Isbergues

Isbergues
Isbergues
Hôtel de ville d'Isbergues
Blason de Isbergues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
David Thellier
2020-2026
Code postal 62330
Code commune 62473
Démographie
Gentilé Isberguois
Population
municipale
8 649 hab. (2021 en diminution de 4,43 % par rapport à 2015)
Densité 602 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 27″ nord, 2° 27′ 27″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 44 m
Superficie 14,37 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Liens
Site web https://www.ville-isbergues.fr

Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

La commune est située à 195 km de Paris, à 40 km de Lille et d'Arras, à 60 km de Boulogne-sur-Mer et de Calais.

Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental[1].
À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Hydrographie[edit | edit source]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par cinq cours d'eau :

  • le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[2] ;
  • le Guarbecque, cours d'eau naturel de 11,87 km, qui prend sa source dans la commune de Norrent-Fontes et se jette dans la Lys, au niveau de la commune d'Haverskerque[3] ;
  • la Rivièrette ou Lys, cours d'eau naturel de 7,99 km, qui prend sa source dans la commune de Mazinghem et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune Guarbecque[4] ;
  • le Courant de Berguette, cours d'eau naturel de 3,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la rivièrette ou Lys, toujours au niveau de la commune[5] ;
  • le ruisseau la rivièrette, cours d'eau naturel de 0,5 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune de Guarbecque[6].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 hectares et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[13].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Isbergues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[17] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones urbanisées (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), prairies (1,6 %), forêts (0,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[edit | edit source]

[23]

Habitat et logement[edit | edit source]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 281, alors qu'il était de 4 190 en 2013 et de 4 130 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Isbergues en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Isbergues en 2018.
Typologie Isbergues[I 1] Pas-de-Calais[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 89,4 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 10,3 7,6 8,2

Voies de communication et transports[edit | edit source]

La commune est desservie par des trains TER Hauts-de-France à la gare d'Isbergues.

La commune est desservie par la ligne 511 du réseau Mouvéo. Elle est également desservie par la ligne 74 ainsi que le service de transport à la demande Allobus F du réseau TADAO.

Toponymie[edit | edit source]

Attestations anciennes[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720[24], Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801[25].

Étymologie[edit | edit source]

Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga[26], ou īwa + berga (mont aux ifs)[27]. Iberge en flamand.

Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette[26].

Histoire[edit | edit source]

La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.

La seigneurie locale releva des Nedonchel et des Le Sergent.

Berguette, ancienne seigneurie de l'abbaye de Ham (devenu Ham-en-Artois), a pris une certaine importance grâce au voisinage d'Isbergues.

Molinghem, anciennement « Molingahem », est citée en 1083. La seigneurie, qui dépendit des Lens et des Bournonville, fut érigée en marquisat en 1654.

Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napiera propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le . L'ensemble ainsi formé garde le nom d'Isbergues[25],[28].

L'acier et la métallurgie[edit | edit source]

Les hauts fourneaux, au début du XXe siècle.

En 1968, la construction d'une aciérie d'une capacité de 100 kt/an, spécialisée dans la production d'aciers spéciaux fortement alliés est décidée. Cette usine complète l'usine d'aciers spéciaux de Pompey, qui bénéficie également d'un investissement portant sa capacité de 500 à 600 kt/an. L'ensemble du projet est porté par un consortium franco-allemand groupant Roechling (qui fonde la Société Nouvelle des Aciéries de Pompey) et, pour la partie française, Ugine Kuhlmann, la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, la Société des Forges et Ateliers du Creusot, Châtillon-Commentry, Neuves-Maisons et les Hauts Fourneaux de la Chiers[29].

En 1976, la Société des Hauts Fourneaux de la Chiers avec la Société des Aciéries Tréfileries de Neuves-Maisons Châtillon mettent en service une usine d'agglomération des minerais[30].

La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'€ sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.

Projets
  • ArcelorMittal annonce en 2008 vouloir ouvrir en 2009 une nouvelle unité de coproduits de sidérurgie (« Recyco » qui doit recycler des déchets aujourd'hui mis en décharge, essentiellement importés du site de Dunkerque (40 000 tonnes provenant des hauts fourneaux) qui seront valorisés en fonte, laitier et poussières de zinc à recycler). Ce projet fait l'objet mi-2008 d'une enquête publique. l'investissement annoncé est de 20 millions d'€.
  • Un investisseur indien propose d'installer en bordure du site une unité de récupération d'acier à grain orienté (prestataire : Métalux).
  • une autre unité nommée Terra Nova devrait recycler les cartes électroniques[31].
  • Eurofield propose en 2008 de s'installer sur le même site pour y produire des gazons artificiels pour aire de jeux[32].

Politique et administration[edit | edit source]

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Rattachements administratifs[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Norrent-Fontes[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[edit | edit source]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aire-sur-la-Lys

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[edit | edit source]

Isbergues était le siège de la communauté de communes Artois-Flandres, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Jacques Napieraj obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 861 voix (44,89 %, 21 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[33] :
- Bernadette Duponchel (DVD, 1 337 voix, 32,25 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nathalie Delzongle (FG-PCF, 947 voix, 22,84 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 40,84 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, où le maire sortant Jacques Napieraj (PS) ne se représentait pas, la liste SE menée par David Thellier[34] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 648 voix (56,55 %), 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement la liste PS menée par Thierry Dissaux[35], qui a recueilli 1 266 voix (43,44 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,39 % des électeurs se sont abstenus[36],[37]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs[38],[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1798 Pierre Wallart    
1798 1808 François Cocud    
1808 1826 Pierre Wallart    
1826 1827 François Milon    
1827 1831 André Berdou    
1831 1848 Louis Legrand    
1848 1864 Pierre Réant    
1864 1877 Bertin Toulotte    
1877 1897 Henri Boulinguez   Propriétaire herbager,
Conseiller d'arrondissement de Norrent-Fontes (1883 → 1904)
1897 1919 Henri Ponche    
1919 1920 Aimé Vasseur    
1920 1925 Paul Massart    
1925 1945 Aimé Vasseur    
1945 1947 Charles Guilmain    
1947 1954 Henri Famechon PS  
1954 1959 Jean Topart PS Maire d’Isbergues
1959 1965 Louis Delmare PS  
mars 1965 février 1998 Roland Huguet[39] PS Professeur de collège
Conseiller général de Norrent-Fontes (1970 → 1981)
Président du Conseil général du Pas-de-Calais (1981 → 2004)
Député du Pas-de-Calais (8e cir. (1973 → 1993)
Sénateur du Pas-de-Calais (1992 → 2001)
février 1998 mai 2020[40] Jacques Napieraj[41],[42],[43],[28] PS Professeur de mathématiques retraité
Maire de Berguette avant la fusion des communes (1977 → 1998)
Président de la C.C. Artois-Flandres (2005 → 2016)
Conseiller général de Norrent-Fontes (2008 → 2015)
mai 2020[44],[45] En cours
(au 16 décembre 2022)
David Thellier SE Huissier des finances publiques
Vice-président de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2020 → )

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

En 2021, la commune comptait 8 649 habitants[Note 4], en diminution de 4,43 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
715693737775789758764742745
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7367407988121 0309522 1572 2932 427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7213 0393 9294 3674 3904 0304 3704 3895 089
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 5685 7615 9905 6805 1459 8369 5039 3959 038
2018 2021 - - - - - - -
8 7458 649-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 223 hommes pour 4 522 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
8,0 
75-89 ans
12,8 
17,7 
60-74 ans
19,5 
21,5 
45-59 ans
20,0 
17,8 
30-44 ans
16,5 
16,1 
15-29 ans
13,7 
18,2 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

Grand Prix d'Isbergues[edit | edit source]

Le Grand prix d'Isbergues' est une course cycliste créée en 1945 dans le quartier du Pont-à-Balques. La municipalité a officialisé l'évènement en 1947. C'est la seule course exclusivement professionnelle du Pas-de-Calais. Elle est classée 1.1 par l'UCI et elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.

Elle est aussi inscrite comme épreuve comptant pour la Coupe de France de cyclisme.

Le Grand Prix d'Isbergues a connu des grands champions comme Anquetil, Poulidor, Eddy Merckx ou encore Hinault et Lemond.

Le Grand Prix d'Isbergues est devenue une tradition en quelques années sur Banquise FM. En effet depuis de nombreuses années la radio soutient le Grand Prix d’Isbergues et le commente en direct lors de son passage à travers les routes de la région.

Ville Ouverte[edit | edit source]

Cette fête annuelle se déroule chaque année début septembre et réunit de nombreuses animations[réf. nécessaire].

  • Marché aux puces ;
  • Marché artisanal.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Monument historique[edit | edit source]

  • L'église Sainte-Isbergues d'Isbergues, sa tour classée monument historique par arrêté du [51], et plusieurs éléments meubles et décoration sont classés monuments historiques à titre d'objets : autels, retables, reliquaires, stalles, lambris, confessionnaux, orgues et statues[52].

Autres lieux et monuments[edit | edit source]

  • La chapelle Sainte-Isbergues et sa fontaine, à Isbergues.
  • La chapelle Saint-Éloi d'Isbergues.
  • L'église Saint-Pierre de Berguette.
  • La chapelle, rue des Écoles à Berguette.
  • L'église Saint-Maurice de Molighem, à l'intérieur une statue de sainte Isbergues et une pietà monument aux morts paroissial.
  • La gare d'Isbergues.

Lieux de mémoire[edit | edit source]

  • Monument aux morts de Isbergues, du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1921. Ce monument commémore les guerres de conquête coloniale, les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, les guerres d'Indochine, Algérie et post-coloniales.
  • Au cimetière communal d'Isbergues : neuf tombes de la guerre 1914-1918 de la Commonwealth War Graves Commission.
  • Dans l'église d'Isbergues : un vitrail du souvenir par Dumez commémorant la guerre 1914-1918.
  • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Isbergues.
  • Monument aux morts de Berguette, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1940-1945.
  • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Berguette.
  • Monument aux morts communal de Molinghmem, commémorant la guerre de 1870-1871, la campagne de Chine (1900), et les guerres de 1914-1918, de 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie.
  • Monument aux morts paroissial de Molinghem, dans l'église, commémorant la guerre de 1914-1918.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Isbergues Blason
D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

  • Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme Librairie Plon, 1917, sous-lieutenant Paul Dubrulle.
  • Histoire d'Isbergues, 1989, Jean-Marc Dissaux

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

Site de l'Insee[edit | edit source]

Autres sources[edit | edit source]

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  41. Cécile Rubichon, « Isbergues : trente-six ans de pouvoir n’ont pas ébranlé la volonté de Jacques Napieraj de développer la ville : Centre culturel : fait. Lutte contre les inondations : opérationnelle. Voirie : ça roule. D’autres millions ont encore été investis pour l’enseignement, la jeunesse ou les assos sans plomber les finances. Jacques Napieraj « estime avoir rempli le contrat », sauf en matière de construction de logements sociaux. Maire depuis 1977, il aurait donc pu arrêter là… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Réélection de Jacques Napieraj, à la tête d’Isbergues : « Je rappellerai qu’ici, ce n’est pas Versailles, il n’est pas question de règne » : Le septième mandat de Jacques Napieraj a officiellement débuté ce samedi. Au rayon nouveautés, trois nouveaux adjoints et… un second groupe d’opposition, le PC ayant mis fin à l’union de gauche. En revanche, le sens de la formule du maire socialiste reste inchangé. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Reno Vatain, « Jacques Napieraj, maire d'Isebregues : « Je me contente d'appliquer mon programme à la lettre » : D'abord maire de Berguette puis d'Isbergues, Jacques Napieraj en est à son septième mandat. Le centre culturel bouclé lors du précédent, place à la rénovation du centre-ville. Et pas mal d’autres aménagements. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Isbergues : David Thellier prend les clés de la mairie : Victorieux dans les urnes le 15 mars, le successeur de Jacques Napieraj a pris ses fonctions ce jeudi soir. », L'Écho de la Lys,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Qui est David Thellier, le nouveau maire installé d’Isbergues ? : Depuis le 28 mai, une nouvelle tête a pris les rênes de la commune d’Isbergues. David Thellier, huissier dans les finances publiques, occupe désormais un fauteuil qu’il convoitait et préparait depuis deux ans. Il raconte son parcours. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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