Auchy-lès-Hesdin

Auchy-lès-Hesdin
Auchy-lès-Hesdin
La mairie.
Blason de Auchy-lès-Hesdin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC des 7 Vallées
Maire
Mandat
Franck Parmentier
2020-2026
Code postal 62770
Code commune 62050
Démographie
Gentilé Alciaquois
Population
municipale
1 531 hab. (2021 en diminution de 4,31 % par rapport à 2015)
Densité 159 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 54″ nord, 2° 06′ 11″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 122 m
Superficie 9,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Auchy-lès-Hesdin
(ville-centre)
Aire d'attraction Hesdin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Auchy-lès-Hesdin
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Auchy-lès-Hesdin
Liens
Site web auchyleshesdin.e-monsite.com

Auchy-lès-Hesdin [oʃi lɛz‿edɛ̃] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Alciaquois.

La commune fait partie, de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019, et du Pays des Sept Vallées.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Auchy-lès-Hesdin se situe dans le territoire des Sept Vallées, au cœur du Pas-de-Calais.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Auchy-lès-Hesdin
Fressin

Wamin

Azincourt Béalencourt
Auchy-lès-Hesdin Rollancourt
Le Parcq Vieil-Hesdin

Géologie et relief[edit | edit source]

La superficie de la commune est de 9,61 km2 ; son altitude varie de 30 à 122 mètres[1].

Hydrographie[edit | edit source]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La Ternoise.

La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu[3].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Paysages[edit | edit source]

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[10].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[11].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Espaces protégés et gérés[edit | edit source]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le marais de la grenouillère à Auchy-les-Hesdin. Ce marais, qui fait partie d’un ensemble de zones humides alluviales, est principalement alimenté par la nappe alluviale de la Ternoise[15].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :

  • la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d’une superficie de 9 502 ha et d'une altitude variant de 22 à 90 mètres, présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales[16] ;
  • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[17].

Site Natura 2000[edit | edit source]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : le marais de la grenouillère, d’une superficie de 17 hectares et d'une altitude variant de 33 à 35 mètres[19].

Comptage piscicole[edit | edit source]

Depuis janvier 2014, un outil de comptage piscicole (VAKI) permet sur la passe à poissons d'Auchy‐les‐Hesdin, permettant à la Fédération des pêcheurs du Pas‐de‐Calais, au Syndicat mixte de la Canche et ses affluents (Symcéa) et à la commune d'évaluer la dynamique des populations de poissons migrateurs dans la Ternoise. Un saumon et une trentaine de truites de mer ont ainsi pu être comptées entre janvier et octobre 2014 [20],[21].

Vertigo de moulinsiana[edit | edit source]

Un escargot rare, le Vertigo moulinsiana, espèce dédiée au malacologiste français Charles des Moulins, a été observé dans trois localités du lit majeur de la Ternoise, parmi lesquelles, précisément, le marais communal dit de la Grenouillère à Auchy-les-Hesdin (Cucherat 1999), zone humide para-tourbeuse à localement tourbeuse, exploitée depuis plusieurs siècles pour le pâturage et le fauchage, et encore géré par ces méthodes à fins conservatoires[22].

Urbanisme[edit | edit source]

Vue de la commune.

Typologie[edit | edit source]

Auchy-lès-Hesdin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[26] et 2 654 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), prairies (17,1 %), zones urbanisées (13,1 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique de développement durable[edit | edit source]

La maison du bois[edit | edit source]

La « maison du bois » a été inaugurée en mars 2012. Ce bâtiment en bois régional (Nord-Pas-de-Calais / Picardie), chauffé par une chaudière bois (plaquettes) abrite la structure du même nom. Celle-ci est chargée de la promotion, de l'animation et du développement de la filière bois au niveau de trois intercommunalités (Pays des Sept Vallées, canton de Hucqueliers et Pays du Ternois)[32].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Transports[edit | edit source]

La gare.

La gare d'Auchy-lès-Hesdin, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Toponymie[edit | edit source]

Attestations anciennes et actuelles[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Alciacus en 648 ; Alzi en 1079 ; Alziacum en 1079 ; Alchi en 1112 ; Alchiacum en 1123 ; Alci en 1140 ; Auchi en 1170 ; Acciacum en 1183 ; Auci en 1186 ; Alcheium, Aucheium en 1197 ; Auchi d’enprès Hesdin en 1269 ; Aussi en 1296 ; Aulchy de 1275 à 1276 ; Auxy-lez-Hesdin en 1534 ; Aulchy-les-Moisnes en 1638 ; Auxy-les-Moines en 1720 ; Auchy-sur-Ternoise en 1793[33]; Auchi les Moines en 1793 ; Auchy-lès-Hesdin depuis 1801[1].

La présence d'une abbaye de moines bénédictins (1072-1791) lui fait porter le nom d'Auchy-les-Moines au XVIIe siècle.

Durant la Révolution, la commune porte les noms d'Auchy-sur-Ternoise et d'Auchy-lès-Hesdin[1]. C'est ce dernier nom qui sera choisi à l'issue de la période révolutionnaire, confirmé par le Bulletin des lois de 1801[1].

Étymologie[edit | edit source]

Le village a porté le nom d'Alciacus au moment de l'existence d'un monastère de religieuses fondé par Adalscaire, troisième comte de Viel-Hesdin pour sa fille Sicchède[34].(670-871)[35]. Ce nom pourrait être celui d'un habitant gallo-romain du lieu ou celui du comte fondateur du monastère.

Histoire[edit | edit source]

Le village s'appelait autrefois Auchy-les-Moines, en raison de l'abbaye de moines bénédictins, sur les bords de la Tamise. L'abbaye Saint-Sylvain - parfois écrit Saint-Silvin (du nom de l'évêque qui évangélisa le pays des Morins) a été fondée au VIIe siècle par un frère de Ste-Austreberthe, Adalscaire, comte d'Hesdin, seigneur d'Auchy[36].

Politique et administration[edit | edit source]

Découpage territorial[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[edit | edit source]

La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.

Circonscriptions administratives[edit | edit source]

La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.

Circonscriptions électorales[edit | edit source]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1983 Emile Panet PS Instituteur
mars 1983 mars 1989 Joseph Morgant UDF Conseiller général (1967-2004)
mars 1989 mars 2001 Eliane Panet PS  
mars 2001 juillet 2005[37] Joseph Morgant UDF Conseiller général (1967 → 2004)
Décédé en fonction
juillet 2005[37] mai 2020[38] Jean-Claude Darque[39] DVD Ancien directeur de l'Institut rural de Rollancourt
Conseiller général du Parcq (2004 → 2015)
mai 2020 En cours
(au 2 décembre 2020)
Franck Parmentier   Gestionnaire de matières premières chez Dyka à Sainte-Austreberthe[40]

Équipements et services publics[edit | edit source]

Enseignement[edit | edit source]

Le collège est le plus petit du département en nombre d'élèves. Auchy-lès-Hesdin accueille aussi les élèves de primaire et de maternelle des communes environnantes.

Justice, sécurité, secours et défense[edit | edit source]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[41].

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Les habitants de la commune sont appelés les Alciaquois[42].

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2021, la commune comptait 1 531 habitants[Note 6], en diminution de 4,31 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8258298161 0151 2331 4441 6031 6291 575
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6001 4141 3201 2701 3181 3881 4291 5021 508
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4911 6131 6811 8081 8801 8791 7761 7321 750
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7251 8151 9441 8141 7201 7591 7281 6821 576
2021 - - - - - - - -
1 531--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 770 hommes pour 804 femmes, soit un taux de 51,08 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
3,8 
8,9 
75-89 ans
15,6 
19,2 
60-74 ans
21,3 
20,4 
45-59 ans
17,5 
14,9 
30-44 ans
15,2 
17,9 
15-29 ans
13,4 
18,1 
0-14 ans
13,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[edit | edit source]

La commune dispose d'infrastructures sportives : stade de football, salle multi-sports, terrains synthétiques, terrains de tennis.

Économie[edit | edit source]

Revenus de la population et fiscalité[edit | edit source]

En 2019, dans la commune, il y a 635 ménages fiscaux qui comprennent 1 488 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 16 160 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[48],[49].

Entreprises et commerces[edit | edit source]

On trouve à Auchy-lès-Hesdin de nombreux commerces.

La commune a su évoluer tout en gardant intacte son patrimoine historique, notamment industriel avec l'usine Filauchy, fermée en 1989.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Monuments Historiques[edit | edit source]

  • L'église Saint-Georges : ce bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [50]. Cette église était, pour partie, l'ancienne abbaye d'Auchy-lès-Hesdin. Ce monastère avait été fondé par saint Sylvain, venu de Toulouse vers 700. Détruit par les Normands, le couvent fut relevé au XIe siècle par les comtes d'Hesdin, et confié en 1072 aux bénédictins de Saint-Bertin (voir Saint-Omer). Les piles de la nef et de la première travée du chœur de l'abbatiale remontent au milieu du XIIe siècle, celles des deux dernières travées du chœur aux environs de 1200. Ce sont les seuls vestiges de l'église primitive, qui dut être presque entièrement reconstruite après son effondrement, survenu en 1280. En 1415, on y inhuma plusieurs des chevaliers tués à Azincourt, dont l'amiral de France, Jacques de Châtillon. Une vingtaine d'années plus tard, l'état de guerre permanent contraignit les moines à déserter l'abbaye, où ils ne revinrent qu'en 1457. Ravagés par les troupes à plusieurs reprises au cours du XVIe siècle, incendiés en 1537, les bâtiments furent restaurés au début du XVIIe siècle. Ils furent transformés en filature après la Révolution, et finalement détruits après un incendie en 1834, à l'exception de l'abbatiale. Dédiée à saint Sylvain, puis à saint Georges également après la destruction de l'ancienne église paroissiale d'Auchy dédiée à saint Georges, celle-ci présente une façade originale, où se superposent un portail du XIIIe siècle, une grande fenêtre néogothique, et un pignon classique terminé par un fronton ajouté vers 1840 L'ensemble est encadré de hautes tourelles polygonales coiffées au XVIIIe siècle de pittoresques toits d’ardoise. À l'intérieur, le vaisseau central comprend sept travées barlongues, terminées par une abside à pans, et couvertes de voûtes reconstruites en 1616 à un niveau inférieur à celui des voûtes d'origine, qui s'étaient effondrées au XVIe siècle.

Autres lieux et monuments[edit | edit source]

Patrimoine culturel[edit | edit source]

La médiathèque.

La commune dispose d'une médiathèque.

La commune propose également un cybercentre.

La commune possède une harmonie sous le nom de La société Musicale d'Auchy-lès-Hesdin.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

  • Abbé Charles Fromentin (1831-1902), historien local et curé de Crépy, auteur, entre autres, de

-Dévotion à Saint Silvin Evêque honoré à Auchy-les-Moines, Arras, 1865[52]

-Hesdin Etude historique (293-1865), Arras, 1865[53]

-Essai historique sur l'abbaye de Saint-Silvin, Arras, 1874[36]

-Essai historique sur les abbés et l'abbaye de Saint-Silvin, Arras, 1882[54].

Héraldique[edit | edit source]

Armes d'Auchy-lès-Hesdin

Les armes d'Auchy-lès-Hesdin se blasonnent ainsi :

D'azur à l'escarboucle pommetée d'or chargée en cœur d'un besant de gueules surchargé d'une étoile aussi d'or[55].

Pour approfondir[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[56] :

  • Z. Tilliette, D'Alciacus à Auchy-lès-Hesdin. Plus d'un millénaire de présence monastique. Les deux siècles de la filature de coton créée par Jean-Baptiste Say, Abbeville, F. Paillart, 2021. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHC 3925.
  • Z. Tilliette, Alciacus, Auchy-les-Moines, Auchy-lès-Hesdin. Histoire illustrée en huit panneaux depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours d'un grand village d'Artois, Auchy-lès-Hesdin, 2012. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHC 3594/5.
  • Z. Tilliette, Auchy-lès-Hesdin, histoire et mémoire, Auchy-lès-Hesdin, 2001. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHC 3043/6.

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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