Doublet H et K du calcium

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Les raies K et H du spectre solaire.

Le doublet violet[1] des raies de Fraunhofer[2] H et K du calcium ionisé[3] une fois[4] est un ensemble de deux raies spectrales du calcium ionisé une fois (Ca II), observées en spectroscopie aux longueurs d'onde de 3 933 Å et 3 969 Å[5].

Les raies H et K sont deux des raies de Fraunhofer. En 1922, la commission des classifications spectrales de l'Union astronomique internationale a normalisé leur notation (H et K) ainsi que celle de sept autres raies de Fraunhofer (A, a, B, α, D, b et G)[6].

Ces deux raies sont notamment utilisées pour déterminer l'activité des étoiles. Pour cela, l'indice noté RHK est utilisé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) P. Th. Oosterhoff (éd.), Transactions of the International Astronomical Union, vol. 9 : Ninth General Assembly held at Dublin (29 august to 5 september 1957), Cambridge, Cambridge University Press, , part. 3 (« Rapports et comptes rendus des séances des commissions »), chap. 10 (« Photospheric phenomena »), Compte rendu de la séance du 30 août 1955, 5. (« Statistiques des facules photospériques »), p. 134 [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2016)].
  2. Alexia Gorecki, Cosmologie observationnelle avec le Large Synoptic Survey Telescope : élaboration du banc détalonnage de la caméra et simulation d'oscillations acoustiques de baryons (thèse de doctorat en physique préparée sous la direction d'Aurélien Barrau et soutenue le à Grenoble, dans le cadre de École doctorale physique, en partenariat avec Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble), Grenoble, Université de Grenoble, , IV-186-[1] (OCLC 800605006, SUDOC 155979205, présentation en ligne, lire en ligne), p. 104.
  3. James Lequeux (avec le concours d'Édith Falgarone et Charles Ryter), Le milieu interstellaire, Les Ulis et Paris, EDP Sciences et CNRS Éditions, coll. « Savoirs actuels / Astrophysique », , 1re éd., XV-487 p., 23 cm (ISBN 2-86883-533-3 et 2-271-05955-0, OCLC 50144913, BNF 38932111, présentation en ligne), p. 66 [lire en ligne (page consultée le 4 septembre 2016)].
  4. James Lequeux, « Interstellaire, milieu », dans Encyclopædia Universalis en ligne, § 2 : « Le gaz neutre », « Les nuages diffus » [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2016)].
  5. (en) Grigor A. Gurzadyan, The physics and dynamics of planetary nebulae, Berlin, Heidelberg et New York, Springer, coll. « Astronomy and Astrophysics Library », , XV-513 p., 24 cm (ISBN 3-540-60965-2, 978-3-540-60965-0 et 978-3-642-08245-0, OCLC 35305073, DOI 10.1007/978-3-662-03448-4, Bibcode 1997pdpn.book.....G, présentation en ligne), p. 172 [lire en ligne (page consultée le 4 septembre 2016)].
  6. [lien en ligne (page consultée le 5 septembre 2016)].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) David Darling, « H and K lines », sur Encyclopedia of science (consulté le ).