Aller au contenu

David Douillet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

David Douillet
Illustration.
David Douillet, en mars 2010.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France

(11 ans, 2 mois et 29 jours)
Élection 28 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
Circonscription Yvelines
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Vice-président du conseil régional
d'Île-de-France
[Note 1]

(6 mois et 19 jours)
Président Valérie Pécresse
Prédécesseur Roberto Romero
Successeur Othman Nasrou
Ministre des Sports

(7 mois et 14 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon III
Prédécesseur Chantal Jouanno
Successeur Valérie Fourneyron
Secrétaire d'État chargé des Français
de l'étranger

(2 mois et 28 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon III
Prédécesseur Poste créé
Successeur Édouard Courtial
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 12e des Yvelines
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Joël Regnault
Successeur Florence Granjus

(1 an, 9 mois et 10 jours)
Élection 18 octobre 2009
Circonscription 12e des Yvelines
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Jacques Masdeu-Arus
Successeur Joël Regnault
Conseiller municipal de Poissy

(13 jours)
Élection 23 mars 2014
Maire Karl Olive
Biographie
Nom de naissance David Donald Hubert Roger Douillet
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Rouen (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2009-2015)
LR (depuis 2015)
Enfants Jérémie Douillet
Diplômé de BTS action commerciale à INSEP
Profession Consultant, sportif de haut niveau

David Douillet, né le à Rouen (Seine-Maritime), est un judoka et homme politique français.

Il est l'un des judokas français les plus titrés de l'histoire. Il a évolué dans la catégorie des « poids lourds » et dans celle des 'toutes catégories', la plus massive en judo[Note 2]. Son palmarès compte deux titres olympiques obtenus en 1996 à Atlanta et 2000 à Sydney. Il est aussi quadruple champion du monde (lourds en 1993, 1995, 1997, toutes catégories en 1995) et champion d'Europe (des lourds en 1994). Certaines de ses récompenses ont également été remportées en « toutes catégories », où aucune limite de poids n'est imposée.

Ses performances et son association avec l'opération caritative « Les Pièces Jaunes » en font une personnalité populaire pendant et après sa carrière ; il est à deux reprises la personnalité préférée des Français. Reconverti en homme d'affaires, puis en consultant sportif pour le groupe Canal+, il se rapproche progressivement du milieu politique. En 2009, il obtient de premières responsabilités au sein de l'UMP dont il intègre le bureau exécutif. À la fin de cette même année, lors d'une législative partielle organisée en raison de la déchéance de Jacques Masdeu-Arus, il est élu député dans la 12e circonscription des Yvelines.

Le , il est nommé secrétaire d’État chargé des Français de l'étranger. Le suivant, Chantal Jouanno ayant démissionné, il est nommé ministre des Sports. Il est réélu député lors des élections législatives de 2012 et battu à celles de 2017.

Carrière sportive

[modifier | modifier le code]

David Douillet commence le judo à l'âge de 11 ans dans la commune de Neufchâtel-en-Bray (76) non loin de sa ville natale de Rouen. Disposant de qualités physiques exceptionnelles pour son âge (1,80 m et 80 kg à 11 ans), il suit les cours de Jacques Lemaître qui lui apprend les rudiments du sport[1].

Grâce à ses performances et ses résultats scolaires, il intègre la section sport-études du lycée Île-de-France (aujourd'hui Lycée Victor et Hélène Basch) à Rennes. En 1986, il est remarqué à l'occasion d'une démonstration par Jean-Luc Rougé — premier judoka français champion du monde — qui lui fait intégrer l'INSEP à Paris[2] ; il a alors 17 ans. « Il dépassait déjà les autres d'une tête et après l'avoir vu sur le tapis, je lui ai tout de suite réservé une chambre à l'INSEP, le centre d'entraînement de l'élite du sport français », relate Rougé. Licencié à Maisons-Alfort et s'entraînant dans le Bois de Vincennes où siège l'INSEP, il côtoie les meilleurs judokas français. Ainsi, il rencontre son idole Fabien Canu, double champion du monde à la fin des années 1980.

Deux ans après, il réalise de premières bonnes performances au niveau national en devenant champion de France juniors. Toujours en 1988, il monte sur la troisième marche du podium des championnats de France seniors, dans la catégorie des poids lourds (plus de 95 kg)[3]. De nouveau médaillé de bronze aux championnats de France en 1989, il obtient la même médaille quelques semaines auparavant lors des Championnats d'Europe juniors organisés à Athènes[3].

Premiers Jeux olympiques

[modifier | modifier le code]

En 1990, il dispute les Championnats d'Europe par équipes, une compétition que la France termine au second rang du classement général final[3]. À la fin de l'année, il s'illustre lors de la prestigieuse Coupe Jigoro Kano tenue à Tokyo. Il y atteint la finale qu'il perd face au triple champion du monde japonais Naoya Ogawa[3]. L'année suivante, en , il remporte son premier titre de champion de France seniors en s'imposant en finale face à Georges Mathonnet, un autre espoir du judo français de deux ans son aîné[3]. En vertu de cette victoire, il est sélectionné pour les Championnats d'Europe 1991, son premier championnat individuel senior. À Prague, en République tchèque, il obtient la médaille de bronze ne concédant une défaite que face au Polonais Rafał Kubacki[3]. Quelques semaines plus tard, à Nîmes, il enlève deux médailles d'argent aux Championnats du monde militaires en s'alignant à la fois dans les catégories poids lourds et open (toutes catégories)[3].

Conservant son titre national en 1992, il dispute les Championnats d'Europe organisés à Paris. À un peu plus de deux mois des Jeux olympiques, le rendez-vous européen permet de déterminer les qualifications et sélections nationales[4]. Bien qu'éliminé dès le deuxième tour, il valide sa participation en obtenant la médaille de bronze par le biais des repêchages[3]. En juillet, les Jeux se déroulent à Barcelone en Espagne. Il y hérite d'un parcours relevé puisqu'il doit affronter l'Allemand Henry Stöhr (vice-champion olympique en titre) et le Japonais Naoya Ogawa (quadruple champion du monde). Ne réussissant pas à porter une attaque franche sur le Français, Stöhr est disqualifié pour non-combativité. Un mouvement de jambes du Japonais Ogawa lors du combat suivant met ippon Douillet qui ne peut plus prétendre à l'or olympique. Repêché, il est opposé au Cubain Franck Moreno Garcia lors du combat pour la médaille de bronze. Réalisant un mouvement de jambes quelques secondes avant la fin du duel, David Douillet termine troisième et remporte sa première récompense olympique à 23 ans.

Succès internationaux

[modifier | modifier le code]

En 1993, les Championnats du monde se déroulent à Hamilton au Canada. Troisième du Tournoi de Paris en début d'année puis vice-champion d'Europe à Athènes en mai, il aborde ambitieux les mondiaux. Vainqueur de l'Estonien Indrek Pertelson au premier tour, du Polonais Kubacki en demi-finale, il s'impose en finale contre le Géorgien David Khakhaleichvili, champion olympique en titre et favori, grâce à un waza-ari à une minute trente de la fin du combat[5],[6]. Il prend ainsi sa revanche sur celui qui l'avait battu en finale des précédents Championnats d'Europe[3]. Sacré champion du monde à 24 ans, il est le premier français lauréat du titre mondial dans la catégorie des poids lourds. Toujours dans cette catégorie, il devient champion d'Europe l'année suivante à Gdansk en Pologne en battant en finale le local Rafał Kubacki[3]. Entretemps, en , il remporte le titre de champion d'Europe par équipes nationales à Francfort[3].

Dans l'optique des Jeux olympiques de 1996, les Championnats du monde 1995 tenus à Chiba au Japon constituent une étape obligatoire pour espérer participer au rendez-vous américain[7]. Pour la première fois à ce niveau, il s'aligne à la fois dans la catégorie des poids lourds et celle des toutes catégories. Terminant chacun de ses combats par ippon, il conserve tout d'abord sa médaille d'or en poids lourds. Après le Nippon Naoya Ogawa, l'Espagnol Ernesto Pérez en demi-finale, il bat l'Allemand Frank Möller en moins de deux minutes lors de la finale[8]. Il est le deuxième français conservant son titre mondial après Fabien Canu à la fin des années 1980. Trois jours après cette première victoire, il se qualifie en finale des toutes catégories et bat le Russe Sergei Kossorotov par une immobilisation au sol[9]. Il devient le troisième judoka à réaliser ce doublé, les deux premiers étant Yasuhiro Yamashita en 1981 et Naoya Ogawa en 1989[10].

Consécration olympique puis blessures

[modifier | modifier le code]

Sélectionné pour les Jeux olympiques de 1996 organisés à Atlanta, au Georgia World Congress Center, Douillet passe les premiers tours sans difficultés face au Belge Harry Van Barneveld, au Luxembourgeois Müller et à l'Autrichien Krieger[3]. En demi-finale, il est opposé au Japonais Naoya Ogawa, ce même judoka qui l'avait battu au même stade du tournoi olympique de Barcelone quatre ans plus tôt. À l'issue d'un combat serré qualifié de « finale avant la finale » par le Français[11], il se qualifie pour la finale lors de laquelle il affronte l'Espagnol Ernesto Perez Lobo qui avait été battu par le Français lors des mondiaux de Chiba. À trois minutes de la fin de cette finale, Douillet réalise un uchi-mata — fauchage intérieur de la cuisse — en bordure de tapis jugé ippon[12]. Il devient ainsi le second Français champion olympique des poids lourds, après Angelo Parisi aux Jeux de Moscou en 1980. Le jour-même, il reçoit sa médaille d'or des mains du Néerlandais Anton Geesink, champion olympique en 1964. Mais il a dû attendre 1997 pour se voir décerner la vraie médaille d'or olympique pourtant conquise l'année précédente. En effet, les organisateurs américains des Jeux d'Atlanta avaient interverti les cérémonies de remise des médailles des compétitions masculines et féminines. Ainsi, le Néerlandais Anton Geesink, champion olympique toutes catégories en 1964, remet au judoka français la médaille d'or destinée à la judokate chinoise Fuming Sun, championne olympique des poids lourds chez les femmes. Ce n'est qu'en 1997 à Paris, lors des Mondiaux 1997, que les différents acteurs sont une nouvelle fois réunis pour décerner les bonnes médailles cette fois-ci[13].

Le , David Douillet est sérieusement blessé au mollet et à l'épaule droite dans un accident de moto[14]. Malgré la convalescence et les huit mois de rééducation, il déclare trouver dans cette péripétie le moyen de se relancer après le contre-coup de sa médaille d'or olympique : « Cet accident m’a redonné l’envie. Après Atlanta, j’avais l’impression d’avoir fait le tour. J’avais tout gagné... Puis, après l’accident, j’avais un nouveau challenge, celui de redevenir d’abord un athlète, puis un athlète performant[15]. » Retrouvant son poids de forme estimé à 125 kg, il renoue avec la compétition des Jeux méditerranéens en à Bari. Il obtient une médaille d'or grâce à sa victoire en finale contre le champion d'Europe en titre, Selim Tataroğlu[3]. Il retrouve ce même judoka en demi-finale des Championnats du monde organisés à Paris quelques mois plus tard. Qualifié pour la finale, il bat le Japonais Shinichi Shinohara par disqualification de ce dernier[16]. Il égale ainsi dans l'histoire des mondiaux Yasuhiro Yamashita en remportant une troisième couronne mondiale chez les poids lourds, la quatrième de sa carrière. Cette victoire clôt une période marquée non seulement par son accident de moto mais aussi par les difficultés financières rencontrées par l'entreprise dont David Douillet est alors actionnaire[17]. Toutefois, une douleur à l'épaule gauche l'écarte une nouvelle fois des tatamis après les mondiaux de Paris[14]. De même, en , il est victime d'une entorse au poignet, une blessure qui l'écarte des compétitions plusieurs mois durant.

Deuxième titre olympique avant la retraite

[modifier | modifier le code]

David Douillet
Image illustrative de l’article David Douillet
Contexte général
Sport pratiqué Judo
Période active 1988 (premier championnat de France senior) - 2000
Biographie
Nationalité sportive Française
Naissance (55 ans)
Lieu de naissance Rouen
Taille 1,96 m (6 5)
Poids 125 kg (275 lb)
Palmarès
Jeux olympiques 2 0 1
Championnats du monde 4 0 0
Championnats d'Europe 1 1 2
Meilleurs résultats en Grands Chelems
TournoiParis Ekaterinbourg Rio Tokyo
RésultatMédaille d'argent : 1

Après presque deux années marquées par les blessures et de nombreux forfaits, il est sélectionné pour les Championnats d'Europe 1999 se tenant à Bratislava en Slovaquie. Aligné uniquement en toutes catégories, il est battu en quart-de-finale par l'Espagnol Pérez puis en repêchages par le Néerlandais Dennis van der Geest, terminant donc à la septième place[3]. L'année suivante, sont organisés à Birmingham les Championnats du monde 1999, étape essentielle à moins d'un an des Jeux olympiques d'été de 2000. Cependant, il doit déclarer forfait à deux jours de la compétition en raison d'une pubalgie[18]. Malgré cette blessure, il réaffirme son objectif en déclarant à propos des Jeux : « Sydney ? Il faudrait qu’on me coupe une jambe pour que je n’y aille pas[18]

Les mois qui suivent, sa préparation est cependant perturbée par de nouveaux problèmes physiques au dos. Il n'effectue ainsi sa rentrée qu'un mois et demi avant l'événement olympique lors d'une compétition à Bonn[14]. Battu en demi-finale par l'Allemand Frank Möller, il prend la troisième place d'une compétition mineure mais essentielle pour envisager un retour au haut-niveau[19]. Ce retour est jugé encourageant par son entraîneur Marc Alexandre mais il ne cache pas les inquiétudes quant aux retards accumulés dans sa préparation[19].

En dépit des doutes sur sa condition physique, David Douillet est présent à Sydney en Australie pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. En effet, il est désigné porte-drapeau de la délégation française par le CNOSF succédant ainsi à l'athlète Marie-José Pérec[20]. Une semaine après cette cérémonie, le , se déroule le tournoi des poids lourds auquel David Douillet participe finalement[21]. Après une première victoire par forfait[22], il affronte lors du deuxième tour le Turc Selim Tataroğlu, récent médaillé d'argent européen. Vainqueur par ippon grâce à un o-uchi-gari, il se qualifie pour les quarts-de-finale lors desquels il bat par disqualification le Belge Harry van Barneveld[22]. Sortant vainqueur du combat face à l'Estonien Indrek Pertelson, il se qualifie pour la finale grâce à un ippon réalisé en moins d'une minute. Il y affronte le Japonais Shinichi Shinohara, double champion du monde l'année passée à Birmingham. Cette revanche des Championnats du monde 1997 tourne de nouveau à l'avantage du Français mais est marqué par une controverse. Une minute et trente secondes après le début du match, un mouvement de jambes est sanctionné d'un yuko en faveur de Douillet. Ce mouvement est contesté par le camp japonais estimant que Shinohara a contré le Français dans son attaque par un uchimata-sukashi. Ainsi, Yasuhiro Yamashita, l'entraîneur de Shinohara, proteste énergiquement après le combat estimant que son judoka méritait un ippon sur cette séquence, comme l'avait par ailleurs jugé un des trois arbitres[23]. Sanctionné quelques secondes plus tard pour non-combativité, Douillet reprend l'avantage dans la dernière minute en bénéficiant d'un second yuko, un avantage définitif. En remportant un deuxième titre olympique d'affilée, David Douillet devient le judoka le plus titré de l'histoire lors des championnats internationaux[24] : avec six titres internationaux majeurs (deux titres olympiques, quatre titres mondiaux), il dépasse le Japonais Yamashita (un titre olympique, quatre titres mondiaux) en activité dans les années 1970 et 1980. Par ailleurs, cette victoire marque la fin de la carrière de David Douillet qui annonce sa retraite sportive juste après la compétition[25].

Popularité

[modifier | modifier le code]

Bien qu'il ne soit plus le judoka le plus médaillé aux Jeux olympiques depuis le troisième titre olympique du japonais Tadahiro Nomura en 2004, David Douillet conserve une place prépondérante dans les bilans mondiaux. Il est ainsi l'un des quatre judokas triples médaillés aux Jeux. Aux Championnats du monde, il est l'un des quatre judokas sacrés à quatre reprises, les trois autres étant les Japonais Naoya Ogawa, Shozo Fujii et Yasuhiro Yamashita (seul son compatriote Teddy Riner fait mieux avec onze titres). Son second titre olympique en 2000 lui vaut de recevoir le titre de « Champion des champions français » décerné par le quotidien sportif français L'Équipe[26], une deuxième récompense après celle similaire de 1996.

Il a fait, aussi, son entrée dans le dictionnaire Larousse en , une reconnaissance rare pour un sportif toujours en activité[27]. La même année, le musée Grévin réalise sa statue de cire[27], une première pour un judoka français.

En 2005, il est l'un des porte-drapeaux de la candidature malheureuse de Paris 2012 pour l'organisation des Jeux olympiques dans la capitale française. De 1999 à 2003, il est membre du CLPD, Conseil de lutte et de prévention contre le dopage[28]. Reconnu pour son palmarès au niveau international, il est l'une des quarante personnalités sportives membres de l'Académie des Laureus World Sports Awards[29] (seul français avec Marcel Desailly).

De 1997 à 2009, David Douillet est parrain de l'opération caritative « Pièces Jaunes » organisée par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Bernadette Chirac. Après son deuxième titre olympique, il est nommé ambassadeur pour la jeunesse auprès de l'UNESCO en 2001[30]. Ces actions participent à sa notoriété puisqu'il est, plusieurs années durant, l'une des personnalités préférées des Français[31]. Autre signe de sa notoriété, il a sa marionnette dans l'émission satirique populaire Les Guignols de l'info diffusée sur Canal+.

Reconversions

[modifier | modifier le code]

Un homme d'images

[modifier | modifier le code]

En 2018, David Douillet rejoint Finaxy Group, le 10e courtier en assurance français, spécialisé dans la protection d'entreprise et en assurances de niche.

Sa carrière sportive finie, David Douillet se reconvertit d'abord en chef d'entreprise. Avant sa retraite, celle-ci est mise à mal lorsque la société Travelstore, une agence de voyages dont David Douillet était actionnaire, connaît la faillite en  ; il se dit alors victime d'une escroquerie[32]. Dans le cadre de cette faillite, il est néanmoins mis en examen en mai 2000 pour complicité et recel de banqueroute par détournement d’actifs[33]. En 2002, un amendement de la loi d'amnistie est votée afin de l'étendre aux « personnes qui se sont distinguées de manière exceptionnelle dans le domaine sportif ». Selon certains médias, cette disposition aurait été prise pour amnistier David Douillet dans l'affaire Travelstore[34]. L'ex-judoka dément et affirme « Moi, je n'ai pas besoin de l'amnistie, (...) j'ai confiance dans la justice »[35], il dépose une demande de non-lieu[36].

Le , il annonce qu'il va piloter le comité stratégique d'un fonds consacré au sport, créé par la société de capital-investissement 123 IM[37].

Il vend son nom à plusieurs marques de matériel sportif de remise en forme, des équipements pour le camping ou la randonnée ainsi que des kimonos sous la signature DD (Double D)[38], et même à un jeu vidéo de simulation du judo, David Douillet Judo[39], ou encore à une piste de ski située aux Menuires[40].

Il est nommé au sein du comité directeur de la Fédération française de judo en 2005 et 2008[39],[41].

En , il est candidat pour devenir le président du Comité national olympique et sportif français mais c'est Denis Masseglia qui est réélu pour un troisième mandat. Il s'est imposé avec 556 voix contre 385 à Isabelle Lamour et 54 à David Douillet[42].

Depuis , il dirige le comité stratégique de LinkSport, un nouveau fonds d'investissement créé par 123 Investment Managers et orienté « sport-santé-bien être »[43].

Télévision et radio

[modifier | modifier le code]

Après un passage au sein de sociétés de production de télévision[39] et sur les chaînes du groupe France télévisions, David Douillet rejoint la chaîne Canal+ où il officie en tant que consultant judo[39]. Il a auparavant acquis des droits de diffusion des compétitions comme le tournoi de Paris et les championnats du monde de judo[39]. Il agit également dans la préparation des retransmissions d'événements comme les Jeux olympiques ou les 24 Heures du Mans sur la chaîne cryptée. En outre, il apparaît occasionnellement dans des spots publicitaires.

De à , il co-anime avec Sandy Heribert l'émission Sans se braquer sur Automoto La chaîne[44].

En 2019, il participe à la première saison de l'émission Mask Singer sur TF1. Il est déguisé en lion et est éliminé en demi-finale, le .

En 2020, il rejoint à la radio l'équipe des « Grandes gueules du sport », le week-end sur RMC[45].

En 2022, aux côtés de sa conjointe, il participe à la première saison de l'émission Les Traîtres sur M6.

En , il participe à la saison 12 de l'émission Danse avec les stars sur TF1[46], en duo avec Katrina Patchett. Il est éliminé dès le premier prime time.

David Douillet tient un petit rôle dans le film Fallait pas !... réalisé par Gérard Jugnot en 1996. Il prête également sa voix à Goliath dans la version française du film d'animation Disney Frère des ours en 2003, mais il ne reprend pas son rôle pour la suite du long métrage, sortie directement sur vidéo. En 2003, sort le film Tatami, de Camille de Casabianca, une plongée dans l'équipe de France de judo où il apparaît en tant qu'entraîneur.

Carrière politique

[modifier | modifier le code]

David Douillet s'investit en politique à partir de 2009.

David Douillet, ministre des Sports, lors d'une réunion publique début 2012[47].

Le , il est nommé secrétaire national à la vie sportive de l'UMP[48]. Le , Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et présidente du comité UMP des Yvelines, annonce que David Douillet demande à être investi par l'UMP pour être candidat à l'élection législative partielle dans la 12e circonscription des Yvelines des 11 et [49]. Avec 52,10 % des suffrages exprimés au second tour, il est élu député face au maire socialiste de Poissy, Frédérik Bernard[50]. À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.

Le , il est élu conseiller régional d'Île-de-France pour le département des Yvelines sur la liste d'opposition UMP de Valérie Pécresse[51].

Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Français de l'étranger[52]. Joël Regnault lui succède le mois suivant à l'Assemblée nationale.

Le , il est nommé ministre des Sports en remplacement de Chantal Jouanno, démissionnaire pour siéger au Sénat[53],[54]. Il conserve son poste jusqu'à la démission du gouvernement de François Fillon, le .

Le , il est réélu député de la 12e circonscription des Yvelines. Le , il annonce qu'il soutient François Fillon lors du congrès pour la présidence de l'UMP[55].

Le , un peu moins de 3 semaines après l'élection du nouveau maire de Poissy, David Douillet, qui était sur sa liste, a décidé de démissionner de son mandat de conseiller municipal.

Le , Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, le nomme délégué général de l'UMP puis Les Républicains, chargé des nouveaux adhérents[56].

Le , il devient secrétaire départemental des Républicains des Yvelines, à la place de Jean-François Raynal, après avoir été nommé par Nicolas Sarkozy, le président du parti.

Il figure en deuxième place de la liste yvelinoise Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Valérie Pécresse, dont la chef de file régionale est également Valérie Pécresse, lors de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France[57]. Il devient vice-président de la région Île-de-France chargé des actions internationales et du tourisme, fonction dont il démissionne le [58].

Le , il devient secrétaire général adjoint des Républicains, toujours chargé des adhésions[59].

Début , il est élu président de la fédération Les Républicains des Yvelines, succédant à Valérie Pécresse.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[60]. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé avec plusieurs personnalités conseiller politique.

En 2017, lors de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, David Douillet signe en compagnie d'autres personnalités du monde sportif une tribune appelant à soutenir le candidat d'En marche ! Emmanuel Macron face à Marine Le Pen « pour que le sport demeure un espace de liberté, d’égalité et de fraternité »[61].

Candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2017, il est battu par Florence Granjus, investie par La République en marche[62]. Il annonce par voie de presse son retrait de la vie politique en 2021 lorsque prendra fin son mandat de conseiller régional d'Île-de-France[63].

En 2009, à l'occasion de son arrivée en politique, plusieurs médias relèvent des propos sexistes et homophobes[Note 3] dans les livres qu'il a publiés en 1998, 2000 et 2003[64]. En février 2013, pendant le débat sur le projet de loi sur le mariage des couples de même sexe à l'Assemblée nationale, auquel il s'oppose, Christiane Taubira rappelle et lit les propos controversés[65].

Par ailleurs, David Douillet a aidé financièrement l'association Le Refuge qui offre un hébergement temporaire à de jeunes homosexuels majeurs « victimes d'homophobie »[66].

Dans son autobiographie, parue en 1998, L'âme du conquérant, David Douillet justifie sur trois pages ce qu'il appelle sa « misogynie rationnelle ». Le journal Le Monde rappelle dans un article[67] paru peu après son élection comme député des Yvelines les propos contenus dans le livre : « Pour l'équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer. C'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever des enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas par hasard », poursuit-il. « De fait, cette femme-là, quand elle a une activité professionnelle externe, pour des raisons de choix ou de nécessité, elle ne peut plus jouer ce rôle d'accompagnement essentiel. (...) Je considère que ce noyau est déstructuré. Les fondements sur lesquels étaient bâtie l'humanité, l'éducation en particulier, sont en partie ébranlés. (...) On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes ! ». Ces propos avaient déjà provoqué une polémique à la parution du livre, l'intéressé s'était défendu en disant seulement viser « les hommes qui ne s'assument pas »[68],[69].

Déclaration de patrimoine

[modifier | modifier le code]

Le , la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique saisit la Justice à propos de sa déclaration de patrimoine de fin de mandat, en 2017, en raison d’un « doute sérieux » lié à « l’omission d’une partie substantielle de son patrimoine[70] ». Des sources proches du dossier ont détaillé qu’il y aurait eu sous-évaluation de différents éléments du patrimoine de l’ancien ministre des Sports[71].

Monde viticole

[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2018, il s'engage dans la viticulture en tant qu'administrateur au domaine Chanzy (avec Christopher Watson comme autre administrateur) situé dans l'appellation Bouzeron (AOC) (village de Bouzeron en Saône-et-Loire, dans la région de la Bourgogne)[72]. C'est un passionné de vin[72].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

David Douillet a vécu dans le petit village d'Ernemont-sur-Buchy.

Il a un fils, Jérémie (joueur professionnel de basket-ball, né en 1991), une fille nommée Myriam[73] (née en 1994 et mariée au joueur de rugby Saia Tanginoa) et un troisième enfant, un garçon, Matteo (né en 1998), avec sa première épouse, Valérie Rouault, qu'il a finalement épousée en 2001 et dont il divorce en mars 2016.

Depuis 2014, il vit avec Vanessa Carrara, hypnothérapeute et ex-conseillère municipale de la ville de Bourg-en-Bresse[74]. Déjà mère de deux enfants nés d'une précédente union, il est annoncé en mai 2016, qu'elle attend un troisième enfant[75]. Le , Vanessa donne naissance à leur premier enfant, une fille prénommée Blanche[76]. Le , ils se marient à la mairie de Certines, dans l'Ain[77].

Distinctions et palmarès

[modifier | modifier le code]

Championnats et Jeux olympiques

[modifier | modifier le code]
Année Compétition Lieu Résultat Catégorie
1989 Championnats d'Europe juniors Athènes 3e Plus de 95 kg
1990 Championnats d'Europe par équipes Dubrovnik 2e Plus de 95 kg
1991 Championnats d'Europe Prague 3e Plus de 95 kg
1991 Championnats du monde militaires Nîmes 2e Plus de 95 kg
1991 Championnats du monde militaires Nîmes 2e Toutes catégories
1992 Championnats d'Europe Paris 3e Plus de 95 kg
1992 Jeux olympiques Barcelone 3e Plus de 95 kg
1993 Championnats d'Europe Athènes 2e Plus de 95 kg
1993 Championnats du monde Hamilton 1er Plus de 95 kg
1993 Championnats d'Europe par équipes Francfort 1er Plus de 95 kg
1994 Championnats d'Europe Gdansk 1er Plus de 95 kg
1994 Coupe du monde par équipes Paris 1er Plus de 95 kg
1994 Jeux de la francophonie Bondoufle/Paris 1er Plus de 95 kg
1995 Championnats du monde Chiba 1er Plus de 95 kg
1995 Championnats du monde Chiba 1er Toutes catégories
1996 Jeux olympiques Atlanta 1er Plus de 95 kg
1997 Jeux méditerranéens Bari 1er Plus de 95 kg
1997 Championnats du monde Paris 1er Plus de 95 kg
1999 Championnats d'Europe Bratislava 7e Toutes catégories
2000 Jeux olympiques Sydney 1er Plus de 100 kg
  • Grade : Ceinture blanche et rouge
    • 7e DAN le [78],
    • 8e DAN le [79].
  • En club
    • Médaille d'or Champion d'Europe par équipe avec le PSG Judo en 1995.
  • Divers
  • Championnats de France
    • Médaille d'orMédaille d'or 2 titres de champion de France seniors, en 1991 et 1992.
    • Médaille de bronzeMédaille de bronze 2 fois troisième au champion de France seniors, en 1988 et 1990.
    • Médaille d'or 1 titre de champion de France juniors, en 1988.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Publications

[modifier | modifier le code]

De ou avec David Douillet :

  • L'âme du conquérant, Robert Laffont, 1998[83].
  • JUDO. David Douillet, de Michel Birot, Édition du sport, 2000.
  • 110 % : 18 clés pour devenir un champion de la vie, J'ai lu, 2001.
  • Ce si gentil David Douillet, de Arnaud Ramsay, Édition du Moment, 2011.
  • Notre Grande Famille : Histoire d'une tribut recomposée, de David et Valérie Douillet, Éditions Michel Lafon

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Vice-président chargé de l'Action internationale et du Tourisme.
  2. Jusqu'en 1998, la catégorie des « poids lourds » est réservée aux plus de 95 kg. Dès lors, seuls les plus de 100 kg peuvent y combattre.
  3. « C'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever les enfants » ou « On dit que je suis misogyne, mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. » - L'âme du conquérant, 1998

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Charpentier et Boissonnade 1999, p. 738.
  2. Charpentier et Boissonnade 1999, p. 740.
  3. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Profil de David Douillet, sur judoinside.com. Consulté le 14 octobre 2009.
  4. « Championnats d'Europe de judo : Campargue et Douillet retenus », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 29 avril 1992. Consulté le 14 octobre 2009.
  5. « L’étonnante ascension de David Douillet », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 2 octobre 1993. Consulté le 14 octobre 2009.
  6. Douillet en or massif, L'Équipe, p. 15, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.
  7. « Chiba, dernier test avant Atlanta », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 29 septembre 1995. Consulté le 14 octobre 2009.
  8. « David Douillet réussit un doublé de poids », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 29 septembre 1995. Consulté le 14 octobre 2009.
  9. « Douillet fait coup double », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 2 octobre 1995. Consulté le 14 octobre 2009.
  10. Charpentier et Boissonnade 1999, p. 742.
  11. Fiche d'identité de David Douillet sur le site des Jeux olympiques d'été de 2008. Consulté le 14 octobre 2009.
  12. (es) « Un « Uchi-mata » rompe el sueño », sur elmundo.es, site de El Mundo, 21 juillet 1996. Consulté le 14 octobre 2009.
  13. Charpentier et Boissonnade 1999, p. 737.
  14. a b et c Ludovic Mauchien, Dosier consacré au judoka français sur le site du quotidien français L'Équipe, sur lequipe.fr. Consulté le 15 octobre 2009.
  15. « Déterminé, Douillet sort de son nid », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 9 octobre 1997. Consulté le 14 octobre 2009.
  16. « Douillet, un colosse dans l'histoire », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 10 octobre 1997. Consulté le 15 octobre 2009.
  17. « David Douillet : " J’ai été piégé par des escrocs " », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 7 août 1997. Consulté le 15 octobre 2009.
  18. a et b « Judo. Les championnats du monde commencent jeudi ; David Douillet tourne le dos au Mondial », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 5 octobre 1999. Consulté le 15 octobre 2009.
  19. a et b « David Douillet n'est pas encore Goliath », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 14 août 2000. Consulté le 15 octobre 2009.
  20. « Douillet élu », sur liberation.fr, site de Libération, 7 septembre 2000. Consulté le 15 octobre 2009.
  21. Ludovic Mauchien, « Les hommes dans l'incertitude », sur lequipe.fr, site de L'Équipe. Consulté le 15 octobre 2009.
  22. a et b (en) Résultats complets des Jeux olympiques de 2000, sur la84foundation.org. Consulté le 15 octobre 2009.
  23. (en) « Furious Japanese claim French judo foul », sur bbc.com, site de la BBC, 22 septembre 2000. Consulté le 15 octobre 2009.
  24. (en) Barnaby Chesterman, 2000 Olympic Games in Sydney, Australia (DAY 7: WOMEN +78kg, MEN +100kg), sur twoj.org, site du The World of Judo Magazine. Consulté le 15 octobre 2009.
  25. « Douillet, c’est énorme ! », sur humanite.fr, site de L'Humanité, 23 septembre 2000. Consulté le 15 octobre 2009.
  26. Platini, joueur français du siècle, sur humanite.fr, site de L'Humanité, 27 décembre 2000. Consulté le 15 octobre 2009.
  27. a et b Charpentier et Boissonnade 1999, p. 744.
  28. « Jean Galfione entre au CPLD », sur sport.fr, . Consulté le 15 octobre 2009.
  29. (en) Profil, sur laureus.com, site des Laureus World Sports Awards. Consulté le 15 octobre 2009.
  30. a et b Célébrités au service de l'UNESCO, David Douillet, site de l'UNESCO
  31. « David Douillet en tête dans les Yvelines », sur lemonde.fr, site du Monde, 12 octobre 2009. Consulté le 15 octobre 2009.
  32. Charpentier et Boissonnade 1999, p. 743.
  33. L’affaire Travelstore ressurgit
  34. Amnistie : Douillet excédé et confiant, Libération, 11 juillet 2002
  35. Amnistie : l'amendement Douillet, L'Obs, 10 juillet 2002
  36. David Douillet : poids lourd, dents longues, Le Monde, 26 octobre 2009.
  37. Europe1.fr avec AFP, « David Douillet à la tête d'un fonds d'investissement dans le sport », sur Europe 1, .
  38. « David Douillet, du tatami au plateau de télé », sur telesatellite.com, décembre 2005. Consulté le 15 octobre.
  39. a b c d et e Benoît Baume, « David Douillet, une image qui rapporte gros », liberation.fr, 2 octobre 2006.
  40. Tableau des pistes Les Ménuires, sur fr.lesmenuires.com. Consulté le 23 décembre 2012.
  41. Comité directeur de la Fédération française de judo (2008-2012), sur ffjudo.org. Consulté le 15 octobre 2009.
  42. « Denis Masseglia réélu président du CNOSF », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  43. David Douillet à la tête d'un fonds d'investissement dans le sport, Ouest-france, 4 octobre 2018
  44. "Sans se braquer" : votre débat TV hebdo 100% auto, Auto Plus, 16 octobre 2019
  45. « David Douillet se lance dans la radio à la rentrée », sur Le HuffPost, (consulté le )
  46. Delphine de Freitas, « Après l’or olympique, David Douillet remportera-t-il le trophée de "Danse avec les stars" ? », sur tf1info.fr, (consulté le )
  47. Site du JSL, David Douillet met l'accent sur les bénévoles
  48. AFP, « A l’UMP, une pincée de paillette dans la nouvelle direction », sur Liberation.fr, .
  49. « David Douillet, futur député UMP des Yvelines ? », NouvelObs.com, mis en ligne le 10 septembre 2009
  50. David Douillet élu dans les Yvelines, dépêche AP sur le site Nouvelobs.com
  51. [1] résultats des élections régionales en Ile-de-France pour le département des Yvelines sur le site du ministère de l'Intérieur
  52. [2] "Remaniement : Baroin remplace Lagarde, Pécresse hérite du budget" Le Monde.fr le 29/06/2011
  53. AFP, « Douillet nommé ministre des Sports », sur lefigaro.fr, .
  54. « VIDEOS. David Douillet, le judoka qui rêvait d'un ministère », sur leparisien.fr, .
  55. David Douillet soutient François Fillon, Le Figaro, 10 octobre 2012.
  56. « Nominations », u-m-p.org, 9 décembre 2014.
  57. Sophie Huet, « Les listes de Valérie Pécresse validées à l'unanimité », Le Figaro, vendredi 30 octobre 2015, page 6.
  58. Étienne Girard, « David Douillet démissionne de son poste de vice-président de la région Île-de-France », lelab.europe1.fr, .
  59. « Nominations », republicains.fr, 8 janvier 2016.
  60. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  61. « Une soixantaine de sportifs appellent à voter Macron », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  62. Yves Fossey, « Législatives 2017 : David Douillet poussé vers la sortie par Florence Granjus dans la 12e circonscription des Yvelines », sur Le Parisien,
  63. Yves Fossey, « Yvelines : David Douillet "arrête la politique" », sur Le Parisien,
  64. David Douillet n'aime pas les "tapettes", Sylvie Prioul, sur bibliobs.nouvelobs.com le site du supplément Bibliobs du Nouvel Observateur, 4 novembre 2009, téléchargé le 22 juillet 2010.
  65. séance de débat sur le mariage pour tous à l'Assemblée nationale, 7 février 2013
  66. Tristan Quinault Maupoil, Accusé de financer « le lobby LGBT », David Douillet pousse un coup de gueule, Le Figaro, 25 février 2015
  67. « En 1998, Douillet estimait que "tous les hommes" sont misogynes, "sauf les tapettes" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  68. « BibliObs », sur L'Obs (consulté le ).
  69. Clément Ghys, « Les casseroles misogynes et homophobes de David Douillet », Libération, (consulté le ).
  70. « Patrimoine de David Douillet : la justice saisie », lemonde.fr, (consulté le )
  71. « La justice lance une enquête sur le patrimoine de David Douillet », Minutenews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  72. a et b Le Journal de Saône-et-Loire, mardi 15 septembre 2015, Actualité / Saône-et-Loire, Viticulture (Douillet veut vaincre à Bouzeron), p.  9
  73. « Invités : David Douillet et Gérald De Palmas - TPMP », sur D8, (consulté le ).
  74. Prisma Média, « David Douillet présente Vanessa, son amoureuse - Gala », sur Gala.fr (consulté le )
  75. Prisma Média, « C’est une fille pour David Douillet ! - Gala », sur Gala.fr (consulté le )
  76. « David Douillet et Vanessa Carrara : Parents comblés d'une petite fille ! », Purepeople,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. Olivia Maunoury, « David Douillet marié pour la 3e fois : Il a épousé Vanessa Carrara », Purepeople,‎ (lire en ligne, consulté le )
  78. Liste des Haut gradés
  79. C.N., « Judo : Douillet, l'émotion du 8e Dan », L'Équipe, .
  80. Décret du 29 août 1996 portant nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
  81. Décret du 31 octobre 2000 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite
  82. David Douillet élu meilleur judoka de l'histoire sur lemonde.fr, 22 août 2011
  83. « David Douillet ministre des Sports : tapettes et gonzesses, planquez-vous ! », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]