-Palais : Mont-Bidouze, Saint-Jean-Pied-de-Port : Nive-Franche, Louhossoa : Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz : Chauvin-Dragon, Ainhoa : Mendiarte et Souraïde : Mendialde.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[64]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[65]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[66] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[67]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[68]

Itxassou est aussi connue pour ses fameuses mines d'or exploitées pendant très longtemps.

Le 15 avril 1963, pour affirmer l'existence de la nation basque, un rejeton du chêne historique de Guernica a été planté à deux pas de l'Hôtel du Chêne. Et une poignée de nationalistes de proclamer dans la Charte d'Itxassou : "Nous, Basques, sommes un peuple, une nation, une démocratie." Ainsi naissait le mouvement politique Enbata[69].

Héraldique[edit | edit source]

Blason Blasonnement :
Écartelé : au 1er de Labourd (d’or au lion de gueules tenant de sa dextre un dard péri en barre du même, parti d’azur à une fleur de lys d’or) ; au 2d du Pays basque (de gueules au sautoir de sinople, à la croix d’argent brochant sur le tout) ; au 3e d’or à deux cerises au naturel liées et posées en pal ; au 4e d’azur à un fronton d’or posé sur une champagne de sinople et un bâton de marche de sable posé en barre brochant sur le tout.

Politique et administration[edit | edit source]

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des agents municipaux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
M. Dominique Duronto    
M. Martin Bidegain    
M. Jean Jo(u)anchuto    
M. Jean Hirigoyen    
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
M. Louis David    
M. Pierre Oxandabaratz    
M. Dominique David   Docteur en Médecine
M. Domingo Segura    
M. Pierre Segura    
M. Jean-Odon Sainte-Marie Van Oosterom   Inspecteur divisionnaire des Douanes
M. Pierre Dorcasberro    
M. Guillaume Berouet    
M. Martin Teillery    
M. Dominique Berouet    
M. Dominique Etchegaray    
M. Sauveur Teillery    
M. Martin Louis Teillery    
M. Pierre Etchepare    
M. Edouard Gabriel    
M. Henri Signarbieux    
M. Georges Neys    
M. René Bonnet    
M. Jean Mendivil    
M. Pierre Iharour DVD Chef d'entreprise
M. Roger Gamoy DVD[70] puis UMP-LR Salarié du privé retraité
En cours
(au 3 avril 2023)
M. Mizel Hiribarren EHBAI[71] Agriculteur exploitant retraité

Intercommunalité[edit | edit source]

Itxassou fait partie de neuf structures intercommunales[72] :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le SIVU Artzamendi ;
  • le SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
  • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif Ura (à la carte) ;
  • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Itxassou accueille le Pôle territorial Errobi[73] de la communauté d'agglomération du Pays Basque, ainsi que le siège du SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi.

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

En 2021, la commune comptait 2 164 habitants[Note 10], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6491 4611 4671 5201 5131 5511 5161 5381 537
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4631 4701 4341 4091 4481 4611 5521 4311 438
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4511 4821 4531 3841 3691 3811 3771 3911 176
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1341 1751 2181 2971 5631 7701 9702 0262 026
2018 2021 - - - - - - -
2 1842 164-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[edit | edit source]

Itxassou fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette. L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

1994 vit la création du GIE Cerise d'Itxassou/Itsasu, destiné à relancer la production et la commercialisation de la cerise d'Itxassou[78].
Personne ne sait comment ni pourquoi la cerise beltxa est apparue à Itxassou, mais depuis qu'une poignée d'agriculteurs a relancé sa production vers les années 1990, elle est désormais considérée comme l'un des fleurons de la production française. Au point que la localité a créé en 2008 un conservatoire de la cerise. Son rôle ? Sauvegarder les espèces rares de la région et tester de nouvelles greffes. En 2012, 4 200 cerisiers couvrent les collines d'Ixtassou contre à peine 1 000 il y a dix ans[79].

La zone d'activités Errobi[80] accueille des entreprises industrielles, artisanales et commerciales. La plus importante est le Laboratoire pharmaceutique Renaudin (200 à 250 employés), installé depuis 1979[81]. L'atelier de meubles contemporains Alki y est basé depuis sa création en 1981.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Langues[edit | edit source]

En 2010, la population bascophone était de 42.2%.

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Itxassou est le bas-navarrais occidental.

Patrimoine culturel immatériel[edit | edit source]

La fête de la cerise à Itxassou *
Image illustrative de l’article Itxassou
Domaine Pratiques festives
Lieu d'inventaire Nouvelle-Aquitaine
Itxassou
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Chaque année au début du mois de juin a lieu la fête de la cerise, cette fête a été inscrite par le ministère de la culture à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013[82]. Itxassou tire une partie de sa renommée de ses cerises noires, qui sont utilisées dans les gâteaux basques, et en accompagnement des fromages de brebis. Dès le mois de mars, la campagne se pare des fleurs des cerisiers des variétés xapata, beltxa ou peloa.

Chaque année, le dernier week-end du mois de mai, a lieu la Fête de la Confrérie de la Cerise d’Itxassou[83].

Patrimoine civil[edit | edit source]

Le cromlech d'Arluxatta[84] est un vestige de la protohistoire, tout comme ceux de Meatse, Meatseko-Biskarra, Iuskadi, Zelaïou ou Mendittipia[85]. Ces sites sont classés à l'inventaire des monuments historiques.

Une place forte protohistorique (Gaztelu zahar) est visible au lieu-dit Belozea.

L'ancienne poste est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux guerres.

La commune a érigé en 1995 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

En bordure de la route départementale 918 est érigé un Mémorial du Pays Basque aux 103 morts d'Afrique du Nord[86].

Partie de pelote au fronton.
Vue sur la Nive.
Ferme dans le village.

Patrimoine religieux[edit | edit source]

L'église Saint-Fructueux[87],[88], datant du XVIIe siècle, est classée à l'inventaire des monuments historiques. Elle se caractérise par un clocher-porche et des galeries superposées sur 3 côtés. Elle recèle un retable et une chaire richement décorés, ainsi qu'un tableau de Saenredam[89] (au presbytère) et différents objets et mobiliers inventoriés par le ministère de la Culture[90].
Le cimetière qui entoure l'église est riche en stèles discoïdales et tabulaires.

L'église Saint-Fructueux (XVIIe siècle).
Chaire à prier, classée aux monuments historiques.
Stèle tabulaire.
Stèle discoïdale.
Stèle tabulaire.
Stèle.

Patrimoine environnemental[edit | edit source]

Des sentiers de randonnée mènent aux sommets du Mont Urzumu[91], du Mont Atharri[92], du Mondarrain et de l'Artzamendi, ou jusqu'au calvaire qui surplombe Ainhoa.

Les tourbières du Mondarrain sont un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1996, en partenariat avec les communes d'Itxassou et d'Espelette. Ces milieux humides sont d'une grande richesse écologique. Le massif du Mondarrain et de l'Artzamendi est inscrit au réseau Natura 2000. Il a fait l'objet d'un document d'objectifs rédigé par le CEN Aquitaine[93] en partenariat avec l'EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara) et validé en .

Une promenade pédestre emprunte l’étroite route départementale D349 à voie unique et double sens (circulation automobile difficile et dangereuse) qui parcourt une gorge sauvage où coule la Nive[94]. Elle conduit au Pas de Roland, un rocher percé d'un trou situé en contrebas de la route, au bord de la rivière, en aval de son confluent avec le Laxia. La commune accueille également la « Forêt aux lapins », un parc à thèmes sur les lapins.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Équipements[edit | edit source]

La commune dispose d'un aérodrome, au sommet du mont Urzumu (ou Ursumu - 180 m), qui propose des activités de vol à voile.

Enseignement[edit | edit source]

L'enseignement primaire est dispensé dans une école publique et deux écoles privées (Saint-Joseph et Arrokagarai Ikastola).

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Itxassou », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Itxassou », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Itxassou », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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Références[edit | edit source]

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  3. Gentilé sur habitants.fr
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  6. Stephan Georg, « Distance entre Itxassou et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  18. noté également Bassabure par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  19. a et b https://www.itxassou.fr/images/stories/Fichier_PDF/commune.pdf
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  64. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
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  66. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

    « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
    2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
    3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
    4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
    5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
    6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
    7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

  67. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
  68. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
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Pour approfondir[edit | edit source]

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Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]