Brison-Saint-Innocent

Brison-Saint-Innocent
Brison-Saint-Innocent
Brison-Saint-Innocent depuis la Chapelle-du-Mont-du-Chat.
Blason de Brison-Saint-Innocent
Blason
Brison-Saint-Innocent
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Jean-Claude Croze
2020-2026
Code postal 73100
Code commune 73059
Démographie
Gentilé Brisolins et Saintinnois
Population
municipale
2 360 hab. (2021 en augmentation de 11,85 % par rapport à 2015)
Densité 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 25″ nord, 5° 53′ 29″ est
Altitude Min. 228 m
Max. 840 m
Superficie 8,75 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aix-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Brison-Saint-Innocent
Liens
Site web brison-st-innocent.fr

Brison-Saint-Innocent est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune est surnommée « la Nice savoyarde » en raison de la présence d'un microclimat.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Vue depuis les hauteurs de la commune.

Le village se situe au nord de la ville d'Aix-les-Bains, sur la rive droite du lac du Bourget, dans la province historique de la Savoie Propre. Les communes limitrophes de Brison-Saint-Innocent sont Aix-les-Bains, Grésy-sur-Aix, La Biolle et Saint-Germain-la-Chambotte.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 295 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trévignin », sur la commune de Trévignin à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Deux TGV pour Paris à Saint-Innocent.
  • D 48 (route de Paris).
  • D 991 (boulevard Gaston-Mollex).
  • Proximité de la sortie 14 de l'A41.
  • Tunnels du XIXe dont le tunnel de Brison.

Transport ferroviaire[edit | edit source]

La commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière). La gare SNCF située à Brison, un des hameaux de la commune, a fermé il y a de nombreuses années et est aujourd'hui démolie.

Transports en commun[edit | edit source]

Ondéa bus a succédé à la ST2A, avec la communauté d'agglomération du Lac du Bourget.

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Brison-Saint-Innocent est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[10] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux continentales[Note 3] (49 %), forêts (30,7 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), cultures permanentes (3,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[edit | edit source]

D'une superficie de 875 hectares, la commune est composée de trois hameaux principaux que sont, du nord au sud, Brison, Grésine et Saint-Innocent. Les nouveaux habitants de la commune, logés majoritairement à Saint-Innocent et Grésine, disent habiter à Brison. Et quand ils parlent de Brison, ils disent « les Oliviers ».

Altitude: Min : 228 m Max : 840 m Moyenne : 534 m Mairie : 291 mètres d'altitude

Logement[edit | edit source]

Projets d'aménagements[edit | edit source]

Toponymie[edit | edit source]

La commune de Brison-Saint-Innocent apparaît lors de la création du département du Mont-Blanc, en 1792[19]. Brison et Saint-Innocent étaient auparavant deux villages distincts[19]. Au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France, en 1860, la commune porte dans un premier temps le nom de Saint-Innocent-Brison[19].

Brison est un toponyme dérivant très probablement du patronyme Brisonius[20]. Saint-Innocent fait très probablement fait référence à l'un des trois papes[21].

Les premières mentions des paroisses et des villages remontent au XIIe siècle. Brison apparaît ainsi sous la forme Ecclesia Brusonis, puis Ecclesia Brusomi au siècle suivant[20]. Le XIVe siècle, ce sont les formes in villis de Brussons et de Sessens et Bruysson que l'on trouve dans des actes, tandis qu'un autre mentionne la Cura de Si Ignocencii[20].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Brizon, selon la graphie de Conflans[22].

Histoire[edit | edit source]

Les seigneurs de Monfalcon semblent à l'origine, en 1084, de la fondation du prieuré de Saint-Innocent[23].

Au XVIIe siècle, le notaire ducal et châtelain de saint Innocent était maître Jean-Claude Thorombert (1590-<1680).

Politique et administration[edit | edit source]

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Administration municipale[edit | edit source]

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Brison-Saint-Innocent :

Groupe Président Effectif Statut
SE Jean Claude Croze 19 majorité

Liste des maires[edit | edit source]

La mairie de Brison-Saint-Innocent.
Liste des maires et syndics successifs depuis le 12 décembre 1792, date de naissance de la commune
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 1792 ... Claude Rey (1723-1807) ... Il fait construire en 1785 une grande maison à Saint innocent pour y accueillir sa fille Suzanne Revillod née Rey et sa petite fille Péronne Revillod. Il maria cette dernière au baron Antoine Despine, directeur des Thermes d'Aix.
1794   Claude Blanchard (1724-1812)   Notaire et commissaire à terriers
1795   Claude Rey (le même que ci-dessus)    
1799   Claude Blanchard (le même que ci-dessus)    
1812   Gigot de Villefaigne    
1820   François Mantel    
1823   Aimé Blanchard   Fils de Claude Blanchard
1827   Aimé Godiat dit Battiollin (syndic)    
1831   Francis Blanchard, l'oncle (syndic)    
1835   Paul Blanchard (syndic)    
1841   Joseph Blanchard dit l'Américain (syndic)    
1843   Aimé Blanchard (syndic)    
1849   Charles Michaud (syndic)    
1853   Aimé Blanchard (syndic)    
1857   Francis Blanchard, le neveu (syndic)    
1859   Claude Journet (syndic au moment de l'annexion)    
1860   Baron Claude Joseph Constant Despine   Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Maurice et Lazare, dernier syndic de la ville d'Aix, médecin inspecteur général des Thermes.
1871   Francis Blanchard    
1878   Amédée Buttin   .
1881   Jacques Bollonjeon    
1884   Francis Blanchard    
1887   Baron Alphonse François Despine   Ancien sous-préfet de Bonneville[24].
1892   Jean-Claude Bollard    
1900   Paul Blanchard    
1904   Joseph Pégaz    
1908   Francis Journet    
1919   Paul Blanchard    
1929   Louis Michaud    
1944   Gaston Mollex    
1963 mai 1991 Serge Dupré DVD Ingénieur EDF, sénateur suppléant de Jean Blanc.
7 mai 1991 31 mars 92 Marcellin Tommasi    
juin 1992 juin 1995 Serge Dupré    
juin 1995 mars 2008 Guy Rosset   Postier.
mars 2008 février 2011 François Hervé   Industriel.
février 2011 En cours
(au mai 2020)
Jean-Claude Croze DVD Directeur de la FDSEA des Savoie, administrateur de la caisse régionale du Crédit agricole des Savoie.
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[edit | edit source]

Politique environnementale[edit | edit source]

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Ses habitants sont appelés les Saintinoises et Saintinois[19]. Le gentilé des habitants de Brison était Brisolins.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 2 360 habitants[Note 4], en augmentation de 11,85 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
5514295587779429031 0059211 031
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
9599789208959158851 151841788
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
6506427126796418178811 0561 125
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
1 2231 4451 8642 0942 1032 1562 1102 3272 360
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[edit | edit source]

La commune compte une école primaire à Saint-Innocent pour tous les habitants, celle de Brison a fermé dans le milieu des années 1970.

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

  • Début avril, le Salon des Vins, organisé chaque année depuis 2005[29].
  • Nuit Blanche, manifestation d'art contemporain, premier samedi et dimanche d'octobre.
  • Salon du livre en octobre.
  • Festival de musique Musicathème en octobre.
  • Foire à l'ancienne le lundi de Pentecôte

Santé[edit | edit source]

Un médecin généraliste est installé au chef-lieu, ainsi qu'un cabinet d'infirmières.

Sports et loisirs[edit | edit source]

La commune compte une base de loisirs, à la Pointe de l'Ardre, et de nombreux clubs et associations, notamment un club de football, l'Association sportive de Brison-Saint-Innocent (ASBSI).

Médias[edit | edit source]

  • La télévision locale savoyarde TV8 Mont-Blanc.
  • La radio locale Radio Grand Lac 88FM.

Économie[edit | edit source]

Agriculture[edit | edit source]

Tourisme[edit | edit source]

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 15 931 lits touristiques répartis dans 2 728 structures[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 25 meublés et un refuge ou gîte d'étape[30].

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Monuments et lieux touristiques[edit | edit source]

Monuments d'époque médiévale[edit | edit source]

  • Château de Saint-Innocent
Situé sur le territoire de l'ancienne commune de Saint-Innocent, près du lac du Bourget qu'il domine d'une hauteur de 120 m, où la vue s'étend aux deux extrémités du lac, commandant la route de Chambéry et d'Aix-les-Bains à Lyon et Seyssel, le château de Saint-Innocent, au Moyen Âge, centre de le seigneurie de Saint-Innocent, élevée au titre de baronnie en 1662, puis de marquisat en 1682, est une ancienne maison forte, du XIVe siècle, remanié au XVIIIe et XIXe siècles.

Monuments d'époque contemporaine[edit | edit source]

Monuments religieux[edit | edit source]

  • Église Saint-Innocent du XIIIe, restaurée en 1822, puis 1846. Agrandie en 1870. Restaurée en 1980.
  • La Chapelle Saint-Innocent, bâtie au XIe siècle sur les hauteurs de Brison-les-Oliviers. Depuis 2014, elle accueille chaque été le festival "Les Ballades Musicales de la Chapelle". Créé par Paul Macari, il réussit à programmer, malgré un petit budget, des artistes de grande renommée, comme la pianiste soliste Rebecca Chaillot[31].

Espaces verts[edit | edit source]

Le microclimat permet la présence d'oliviers, de palmiers et de figuiers au nord-nord-ouest, au village « Brison-les-Oliviers ».

Patrimoine culturel[edit | edit source]

En 1943 une cloche de l'église de Saint-Innocent est classée aux Monuments Historiques. Elle date du 4e quart du XVIIe siècle et porte des inscriptions.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

  • L'impératrice Joséphine de Beauharnais, la première femme de Napoléon, venue en 1810. Elle avait acheté des tissus dans une exploitation lapinière de Brison.
  • L'impératrice Marie-Louise d'Autriche, le seconde femme de Napoléon, vint en 1814. Elle aimait faire des promenades et s'arrêtait souvent sur un banc dans le village.
  • L'écrivain Honoré de Balzac vint faire un séjour en Savoie en 1832. C'est depuis le château de Saint-Innocent qu'il donna une description romantique et précise du lac du Bourget dans son roman La peau de chagrin en 1831[32].
Daguerréotype de l'écrivain Honoré de Balzac.

« Le lac du Bourget est une vaste coupe de montagnes tout ébréchée où brille, à sept ou huit cents pieds au−dessus de la Méditerranée, une goutte d'eau bleue comme ne l'est aucune eau dans le monde. Vu du haut de la Dent−du−Chat, ce lac est là comme une turquoise égarée. Cette jolie goutte d'eau a neuf lieues de contour, et dans certains endroits près de cinq cents pieds de profondeur. Être là dans une barque au milieu de cette nappe par un beau ciel, n'entendre que le bruit des rames, ne voir à l'horizon que des montagnes nuageuses, admirer les neiges étincelantes de la Maurienne française, passer tour à tour des blocs de granit vêtus de velours par des fougères ou par des arbustes nains, à de riantes collines ; d'un côté le désert de l'autre une riche nature ; un pauvre assistant au dîner d'un riche ; ces harmonies et ces discordances composent un spectacle où tout est grand, où tout est petit. L'aspect des montagnes change les conditions de l'optique et de la perspective : un sapin de cent pieds vous semble un roseau, de larges vallées vous apparaissent étroites autant que des sentiers. Ce lac est le seul où l'on puisse faire une confidence de cœur à cœur. On y pense et on y aime. En aucun endroit vous ne rencontreriez une plus belle entente entre l'eau, le ciel, les montagnes et la terre. Il s'y trouve des baumes pour toutes les crises de la vie. Ce lieu garde le secret des douleurs, il les console les amoindrit, et jette dans l'amour je ne sais quoi de grave, de recueilli, qui rend la passion plus profonde, plus pure. Un baiser s'y agrandit. Mais c'est surtout le lac des souvenirs ; il les favorise en leur donnant la teinte de ses ondes, miroir où tout vient se réfléchir. Raphaël ne supportait son fardeau qu'au milieu de ce beau paysage, il y pouvait rester indolent, songeur, et sans désirs. Après la visite du docteur, il alla se promener et se fit débarquer à la pointe déserte d'une jolie colline sur laquelle est situé le village de Saint−Innocent. De cette espèce de promontoire, la vue embrasse les monts de Bugey, au pied desquels coule le Rhône, et le fond du lac ; mais de là Raphaël aimait à contempler, sur la rive opposée, l'abbaye mélancolique de Haute−Combe, sépulture des rois de Sardaigne prosternés devant les montagnes comme des pèlerins arrivés au terme de leur voyage. »

  • L'écrivain Guy de Maupassant, qui était venu en cure à Aix-les-Bains en 1890, fit une halte dans la commune. Le dernier texte écrit avant sa mort, une nouvelle dénommée Le Colporteur décrit une rencontre sur un chemin au bord du lac à la hauteur de Saint-Innocent.
  • L'impératrice d'Autriche Sissi, venue le 13 septembre 1895. Elle s'était faite conduire dans une ferme où elle avait acheté une petite vache tarine.
  • Joseph Fontanet (1921-1980) est enterré dans cette commune où il résidait. Il fut député et président du conseil général de la Savoie, plusieurs fois ministre, et un responsable national du MRP, du CD et du CDP.

Héraldique[edit | edit source]

Armes de Brison-Saint-Innocent

Les armes de la commune de Brison-Saint-Innocent se blasonnent ainsi :
Coupé : au premier parti au I d'argent à l'aigle de sable et au II contre-écartelé d'hermine et de gueules, au second d'azur au lavaret d'argent soutenu d'une grappe de raisin tigé et feuillée d'une pièce d'or.[33]

Trois tours d'or maçonnées et crénelées couronnent le blason soutenu par deux palmes de sinople : mimosa fleuri d'or et branche de laurier.

Voir aussi[edit | edit source]

Bibliographie[edit | edit source]

  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 200-208 « Brison-Saint-Innocent ». ([PDF]lire en ligne)

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[edit | edit source]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Brison-Saint-Innocent et Trévignin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Trévignin », sur la commune de Trévignin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Trévignin », sur la commune de Trévignin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b c et d « Brison-Saint-Innocent », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  20. a b et c Henry Suter, « Brison », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  21. Henry Suter, « Saint-Innocent », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  22. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  23. Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 73.
  24. Robert Gabion, Répertoire numérique détaillé du fonds Garbillon-Despine, vol. Sous-série 11 J, Annecy, Archives départementales de la Haute-Savoie, , 438 p., p. 49, «  ». Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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