Dany Robin

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Dany Robin
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Dany Robin en première page du magazine d'actualités Regards
Nom de naissance Danielle Robin
Surnom « La petite fiancée de la France »
Naissance
Clamart, Seine
Nationalité Française
Décès (à 68 ans)
Paris 14e, France
Films notables Le silence est d'or
La Fête à Henriette
Frou-Frou
L'Étau

Danielle Robin, dite Dany Robin, née le à Clamart et morte le à Paris, est une actrice française.

Surnommée « la petite fiancée de la France » dans l'après-guerre, elle devient une des principales vedettes féminines des années 1950, passant de l'emploi d'« ingénue » à celui de la Parisienne coquine. Premier rôle féminin de L'Étau (1969), elle est considérée comme la dernière « blonde hitchcockienne ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père René Robin est le directeur technique de la société Vollon & Brun connue sous le nom de VB, qui construit des modèles réduits de trains[1].

Danielle Robin obtient au Conservatoire de Paris un premier prix de danse en 1943 puis un premier prix de comédie. Entrée dans la troupe de Roland Petit, elle est le type même de l'ingénue des années 1950.

Elle débute au cinéma dans un film de Marc Allégret, Lunegarde. Remarquée en 1943 par Marcel Carné, elle tourne un second rôle dans Les Portes de la nuit. Mais c'est avec Le silence est d'or de René Clair qu'elle gagne ses galons de star.

Elle tourne aux côtés de Louis Jouvet dans Les amoureux sont seuls au monde d'Henri Decoin en 1947, dans Une histoire d’amour de Guy Lefranc en 1951 et en 1953, aux côtés de Jean Marais dans deux comédies : Les Amants de minuit et Julietta. Le public tombe sous le charme de la jeune bohémienne qu’elle interprète en 1954, dans Cadet Rousselle d'André Hunebelle.

Claude Jade, Michel Subor et Dany Robin dans L'Étau d'Alfred Hitchcock

Dany Robin met fin à sa carrière cinématographique après un dernier rôle ambigu dans L'Étau (Topaz) d'Alfred Hitchcock en 1969 : elle joue la femme d'un agent secret (Frederick Stafford) et la mère d'une fille (Claude Jade) mariée à un journaliste (Michel Subor) et aussi la maîtresse d'un espion (Michel Piccoli). Elle fait sa dernière apparition sur les planches, pendant l'été 1994, avec le Bal des voleurs, une pièce de Jean Anouilh, dans le cadre du festival d’Anjou.

Elle aura tourné au total 74 films et joué dans 35 pièces. À titre anecdotique, Dany Robin a posé à plusieurs reprises pour présenter des créations de Lola Prusac, maison de couture à Paris et certaines de ces photos ont été publiées dans la presse[réf. nécessaire].

Emil-Edwin Reinert et Dany Robin dans Le destin s'amuse en 1947.

Mort[modifier | modifier le code]

Dany Robin et son mari, Michael Sullivan, meurent tous les deux à la suite de l'incendie de leur appartement parisien situé au 8, rue du Commandant-Schloesing, à proximité du cimetière de Passy. Dany Robin décède des suites de ses blessures à l'hôpital Cochin. Ils sont tous deux inhumés au cimetière de Montfort-l'Amaury[2], non loin de la sépulture de Georges Marchal qui est son premier mari.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Dany Robin demeure mariée pendant 18 ans (1951-1969) avec l'acteur Georges Marchal. Deux enfants naissent de cette union : Frédérique et Robin. Les époux se séparent en 1968. Ils vivent longtemps à Montfort-l'Amaury dans les Yvelines, dans un château du XVIIIe siècle qu'ils ne cessent de restaurer.

Elle épouse par la suite Michael Sullivan, l'impresario irlandais des premiers James Bond.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Dany Robin a été narratrice de disques pour enfants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dany Robin posera pour de publicités de la société VB, notamment dans le numéro 575 de La Vie du rail.
  2. « MONTFORT-L'AMAURY (78) : cimetière - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Dany Robin, de Hollywood a Granada : Revista de la Universidad de Granada CAMPUS, febrero 1989, n. 29. Texto y entrevista : Laurent Desbois. Traducción : Esperanza Alarcon Navio.
  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus 694 portraits, 2147 noms, Mormoiron, Y. Foucart, , 1185 p. (ISBN 978-2-953-11390-7, OCLC 494530531)
  • Laurent Desbois : Dany Robin ou la dernière blonde d´Hitchcock, entretiens avec Dany Robin (Paris 1985-1987 : in L´art d´être comédienne, essai pour Edilig)

Liens externes[modifier | modifier le code]