Gaillac

Gaillac
Gaillac
Place du Griffoul.
Blason de Gaillac
Blason
Gaillac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Martine Souquet (DVD)
2020-2026
Code postal 81600
Code commune 81099
Démographie
Gentilé Gaillacois
Population
municipale
15 663 hab. (2021 en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015)
Densité 308 hab./km2
Population
agglomération
19 180 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 05″ nord, 1° 53′ 57″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 288 m
Superficie 50,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gaillac
(ville-centre)
Aire d'attraction Gaillac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gaillac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Gaillac
Liens
Site web ville-gaillac.fr

Gaillac (en occitan Galhac) est une commune française, située dans le département du Tarn, dans la région Occitanie. Ses habitants se nomment des Gaillacois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne, le ruisseau de Viars et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gaillac est une commune urbaine qui compte 15 663 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Gaillac et fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Gaillacois ou Gaillacoises.

Ville millénaire, Gaillac a grandi grâce à l'agriculture florissante de sa région, le vin de Gaillac et le pastel, exportés grâce à son port et à l'activité économique de l'abbaye Saint-Michel. Ce passé a laissé l'empreinte de la brique rose dans toute la ville historique rénovée. La ville est d'ailleurs à ce titre surnommée « La Rose du Midi »[1].

Aujourd'hui, la troisième ville du département du Tarn possède de nombreux atouts qui expliquent sa croissance économique et démographique : industrie, tourisme et services.

Son unité urbaine comptait 19 180 habitants en 2021.

Géographie[edit | edit source]

Commune située à 19 km au sud-ouest d'Albi en Albigeois, les autres villes proches sont Castres (42,7 km), Toulouse (51,1 km), Lavaur (25 km), Graulhet (20 km), Carmaux (31 km), Montauban (50 km).

Communes limitrophes[edit | edit source]

Les communes limitrophes sont Broze, Brens, Cahuzac-sur-Vère, Castelnau-de-Montmiral, Lisle-sur-Tarn, Montans, Rivières et Senouillac.

Gaillac est limitrophe de huit autres communes.

Géologie et relief[edit | edit source]

Gaillac est établie sur la première terrasse du Tarn.

La superficie de la commune est de 5 093 hectares ; son altitude varie de 105 à 288 mètres[3].

Hydrographie[edit | edit source]

Le seuil sur le Tarn à Gaillac

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne, le ruisseau de Viars, le Merdialou, le ruisseau de Frausseilles, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau de Mérigot le ruisseau de Négo Rattos et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Gaillac.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 16 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[13] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[14].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Gaillac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 19 180 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Durant des siècles, Gaillac a aussi été un port rivulaire important. Les gabarres descendaient le Tarn, chargées de barriques de vin, de bois, de produits alimentaires… La remontée se faisait à pied lorsque les gabarres étaient revendues pour être démontées à Bordeaux, ou halées par des chevaux jusqu'à leur port d'origine. Cette époque a fortement ralenti avec l'arrivée du chemin de fer et a complètement cessé après la crue de 1931 qui a endommagé les installations.

Voies routières[edit | edit source]

Gaillac se trouve à un carrefour routier très ancien. Situé entre Toulouse et Albi, la ville est aujourd'hui desservie par l'axe autoroutier A68 (sorties no 9). Les routes venant de Montauban, Cordes et Graulhet s'y croisent anciennes routes nationales (RN 88, RN 99 et RN 664). La RD 968 contourne Gaillac par le sud-ouest.

Voies ferroviaires[edit | edit source]

La gare de Gaillac, desservie par des TER Occitanie qui la relient à Toulouse-Matabiau et à Carmaux ou à Rodez[18], est inaugurée en 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans sur la ligne Brive-Toulouse via Capdenac.

La gare de Tessonnières, située également sur le territoire de la ville, est elle aussi desservie par des TER Occitanie[19].

Transports en commun[edit | edit source]

Gaillac est desservie par son propre réseau de transports en commun, dénommé La Navette. Il se compose de 5 lignes régulières qui traversent la ville et qui transitent toutes par la Place de la Libération, située en centre-ville[20].

La ville est également desservie par de nombreuses lignes régulières du réseau régional liO, qui la relient à des villes du Tarn et de la région Occitanie : la ligne 702 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 704 vers Castres ; la ligne express 709 vers Albi ou Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 710 vers Lavaur ; la ligne 712 vers Albi ; la ligne 721 vers Montauban ou Albi.

Transports aériens[edit | edit source]

Aérodrome de Gaillac - Lisle-sur-Tarn petit aérodrome de tourisme établi entre Gaillac et Lisle-sur-Tarn. La piste unique utilisée par l'aéroclub du gaillacois est en herbe et mesure plus d'un kilomètre.

Risques majeurs[edit | edit source]

Le territoire de la commune de Gaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[edit | edit source]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le Tescou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 1996, 2001, 2003 et 2014[24],[21].

Gaillac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gaillac.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 606 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 601 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risques technologiques[edit | edit source]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].

Toponymie[edit | edit source]

En occitan son nom est Galhac.

Histoire[edit | edit source]

Premières traces[edit | edit source]

Des traces d'un habitat gallo-romain existent dans les textes. Des fouilles faites sur le site de l'abbaye Saint-Michel confirment ces dires. À l'époque, il ne s'agit probablement que d'une villa, la ville locale de l'époque se trouvant sur l'autre rive du Tarn, dans l'oppidum de Montans. Sur ce site, des ateliers de potiers ont été exhumés.

Plus tard, au VIIe siècle, un texte relate le legs de Gaillac à la cathédrale de Cahors par son évêque, saint Didier[a 1]. Un domaine religieux a donc succédé à la villa.

Fondation officielle[edit | edit source]

La photo couleur montre une construction en briques de terre cuite. Une façade fermée s'oppose aux fenêtres à meneaux à encadrement de pierre donnant sur une cour.
Maison Pierre de Biens, exemple de maison bourgeoise du centre-ville.

La date historique de fondation de la ville est 972, lorsque l'autel de l'église Saint-Michel est consacré. Un document atteste de cette cérémonie, menée par Frotaire, évêque d'Albi en présence de l'évêque de Lodève et du comte Raymond de Toulouse. Ce texte précise l'étendue des terres cédées au monastère bénédictin[a 1].

Les débuts de la ville se confondent avec la vie de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac. La mise en valeur des terres agricoles, en particulier la viticulture, ont entraîné l'essor de la ville, progressivement peuplée de gens revendiquant la protection du clergé[a 2].

En 1381, craignant que l'hôpital Saint-André ne soit repris par les Anglais, les consuls le font démolir et seront excommuniés pour s'être passés de l'autorisation du pape[33].

Guerres de Religion[edit | edit source]

Selon le récit de Mathieu Blouin, contemporain des faits, en 1562, les protestants saccagent l'église Saint-Pierre. Après quelques provocations, les catholiques excédés les pourchassent. Le consul Cabrol périt en tentant de s'interposer et les réformés sont précipités dans le Tarn depuis l'abbaye[a 3].

En 1568, les huguenots reprennent la ville. Les catholiques se réfugient dans le château de l'Hom. Pour les en déloger, les assaillants mettent le feu au faubourg de l'Hom. La loi rigoureuse des protestants est appliquée : des prostituées ont l'oreille coupée[a 4], les lieux de culte sont saccagés et les remparts sont consolidés. En 1570, la paix autorise les catholiques à reprendre leur culte. Les troupes papales sévissent jusqu'en 1572 où 80 protestants sont enfermés et massacrés le 5 octobre. La ville restera alors catholique[a 3].

Modernisation de la ville[edit | edit source]

la photo couleur montre un bâtiment couvert d'ardoise
Gare de Gaillac.

Le visage médiéval de Gaillac perdure jusqu'au XVIIIe siècle : les remparts enserrent des maisons à colombage surplombant les venelles étroites.

Lors de la mise bas des remparts et des portes, les fossés sont remplis pour laisser place à de larges rues. Dans la vieille ville, des îlots en mauvais état sont détruits pour aérer l'espace et créer ou agrandir des places. Les faubourgs s'agrandissent le long des axes de communication, vers Albi, Montauban, Cordes, Toulouse ou Brens. Le faubourg de la Madeleine prend un essor capital avec l'érection du nouvel hôtel de ville en 1833. Sa façade néoclassique en brique crée une unité de style avec la place d'Hautpoul. La sous-préfecture, la poste et les pompiers prennent place dans le bâtiment[a 5]. En centre-ville, donnant sur la place du Griffoul[Note 7] une halle à arcades de brique est construite en 1842[a 6]. Un pont suspendu est bâti en 1839[a 7] pour remplacer le bac entre Gaillac et Brens.

La gare est inaugurée le 24 octobre 1864[a 8]. Son rôle efface celui du port. Ce dernier exportait des produits agricoles en gabarres jusqu'à Bordeaux enrichissant des marchands et faisant vivre une population laborieuse importante[a 9]. (tonneliers, fabricants de gabarres, manœuvres, auberges pour les voyageurs et les mariniers…).

Une crue du Tarn importante inonde le quartier du port en mars 1930, après un hiver très humide[a 10]. Un moulin y succombe et les maisons insalubres de la ville basse sont très abîmées.

Politique et administration[edit | edit source]

Photo couleur d'une façade en brique rouge de style néo-classique. Un fronton central porte une horloge.
Mairie de Gaillac.

Administration municipale[edit | edit source]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[34],[35].

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Commune faisant partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton de Gaillac et jusqu'au Gaillac faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou.

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

En 2020, l'image de la ville a été ternie par le climat d'affairisme qui a occupé la vie politique gaillacoise. Ce scandale s'est soldé par la condamnation du maire, Patrice Gausserand, à 10 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. En septembre, il est déclaré démissionnaire d'office[36]. Son adjoint, Pierre Tranier, lui-même comptable de la société le Comptoir des Bastides, mise en cause lors du même procès, demeure en place[37]. Le suivant, Martine Souquet est élue maire de la commune[38].

Politique de développement durable[edit | edit source]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[39].

Jumelages[edit | edit source]

Gaillac est initialement jumelée avec Caspe ; cette ville espagnole a proposé un jumelage triangulaire, étant elle-même jumelée avec Santa Maria a Vico. L'opération est réalisée en 2008[40].

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 15 663 habitants[Note 9], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 9546 4656 6367 3107 7258 1998 1318 1908 245
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 8557 8347 8707 8438 1248 3088 3347 7097 527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 6727 5357 2696 9877 0547 4407 7798 4948 356
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 76710 31510 57310 38910 37811 07312 39713 62915 254
2021 - - - - - - - -
15 663--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
Rang de la commune dans le département 6 6 6 6 4 3 3 3
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Économie[edit | edit source]

Revenus[edit | edit source]

En 2018, la commune compte 7 005 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 14 928 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 [I 7] (20 400  dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).

Emploi[edit | edit source]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 9,3 % 12 % 11,3 %
Département[I 10] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 8 830 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Gaillac[Carte 4],[I 12]. Elle compte 6 473 emplois en 2018, contre 6 299 en 2013 et 5 939 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 458, soit un indicateur de concentration d'emploi de 118,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 13].

Sur ces 5 458 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 682 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 78,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[edit | edit source]

Secteurs d'activités[edit | edit source]

1 481 établissements[Note 13] sont implantés à Gaillac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 481 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
133 9 % (13 %)
Construction 153 10,3 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
428 28,9 % (26,7 %)
Information et communication 29 2 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 44 3 % (3,3 %)
Activités immobilières 74 5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
215 14,5 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
251 16,9 % (15,5 %)
Autres activités de services 154 10,4 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (428 sur les 1481 entreprises implantées à Gaillac), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[edit | edit source]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Gaillac Auto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (44 792 k€) ;
  • Picard Autos 81, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (16 040 k€) ;
  • Surplus Autos, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (15 486 k€) ;
  • Usagunic, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (8 202 k€) ;
  • Surplus Motos, commerce et réparation de motocycles (4 143 k€).

Agriculture[edit | edit source]

Vendange manuelle en Gaillacois.

L'agriculture locale est liée économiquement, depuis les Romains, au vignoble. Développé par les moines de l'abbaye Saint-Michel, les vignes occupent les terrasses de la vallée du Tarn, les coteaux de la rive droite et le plateau de Cordes. Ces terroirs permettent l'élaboration d'un grand nombre de style de vins : vins blancs secs, doux, effervescents, vins rosés, vins rouges primeur ou de garde.

Les parcelles non plantées de vignes portent essentiellement des cultures extensives : céréales, colza ou tournesol en zone sèche, maïs ou soja en zone irriguée. Même si quelques troupeaux paissent de riches pâturages, ce n'est pas une zone d'élevage importante.

La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 223 124 94 68
SAU[Note 16] (ha) 3 704 2 798 2 208 2 027

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 223 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 124 en 2000 puis à 94 en 2010[51] et enfin à 68 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3704 ha en 1988 à 2027 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 30 ha[51].

Industrie et artisanat[edit | edit source]

Quelques secteurs industriels sont vecteurs d'emploi : l'ameublement (80 emplois[53]) les cosmétiques (329 emplois[54]) ou les à-côtés de la viticulture : produits œnologiques, conditionnement, laboratoire œnologique, centre de recherche ou distillation[55].

Cinq zones d'activité regroupent artisanat, commerce et services, outre les commerces et services du centre-ville[56].

Voir aussi la chambre de commerce et d'industrie d'Albi - Carmaux - Gaillac

Vie pratique[edit | edit source]

Service public[edit | edit source]

Gaillac dispose d'un hôpital public (centre hospitalier), qui comprend une activité de médecine (25 lits), de long séjour et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Social[edit | edit source]

Association caritatives[edit | edit source]
  • La Croix-Rouge

Elle occupa à partir de 1930 et pendant plus de 50 ans des locaux à l'ancien Asile Salvy, avant dêtre implanté place d'Hautpoul puis depuis 2008 avenue Dom Vayssette.

Enseignement[edit | edit source]

La ville compte seize établissements scolaires :

- dix écoles : 3 écoles maternelles publiques (Catalanis, La Voulte, Lentajou) ; 1 école élémentaire publique (La Clavelle-Vendôme), 1 école élémentaire privée (Maria Montessori) ; 3 écoles primaires publiques (Louise Michel, Sainte Cécile d'Avès, Tessonnières) ; 2 écoles primaires privées (Calendreta del Galhaguès, Saint Théodoric Balat)

- trois collèges : 2 collèges publics (Albert Camus, Renée Taillefer) ; 1 collège privé (Saint Joseph de l'Apparition)

- deux lycées : 1 lycée général et technologique public (Victor Hugo) ; 1 lycée général privé (Saint Joseph de l'Apparition)

- une MFR (Maison familiale rurale) Bel Aspect.

totalisant 4000 élèves[57]. Ce total comprend aussi les jeunes venus des communes rurales alentour.

Culture[edit | edit source]

Événements[edit | edit source]

  • Les quatre jours avant les vacances scolaires de Toussaint a lieu le Festival du cinéma européen, organisé par l'association Les 400 coups.
  • Le troisième week-end de novembre la soirée "GAILLAC PRIMEUR GAILLAC BONHEUR" organisée par le Dégourdy's Club fait découvrir le Vin Primeur aux amateurs de la région, dans une ambiance très festive.
  • Le premier mai, une foire anime la ville, laissant libre accès aux piétons dans le centre-ville[58].
  • Le premier week-end d'octobre, se déroule le Salon du livre[59].
  • Depuis 2017 a lieu tous les soirs, de décembre à janvier, le Festival des lanternes "Fééries de Chine". Plus grand événement culturel chinois présenté en France, il consiste en une exposition, au sein du parc du château de Foucaud, de grandes lanternes aux formes diverses : personnages, animaux, monuments.. L'événement rend hommage à la ville chinoise de Zigong, avec laquelle Gaillac est jumelée et qui est célèbre pour sa fête des lanternes[60].
  • Depuis 2011, la Compagnie des Troubles-Fêtes, créée et présidée par Chantal Liennel, présente des spectacles et animations en langue des signes française.

Activités sportives[edit | edit source]

L'Union athlétique gaillacoise, finaliste du championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale en 2012. Champion de France fédérale 1 saison 2005/2006, champion de France fédérale 1B saison 2005/2006.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Abbaye Saint-Michel[edit | edit source]

L'abbaye Saint-Michel.

Son existence est connue depuis le Xe siècle. Il est attesté qu'en 972 une communauté bénédictine est présente : elle a initié le développement agricole et économique à partir de l'exploitation du vignoble et du trafic commercial du vin sur le Tarn. L'abbaye est en partie reconstruite en 1271 sur le style du gothique méridional. En 1524, elle est sécularisée, un chapitre de chanoines remplace la communauté, mais le titre abbatiale est conservé. Dévasté par les protestants à deux reprises, l'édifice est reconstruit et redécoré de 1570 à 1620. À nouveau dégradée durant la Révolution, elle sert d'entrepôt et de four à salpêtre, avant de retrouver son rôle sous le Concordat. C'est en 1849 que l'entrée nord étant fermée, une autre est ouverte sur la façade ouest où l'on plaque un portail néoroman (œuvre d'Alexandre du Mège). De gros travaux de restauration depuis la fin du XIXe siècle ont été entrepris jusqu'à la rénovation complète des bâtiments abbatiaux dans les années 1990[a 11].

Sont protégés les anciens bâtiments abbatiaux avec leurs murs de soutènement sur le Tarn, y compris l'hôtel de Paulo (actuel presbytère, 42 place Maurice-et-Eugénie-de-Guérin), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [61].

Autre patrimoine religieux[edit | edit source]

Musées[edit | edit source]

La photo couleur présente des terrasses fleuries au premier–plan et un château style classique en briques rouges.
Château de Foucaud ou d'Hutaud.

Le Musée des beaux-arts de Gaillac est abrité dans le château de Foucaud. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1935 pour le pavillon de lecture et en 1945 pour le parc et le château[65]. Il comporte une collection du peintre Firmin Salabert (1811-1895), élève d'Ingres, qui a donné à la ville ses tableaux. Le maire de Gaillac cherche un lieu pour les exposer et après de longues tractations, l'achat du château de Foucaud est réalisé en 1903. D'autres artistes locaux sont aussi visibles, comme Henry Loubat (1855-1926), Charles Escot (1834-1902), Raymond Tournon père (1870-1919) et fils (1901-1975). Le sculpteur Jules Pendariès (1863-1933) est exposé depuis peu[b 1].

Le musée d'histoire naturelle Philadelphe-Thomas, regroupe des collections d'animaux empaillés, insectes, fossiles, œufs… Philadelphe Thomas, 1826-1912, est un médecin passionné de paléontologie, archéologie, minéralogie, mycologie. Il fait construire un bâtiment pour accueillir ses collections à l'emplacement du château de l'Hom et le musée ouvre ses portes en juin 1896. À sa mort, sans héritier, il a légué son musée à la ville. Une des pièces les plus exceptionnelles est une partie de fossile de squelette d'entelodonte de 35 millions d'années, retrouvé sur les berges du Tarn[b 2].

Dans le musée de l'abbaye Saint-Michel, se trouve résumée l'histoire de Gaillac. La visite débute par l'exposition d'une mosaïque gallo-romaine découverte sur place en 1995, lors de la réfection des bâtiments. L'histoire du port de la ville, de la viticulture, de la verrerie, du compagnonnage et d'art religieux sont aussi mis en valeur dans les anciennes caves de l'abbaye[b 3].

Autres monuments[edit | edit source]

Alentours[edit | edit source]

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Sportifs[edit | edit source]

Le club de rugby a fourni quelques joueurs à la destinée nationale.

Artistes[edit | edit source]

Militaires[edit | edit source]

Jean Joseph Ange d'Hautpoul
Musée des Beaux-Arts de Gaillac.

Politiques[edit | edit source]

Clergé[edit | edit source]

Autres[edit | edit source]

Photo couleur d'un bronze posé sur un piédestal en brique rouge dans un parc arboré.
Buste du Baron Portal dans le parc de Foucaud.

Héraldique[edit | edit source]

Gaillac

Son blasonnement est :

D'azur au coq d'or surmonté de trois fleurs de lys du même rangées en chef.

Expression[edit | edit source]

L’expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne. Cette maxime ancienne vient de Lisle-sur-Tarn, située entre les deux villes : on y disait que les gens ivres n'avaient pas su choisir entre les deux vins et avaient dû les redéguster à plusieurs reprises[78].

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
  7. Grifol, mot occitan désignant « fontaine ».
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Gaillac » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Notes de type "Carte"

Références[edit | edit source]

Site de l'Insee[edit | edit source]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Gaillac » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gaillac » (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gaillac » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gaillac » (consulté le ).
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  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gaillac » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gaillac » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[edit | edit source]

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  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Gaillac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le Tescou »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  32. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  66. Notice no PA00095559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Notice no PA00095562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Notice no PA00095561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. Notice no PA00095563, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Notice no PA00095564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Notice no PA00095560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. P. Cabot responsable des travaux archéologiques du site de Troclar et conservateur archéocrypte
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  76. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
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Voir aussi[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

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  • Alain Soriano, Guide historique des rues de Gaillac : Cité et faubourgs, Gaillac, Ed. Jisedit des Sept-Fontaines, , 144 p. (ISBN 978-2-9534928-0-4)
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  1. p. 76-78.
  2. p. 72-75.
  3. p. 79-81.
  • Carte géologique de la France à 1/50 000 - Gaillac, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1971 (lire en ligne)
  • Aimé Balssa, Moulins à papier et papetiers du pays tarnais : moulins de Castres/Burlats, Mazamet, Saint-Juéry/Les Avalats, Milhars, Gaillac, Rayssac et autres lieux, Société culturelle du Pays castrais, , 323 p. (ISBN 978-2-904401-64-0)

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]